Calista n’est pas un ange comme les autres. Ignorante de ses origines secrètes, c’est sur Terre qu’elle s’est épanouie, loin du paradis où vivent les siens.
Et lorsque sa mère d’adoption succombe à un accident, ce n’est pas vers Soledad, sa meilleure amie, qu’elle se tourne, mais vers Lucifer en personne.
Pactiser avec le diable est-il bien raisonnable ?
Que sait-il de son passé obscur ?
Détient-il tout pouvoir ?
Sera-t-il disposé à exaucer le souhait de Calista et à répondre aux questions qui la tourmentent ?
Il y a des romans qui ne se contentent pas de raconter une histoire, mais qui nous happent dans un ballet d’ombres mouvantes et de lumières vacillantes. L’ange du diable d’Andrée Martin est de ceux-là.
Calista, âme égarée entre le divin et le damné, danse sur le fil du destin. Son pacte avec Lucifer n’est pas qu’une signature sur un parchemin infernal, c’est un espoir brûlant aux portes des abîmes. Suivre Calista dans son périple, prête à tout pour sauver sa défunte mère, crée immédiatement une intensité dramatique. La relation de Calista et Lucifer, trouble et fascinante, se tisse dans l’ambivalence, où la défiance se mêle à l’attachement, où la flamme de l’un consume l’autre sans jamais le dévorer entièrement.
Le roman brille par la richesse de son univers infernal. Les détails sur le fonctionnement des enfers, le pouvoir des démons et le système des portes pour les châtiments donnent un cadre solide et immersif à l’histoire, ça a été une véritable surprise. Les enfers s’ouvrent alors devant nous, non pas comme un simple décor, mais comme un monde vibrant de règles implacables et de secrets enfouis. Tout cela bâtit un royaume aussi terrifiant qu’ensorcelant. Et que dire du plot twist ? Impossible de s’y attendre ! Le vertige d’un plot twist fulgurant, semblable à une étoile filante traversant la nuit du récit, inattendu et puissant.
Le seul murmure de regret qui persiste est celui des ombres silencieuses, ces âmes qui mériteraient plus de lumière, Soledad et Drake, deux fragments d’histoire de nos protagonistes, qui laissent une soif insatiable de les connaître davantage.
Et au cœur de cette descente dans l’inconnu, la plume d’Andrée Martin, fluide et poétique, nous guide avec la douceur du vent et la force du feu. Une écriture qui caresse tout en frappant, qui ensorcelle tout en éveillant. Ce livre est comme un pacte, une promesse faite aux âmes avides d’émotions brutes et de mondes à explorer.
En grande accro à la série Lucifer, je me plonge corps et âme dans le trope ange/diable et d’autant plus lorsqu’il s’agit de la plume de @andreemartin_autrice et comme je m’y attendais, cette lecture a été un pur délice. L’intrigue m’a happée dès les premières pages et j’ai dévoré le roman très rapidement.
Calista, mi-ange, mi-humaine va pactiser avec le diable pour sauver sa mère. Malheureusement pour elle, Lucifer sait manier les mots et le pacte va avoir des conséquences inattendues… Des retournements de situation et des rebondissements qui ne cessent pas tout au long du livre et qui donnent une dynamique vraiment intéressante. J’étais partie loin dans mes hypothèses mais j’avais tout faux. Les révélations ont beau être bien plus simples que ce que je pensais, elles sont toutes aussi efficaces et addictives. C’est vraiment un roman qui est à la fois relativement simple en terme de worldbulding et impressionnant par son dynamisme et ses idées. Un très bon équilibre à mon sens !
Ce que j’ai vraiment aimé, c’est l’évolution des personnages. Lucifer ne devient pas le gentil toutou fou d’amour, même une fois qu’il a obtenu ce qu’il veut. La relation met du temps à se construire et nos protagonistes gardent leur nature profonde, apportant une vraie crédibilité au récit. J’aime ces nuances, cet amour qui prend place tout en complexité, ce besoin d’accepter l’autre sans le faire changer. On prend le temps de poser les bases dans le respect des personnages et en nous livrant une tension et une alchimie croissante. Deux personnages aux caractères forts, qui n’ont pas peur de dire non et de s’affirmer. Un vrai coup de coeur pour ces deux âmes !
Je vous conseille donc vivement cette lecture ! Elle a tout pour plaire et c’est un sans faute à mes yeux !
On part sur un coup de cœur. Je découvrais la plume de l’autrice pour ce premier service de presse pour notre partenariat… Mais pourquoi j’ai pas lu ce livre avant ?
L’histoire était trop chouette ! J’ai adoré suivre Calista et Lucifer.
Bien que parfois, leur jeu du chat et de la souris était pénible et que je me disais “Mais passez à la suite roh !”.
Calista est un superbe personnage, mais au début elle jouait beaucoup à l’enfant et m’agaçait, je l’avoue. Et au fur et à mesure du livre, on la voit grandir, devenir femme et évoluer tout en gardant sa bienveillance d’ange.
Lucifer est un très beau personnage, torturé par son passé, qui est persuadé d’être fondamentalement mauvais puisqu’il est le Diable en personne… J’avoue m’être trouvée dans ce personnage !
Les petits plots twist étaient top car je ne les ai pas spécialement vus venir ! J’ai juste attendu looooongteeeemps avant la confrontation entre Lucifer et Kai !
Je me suis beaucoup attachée à notre Diable à vrai dire.
De plus, la plume d’Andrée est juste sublime. Très fluide, tout se lit facilement. Les chapitres courts, je valide tellement. Et l’alternance de point de vue était top, ça permet de vraiment bien s’intégrer à l’histoire et comprendre ce qu’il se passe chez Lucifer comme chez Calista.
J’ai pourtant commencé ce livre en parallèle de Losange, donc dans une période délicate pour moi sur la fin de l’année. Pourtant… J’ai tout de même dévoré la seconde moitié du livre (oupsi). Toujours envie d’en savoir plus.
Bref, j’ai vraiment adoré et je ne saurai que recommander ce livre !