Dans Crash !, le narrateur développe une obsession sexuelle pour la tôle froissée, pour les accidents de voiture qui modifient, à coups de poignards de chrome, l'intimité du corps humain.
Dans L'île de béton, une sortie de route isole le héros en contrebas d'une autoroute. Le voici moderne Robinson Crusoé sur un îlot surplombé d'un échangeur, là où personne ne s'arrête.
Enfin, I.G.H. dépeint une nouvelle forme de guerre : dans une tour de quarante étages, la population se scinde en clans. Ses comportements violents deviennent dignes de notre préhistoire.
La trilogie de béton rassemble trois chefs-d'oeuvre de la littérature contemporaine. J G Ballard y invente une nouvelle forme de science-fiction. Il nous met en garde contre les nouveaux fétiches de nos sociétés technophiles aux couleurs criardes.
James Graham "J. G." Ballard (15 November 1930 – 19 April 2009) was an English novelist, short story writer, and essayist. Ballard came to be associated with the New Wave of science fiction early in his career with apocalyptic (or post-apocalyptic) novels such as The Drowned World (1962), The Burning World (1964), and The Crystal World (1966). In the late 1960s and early 1970s Ballard focused on an eclectic variety of short stories (or "condensed novels") such as The Atrocity Exhibition (1970), which drew closer comparison with the work of postmodernist writers such as William S. Burroughs. In 1973 the highly controversial novel Crash was published, a story about symphorophilia and car crash fetishism; the protagonist becomes sexually aroused by staging and participating in real car crashes. The story was later adapted into a film of the same name by Canadian director David Cronenberg.
While many of Ballard's stories are thematically and narratively unusual, he is perhaps best known for his relatively conventional war novel, Empire of the Sun (1984), a semi-autobiographical account of a young boy's experiences in Shanghai during the Second Sino-Japanese War as it came to be occupied by the Japanese Imperial Army. Described as "The best British novel about the Second World War" by The Guardian, the story was adapted into a 1987 film by Steven Spielberg.
The literary distinctiveness of Ballard's work has given rise to the adjective "Ballardian", defined by the Collins English Dictionary as "resembling or suggestive of the conditions described in J. G. Ballard's novels and stories, especially dystopian modernity, bleak man-made landscapes and the psychological effects of technological, social or environmental developments." The Oxford Dictionary of National Biography entry describes Ballard's work as being occupied with "eros, thanatos, mass media and emergent technologies".
Je pense que je n’aurais jamais lu ce livre, si je n’avais pas vu la bande annonce de son adaptation au cinéma « High-Rise », avec Tom Hiddleston. Et je dois dire que la bande annonce était très intrigante. Alors, je me suis laissée tenter.
J’ai un sentiment plutôt mitigé envers ce roman. Je ne sais toujours pas trop quoi en penser, et c’est la première fois que ça m’arrive de cette manière. La vie à l’intérieur de ce gratte-ciel de 40 étage et quelques milliers de logements semble idéale, avec ses infrastructures commerciales, sportives, etc…. jusqu’au moment où les habitants vont être plongés en pleine déchéance.
Je ne vais pas vraiment parler de personnages en particulier, mais des habitants de l’immeuble en général. Ils ont assez rapidement des comportements de plus en plus violents. Du fait de cette rapidité, j’ai eu par exemple du mal à cerner le personnage de Robert Laing. J’avais l’impression que pour les personnages, la violence dont ils font preuve est une sorte de libération et non de régression de leur comportement. C’est comme ça que je l’ai vécu en lisant ce roman.
Cette chronique est loin d’être parfaite, mais dans le cas de ce roman, je ne sais pas du tout comment retranscrire mon ressentiment sans m’embrouillé. Alors il est clair que je relirais ce roman une seconde fois d’ici quelques mois, histoire d’avoir les idées un peu plus claire et peut-être voir quelques passages différemment.
Pour conclure, je dirais que la base est très intéressante et intrigante, mais amenée d’une manière qui m’a laissée mitigée. Une deuxième lecture sera nécessaire pour étoffer un peu plus mon avis et mettre le doigt sur ce sentiment que je n’arrive toujours pas é définir présentement.
Compilation de trois œuvres de JG Ballard que je ne connaissais pas … c’est une découverte troublante. Crash : j’ai commencé a le lire et très vite j’ai songé aux Crimes du Futur (le film de Cronenberg) en me disant que c’était très semblable… c’était de pire en pire et j’ai fini par vérifier : Cronenberg en a fait une adaptation ! C’est très déroutant, peu intéressant et beaucoup trop organique et sexuel pour moi. J’ai trouvé ça long, gênant et encore trop long (heureusement ça finit « bien », quoique ça veuille dire). L’île de béton : la quatrième de couverture était clair, pas déçue et surtout rassuré après la purge de Crash. La fin était un peu décevante mais l’auteur est très fort pour décrire le désespoir et la sordide réalité des drames routiers. I.G.H: intéressant, concept qui fait écho à Silo que j’ai lu l’an dernier en inversant les critères (structure verticale initialement ouverte qui se referme sur elle même et hiérarchisée discrètement au départ et ouvertement à la fin). J’ai bien aimé bien qu’encore un peu glauque et sans réel histoire (ça ressemble à un documentaire fictif). L’auteur est vraiment fort quand il s’agit de décrire les blessures graphiques, la saleté et la crasse et surtout les structures modernes (métal, béton, verre). Le recueil est bien organisé pour le coup, crash ailleurs qu’en premier m’aurait fait abandonner.
Moi qui voulait une lecture rapide et légère, c’était un choix bien peu éclairé.
J'ai abandonné Crash ! en cours de route. Je savais que je ne lirais pas L'Ile De Béton. Reste I.G.H. ... Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas aimé ma lecture: Je ne vois pas dans quel réalité les choses pourrait se passer comme ça... Genre la violence oui, mais pas avec des armes à feu? Les femmes qui assistent à tout ça et qui reste quand même : même quand elles se font violer par tous les hommes qui passent (ah non, c'est vrai, elles acceptent en échange de la protection des mâles... )? Même quand leurs enfants risquent d'y passer? ... Ce qui est sur c'est que cette histoire ne pouvait être écrite que par un homme. Et je pense que J.G. Ballard c'est un peu trop imprégné de Freud et de tout un tas d'autres trucs fumeux. Je refuse d'aborder l'aspect scatophile de cette nouvelle dégueulasse mais là aussi, il y aurait beaucoup à dire. Cet auteur : c'était la première et la dernière fois pour moi.