I januari 2015 attackerades satirtidningen Charlie Hebdos redaktion i Paris. Tolv personer dödades och ytterligare elva skadades. Vid rättegången 2020 höll advokaten Richard Malka ett kraftfullt tal där han spårar ondskans ideologi och vädjar om mod att hävda vår frihet. Men mycket mer än en slutplädering och vädjan är dessa ord, denna bok, även ett lovtal över det fria, glada och upplysta livet.
”Det är upp till oss, och bara oss, att tänka efter, analysera och ta risker för att förbli fria. Fria att göra vad vi vill och vara vad vi vill. Det är upp till oss, och ingen annan, att finna orden, att uttala dem och att kraftfullt skriva ned dem för att dölja ljudet av knivar genom våra strupar…. Det är vi som måste skratta, teckna, älska, njuta av våra friheter och leva med huvudet högt inför de fanatiker som vill påtvinga oss sin neurotiska och frustrerade värld …”
Så argumenterar Charlie Hebdos advokat Richard Malka under rättegången 2020, som följde efter attacken mot satirtidskriftens redaktion i Paris 2015.
Det blev en intellektuell rättegång, en historisk rättegång, där advokaten vid sin plädering med styrka och intensitet talar om ondskans ideologi och vad som döljer sig i mörkret. Varje ord har tyngd. Varje ord drabbar oss. Eller skänker mildhet, med påminnelse om namnen på de försvunna, vännerna, deras pennor, deras penslar, deras satiriska och ömsinta distans. Men mycket mer än en vädjan och slutplädering är detta ett lovtal över det fria, glädjefyllda och upplysta livet.
J’ai beaucoup aimé avoir le point de vue de cet avocat sur le procès des attentats de Charlie Hebdo, je trouve que son point de vue est important et qu’il est nécessaire de le connaître avant de juger ces évènements. Un livre très pertinent, qui instruit et donne une nouvelle façon de voir les caricatures. J’en ressors avec plus de certitudes concernant le fait que la liberté de la presse passe par le droit de caricaturer et que c’est même l’un des droits fondamentaux.
Un poderoso alegato, tanto contra los fanáticos que reclaman su derecho a matar a quien ofenda a su amigo imaginario del cielo como contra aquellos que justifican sus crímenes bien sea por cobardía o por conveniencia ideológica.
Plaidoirie du 4 décembre 2020 du procès des attentats de janvier 2015. Pour se rappeler que ce sont ceux qui tuent, exécutent, emprisonnent, torturent, privent les autres de leurs droits et libertés, au nom de la religion qui ont TORT, et non pas ceux qui critiquent pacifiquement des croyances et des idéologies.
« Le sens de ces crimes , c’est l’annihilation de l’Autre, de la différence ». Étant une plaidoirie défendant Charlie Hebdo, le parti pris de l’auteur est très clair et affirmé. Je trouve qu’aucune remise en question ou même interrogation est faite ; l´avis est donc très biaisé. Par ailleurs j’ai aimé la partie du texte sur l’histoire du blasphème ( suppression d’un délit de blasphème dans le code pénal en 1791) qui souligne le droit à la liberté d’expression, soit le droit le plus fondamental selon Mirabeau. Les musulmans sont « jugés » pour leur manière d’appréhender les caricatures et pas forcément la religion musulmane en elle même. Ce qui est intéressant c’est la peur des personnalités publiques et surtout politiques vis à vis de la réaction des musulmans. «l’accusation renouvelée de l’islamophobie prétendue de Charlie Hebdo formulée par Jean Luc Melanchon. Charlie aurait "un regard raciste qui encourage les débordements. Il facilite l’escalade zemmouriste ". C’est du niveau de Cyril hanouna » (j’ai ri du Melanchon tout craché !) Provocation ou défense d’un droit fondamental proclamé au temps de la France des lumières par Diderot et Rousseau; c’est un débat. Mais la provocation ne serait-elle pas le moyen d’avancer ou plutôt de ne pas reculer voire céder face à l’obscurantisme ? Il y’a aussi ce parallèle entre « l’acception » de la satire par les autres religions monothéistes et par l’islam. Bien sûr l’histoire de Charlie Hebdo est expliquée montrant qu’à la manière de Churchill nous comprenons qui a nourri le crocodile en espérant être mangé le dernier. Chronologiquement le livre révèle que ceux qui ont mis l’huile sur le feu ne sont pas les « blasphémateurs »mais bien les intégristes. La question de est ce que la laïcité c’est éviter de blesser les sensibilités peut se poser mais je pense que la réelle question à se poser est peut on rire de tout? Faut il se poser des limites? Sommes nous en train d’assister à une guerre opposant les dessinateurs avec leurs crayons et des fanatiques avec leurs armes. Finalement j’ai davantage aimé la réflexion que j’ai eu derrière ce livre que le livre en lui même. C’est court donc pour nous inviter à réfléchir pourquoi pas.
J’ai beaucoup aimé ce livre. Beau moment d’éloquence avec quelques facilités. Il faut absolument défendre la liberté d’expression et ce livre le fait. Après on peut ne pas aimer Charlie !
Although sometimes agressive and quite informal, this nevertheless masterly advocacy was essential to my understanding of freedom of speech. Every sentence was a progression to my opinions and I could not agree more with the author, if not for one point he mentioned about the nature of Islam which he did not provide any evidence for. In spite of this faux pas which I disagreed with, everything he mentioned was desperately right. All it did was reaffirm the pillars of our republic. I would only criticise the format of his work, which did not detail the procedure of the trial, and did not specify in detailed terms the authors of the crime, its victims and the crime itself, although I suppose it was a deliberate choice to his speech.
Tout est dans le titre de cette plaidoirie de Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo lors du procès des attentats de 2015.
Une plaidoirie intégralement retranscrite sur la non négociabilité de la liberté d’expression, sur les responsabilités politiques, médiatiques et religieuses. Une langue magnifique, des arguments brillamment mis en place dans un déroulé implacable. Un contre pied ferme contre toute tentative de retourner les responsabilités des attentats. Le droit au blasphème est partie entière des libertés
Plaidoirie courageuse, lumineuse, pleine d’espoir de cet avocat passionné, défendant avec ardeur la liberté d’expression, de blasphème et le droit (et le devoir) de débattre.
« A nous de rire, de dessiner, de jouir de nos libertés, de vivre ma tête haute, face à des fanatiques qui voudraient nous imposer leur monde de névroses et de frustrations, en coproduction avec des universitaires gavés de communautarisme anglo-saxon » « Le monde a cédé devant l’obscurantisme, la vérité a été recouverte par le mensonge. Ceux qui détestent les libertés ont gagné et le sang des démocraties leur donne de l’appétit » « Les idées, ça se confronter et ça se débat. Sinon c’est le chemin de l’obscurantisme »
Un rappel nécessaire sur les libertés fondamentales qui permettent l’existence de notre société. L’obscurantisme, quel qu’il soit, ne doit jamais l’emporter car il marque l’arrêt de la pensée. Sans opinion, débat, ou encore caricature, cette dernière disparaît. C’est pour cette raison qu’il faut accepter d’être contredit sur nos croyances et opinions, même si cela peut offenser ou blesser. Comme le rappelle l’auteur, une censure serait une forme d’irrespect pour les personnes offensées par une caricature, car ça reviendrait à les considérer inaptes à comprendre et accepter cette réalité.
Qu’il est vital de se rappeler ce qui fonde la liberté d’expression, le droit à la caricature et le droit de critiquer les religions. L’oublier c’est perdre ce qui nous fait faire société depuis 3 siècles. Et c’est renoncer face à l’obscurantisme, au fanatisme et aux totalitarismes. Un plaidoyer autant qu’une plaidoirie. Un appel au courage et à la conscience. Seulement infiniment triste qu’il faille les circonstances que l’auteur détaille pour rendre son propos audible.
La plaidoirie écrite de l’avocat de Charlie Hebdo au procès des attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper casher. Pour se souvenir encore et toujours de la nécessité de défendre la liberté d’expression et se souvenir des personnalités publiques qui ont mis une cible dans le dos des journalistes de Charlie ou se sont réjouis de l’attentat (Rokhaya Diallo, Nekfeu, Diziz, Despentes, Melenchon, Obono, etc)
Un point de vu clair et bien documenté. Ce live m’a donné une version d’où pouvais venir les attaques du magasin Charli H. Je pense qu’il y en a d’autres.
Ce que j’ai beaucoup aimé c’est que l’auteur remettait bien en question ce qui était dit par les politiques et par la presse. Il s’est forgé son propre avis ce qui est particulièrement inspirant.
ce livre a failli me faire passer à droite mais ça m’a aussi permis d’avoir un autre point de vue. Après évidemment l’auteur n’est pas neutre et très convaincant (c’est le but), ça m’a néanmoins appris des choses et j’ai pris du recul sur des idées que j’avais avant. Le titre peut paraître vraiment choquant mais en fin de compte le contenu n’est pas si extrême que ça et est très bien construit.
Le sujet ne fait pas le livre. Je suis déçue. Haranguer n'est pas ouvrir mais plutôt clamer. C'est possiblement le choix établit par l'avocat, mais en matière littéraire, un peu de construction de la pensée, hors du champ de la bien-pensance aurait été plus marquante.
Richard Malka avocat de longue date du journal Charlie Hebdo revient dans sa plaidoirie sur le traitement médiatique et politique des caricatures publiées par le journal. Il raconte aussi l’historique autour de plusieurs des caricatures.
creo q voy a necesitar unos días para intentar escribir algo a la altura de este libro… es un libro (como lo q dice en su título) muy importante y necesario .