Kui ema jätab India ja Louis’ oma perele kuuluva veinimõisa väravasse ja ise minema sõidab, pole lastel veel aimugi, mis neid ees ootab: uhke Bordeaux’ dünastia keeruline, võõraste tavadega maailm, mis on tulvil saladusi, reetmisi ja vihavaene ning kus iga värvikas pereliige mängib mingit mängu, et oma positsiooni parandada. Lastel, keda uus keskkond tervitab vastumeelsuse ja umbusuga, on vastu seada vaid oma siirus, süütus ja jonnakus.
Prantsusmaal nii „Downton Abbey“ kui ka „Successioniga“ võrreldud romaan „Pruudil olid jalas kollased saapad“ on paeluva süžeega perekonnasaaga ja sissevaade ühe Bordeaux’ veinimõisa salamaailma.
Katherine Pancol (snd 1954) on üks tänapäeva olulisemaid prantsuse kirjanikke, kes on seni avaldanud 20 romaani ja kelle teoseid on tõlgitud enam kui 30 keelde.
Katherine Pancol moved from Casablanca to France when she was five. She studied literature and initially became a French and Latin teacher, before turning to journalism. While working for Paris-Match and Cosmopolitan, she is noticed by an intuitive publisher who encourages her to begin writing. Following the success of her first novel Moi D'abord (Me First) in 1979, Pancol moves to New York City where she spends the next decade pursuing creative writing and screenwriting classes at Columbia University while producing three more novels La Barbare in 1981, Scarlett, si possible and Les hommes cruels ne courent pas les rues. Influenced by the American way of life, her style becomes even more enjoyable, action packed and fast paced. Pancol's insights into human psychology, and particularly women, are amazingly accurate and her sense of details often shaded with wry humor. Her gift to lift people's spirits while providing great entertainment has been key to her success, inspiring many women to dare to be themselves while keeping a positive relationship with life itself. Her novel The Yellow Eyes of Crocodiles (published in 2006) has been a huge success in France, where it sold more than one million copies and received the "Prix de Maison de la Presse, 2006" for largest distribution in France. Katherine Pancol was awarded "Best author 2007" by Gorodets Publishing (Moscow). The Yellow Eyes of Crocodiles was the 6th best sold book in France in 2008 (Le Figaro Littéraire). The Yellow Eyes of Crocodiles is already being translated into Russian, Chinese, Ukrainian, Polish, Italian, Korean, Vietnamese and Norwegian. Katherine Pancol is divorced and has two grown children. She lives in Paris, France where she is currently writing the third sequel to The Yellow Eyes of Crocodiles. Pancol updates her blog every week on her web-site (http://www.katherine-pancol.com). - from Wikipedia
Võluv pealkiri, seda esiteks. Kuigi selle sarja andunud austajad loomulikult mäletavad sarjas üht teist imelise pealkirjaga raamatut, mille sisu tekitas nurinat :)
See raamat näitas taas mu tõtakat entusiasmi, sest pärast esimesi lehekülgi olin veendunud, et siit tuleb üks mu tänavusi esikümne pretendente. Tõsi, mõnekümne lehekülje lugemise järel pidin ennatlikku hinnangut väheke korrigeerima, lohutab ent, et ega ta kaugele ukse taha siiski ei jäänud. Algusotsas figureerinud õde-venda ja nende mõnusa huumoriga vürtsitatud terane pilk ilmaelule oli vai-mus-tav. Seejärel tuli pikem tutvustusring veinimõisa suure perekonna osas... ja ütleme otse, et see oli ikka päris pikk ring. Või mitte otseselt pikk, aga hetkel, raamatut sedasi jupitades/osadeks jaotades tasakaalust väljas. Kurb oli, et selle jooksul autor lapsi püünele eriti (või üldse mitte) ei lasknud. Lisaks tuli neid tegelasi ridamisi kole palju, kõigil veel omakorda keeruline minevik veskikivina kaelas, nii et lõdva randmega oleks saanud iga tegelase kohta eraldi romaani valmis visata.
Hiljem toodi lapsed küll tagasi, aga ega see lugeja lepitamine nii lihtsalt ka käi, eks ole :) Lisaks kahtlustan, et mõned "suuuured saladused" on tegelikult liiga etteaimatavad. Tõsi, sellele väitele ei saa muidugi siit veel kinnitust, tuleb ära oodata järg. Aga no eks ma siis korrigeerin oma hinnet.
Clappe des mains pour cette grosse histoire de famille, racontée de façon si romanesque. Ce n'est peut-être pas à la hauteur de la saga des Crocodiles car la famille Cortez est indétrônable. Mais on y trouve la même plume facétieuse et le portrait truculent de personnages à la fois ordinaires et extravagants.
Dans le roman de La Mariée, on prend ses quartiers sur un domaine viticole fragilisé par les secrets et la vengeance. Si l'histoire débute avec Muriel qui se marie en chaussant des bottes jaunes, elle relègue rapidement la jeune femme au second plan. On ne s'attache pas, donc. On se penche sur le destin de ses enfants, largués au cœur de conflits familiaux qui menacent d'éclater la bulle. Les mômes écoutent et observent, tandis que les adultes conspirent et affûtent leurs armes.
Le rythme est entraînant. Car K. Pancol est une formidable raconteuse d'histoires. Après vingt ans de fidélité, j'admets aussi n'être plus surprise par les tournure de phrases, les bons mots et les caractères. C'est peu ou prou la même rengaine. Mais c'est bien aussi. Ça a un côté rassurant et attendu. Et j'en avais tout simplement besoin. ♥
Pourquoi « La mariée portait des bottes jaunes » ? Vous avouerez que le titre du nouveau roman de Katherine Pancol est assez cocasse, mais aussi bien mystérieux. Depuis la création de mon blog, je n’ai eu que de rares occasions de chroniquer ses livres et pourtant j’ai lu tous ses romans. C’est une femme dont j’admire à la fois le parcours professionnel que j’aie pu découvrir lors de nombreuses interviews, mais également sa plume. La façon qu’elle a de poser ses personnages, puis de tous les secouer dans une grande marmite pour parvenir ensuite à créer des liens entre eux est tout simplement remarquable. J’aime sa façon de raconter les histoires, en choisissant toujours un univers phare, et en les racontant entre tendresse, sourires et larmes.
Dans « La mariée portait des bottes jaunes », Katherine Pancol nous emmène au château de Berléac situé dans le vignoble bordelais où l’on fait le meilleur Grave du monde. Dans la famille Berléac, tout le monde travaille dans le domaine de la viniculture. Les femmes de la famille ne sont pas en reste, puisqu’elles gèrent les affaires en aval, marketing, commercialisation, etc. Le roman s’ouvre sur le désespoir de Muriel, fille Berléac qui a quitté le domaine depuis fort longtemps. Elle y revient pour demander de l’aide à son frère Ambroise. C’est la première fois qu’elle entreprend une telle démarche depuis son départ. Elle ne le fait pas pour elle, mais pour ses deux enfants India et Louis qu’elle va confier à son frère le temps de retrouver une personne chère à son cœur. Dans les romans de Katherine Pancol, les enfants sont rarement des benêts insignifiants. Ils ont toujours du caractère et de la répartie, de la suite dans les idées, et généralement à leurs contacts, des choses figées depuis longtemps reprennent vie.
India est une petite fille qui parle aux arbres et qui vient chercher près de leurs écorces des réponses à ses innombrables questions. Au domaine, son meilleur ami devient rapidement l’érable de l’autre côté de la route. « Son regard se reporte sur l’érable. Est-ce qu’il va prendre la place du chêne du lotissement, qu’elle a laissé derrière elle ce matin ? “Parfois, il faut changer d’ami, de maison, pour devenir la personne qu’on doit être.” C’est la dernière phrase qu’a prononcée le chêne avant qu’elle parte. ». Louis est un petit garçon surdoué que tout intéresse. Il parle comme un adulte, pose des questions d’adulte, écrit des poèmes qu’il déclame régulièrement et sans le savoir, va conquérir le cœur de sa grand-mère Aliénor.
Le roman s’ouvre sur Muriel, fille de cette grande famille bourgeoise qu’elle a quittée douze ans plus tôt en fuyant avec un saisonnier dont elle est tombée passionnément amoureuse. Lewis a disparu du jour au lendemain, a été déclaré mort. Muriel s’est alors remariée avec Franck qui meurt dans un accident de voiture. Persuadée que Lewis est toujours en vie, elle décide de confier les enfants à son frère, gérant du domaine viticole pour partir à sa recherche. Muriel est brouillée avec sa mère. Depuis sa fuite, elles ne se sont jamais reparlé. « La mariée portait des bottes jaunes » a pour objectif, entre autres, de découvrir quelle est la raison de cette brouille, mais va offrir au lecteur bien plus que cela : une plongée fabuleuse dans le domaine de la viniculture. Si vous aimez le vin, vous aurez envie d’en boire, croyez-moi. De plus Katherine Pancol, nous immerge dans l’histoire d’une grande famille bourgeoise dont la vigne est la vie, soucieuse de conserver son prestige et de développer le nom du domaine à l’international. Mais dans la région, la concurrence est rude et les convoitises nombreuses. L’ambition de certains voisins est sans limites. Petit à petit, le lecteur découvre les raisons d’une haine omniprésente entre deux familles qui se connaissent depuis toujours. Sur fond de réalité historique, l’écrivaine tisse lentement les destins des uns et des autres, ils se séparent puis s’entrecroisent pour maintenir un suspens des plus alléchants.
« La mariée portait des bottes jaunes » est une vraie saga familiale où chaque personnage crée des liens émotionnellement forts, de haine, d’amour ou d’amitié avec tous les autres protagonistes. Les dynamiques émotionnelles tiennent le lecteur en haleine et permettent également une immersion totale dans le récit. Certains personnages sont les clés de voûte du roman, telles Aliénor la « cheffe de famille » ou Nannie la gouvernante qui a consacré toute sa vie au château et à la famille. Elle règne aussi bien dans la cuisine que dans la maison et est dépositaire de tous les secrets qui entourent le domaine. Lors de l’arrivée des enfants au château de Berléac, Katherine Pancol dépeint à merveille l’héritage familial et la transmission des valeurs, aussi bien que l’histoire de la famille sur plusieurs générations, ce qui permet d’ancrer des racines solides aux relations humaines. Une véritable œuvre romanesque dont il est difficile de se détacher, car les personnages s’impriment dans nos vies, comme des amis proches.
Katherine Pancol excelle dans la construction narrative de « La mariée portait des bottes jaunes ». L’intrigue n’est pas linéaire, mais elle parvient à créer des ponts captivants où les secrets de famille sont entrelacés aux actions qui se déroulent dans le présent. Les personnages auxquels elle donne vie sont explorés en profondeur dans leurs motivations, et leur évolution. Ils ne sont pas manichéens, ils sont humains, avec leurs forces et leurs faiblesses. Seul le personnage de Muriel, puis la situation tendue avec sa mère restent nimbés de mystère, mais je gage qu’un hypothétique tome 2 pourrait lever le voile sur cette énigme. Placer l’histoire familiale dans un domaine précis est une grande force de l’écrivaine. Les nombreuses recherches sur le sujet qu’elle exploite donnent toujours une belle densité au récit. Les voir évoluer sans leur domaine permet également de mieux les connaître, donc de mieux les comprendre, et de les aimer. L’empathie qu’elle sait construire entre ses personnages et ses lecteurs est magistrale. Je connais peu d’auteurs capables d’une telle dextérité.
Comme dans ses précédents romans, Katherine Pancol possède cette écriture fluide, drôle et piquante, à la puissance évocatrice rare. Elle sous-entend plus qu’elle ne dit, utilise des métaphores fortes pour suggérer, un rythme entraînant pour ne jamais lasser, et une poésie sublime quand elle énonce des « vérités de la vie ». J’aime sa plume élégante, un mélange de poésie et de phrases plus directes qui sont au service des émotions. L’impact émotionnel de son phrasé est instantané et provoque des réactions profondes ou des réflexions intenses tout en gardant une vraie proximité avec son lecteur. Si vous décidez de lire ce roman, ce que je vous recommande vivement, vous saurez pourquoi « La mariée portait des bottes jaunes », mais vous apprendrez aussi à aimer tous les êtres qui peuplent ces pages. « L’inconscient sait avant nous ce qu’il va arriver et nous prévient à sa manière. Il a un langage crypté. » Mon inconscient me dit que vous ne devriez pas hésiter…
J’ai clairement fait une erreur en prenant ce livre en voyage avec moi! Il mérite une lecture posée et pas entre deux bus de nuit. Beaucoup de personnages, de liens entre eux, d’histoires dans l’histoire. Il faut être concentré dès le début!
Néanmoins, le livre est très chouette, facile à lire, les personnages sont attachants, j’ai beaucoup aimé! Peut être une fin un peu rapide?
Võib-olla ei lugenud ma seda raamatut õigel hetkel, kes teab. Igatahes tundsin ma mingil põhjusel, nagu oleksin tagasi põhikoolis, kus kohustusliku kirjanduse nimekirja oli pikitud natuke veidrat kirjandusklassikat ja selle peale kontrolltööd kirjutades oli higimull otsaees, kas said ikka raamatus olnud varjatud mõtetest ja metafooridest aru, või saab kirjanduse õpetaja hea kõhutäie naerda.
Ma ei ütle, et see on halb raamat, kindlasti mitte. Samas ei jõudnud see süžee justkui kuhugi? Saan aru, et raamatul on ka teine osa, aga loogiline oleks, et esimene osa lõppeb kusagil, kus on juba omajagu midagi toimunud. Selle asemel keerles raamat erinevate tegelaste hingeelu ja mineviku tutvustamise ümber ning tegelikku tegevust oli vähe. Tutvustus väidab, et lastel ei ole aimugi, mis neid ees ootab? Selle raamatu põhjal ei oodanud neid muffigi ees (vabandan väljenduse pärast). Eks näis, kas teine osa suudab seda seisukohta muuta.
Qu'il est agréable de retrouver un livre de cet auteure, un livre réussi ! il y a beaucoup de personnages dans ce livre, ils deviennent pourtant tous attachants et particulièrement bien décrits, juste ce qu'il faut. Je ne m'explique pas les changements d'écriture d'un livre à l'autre point toutefois, cette année le livre ressemble à ce que j'ai pu lire il y a peut-être 15 ans de cela, au temps des écureuils et des crocodiles.
Alors que Muriel vient de perdre son second mari, elle dépose ses enfants dans le château familial des Berléac pour partir à la recherche de son premier mari.
Les enfants vont alors découvrir un monde et une famille inconnus et loin de leur quotidien. Ponctuée de secrets de famille, de trahison et de surprise les enfants vont malgré eux remettre en cause cette riche famille bordelaise.
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de roman de Katherine Pancol, depuis la saga des yeux jaunes des crocodiles. J'ai beaucoup aimé retrouver sa plume qui sait si bien nous raconter des histoires de famille, des personnages haut en couleur.
Je me suis tout de suite attachée aux enfants de Muriel, ils sont tellement intelligents et pleins de ressources, d'une capacité de résilience face aux épreuves que la vie met sur leur route.
Louis est un petit garçon très intelligent avec des lubies bien à lui et India, une jeune fille qui parle aux arbres, très attentive des détails quasiment imperceptibles pour le tout à chacun.
Il y a énormément de personnages et j'avoue avoir parfois été perdue, heureusement qu'il y avait un arbre généalogique à la fin du livre pour rapidement m'y retrouver. J'aurais également aimé en savoir plus sur la quête de Muriel, j'ai trouvé qu'on en apprenait assez peu sur ses recherches. J'ai tout de même passé un très bon moment avec ce roman qui m'a plongée au cœur des vignes bordelaises.
« Quel drôle de petit garçon, se dit Alienor après avoir déposé les enfants. Et la petite, si intense, si mûre. On dirait deux lutins tombés de la lune. Ils mélangent sagesse et fantaisie, et goûtent les deux avec appétit ».
India a 10 ans. Elle écoute ce que lui murmurent les arbres et cela lui confère une certaine sagesse. Son petit frère, Louis, n’a que deux ans de moins qu’elle mais parle et raisonne comme quelqu’un qui a déjà vécu 1000 vies. Il y a peu, leur papa, Lewis, a disparu et Muriel, leur maman s’est remariée… Elle portait des bottes jaunes, car c’était pas très sérieux ce mariage. Peu de temps après, elle décide d’ailleurs de partir à la recherche de Lewis et laisse ses enfants à sa mère et son frère, avec qui elle a coupé les ponts depuis des années, au portes du vignoble dans lequel elle a grandi et dont ses enfants n’ont jamais entendu parlé. Muriel cherche Lewis et se (re)trouve. Les enfants découvrent une vignoble et une famille que les machinations des uns et des autres pourraient bien faire éclater.
Un roman addictif dont Catherine Pancol maîtrise la recette, dans la même lignée que les crocodiles, tortues, écureuils et Muchachas, avec une kyrielle de personnages - presque tous - attachants dont les fils se lient et les noeuds se dénouent au fur et à mesure d’un récit qui les rassemble tous. On plonge avec délectation dans la vie d’un vignoble bordelais et dans les secrets de la famille à sa tête.
La force de Pancol est de ne pas nous ennuyer en multipliant les personnages et leur interactions, leur vie antérieure et leurs aspirations . Comme une poupée gigogne, à chaque fois qu’on découvre un pan de l’histoire, elle nous amène ailleurs, revenant autrement un peu plus tard.
L‘histoire débute lentement avec un couple qui bat de l’aile, les deux enfants pris dans cette mélasse, puis elle est campée dans un château de vignoble grand cru et ça décolle à ce moment. Le livre est parsemé de coloris dans ses descriptons.
D’autres tomes viendront surement à partir des personnages préférés. Un peu de placement de produits, mais pas trop dérangeant.
J’ai ADORÉ ce roman. 700+ pages de Pancolisme fantastique. Le type de roman que l’on est pressé de lire car on veut savoir de quoi il retourne mais paradoxalement on prend son temps car on repousse au maximum le moment où il nous faudra tourner la dernière page. La mariée portait des bottes jaunes m’a transportée une décennie en arrière quand je me délectais des Yeux jaunes des crocodiles. Un vrai régal pour les yeux et le cœur.
C’était incroyable ! Du grand Pancol ! Une famille haute en couleurs et des personnages qu’on a envie de garder un peu près de soi après la lecture. La plume de l’autrice est toujours aussi vive, magique et pétillante ! Ses mots bouleversent, font rire et pleurer en même temps, donnent envie de déguster du vin et de parler aux arbres! Lisez-le !
Les romans tourne page de Pancol, toujours du plaisir à lire. Les secrets de famille, des enfants bien plus avancés que leur âge, des conspirations… bonne lecture estivale.
Liseuse Je l'ai dévoré!! Au début, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup (trop) de personnages et que j'allais vite être perdue... Mais, c'est tellement bien écrit, fluide, petit à petit le lecteur en apprend un peu plus sur chacun. Des aller-retour dans leur passé très bien faits!
Histoires de famille, de cœur, de pouvoir, d'argent des ingrédients parfaits pour que ça fonctionne, le tout dans les vignes bordelaises, c'est parfait et se lit jour et nuit!!
C’est le coeur un peu ému que j’ai tourné la dernière page de ce roman. Je ne m’attendais pas à ça. Je ne m’attendais pas à passer un été incroyable au cœur des vignes bordelaises, en compagnie d’une ribambelle de personnages que j’ai adoré découvrir petit à petit.
La mise en place est progressive, je ne savais pas trop où ce roman allait me mener. Mais la narration dynamique m’a totalement captivée. La preuve en est que j’ai dévoré ce roman qui est pourtant un sacré pavé !
Il y a des secrets de familles. Des trahisons. De la tristesse. Puis de l’amour aussi. Un peu de magie des arbres. Et de la passion de la terre et du vin. Il y a des grandes tablées familiales. Il y en a qui disparaissent. D’autres qui se taisent. Et certains qu’on déteste fort. Les personnages grandissent et évoluent en même temps que nos émotions et notre attachement.
Pancol livre ici une formidable saga familiale dans laquelle j’ai plongé avec tout mon cœur. Ils vont me manquer. 💛
J'ai été jusqu'au bout du livre car il m'avait été offert mais... Quelle purge. J'aurais abandonné après 200 pages si ça n'avait pas été un cadeau. J'ai trouvé le livre extrêmement long pour très peu d'intrigue, j'avais compris les révélations 300 pages avant qu'elles n'apparaîssent, les personnages et leurs actions sont caricaturaux, il y a trop de personnages alors que beaucoup sont dispensables, certaines intrigues sont tirées par les cheveux, sans parler de l'épilogue qui résoud tout et relie tous les personnages par magie ! À l'inverse, certaines choses restent sans explication, c'est bien commode. Peut être que si le livre avait été moitié moins épais j'aurais pu l'apprécier. Là j'ai juste eu l'impression de perdre mon temps.
Une histoire que j'ai trouvé un peu mêlante. Pas très palpitante. Beaucoup de détour pour rejoindre les deux bouts. Trop de personnages, j'aime moins car je m'attache à aucun d'eux .
Un Pancol comme on les aime. Son style inimitable, une grande fresque familiale dans le vignoble bordelais et dans la famille des Berléac. Des retournements de situation, de la poésie, de l'humanité... Un peu de regret de l'avoir terminé et de quitter ses personnages.
Roman dans la veine des fameux Crocodiles et autres Écureuils où l'on côtoie des grandes tribus composées de personnages aussi fantasques les uns que les autres. Mais la mayonnaise est moins réussie. Il y a quelques événements qui n'étaient pas indispensables et qui semblent peu crédibles tels que la mort du second mari en début de roman qui semble n'affecter personne, ou le fait que les enfants sortent indemnes d'un tel accident tant sur le plan physique que moral. Quel intérêt y avait il à inventer ce second mariage ? Qu'apporte t il au récit ? À mon send pas grand chose... Donc bilan mitigé : j'ai pris plaisir à retrouver la plume de Mme Pancol, mais avec un goût de réchauffé et une soupe bien moins bonne que la première !
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2.5 arrondi à 3*. Style standard de cette écrivaine, très similaire à ces oeuvres précédentes. Histoire gnagna sans surprises. Avant chaque chapitre il y a un bref résumé ce qui n’apporte rien et, au contraire, tue la moindre petite flamme d’envie de continuer. Et l’histoire se termine à un moment complètement aléatoire pour ensuite livrer la fin, toujours sans surprises, dans l’épilogue. Choix étrange, dont le seul but semble être « je veux être different », sans style ni reflexion réelle.
Dans la même veine que sa première saga avec des personnages attachants. On attend une suite j'espère. A la fin du livre il y a un arbre généalogique et une présentation des personnages qu'il ne faut pas hésiter à consulter car ils sont nombreux.
Comment est-ce que je note un livre dont le charme est aussi la plus grande faiblesse ? Non parce que le titre est à l’image du roman : extravagant, loufoque, curieusement touchant, mais aussi frustrant dans son manque de clôture. Ce qui m’a prise au dépourvu au début s’est révélé être ce qui m’a à la fois le plus plu et le plus déçue : la vaste galerie de personnages dont chaque point de vue est abordé au moins une fois. J’ai adoré suivre le chemin des protagonistes et des acteurs secondaires d’une trame qu’on a parfois du mal à définir (le vignoble I guess ?), mais on s’y perd parfois un peu, et surtout, tout est laissé en suspens à la fin. Et quand je dis tout, c’est qu’aucune intrigue n’est véritablement résolue. Il y a des pistes évidemment, mais la conclusion est trop ouverte pour me satisfaire entièrement. Ce qui est ma foi plutôt ironique étant donné que le livre fait pas loin de 800 pages, et que j’en réclamerais bien 150 de plus. Voire une saga entière style Rougon Macquart. Bon en vrai je chipote parce que je me suis éclatée avec cette lecture, surtout dans la manière dont c’était écrit — les dialogues au franc parler réaliste et théâtral, les alternances de point de vue interne et externe, les réflexions plus ou moins profondes sur des questions de vie plus ou moins spécifiques, … et j’en passe. Je reste frustrée par tout un tas de choses, mais les bottes jaunes se classent quand même dans la catégorie des mini coups de cœur. Peut-être grâce au jaune, en toute honnêteté. (GoodReads me force à mettre des notes rondes mais on est plutôt sur un solide 3.5 étoiles)
J’ai faillit mettre une note plus basse parce qu’avec le titre on s’imagine totalement lire l’histoire de Muriel … et non! Évidement on en apprend quand même pas mal sur elle, d’ailleurs le début de l’histoire c’est un bout de sa vie. Mais après on enchaîne sur la vie des propriétaires et héritiers du Château de Berleac et j’ai eu du mal à rentrer dedans jusqu’à ce que je comprenne que la vie de Muriel ne serait pas le sujet principal. J’ai commencé cette lecture en audio et peut être que cela a desservit mon imprégnation. Et puis après je me suis souvenu du talent de l’autrice à nous faire aimer ou haïr ses personnages… pas de demi mesures, chacun sa personnalité, toutes différentes et plus ou moins attachantes. J’adore Louis, un enfant hors norme, au QI sûrement exceptionnel, d’une franchise sans faille, une imagination débordante mais d’une lucidité étonnante. Le pire des personnages : Bernard Debreste. Détestable, vieux aigri, manipulateur, vulgaire au possible, macho invétéré. Je me suis totalement vu longer les vignes, goûter le raisin, boire le vin , parler aux arbres. Les descriptions sont incroyables et immersives. Argent, manipulation, héritage, tromperie, un bon mélange pour capter le lecteur. A la fin, il m’a manquait quand même un peu de pages. Je pense que ce roman aurait pu largement faire 2 tomes complets si l’autrice avait peaufiné la suite.