Août 1944. Trente-sept officiers de renseignement alliés pénètrent au Block 17 du camp de Buchenwald. Parmi eux, le commandant Forest Yeo-Thomas, envoyé spécial de Churchill auprès des chefs intérieurs de la Résistance ; le capitaine Harry Peulevé, chef du réseau SOE Author basé en Corrèze ; le lieutenant Stéphane Hessel, agent des services secrets de la France libre. Trois semaines après leur arrivée, le chef de block reçoit une première liste d’hommes à exécuter. Avec la complicité de la résistance clandestine du camp, elle-même divisée en factions rivales, ces trois officiers vont mettre au point un plan d’évasion aussi incertain que risqué : prendre l’identité des cobayes d’un block voisin, sacrifiés pour la mise au point d’un vaccin contre le typhus.
Voici le roman vrai de la mission de sauvetage la plus spectaculaire de l’histoire des camps. En neuf parties composées de courts fragments, et avec une économie de moyens et une maestria impressionnantes, Grégory Cingal nous plonge dans l’univers concentrationnaire et ses logiques d’alliances et de luttes pour la survie. D’un souffle tour à tour glacial et lumineux, haletant et minutieux, il suit les jours tissés d’attentes d’angoisses, d’espoir et de courage d’une poignée d’hommes qui, parmi les triangles verts et les triangles rouges, les médecins SS et les kapos corrompus, tentent de sauver leurs peaux. Un conte macabre, une histoire d’amitié née dans la cendre et le sang, un chef d’œuvre de style et de détails que seule la passion d’un auteur happé par son sujet pouvaient ainsi sublimer en un époustouflant roman.
Pour les fans d’histoire! De mon côté, je n’ai pas eu l’impression de lire un roman… il me manquait une histoire. Plein d’informations intéressantes, mais ce n’est pas ce que je recherche personnellement quand je m’adonne à la lecture 🤷♀️
Buchenwald en 1944, 37 officiers des renseignements alliés arrivent au Block 17, trois semaines plus tard seize d’entre eux seront exécutés. L’ordre fatal peut arriver d’un jour à l’autre pour les autres.
La Résistance du camp va mettre sur pied une mission de sauvetage, hautement improbable, pour trois d’entre eux : le commandant Forest Yeo-Thomas, envoyé spécial de Churchill auprès des chefs intérieurs de la Résistance ; le capitaine Harry Peulevé, chef du réseau SOE Author basé en Corrèze ; le lieutenant Stéphane Hessel, agent des services secrets de la France libre
Ils vont être transférés au Block 46, réservé à la recherche médicale sur le typhus et à l’élaboration d’un vaccin ; relativement peu contrôlé du fait de sa dangerosité. Je passe sur les libertés prisent avec les prisonniers utilisés pour les tests, la Convention de Genève n’ayant pas cours dans les camps de concentration. Les 3 hommes du Renseignement vont devoir prendre la place de cobayes morts afin de pouvoir s’éloigner du camp, sans pour autant être libérés.
Avec des chapitres courts, voire très courts, l’auteur décrit le camp, ses conditions de survie et de mort ; le travail et les “trucs” pour vivre le plus longtemps possible ; les luttes intestines pour le pouvoir, les lâchetés et le courage insensé qui anime beaucoup d’entre ces morts-vivants, dans le bourbier de la corruption !
L’histoire de la survie de ces 3 hommes est tissée dans celle du camp, sans paroles inutiles ni atermoiements, uniquement des faits, réels et avérés. Des souvenirs et des témoignages sont intégrés au récit, donnant toute la puissance ressentie à la lecture de ce récit.
L’écriture est celle d’un roman, facile à lire mais violente dans les faits, captivante et passionnante alors que l’issue est connue ! Toutes les facettes de l’humain sont présentes, tour à tour enthousiasmantes et révoltantes ! C’est simple, efficace et humain !
Ce livre est identifié comme un roman, mais il se lit plutôt comme un récit de ce qui c'est réelement passé à Buchenwald, Dora et ailleurs. Peut-être parce que l'auteur ajoute des reflections, motivations et (rarement) les rêves des personnages, en extrapolant des faits connus, cela doit être classifié ainsi.
Ayant beaucoup lu et appris sur cette sinistre période de notre monde, il n'y avait pas beaucoup dont je n'avais pas entendu parlé, apart le destin précis de ce groupe de prisonniers. Les luttes intestines de differents groupes à l'interieur des camps ne me surprenaient pas, mais ici aussi, il y avait plus d'histoires et détails que je ne connaissais pas. Une lecture difficile et triste, où on constate de personne ne sort indemne de la cruauté.
Un roman saisissant qui nous plonge dans les différentes réalités du camp de Buchenwald. J'ai beaucoup appris (les tests sur le typhus ou l'histoire des 34 avec Stéphane Hessel) et me suis laissé conduire par cette écriture et ces petits segments synthétiques.
Un récit saisissant, bien ecrit et documenté qui nous plonge au cœur des camps de concentration, avec ses alliances, ses luttes, ses pratiques. La multiplicité des personnages, le croisement de 2 histoires (celle du vaccin et celle du sauvetage) rend néanmoins parfois la lecture complexe.
Un roman, vraiment ? J'ai eu plus l'impression d'être plongé dans l'histoire vraie et terrible de la survie à Buchenwald... certains passages m'ont rappelé the Lilac Girls.
Assez décevant pour moi. J’ai trouvé les successions de chapitres courts déroutant. On a du mal à suivre tous les personnages issus de différents services, camps, etc.