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72 pages, Paperback
First published April 5, 2006
Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur…
…cette introduction devrait vous être bien connue si vous avez déjà lu une bande dessinée d’Astérix.
« Astérix et les Vikings » n’est pas une bande dessinée classique, comme vous les connaissez probablement, mais c’est l’histoire du dessin animé qui est sorti en 2006. Il s’agit d’une histoire d’aventure, d’amour et de conspiration.
Le début de l’histoire montre un des plus grands problèmes des redoutables vikings…
« Mais c’est pas vrai !.... C’est toujours la même historie : on débarque, et il n’y a plus personne !! À croire qu’ils se volatilisent !!! Mais comment font-ils, à la fin ?
C’est tout juste s’il n’éclate pas en sanglots. Et là honnêtement, ça fait un peu désordre pour un chef viking assoiffé de sang. »
Quelques jours plus tard, alors que la vaillante expédition est de retour au pays natal, le mage Cryptograf, le maître des runes, apparaît. S’appuyant sur un bâton orné d’inscriptions magiques, il se présente face à Grossebaf et à son conseil de guerriers.
« Alors, Cryptograf ! Dis-nous la vérité : Odin se ficherait-il de nous ? Hein ? Comment font ces barbares pour filer aussi vite ? »
Un peu gêné, Cryptograf tente de répondre et bafouille :
« Eh ben c’est-à-dire… Vois-tu, Grossebaf, hem… Odin, dans sa grande sagesse, nous enseigne que la peur donne des ailes et… »
Evidemment ce qui dérange les redoutables Vikings, c’est qu’ils ne peuvent pas voler. C’est ainsi qu’ils vont à la recherche du « Champion de la peur » pour apprendre à voler. Comme par hasard, le mage lance ses runes sur la carte maritime et elles tombent sur un petit village gaulois, encerclé par des camps fortifiés romains….
J’ai bien aimé lire ce livre, l’histoire elle-même est basée sur la bande dessinée « Astérix et les Normands » qui est sorti en 1966. Néanmoins même si vous connaissez déjà l’histoire, le livre peut vous faire rire, car ils ont changé et ajouté plusieurs choses. L’histoire a été adaptée à nos jours, par exemple l’oiseau est nommé SMS (pour Short Message Servix) et l’émancipation des femmes fait aussi partie de l’histoire. Le livre n’est pas écrit de manière compliquée et il y a toujours des images pour illustrer l’histoire. Si vous aimez les histoires d’Astérix, vous aller aussi aimer ce livre.
J’ai l’impression que ce livre peut très bien être utilisé en classe, car l’histoire est intéressante et drôle. À part Astérix et Obélix il y a aussi deux protagonistes adolescents qui vivent des aventures et des problèmes semblables à ceux de nos élèves. Je pense que ceux-ci comprennent bien ce que vivent les protagonistes ce qui permet au lecteur de s’identifier à l’histoire. Cette importance de l’identification du lecteur avec les personnages principaux est aussi mentionnée dans Topf (2009, p.3) et Surkamp (2007, p.178).
Le vocabulaire utilisé est peut-être un peu plus difficile pour des élèves de secondaire, il y a beaucoup de mots reliés à la marine etc. et parfois de l’argot. Ce qui ne devrait pas poser de problèmes si le texte est bien préparé par l’enseignant. Evidemment l’enseignant doit aussi proposer des stratégies aux élèves (s’ils n’en connaissent pas encore) et leur faire comprendre que ce n’est pas nécessaire de comprendre chaque mot, mais plutôt de savoir de quoi il s’agit en général (Vignaud, 2002, p.4). La plus grande partie du livre est au présent, ce qui facilite certainement la lecture avec les élèves du SEK I.
La mise en page du livre est plutôt favorable pour notre groupe cible, la taille des caractères est grande et le texte est toujours divisé par de nombreuses images en couleur. Les images peuvent aussi aider des élèves qui ont de la peine à comprendre le déroulement de l’histoire.
Ce qui me semble aussi très pratique, c’est qu’il existe aussi le dessin animé de cette histoire. On pourrait très bien inclure des extraits du film dans la planification des leçons.
Surkamp, C. (2007). Zu lesen und schreiben motivieren und befähigen: Was literarische Texte für die Förderung von fremdsprachlichen Rezeptions- und Produktionskompetenzen leisten können. In: Literaturunterricht, Kompetenzen und Bildung. Trier: Wissenschaftlicher Verlag
Topf, S. (2009). Pour le plaisir de lire. In : der fremdsprachliche Unterricht Französisch 102/2009. 2-9
Viganud, M.-F. (2002). Mosaique de textes littéraires. In : der fremdsprachliche Unterricht Französisch 2/2002. 4-11