Spécialiste en écrits anciens et débusqueur de manuscrits contrefaits, Eugène Rolland enseigne à l’université. Il s’efforce aussi d’entamer la soixantaine avec sérénité. Sauf qu’une déconfiture professionnelle et un monde contemporain qui lui semble chaque jour plus hostile le convainquent qu’il est condamné à l’obsolescence. Déterminé à dénoncer la supercherie dont il s’estime victime, le paléographe amorce une enquête sur laquelle il perd rapidement tout contrôle. Et les gens qu’il aime n’y pourront rien. Avec L'Irréparable, Pierre Samson raconte les jours paisibles, puis chaotiques, d’un homme lucide qui, tant bien que mal, refuse de baisser les bras.
Je suis très étonnée de mettre 4 étoiles à un livre que j'ai failli ne pas terminer. Les premiers chapitres sont durs à lire étant donné un abus de langage soutenu et des sous-entendus misogynes. Je me demandais s'il s'agissait réellement du style de l'auteur ou de la vision du personnage principal, ce qui m'a amené à persévérer. M. Pierre Samson montre ensuite sa maîtrise de la langue en adaptant son niveau de langage et sa manière d'écrire au développement personnel de son personnage principal. On s'attache finalement aux personnages et on en vient à redouter la fin, même si on sait qu'elle va arriver. Au final, un excellent livre, mais malheureusement trop lourd au début.
Un protagoniste irritant en début d'histoire et une écriture un peu trop pédante à mon goût m'ont fait décrocher du récit. Dommage car il y avait beaucoup d'éléments pour me séduire.
Les 50 premières pages n'ajoute absolument rien au récit, si récit il y a, puisque sur les 275 pages de ce roman, seulement 75 semblent réellement être reliées à l'intrigue. Le style d'écriture est difficile à suivre. J'ai souvent sauter des paragraphes entiers. Dommage, car les personnages sont intéressants.
Écriture riche remplie de disgressions qui m'ont apporté des sourires et des réflexions. Personnage au caractère particulier difficile à aimer au départ, mais qui illustre bien sa réalité. On finit par s'attacher malgré tout.
J’ai fini par m’attacher au personnage principal, un homme assez particulier et plus ou moins sympathique. J’ai bien aimé l’anecdote du manuscrit du XVe siècle.