Il y a Fanny, à l’aube de la soixantaine, qui a l’impression de flotter dans l’aquarium de sa vie.
Il y a Dorian, son amoureux, qui l’aime très fort, mais qui ne sait pas trop comment faire avec les petites révolutions du quotidien.
Il y a Alice, la jeune étudiante universitaire qui loue une chambre chez eux, aussi vocale qu’engagée dans les luttes contre les oppressions des identités minoritaires.
Il y a cette rencontre entre deux générations de femmes, de féministes.
Il y a le désir de trouver une façon de plonger, de se reconnecter à la pensée qui se transforme.
Je suis peut-être vendue d’avance, mais j’adore toujours les propositions de Rébecca Déraspe. J’aime comment elle trouve le moyen de me faire sourire, tout en me faisant réfléchir.
« Parce que c’est ça le vrai pire dans le fait de vieillir / C’est d’être à l’extérieur de la pensée qui se transforme » - p. 186
Comme j’adore Rébecca Déraspe! Ses personnages sont incroyables, j’ai tout aimé de Fanny et Alice, deux têtes fortes qui n’ont pas la langue dans leur poche. Encore une fois, l’autrice utilise sa plume pour débattre intelligement sur une multitude de sujets.
Je l’ai lu d’une traite cet après-midi à la plage! 🫶🏼🌞Pièce de théâtre de la cousine de ma mère, Rébecca. Si vous êtes en ville cet automne, allez-voir ça! 🤩 Je me suis vite attachée aux personnages qui mêlent deux générations, Fanny 60aine et Alice 20aine. Les sujets du féminisme et d’âgisme sont traités avec soin. Je ne me souviens plus la dernière fois que j’ai replié autant de coins de page pour revenir sur des phrases qui avaient retenu mon attention. 🔖
J’ai tellement aimé Fanny de Rébecca Déraspe!💖 Les éditions @edtamere ont publié un petit bijou.
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque par pur hasard. J’étais là pour récupérer une réservation, puis en flânant dans les nouveautés, je suis tombé sur Fanny et sa magnifique couverture que j’ai vue passer sur bookstagram depuis sa parution. Je n’ai pas pu résister.
Quand j’ai commencé cette pièce de théâtre, je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais (je suis facilement influencé par les belles couvertures 😅). Quelle merveilleuse lecture!
On y suit des personnages de deux générations: des boomers (ou gen x?) et une gen z. Le couple marié de boomers accueil une gen z chez eux le temps de ses études universitaires. Ils lui louent une chambre dans leur maison, ce qui met un peu de vie dans leur quotidien et les confrontent à leur déconnexion du monde autour d’eux alors qu’ils sont bien installés dans leur confort.
J’aime beaucoup qu’on suit ce couple qui a choisi de ne pas avoir d’enfants. À leur âge, c’est très rare comme décision. Ils ont sûrement enduré beaucoup de jugement de leur entourage. On y juxtapose la jeune femme qui, même pleine de passion revendicatrice, est confrontée à des choix difficiles. C’est une dynamique qui m’a rejoint et que je trouve rafraîchissante. On y retrouve des critiques sur l’âgisme, les féminicides, la sexualité, la politique et plusieurs autres sujets chauds.
C’est tellement beau et bon! Un énorme coup de coeur!💖
Merci Rébecca.
5⭐️
PS - Mes livres sont dans du plastique parce qu’on a eu une visite d’un exterminateur🥲 Better safe than sorry!
Des perceptions qui s’interchange; la preuve que nos opinions ne sont pas callées dans le béton. Un magnifique plaidoyer pour les discussions intergénérationnels.
Tite dernière réflexion: quand on décide de délaissé une relation, on ne peut s’étonner qu’il remplisse ce vide avec autre chose à leur tour. Ce n’est pas personnel, il faut juste l’accepter.
Rencontre déterminante entre deux femmes, Fanny et Alice, entre deux générations, deux visions du monde. Chacune en sortira dérangée, enrichie du bagage de l’autre et aiguillée pour la suite de leur existence. J’ai beaucoup aimé.
Beaucoup plus court que je m'attendais. Les personnages sont attendrissants et agréablement profonds (surtout pour la courte durée du texte).
Tout le monde évolue, il y a quelque chose d'organique dans ces processus, même si je trouve Alice par moments un peu mesquine: dire à Fanny qu'elle doit regretter de ne pas avoir eu d'enfant parce qu'elle la traite comme sa propre fille me semble un peu méchant, particulièrement d'une fille aussi "éveillée". Si l'objectif est de présenter des personnages imparfaits, l'effet est réussi je suppose.
Les maladresses de Fanny et Dorian sont crédibles, l'écriture aide même si ça finit par donner des pages de gens qui se disent "oui" (ça doit sûrement marcher au théâtre mais c'est un peu weird à lire). On sent leur bonne volonté, même si elle est par moments mal placée.
Le passage du saucisson mouillé m'a fait rire. C'est bon, mais j'ai l'impression que c'est juste une entrée avant un plat principal; je suis resté sur ma faim.
Je n’avais pas lu de théâtre depuis au moins 20 ans et ça ne me manquait pas. À ma grande surprise j’ai adoré cette lecture. Rapide, drôle, pertinente.
2.5? J’ai aimé l’idée de cette rencontre entre deux générations de féministes, mais est-ce que l’exercice est réussi? Pas complètement, pour moi du moins. Il y manquait un peu de subtilité, d’écoute entre les personnages. Comme si elles ne s’étaient jamais véritablement rencontrées, ces deux femmes, et qu’elles n’arrivaient qu’à se croiser. Je pense aussi que le fait qu’Alice, dans toutes ses contradictions, m’est apparue plus malveillante qu’autre chose m’a dérangée.
J’ai dévoré en une journée. Wow! Absolument génial. J’ai pleuré au Vego. La fin m’a ému mais pas juste ça. C’est si parfaitement éclaté et c’est tellement vrai et fou et fantastique presque. J’ai envie de plonger dans l’aquarium.
Lire Fanny après l’avoir vue sur scène, c’est prolonger l’émotion autrement. Le texte de Rebeca Deraspe révèle alors toute sa finesse : la précision des mots, les silences, les intentions qui affleurent entre les répliques. Ce qui frappait déjà au théâtre — la force du personnage, la justesse des situations, l’humanité sans complaisance — prend à la lecture une nouvelle profondeur. On redécouvre les scènes, on comprend mieux certaines tensions, on goûte pleinement à l’intelligence de l’écriture. Fanny confirme ainsi qu’elle est non seulement une pièce puissante à voir, mais aussi un texte remarquable à lire : un vrai plaisir de lectrice, après celui de spectatrice.
Je ne suis pas le public cible, et pourtant… J’ai trouvé cette pièce tout à fait réussie. Elle m’a fait sourire, elle m’a fait réfléchir, réagir, elle m’a attendrie et émue. Ça commence raide puis ça s’assouplit, ça se nuance puis s’entortille vers une finale que je n’aurais jamais soupçonnée. C’est très très bien construit.
"Comment on fait quand on sait tout ça ? Comment on fait pour respirer ? Comment on fait pour pas avoir envie de tout casser ? Comment on fait pour vivre avec la conscience que le monde au complet s'effondre ? Comment on fait avec le quotidien ? Comment on comprend que les choses ne se calmeront pas ? Comment on fait ? Comment je fais maintenant ?" (p.165)
3,5⭐ Pièce de théâtre dont les répliques sont brèves et les silences criants. C'est la rencontre entre deux femmes provenant de différentes générations et c'est aussi une pièce sur un féminisme « imparfait » par les contradictions de ses personnages. Je viens tout juste de la terminer, donc il va falloir que je continue de réfléchir sur l'aspect du poisson qui parle et de la plongée dans l'aquarium pour que ça puisse faire complètement du sens pour moi.
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Quelle belle œuvre. Je devais lire cette pièce de théâtre pour mon club de lecture et j’ai tout aimé. C’est doux, réfléchi, drôle. Cela m’a surpris et touché de voir un modèle féminin plus vieux, mais avec des idées progressistes. Je crois que c’était la toute première fois. Un coup de cœur et plusieurs répliques marquantes.
Quelle belle lecture. J’ai fini en une journée. Je n’étais pas certaine du format « théâtre », mais dès les premières pages, ça m’a convaincu. Plein d’humour, mais aussi, plein de percutant. Un vrai 5 étoiles, je recommande à tout le monde.
Oh que j'aurais aimé voir cette pièce ! Les dialogues sont vraiment forts ! C'est beau de voir 2 femmes de 2 générations différentes voir qu'elles ont plus en commun qu'elles ne le croient. Elles apprennent autant une que l'autre. Thèmes du féminisme et l'âgisme très présents.
Je ne savais pas que le théâtre pouvait être à la fois aussi actuel, profond et rafraîchissant. Ça feelait comme une limonade et un rêve éveillé. J’adorerais le voir en vrai.