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Sous un carré d'Immortelles
Médecin de campagne, Benedict Mercier reçoit une lettre d’Ophélia Gray, une jeune femme gravement malade. Elle l’invite au sanatorium du Val d’Argent, souhaitant faire sa rencontre avant que la mort ne l’emporte. Intrigué, le jeune homme accepte de la rejoindre dans ce refuge perdu au cœur de la forêt, loin de ce monde dévasté par la guerre. Il souhaite en apprendre davantage sur la mourante qui prétend connaître Arthur, son amant parti au combat, dont il attend toujours le retour...
Mais très vite, Benedict s’aperçoit que ce sanatorium n’est pas comme les autres : les infirmières se ressemblent toutes, le directeur de l’établissement est mystérieusement absent et les souvenirs de son bonheur perdu reviennent le hanter. Sous une pluie qui n’en finit plus, dans ce bâtiment peuplé d’araignées et d’étranges statues, les doutes de Benedict le poussent à enquêter. Résolu à percer le mystère de ces lieux, le jeune homme devra lutter contre le temps... et contre les fleurs mortelles poussant dans la gorge d’Ophélia.
Mais très vite, Benedict s’aperçoit que ce sanatorium n’est pas comme les autres : les infirmières se ressemblent toutes, le directeur de l’établissement est mystérieusement absent et les souvenirs de son bonheur perdu reviennent le hanter. Sous une pluie qui n’en finit plus, dans ce bâtiment peuplé d’araignées et d’étranges statues, les doutes de Benedict le poussent à enquêter. Résolu à percer le mystère de ces lieux, le jeune homme devra lutter contre le temps... et contre les fleurs mortelles poussant dans la gorge d’Ophélia.
118 pages, Kindle Edition
Published May 31, 2024
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Community Reviews
Displaying 1 - 8 of 8 reviews
June 13, 2024
Très jolie nouvelle sur la perte et les regrets dans laquelle l'auteur manie aussi bien les mots que les ambiances. Elle nous dévoile la rencontre d'Arthur et Bénédict dont l'histoire poignante, au début du siècle, nous fait explorer les affres de la mélancolie. Les retours en arrière, les portraits énigmatiques, les touches surnaturelles qu'on hésite à ramener à de simples hallucinations, accentuent l'aspect onirique de cette étrange course à la vérité. On a l'impression de surnager entre rêve et réalité au point, parfois, de se sentir un peu égarés – tant dans le flux temporel que dans les lieux explorés.
Les accents gothiques enveloppent de très beaux passages poétiques qui évoquent à la fois l'amour, la guerre et la nature avec une grande justesse. Il m'a manqué, sur la fin, un peu plus d'explications sur les événements du passé. Mais le gros point positif qui m'a scotchée, c'est la faculté de l'auteur à nous immerger dans le récit grâce à ses descriptions très fouillées. Les scènes au cœur du sanatorium, avec son jardin et la forêt toute proche, sont exceptionnelles. On sent littéralement l'humidité, l'obscurité des lieux et les floraisons sauvages qui envahissent cette histoire de douleur et de regrets passés.
Nina Gorlier sollicite avec beaucoup de talent tous nos sens ce qui contribue, grâce à un large panel d'expressions visuelles, à nous immerger totalement dans ce récit original. Une très belle expérience botanico-fantastique que je suis heureuse d'avoir découverte.
Les accents gothiques enveloppent de très beaux passages poétiques qui évoquent à la fois l'amour, la guerre et la nature avec une grande justesse. Il m'a manqué, sur la fin, un peu plus d'explications sur les événements du passé. Mais le gros point positif qui m'a scotchée, c'est la faculté de l'auteur à nous immerger dans le récit grâce à ses descriptions très fouillées. Les scènes au cœur du sanatorium, avec son jardin et la forêt toute proche, sont exceptionnelles. On sent littéralement l'humidité, l'obscurité des lieux et les floraisons sauvages qui envahissent cette histoire de douleur et de regrets passés.
Nina Gorlier sollicite avec beaucoup de talent tous nos sens ce qui contribue, grâce à un large panel d'expressions visuelles, à nous immerger totalement dans ce récit original. Une très belle expérience botanico-fantastique que je suis heureuse d'avoir découverte.
November 20, 2024
C’est lors de la Y/Con que j’ai craqué pour cette novella. D’abord attirée par sa sublime couverture, puis intriguée par le résumé, je n’ai pas hésité bien longtemps à l’acheter d'autant plus que l’auteure était présente.
Benedict, médecin de campagne, vit seul, accablé par le chagrin et la perte de son grand amour. Un jour, il reçoit une lettre inattendue. Une certaine Ophelia, qui se présente comme la cousine d’Arthur, souhaite le rencontrer. Benedict décide alors de partir à sa rencontre, au sanatorium du Val d’Argent, un lieu isolé au cœur d’une forêt.
L'auteure nous propose ici un récit unique, alternant entre l’avant et l’après Première Guerre mondiale, entre instants de bonheur et profonde tristesse, entre suspense et désespoir.
C’est une histoire à la fois sombre et lumineuse, qui dérange autant qu’elle fascine. Les émotions y sont intenses, magnifiquement dépeintes grâce à des métaphores autour des fleurs et de la nature. Les descriptions des paysages et l’ambiance gothique créent une immersion totale dans ce monde empreint de mystère.
Bien que l’histoire nous soit contée du point de vue de Benedict, c’est Arthur qui m’a particulièrement marquée : ce jeune homme solaire, courageux, et amoureux des fleurs, a su m’émouvoir profondément.
Ce roman invite à lâcher prise, à se laisser emporter sans chercher à deviner où il nous mènera. Il traite du deuil et de la perte avec beaucoup de poésie, rendant cette lecture bouleversante et belle.
En résumé, c’est une œuvre courte mais intense (et pas une romance) qui traite avec justesse de sujets douloureux, mêlant profondeur et beauté. Cependant, j’aurais aimé que certains points soient davantage expliqués à la fin.
Benedict, médecin de campagne, vit seul, accablé par le chagrin et la perte de son grand amour. Un jour, il reçoit une lettre inattendue. Une certaine Ophelia, qui se présente comme la cousine d’Arthur, souhaite le rencontrer. Benedict décide alors de partir à sa rencontre, au sanatorium du Val d’Argent, un lieu isolé au cœur d’une forêt.
L'auteure nous propose ici un récit unique, alternant entre l’avant et l’après Première Guerre mondiale, entre instants de bonheur et profonde tristesse, entre suspense et désespoir.
C’est une histoire à la fois sombre et lumineuse, qui dérange autant qu’elle fascine. Les émotions y sont intenses, magnifiquement dépeintes grâce à des métaphores autour des fleurs et de la nature. Les descriptions des paysages et l’ambiance gothique créent une immersion totale dans ce monde empreint de mystère.
Bien que l’histoire nous soit contée du point de vue de Benedict, c’est Arthur qui m’a particulièrement marquée : ce jeune homme solaire, courageux, et amoureux des fleurs, a su m’émouvoir profondément.
Ce roman invite à lâcher prise, à se laisser emporter sans chercher à deviner où il nous mènera. Il traite du deuil et de la perte avec beaucoup de poésie, rendant cette lecture bouleversante et belle.
En résumé, c’est une œuvre courte mais intense (et pas une romance) qui traite avec justesse de sujets douloureux, mêlant profondeur et beauté. Cependant, j’aurais aimé que certains points soient davantage expliqués à la fin.
August 20, 2024
Mots-clés 🔑 - Guerre - Mélancolie - Gothique - Romance Gay
❤️ COUP DE COEUR ❤️
Deuxième texte de Nina que je lis et il a une saveur particulière. Dans cette novella mélancolique, Nina aborde des thèmes durs mais importants. Elle nous parle de l’amour sous toutes ses formes, de la dépression, du deuil, des ravages de la guerre. Elle place son récit dans des temps anciens, où l’amour entre deux hommes était mal compris, n’était pas accepté.
Comme dans tout bon récit fantastique, le réel et le surnaturel s'imbriquent de sorte à ce qu’on arrive pas à les démêler. Un véritable sac de noeud. Mais la plume poétique et fluide de Nina fait qu’on s’avance, sans un regard en arrière, dans ce labyrinthe de mots, de poésie à la recherche de l’amour perdu. On finit par le retrouver, sous un carré d’immortelles.
Si vous hésitez à découvrir ce récit, je ne peux que vous le recommander si vous souhaitez vous essayer au genre fantastique. Nina a le don de vous faire tomber amoureuse de sa plume, sa mélancolie et de son univers gothique.
❤️ COUP DE COEUR ❤️
Deuxième texte de Nina que je lis et il a une saveur particulière. Dans cette novella mélancolique, Nina aborde des thèmes durs mais importants. Elle nous parle de l’amour sous toutes ses formes, de la dépression, du deuil, des ravages de la guerre. Elle place son récit dans des temps anciens, où l’amour entre deux hommes était mal compris, n’était pas accepté.
Comme dans tout bon récit fantastique, le réel et le surnaturel s'imbriquent de sorte à ce qu’on arrive pas à les démêler. Un véritable sac de noeud. Mais la plume poétique et fluide de Nina fait qu’on s’avance, sans un regard en arrière, dans ce labyrinthe de mots, de poésie à la recherche de l’amour perdu. On finit par le retrouver, sous un carré d’immortelles.
Si vous hésitez à découvrir ce récit, je ne peux que vous le recommander si vous souhaitez vous essayer au genre fantastique. Nina a le don de vous faire tomber amoureuse de sa plume, sa mélancolie et de son univers gothique.
February 15, 2025
Lorsque Benedict reçoit une lettre d’une certaine Ophélia Gray, prétendant être une amie proche d’Arthur, le médecin de campagne y voit une occasion inespérée de raviver le souvenir de son amant défunt. Ophélia l'invite à lui rendre visite dans un sanatorium où elle est internée pour soigner une étrange maladie qui la ronge depuis la disparition d’Arthur. Mais en s’y rendant, Benedict se retrouve à son tour envahi par ce mal mystérieux qui hante ces lieux. Ce mal se manifeste comme une forme de tuberculose, colonisant les poumons de ses hôtes en y faisant pousser des fleurs écarlates et remplissant leur gorge de sang, métaphore du deuil et de la douleur psychique qui les consume. Le bonheur n’est-il pas fait au final que de simples plaisirs fugaces au-dessus desquels plane toujours l’ombre d’une perte imminente ? Chaque moment de joie se teinte alors de la conscience de sa fin et c’est leur éphémérité qui les rendent si précieux.
La suite sur izzyreadeuse.wordpress.com
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April 26, 2025
Sous un carré d'immortelles, c'est une novella tout en poésie & métaphores sur le deuil et l'absurdité de la guerre, oscillant entre fantasmatique et réalité... Tant et si bien que parfois, cela m'a un peu perdue. Toutefois, la plume de Nina Gorlier vaut le coup. Elle écrit bien, un peu "à l'ancienne" façon nouvelles de Maupassant ou roman gothique anglais, sans que cela face singé et ampoulé.
C'est une autrice dont je lirai assurément autre chose, malgré ce titre en demi-teinte me concernant.
Ma chronique de blog
C'est une autrice dont je lirai assurément autre chose, malgré ce titre en demi-teinte me concernant.
Ma chronique de blog
January 5, 2025
Une merveille ! Je sais à peine comment organiser ma chronique tellement je suis touchée.
Un conte glauque, gothique à souhait, sur fond de première guerre mondiale, de sanatorium hanté et de fleurs sanglantes, qui saura vous briser le cœur (si, si croyez-moi) si vous en avez un.
Le style est précis, poétique et fluide. Les paysages décrits semblent empreints de la même mélancolie que le protagoniste et son amour impossible.
Un livre que je relirai, assurément !
Un conte glauque, gothique à souhait, sur fond de première guerre mondiale, de sanatorium hanté et de fleurs sanglantes, qui saura vous briser le cœur (si, si croyez-moi) si vous en avez un.
Le style est précis, poétique et fluide. Les paysages décrits semblent empreints de la même mélancolie que le protagoniste et son amour impossible.
Un livre que je relirai, assurément !
June 15, 2024
Un coup de coeur incroyable avec cette novella à l'ambiance incomparable. Le surnaturel et l'après-guerre mêlent leurs nuances d'horreur, exposées au travers du prisme pudique de Benedict. J'ai adoré le suivre au travers de ce récit où le deuil côtoie les souvenirs de bonheur et fait fleurir le plus beau des maux.
July 28, 2024
Il est des lectures qui vous marquent d’une empreinte aussi délicate que profonde. C’est le cas de Sous un carré d’immortelles de Nina Gorlier, que j’avais eu l’honneur de bêta-lire. On aurait pu penser que relire le texte, cette fois sous sa forme définitive et imprimée, en atténuerait l’impact. Que nenni…
Alors que le pays traumatisé par la Première Guerre Mondiale commence à peine à panser ses plaies, Benedict ne parvient pas à oublier Arthur, son amant disparu au front. Il s’agrippe à la moindre trace de lui, se perd dans ses souvenirs, et jusque dans cet étrange sanatorium où les ombres abritent tant des araignées que des infirmières peu loquaces. Et petit à petit, l’étrange s’insinue, le réel bascule…
La novella tisse une histoire dans la grande Histoire, un récit intime dans un huis-clos inquiétant. L’émotion se pare progressivement de frissons, mais pourtant, c’est davantage le coeur serré qu’épouvanté que j’ai refermé l’ouvrage. Sous un carré d’immortelles, c’est avant tout l’histoire d’un deuil impossible et d’un amour brisé par la guerre. Lorsque le fantastique s’insinue tel une graine corrompue, puis prend une place plus franche, il symbolise tout ce que Benedict est incapable de verbaliser.
"Dans le jardin de mes soupirs, tu es la fleur la plus vivace."
On dit souvent que la première phrase d’un livre est d’une grande importance. Si la novella dans son entier m’a autant émue que captivée, son incipit s’est fiché pour toujours dans ma mémoire. En une phrase, en quelques mots, sont ainsi encapsulées toute l’ambiance et l’émotion, ainsi que la présence constante des fleurs dans l’histoire.
Avec une plume trempée de pétales et de larmes, Nina nous livre là un texte fantastique empreint de frissons, de tendresse et de profonde mélancolie, inoubliable dès les premiers mots. Une novella qui prouve encore une fois que la brièveté d’un texte n’en amoindrit pas la portée, bien au contraire.
Alors que le pays traumatisé par la Première Guerre Mondiale commence à peine à panser ses plaies, Benedict ne parvient pas à oublier Arthur, son amant disparu au front. Il s’agrippe à la moindre trace de lui, se perd dans ses souvenirs, et jusque dans cet étrange sanatorium où les ombres abritent tant des araignées que des infirmières peu loquaces. Et petit à petit, l’étrange s’insinue, le réel bascule…
La novella tisse une histoire dans la grande Histoire, un récit intime dans un huis-clos inquiétant. L’émotion se pare progressivement de frissons, mais pourtant, c’est davantage le coeur serré qu’épouvanté que j’ai refermé l’ouvrage. Sous un carré d’immortelles, c’est avant tout l’histoire d’un deuil impossible et d’un amour brisé par la guerre. Lorsque le fantastique s’insinue tel une graine corrompue, puis prend une place plus franche, il symbolise tout ce que Benedict est incapable de verbaliser.
"Dans le jardin de mes soupirs, tu es la fleur la plus vivace."
On dit souvent que la première phrase d’un livre est d’une grande importance. Si la novella dans son entier m’a autant émue que captivée, son incipit s’est fiché pour toujours dans ma mémoire. En une phrase, en quelques mots, sont ainsi encapsulées toute l’ambiance et l’émotion, ainsi que la présence constante des fleurs dans l’histoire.
Avec une plume trempée de pétales et de larmes, Nina nous livre là un texte fantastique empreint de frissons, de tendresse et de profonde mélancolie, inoubliable dès les premiers mots. Une novella qui prouve encore une fois que la brièveté d’un texte n’en amoindrit pas la portée, bien au contraire.
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