Corée, 1929. Dans la capitale qu'on appelait alors Gyeongsung, tandis que l'occident diffuse peu à peu sa culture « moderne », le Japon impose la loi de l'occupant. Arisa Jo, la fille d'un riche marchand, et Jun Seomoon, le jeune héritier d'une noblesse déchue, vont incarner ces influences contraires et les conflits intérieurs violents qu'elles font naître en chaque coréen.
[Merci au Groupe Delcourt Bande Dessinée et à NetGalley pour l'envoi de ce service presse numérique]
J'avoue avoir été déçue de ce roman graphique, dont la couverture et le thème me parlaient beaucoup, et que je pensais apprécier.
Au niveau des dessins, rien à dire, j'ai beaucoup aimé le style de l'autrice. Les couleurs sont aussi jolies, donc j'ai beaucoup aimé la forme du livre.
Au niveau du fond, ça a été plus compliqué. En lisant le résumé, je pensais sincèrement que le thème de la Corée du Sud sous l'occupation japonaise serait plus abordé. Ayant fait mon Grand Oral sur ce sujet, j'avais été très heureuse de voir un roman graphique qui se passait durant cette époque. Malheureusement, bien qu'un peu présent, le contexte historique et politique des années 1930 est assez peu mis en avant, et l'on ressent la présence japonaise sans vraiment la voir.
Pour ce qui est des personnages, je les ai trouvés un peu insupportables. Que ce soit Arisa ou Jun, je n'ai réussi à m'attacher à aucun des deux...
C'est donc un livre assez décevant de mon point de vue, et j'aurais aimé quelque chose de plus poussé.
Para fans de los slice of live y las historias de amor que se cuecen a fuego lento ❤️ Leo mucho manhwa, así que en mi caso estoy muy familiarizada con la cultura e historia coreanas. Pero si no es vuestro caso, os comento que la autora introduce notas y explicaciones ilustradas entre los capítulos sobre los conceptos que pueden no estar tan claros para gente que se acerca por primera vez a una obra ambientada en la Corea de antes de la 2a Guerra Mundial. Así que es recomendable para cualquiera.
El dibujo personalmente a mí me ha gustado mucho. Los personajes son muy expresivos, y transmiten mucho con sólo una mirada.
Es un tomo muy introductorio que se lee rapidísimlo, así que estoy deseando leer el siguiente para cuando salga 😊
Dieser Comic nimmt uns mit auf eine Zeitreise ins Korea der 20er Jahre. Diese Zeit ist von großem Umbruch geprägt, denn das Land steht unter Japanischer Herrschaft und westliche Einflüsse nehmen immer mehr Überhand. Traditionelle Bräuche werden überrannt von der Moderne und konkurrieren miteinander. In dieser Zeit begleiten wir zwei Jugendliche, die unterschiedlicher nicht sein könnten. Jun stammt von einer Adelsklasse ab, doch durch die Abschaffung des Klassensystems verarmte seine Familie, sein Vater ging an seinem Frust zugrunde und Jun blieb nur seine Mutter. Arisa dagegen ist die Tochter eines wohlhabenden Geschäftsmanns, der ein großes Stoffgeschäft besitzt und über drei Stockwerke Waren vertreibt. Arisa lässt sich sehr von den westlichen Einflüssen inspirieren; sie kleidet sich entsprechend und macht sich fein zurecht; sie ist dabei recht freizügig und auch aufmüpfig, kennt keine Scham und geht mit dem Kopf durch die Wand. Jun dagegen, steht den neuen Einflüssen eher kritisch gegenüber und ist mehr den alten Traditionen angetan; er hat den großen Wunsch, etwas für sein Land zu bewirken, weiß aber noch nicht wie er das schaffen soll, ist auf der Suche und legt den Fokus zunächst auf seine Bildung. So prallen hier Feuer und Wasser aufeinander, ganz nach dem Motto Gegensätze ziehen sich an. Arisa war mir in ihrer Art nicht ganz so sympathisch und ich fand sie vielleicht auch etwas überspitzt dargestellt. Zu Jun konnte ich viel eher einen Zugang finden; sein Kindheitstrauma, seine Zerrissenheit und die Emotionen, die er in diesem Band zeigt, gingen schon recht tief. Arisas und Juns Interaktionen sind fast ausschließlich durch kleine Streitigkeiten und Kabbeleien geprägt. Nur hier und da blickt mal eine andere Seite durch und schnell kippt die Stimmung wieder. Dies ist sicherlich auch so beabsichtigt, mir persönlich war das aber zu lang zu einseitig; ich hätte mir etwas mehr Variation in der Interaktion der beiden gewünscht und so habe ich die sich anbahnende Liebesgeschichte einfach nicht so ganz gefühlt. Das kann sich in den nächsten Bänden ja aber auch noch ändern und ich freue mich darauf, dies herauszufinden. Zwischen den Kapiteln liefert uns die Künstlerin einzelne Seiten mit geschichtlichen Informationen, niedlich in Szene gesetzt, was ich super fand und die Reise in diese Zeit und das Leseerlebnis noch vertieft hat. Die Gestaltung der Seiten, die Aneinanderreihung und Überlappung der Penals ist sehr kunstvoll und atmosphärisch. Mit den ästhetischen Zeichnungen in Pasteltönen wird eine besondere Stimmung transportiert, in die man richtig versinken kann und in die damalige Zeit transportiert wird.
jsp comment noter ça parce que j'ai adoré les parties historiques et toutes les info sur la Corée sous la colonisation japonaise, mais la romance entre les protag m'a pas énormément intéressé malheureusement 💔💔mais dessins trop beaux comme d'habitude avec yudori 💗💗
Ok, I really wasn’t the target for this … but I still want to give a shout out to my dad for still trying to get it right every Christmas. 🙃 His heart was in the right place, he wanted to support my current obsession with Korean history, but this was way too 🌸💖kawaii🌸💖 for me (I know it’s Japanese but I couldn’t find a better term so we’ll stick with it). Didn’t end up learning much sadly.
Me alegra muchísimo de que esten publicando a Yudori en españa, sus historias suelen centrarse en la vida cotidiana mientras vas conociendo las historias de los personajes poco a poco, haciendolo un buen slice of life. Pero se nota que es el primer volumen, espero que le den bastante espacio para crear una historia que nos llene bien, ya que su última obra se notaba demasiado el límite de espacio
Quand une autrice fan de la Corée se fait plaisir et nous fait plaisir en revenant sur son histoire à travers le récit de deux jeunes adolescents de classes différentes en pleine occupation japonaise, ça donne à la fois une lecture tendre et intelligente.
J‘avais déjà eu la chance de lire Yudori dans Le ciel pour conquête qui avait été une lecture marquante où j’en avais aimé la finesse, la force, le message, tout comme la mise en scène. C’était passionnant et déchirant de suivre le destin de ces femmes qui tentent de contrecarrer les carcans de leur vie et qui se forgeaient ainsi une belle sororité complexe mais bien réelle, le tout autour d’un projet montrant leur vive intelligence. Je savais donc l’autrice capable du meilleur et elle l’a à nouveau démontré.
Sur une base de scénario assez classique : un jeune garçon pauvre pris sous l’aile d’un puissant et qui sert de compagnon pour la fille un peu trop dégourdie et libérée de ce dernier, se cache en fait une histoire à nouveau riche et complexe. L’autrice a choisi pour cadre cette Corée, qui ne s’appelle pas encore Corée, des années 20-30 qui vit sous l’occupation japonaise, une Corée en pleine modernisation, qui cherche encore sa voie. On trouve donc à la fois un portrait de l’ancienne Corée, de ces us et coutumes, mais aussi de ce qui est en train de changer et en choque certains, tout en séduisant d’autres. C’est passionnant. On découvre aussi en filigrane, si on regarde bien, une critique de ces changements brutaux qui ont laissé derrière eux des hommes et des femmes dans de terribles situations contribuant à leurs malheurs, ainsi qu’une critique des méthodes japonaises sur les populations occupées. C’est fort.
Le récit sous ses airs de bluettes entre un garçon pauvre mais ambitieux et une fille riche et un peu évaporée, est bien plus profond que cela. Avec Arisa Jo, c’est le portrait de l’émancipation de la femme coréenne qu’on est en train de voir, un portrait complexe et critiqué, puisque ce n’est pas bien vu d’autant aimer l’Occident comme elle ou encore d’être aussi libérée, alors qu’on attend des femmes qu’elles soient soumises et discrètes. Mais l’autrice parvient à nous la rendre aussi fascinante que vivifiante. Elle respire la vie, cette petite, et on aime la voir la croquer à pleines dents même si ça déplaît. On aime surtout, les nombreux détails que glisse l’autrice sur ses tenues vestimentaires ou encore sur la place de la femme dans la société coréenne (à la maison, dans la rue, dans les boutiques, au cinéma…).
Jun, lui, est le modèle type du jeune lycéen bachoteur, maladroit, qui ne sait que faire de ses désirs maladroits pour les filles/femmes. Il est fasciné, on le comprend, par Arisa mais le poids de ce qui est arrivé à sa famille pèse sur ses épaules. Il veut réussir pour aider sa mère et lui faire plaisir. Arisa est aussi bien une distraction qu’un moyen d’y arriver. Il va devoir démêler tous ses sentiments. Avec lui, nous avons le portrait de ces Coréens pour qui la transition est rude, mais aussi celui des jeunes garçons tels qu’on les trouve dans la littérature de la fin XIXe – début XXe, faisant penser à Laurie de Little Women ou François du Grand Meaulnes, voire aux garçons des films de Miyazaki Le jour se lève ou Le garçon et le héron. Il est un peu fade, un peu mou, mais si sympathique.
Graphiquement, l’objet est de toute beauté, avec un petit effet »vieux livre » grâce au rappel des reliures de l’époque sur le dos et les pages de garde intérieures. L’intérieur est tout en couleur et le style de Yukido, inspiré du shojo manga d’après-guerre est à tomber. J’adore ces yeux en amande très marqué de l’héroïne. Je suis fan du goût de l’autrice pour le respect et la variété des tenues, qui montrent l’évolution de la société. La palette des couleurs donne une ambiance rétro savoureuse au tout. C’est vraiment beau et la taille de l’objet permet d’avoir de grandes cases pour les admirer. C’est parfait !
La dynamique prend donc bien. On alterne entre cette pseudo romance interdite et le portrait de la société coréenne d’alors, un portrait qui m’a énormément séduite par tout ce que l’autrice y a mis d’anecdotes et références, soutenu par de forts beaux dessins, riches en détails et informations, plus que la romance que je sens d’emblée classique et connue. Yudori renouvelle donc son exploit de décrire de manière convaincante ce peuple et ces moeurs lointaines pour nous dépayser totalement et assurément, se faisant plaisir et nous faisant plaisir. On en veut volontiers des textes et BD de cet acabit sur ce coin du monde 😉
Ich hatte die erste Dilogie, die in deutscher Sprache erhältlich war, von Yudori schon verschlungen und war ziemlich fasziniert. Da musste ich natürlich auch in ihre andere Reihe reinschnuppern - und dieses Mal geht es nach Korea in die ausgehenden 1920er Jahre. Eine Zeit des Umbruchs, eine Zeit, in der Korea unter japanischer Herrschaft steht und immer mehr unter westlichen Einfluss gerät. Koreanische Sprache und Kultur werden unterdrückt. Eine spannende, brisante Zeit also! Und mitten drin folgen wir zwei Jugendlichen: Jun ist der Sohn eines gefallenen Landadligen, der gemeinsam mit seiner Mutter Zuflucht bei einem aufstrebenden Kaufmann in der Stadt gefunden hat. Dessen Tochter ist der Inbegriff einer modernen jungen Frau, die viele neidische Blicke auf sich zieht. Westlich gekleidet, westlich geschminkt, westliches Gebaren. Das sorgt dafür, dass sie nicht viele Freunde an der Schule hat.
Jun hat nur eines im Kopf. Wenn er den Schulabschluss hat, will er etwas erreichen. Dafür fokussiert er sich aufs Lernen. Da die beiden unter einem Dach wohnen, bekommt Jun unweigerlich viel von Arisas Lebensweise mit. Einerseits findet er ihr Verhalten erschreckend, andererseits ist er fasziniert. Die Anziehungskraft zwischen den beiden ist spürbar.
Deutlich merkt man den zentralen Konflikt, der sich sowohl durch die Beziehung der beiden Protagonisten zieht als auch durch das gesamte Korea. Die Spaltung zwischen Tradition und Moderne, zwischen westlichem Fortschritt und uralten Bräuchen wächst immer mehr und die Einwohner werden entweder in die eine oder andere Richtung gedrängt. Wut auf das Andersartige. Missgunst. Wir erleben Kinosäle, französische Küche und westliche Bildung, traditionelle Mode und die bittere Armut und Verzweiflung der Landbevölkerung auf der anderen Seite, nur um einige Beispiele zu nennen.
Diese Spaltung ist packend geschrieben, spiegelt sie sich doch in den beiden Protagonisten wieder. Ich war praktisch hautnah bei ihnen.
Yudori hat am Ende jedes Kapitels eine Skizzenseite eingeschoben, in der sie die damalige Mode oder die unterschiedlichen Stände noch einmal näher erklärt - für mich war das insbesondere spannend, da ich in der koreanischen Geschichte und Gebräuchen nicht so bewandert bin.
Ein toller erster (vollfarbiger) Band, der eine historische Etappe von Korea beleuchtet, von der ich bisher nur am Rande etwas gehört hatte.
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Enfants de l'Empire ? "J'avais déjà repéré le premier album de Yudori grâce à sa superbe couverture mais l'histoire m'intéressait moins que celui-ci qui, en plus d'être tout aussi attirant, se déroule en Corée pendant l'occupation japonaise. Je remercie Delcourt pour l'envoi."
Dites-nous en un peu plus sur son histoire... "Arisa Jo est la plus jolie fille du lycée, elle est riche et elle est... moderne. Jun Seomoon, héritier d'une noblesse désargentée, dépend de la charité de Monsieur Jo et cohabite avec sa fille et lui. Une situation qui ne peut que créer des conflits ou des rapprochements..."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ? "Mon coup de foudre pour le visuel ne s'est pas démenti, le trait de Yudori est sublime et gracieux. On sent également son amour pour la mode, comme elle nous l'explique à la fin, à travers les tenues de ses héros. C'est un vrai plaisir de tourner chaque page.
Côté histoire, si ce n'est pas le coup de coeur, c'est seulement parce qu'il s'agit d'un premier tome très introductif, dans lequel on apprend surtout à connaître les personnages et à comprendre le contexte. Il ne se passe donc pas encore grand chose côté histoire mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas hâte de lire la suite pour autant. J'espère juste qu'il n'y aura pas trop de tomes et qu'on n'attendra pas trop longtemps. Enfin, j'ai adoré les points culturels et historiques que l'autrice fait régulièrement au cours de son histoire et qui me paraissent essentiels, comme il me paraît essentiel de rappeler à quel point cette époque a été atroce et traumatisante pour les coréens, dont l'identité même était en danger, et que malgré l'attitude légère des héros, il ne faut pas oublier dans quel climat ils grandissent."
Et comment cela s'est-il fini ? "Trop vite, beaucoup trop vite. Je suis vraiment curieuse de voir évoluer nos deux héros dont on commence à ressentir les peurs et les failles. Ça s'annonce passionnant."
Dans cette bande dessinée, nous allons découvrir le récit de deux adolescents qui vivent deux vies différentes.
Jun Seomoon, le premier, est un jeune homme originaire de la campagne. Sa famille a perdu sa réputation après la mort de son père, il est impossible de dire que cet homme était le père parfait.
Depuis que sa mère se débrouille pour subvenir à ses besoins, il a commencé à la violenter et à utiliser tout l'argent qu'elle avait ,jusqu'au jour de sa mort prématuré. Un bien pour un mal, elle va devoir vendre tout ses biens pour que son fils ai une vie convenable.
En grandissant, il fera la connaissance de Monsieur Jo, un homme fortuné qui possède une vaste boutique de tissus. Son bienfaiteur sera cet homme, il a également une fille.
Arisa Jo, cette jeune femme, incarne la modernité et la beauté dans cette ville qui n'a pas encore connu de changements. Une jeune femme aux cheveux court, sourcils fins, s'habillant à l'européenne.
La jalousie et l'envie sont omniprésentes, les jeunes hommes rêvent de la conquérir et les jeunes filles sont bouleversées par son audace et sa façon de s'habiller.
Ces deux jeunes personnes vivent ensemble et ne se rencontrent que rarement, Jun, qui est conscient de tous les mensonges de cette jeune femme, est extrêmement indigné par elle. Alors que tous ses amis rêvent de devenir son futur époux lui préfère se tenir loin d'elle.
Jusqu'au jour où il décide de s'ouvrirent leur cœur maladroitement,c'est à ce moment-là que leur amitié va commencer.
Les magnifiques planches m'ont emportées dans un Joseon de 1929, qui combine modernité et tradition. La couleur est magnifique et les planches sont extrêmement réalistes. J'ai passé un bon moment de lecture.
Après “Le ciel pour conquête”, romance historique sur la vie des femmes dans l’Hollande du seizième siècle, Yudori revient avec une charmante histoire d’amour dans la Corée de 1929.
Tout oppose la fille d’un riche marchand et le fils d’un noble déchu - Arisa est une des “filles modernes” vêtue à l’occidentale, adepte du progrès technologique et social, parlant le japonais (langue des envahisseurs) et l’anglais (langue de l’amour), tandis que Jun est on ne peut plus traditionnel, faute d'être extrêmement pauvre. Il découvre peu à peu la ville et la modernité, tandis qu’elle découvre l’amour - et les deux changeront au fur et à mesure que leur société change.
C’est un récit simple et bien méné, un peu lent, qui offre beaucoup d’espace aux formidables dessins de Yudori, a mi-chemin entre la ligne claire et la mahwa; si “Le ciel pour conquete” etait blanc et noir, “Les enfants de l’empire” est colorisé en teintes pales, les contrastes subtiles aidant cette atmosphere délicieusement rétro. C’est aussi un récit tout en contrastes, car la vie des coréens sous le règne japonais n'était pas simple, la pauvrété, la discrimination et la violence etaient partout. Cet aspect social est particulièrement soigné, Yudori préfère décrire les faits, laissant les lecteurs juger.
Un tome excellent, une belle surprise - quatre étoiles, en espérant que Yudori prendra un peu plus de risques la prochaine fois.
Avertissement : j'ai reçu ce livre de NetGalley pour en faire un compte-rendu équitable. Ce qui n'a pas influencé mon opinion de quelque manière que ce soit.
J’ai trouvé cette lecture dépaysante et comme une vraie plongée au cœur de la Corée Dans les années 30, lorsque le Japon l’occupe. J’ai trouvé que l’autrice avait réussi à la fois à développer l’histoire de la Corée à cette époque, mais aussi celle des deux personnages principaux. J’ai trouvé ces deux personnalités, certes un peu stéréotypées, mais j’ai trouvé qu’ils permettaient de bien saisir cette époque et tout ce que cette occupation implique.
Le fait de faire un mélange de langues (l’anglais est présent à certains moments, mais toujours traduit à la fin pour celles et ceux qui ne sont pas familiers avec celle-ci.), de pouvoir avoir à la fois un point de vue de quelqu’un de la campagne, de moins aisé et celui d’une jeune fille moderne, riche, est intéressant. On y découvre une modernité qui existe de plus en plus dans un pays pétrie de traditions, dans plein de domaines de la vie : la cuisine, aux divertissements en passant par la mode. C’est très complet et très bien montré.
Le coup de crayon est très agréable, doux et permet vraiment une immersion dans l’intrigue. Ma lecture fut très agréable, très fluide et j’ai hâte de pouvoir découvrir la suite.
— Merci à NetGalley et à l'éditeur de m'avoir permis de lire une copie anticipée de ce livre en échange d'une critique honnête ! —
Un roman graphique agréable, autant pour son esthétique sublime que pour son cadre historique immersif. Dans la Corée des années 30, sous occupation japonaise, Arisa, fille d’un riche homme d’affaires, à regard tourné vers occident et dénote farouchement et Jun, un lycéen de milieu modeste chargé de la surveiller, naviguent entre modernité et tradition. Arisa, jeune héritière au regard tourné vers la mode occidentale et farouchement indépendante, intrigue, tandis que Jun, d'origine pauvre, est prit sous l’aile du père d'Arisa afin que celui-ci surveiller la jeune femme jugée trop moderne.
Les illustrations sont éblouissantes, chaque case regorgeant de détails minutieux captivant. Malgré une intrigue qui peine à susciter un fort intérêt, les personnages et le contexte offrent de belles promesses pour la suite. Une très belle découverte que je suivrai avec plaisir.
El primer tomo de Los hijos del imperio de Yudori es una pequeña joyita desde la primera página: creo el dibujo es precioso, todo a color, con un cuidado especial en las expresiones faciales de los dos protagonistas que se sienten increíblemente realistas. Esa cercanía que transmite mientras lo lees hace que los personajes transmitan ternura y que uno se encariñe demasiado rápido con ellos.
La historia tiene un aire costumbrista muy agradable, sencilla aparentemente, pero lo suficientemente envolvente como para engancharme de inmediato. Los dos enamorados son lindísimos, y la manera en que se retrata su relación... ai...
Aunque este tomo inicial es más bien una introducción sencilla y tierna, también deja entrever que los siguientes volúmenes profundizarán en una trama más dura y cruel, acorde a la realidad histórica en la que se desarrolla. Esa combinación de calidez y crudeza promete una evolución emocionante.
En definitiva, este primer tomo me dejó con una mezcla de ternura y expectativa: un arranque encantador que hace difícil no querer seguir leyendo.
J'ai plutôt bien aimé, c'était sympa et le style de l'artiste était vraiment super, certaines planches étaient juste magnifiques. L'histoire était sympa même si je m'attendais à avoir plus de contenu sur l'époque mais ça n'a pas été rédhibitoire pour autant. Certains moments étaient un peu bizarre et après je me suis rappelée que c'était des lycéens avec le feu au fesse et les hormones en ébullition donc bon, certes, et c'était sympa d'avoir quelques infos notamment sur l'hygiène intime féminin. Bonne lecture, je lirais sûrement la suite par curiosité. 3.5 étoiles Merci Netgalley pour l'ebook
J’ai découvert ce titre grâce à une recommandation booknode, j’ai craqué et je me le suis acheté. J’ai bien aimé ce roman graphique qui dépeint une Corée sous occupation et la vie de deux jeunes gens, encore au lycée certes. Mais qui on chacun un passé marqué. Jun un jeune homme pauvre est pris sous l’aile du père d’Arisa. Et qui va “surveiller” Arisa sous l’ordre du père de cette dernière qui la juge un peu trop moderne. Les traits sont magnifique, c’est un premier tome et l’e plan politique n’est pas entièrement mit en place, j’espère qu’il sera plus développer dans le futur.
J'avais découvert Yudori avec Le ciel pour conquête et J'avais été complètement séduite par le dessin. L'histoire ici est différente, mais constitue une passionnante plongée dans la Corée des années 20, en pleine modernisation et occupée par le Japon. Loin d'être une simple histoire d'amour et de découverte adolescente insouciante, la tension affleure un peu partout. Le danger de l'occupation, la modernité face à la tradition, les différences de classe et le renversement de la hiérarchie sociale. L'œil pour les détails donne une dimension historique.
Je suis totalement séduite par ce livre entre manga et roman graphique. Autant les illustrations sublimes et précises que cette immersion dans la Corée des années 20-30 : tout m'a conquise. Les deux protagonistes sont attachants, touchants de sincérité et de réalisme. Ce portrait de vie et de société est une très grande réussite à mes yeux et j'ai beaucoup appris culturellement. Vivement la suite !
El arte es precioso. Historia costumbrista, con mucho detalle y cariño a las vestimentas, sobre todo femenina. Es una delicia visual, además a todo color.
La historia de momento, se me hace algo simple y no me engancha. Tengo sentimientos encontrados. No se si seguiré haciéndome con la serie.
De très belles illustrations, mais j'ai eu du mal à vraiment m'investir dans l'histoire ! J'ai bien aimé le contexte historique, mais j'aurais voulu pouvoir m'attacher aux personnages.
Portaits de deux adolescents dans un environnement traversant de grandes évolutions socio-culturelles. Dépeint l'arrivée de la "modernité" japonaise et occidentale en Corée, le conflit crée par le choc entre les cultures (vêtements, alimentation, cinéma, etc.).
Les + L'aspect documentaire sur la société coréenne durant l'occupation japonaise. Un duo d'adolescents attachant. Un dessin sublime !
Les - J'aurais préféré davantage d'aspects historiques. J'ai trouvé dommage que les épisodes de tranches de vie soient déconnectés les uns des autres, il manque peut-être de liant et de cohérence dans la narration.