Le jour, Marie Couston est prof de français contractuelle dans un lycée. La nuit, elle écrit sous pseudo de la romance érotique. Mais lorsque son éditrice exige qu’elle abandonne ses romans cucul pour de la dark romance, Marie voit rouge. En clair, on lui demande de rendre sexy des violences conjugales et sexuelles… Sans regret, et un peu saoule, Marie décide de tuer son personnage principal avant de s’endormir.
Au réveil, elle n’en croit pas ses yeux : un inconnu est assis sur son canapé. L’homme, très beau dans son costume sur mesure hors de prix, lui explique alors le plus sérieusement du monde qu’il est James Cooper, le mâle alpha de sa romance et de ses fantasmes…
Hilarante et engagée, la comédie romantique que vous attendiez, sans savoir que vous l’attendiez.
« Menée tambour battant, cette comédie maligne pose de vraies questions : peut-on être féministe et attirée par quelqu’un qu’on devrait détester ? Des décennies de représentations stéréotypées du désir ont-elles bousillé nos boussoles ? Un “conte de fesses” qui fait à la fois rire et réfléchir ? Cucul a tout bon ! » ELLE
Camille Emmanuelle est auteure, scénariste et journaliste, spécialisée sur les questions de sexualités et de genre. Son premier roman, Cucul, est en cours d’adaptation.
Un livre que j’ai tout simplement adoré du début à la fin. J’ai ri mais ri. Nous suivons l’histoire de Marie professeur de français contractuelle de français dans un très chic lycée catholique parisien le jour et auteur de romance pour adulte la nuit. Mais voilà son éditrice veut du trash de la dark romance, Marie n’est pas vraiment emballée par l’idée surtout quand le personnage principal masculin de son roman se retrouve sur son canapé. C’est drôle c’est pétillant comme lecture mais c’est aussi un moyen de réfléchir à nos choix de lecture et l’impact de la lecture sur nous, oui il y a des romances qui sont toxiques et j’en ai lu mais plutôt que de les classer dans le genre non moi je ne lis pas ça essayons plutôt de comprendre les mécanismes d’écriture de ces romans et comment la vraie vie ce n’est pas ça . Après la publication des souffrances du jeune werther de Goethe il y a toute une vague de suicide à l’époque je vais encore et encore parler de ma maraude mais avec de l’éducation et des explications on peut lire des romances toxiques mais aussi en discuter et expliquer en quoi c’est toxique et quelles sont les bases d’une relation saine.
Que quelqu’un m’explique ce que je viens de lire svp Est ce une critique ? Bancale et pas bien argumentée dans ce cas Est-ce une parodie ? Pas très clair non plus Est ce ça manque de nuance ? OUI. En fait je crois que les gens lisent pas de romance, ou alors ils en lisent 2 et pas les bonnes et après ils deviennent enragés et détruisent le genre alors que justement, la romance est un genre féministe !!!!! Mais renseignez vous et lisez les bonnes choses svppp
Se lit vite et sans bouder, malheureusement je n'ai pas été renversée comme plein de gens ici. J'ai trouvé la pédagogie féministe assez lourdingue et le tout un peu superficiel.
c'était sympa, ce roman se dévore en quelques heures, la plume simple et fluide, un véritable page-turner. si vous souhaitez découvrir une parodie de la romance qui interroge le genre de la dark romance, ce livre est fait pour vous. un livre qui vous fera rire et réfléchir sur pas mal d'aspects.
certains passages étaient tellement visuels et digne d'un film que j'ai hâte de voir l'adaptation cinématographique de ce livre, ça promet !
Excuuuuuuusez-moi mais quel est donc cet ovni littéraire incroyable?
On y parle : - de féminisme, - de déconstruction de genre, - des clichés littéraires, - des maisons d'éditions et de leur aspect "machine marketing", "production production plus plus" - de la romance et de la Dark romance Le tout enrobé dans le cliché rom com absolu du "prince charmant" de fiction qui débarque dans le monde réel. Mais quel bonheur!
C'est drôle, piquant parfois (car oui, on peut être féministe et avoir des contradictions, on n'en reste pas moins féministe) et... non mais c'est méga méga drôle en fait.
Et ce petit bijou va être adapté en film ? J'ai HÂTE 😂
Lisez cucul. Si vous aimez la romance, lisez cucul. Si vous n'aimez pas la romance, lisez cucul. Si vous savez pas du tout où vous vous situez par rapport à la Dark romance, lisez cucul aussi. Si le film "il était une fois" de Disney vous a fait rire, COURREZ lire cucul.
Et si vous êtes anti woke... ne le lisez pas, et allez vous faire cuire le cucul 😉
J’ai eu un peu peur au début parce qu’on y va quand même avec des gros sabots 🥲 Ça fait un peu leçon de féminisme 2.0 mais ça se prend pas trop au sérieux donc ça passe Ça se lit bien, c’est pas prise de tête et y’a des petites phrases assez rigolotes La dernière partie est ma préférée Petite lecture légère
4.5⭐ J'ai adoré cette lecture. C'était drôle, frais et engagé. J'ai aimé les questions autour de la romance, de la dark romance et du féminisme, suivre Marie dans son quotidien loufoque et m'attendrir en lisant les aventures des personnages.
Ça c'était vraiment drôle, feministe et sans prise de tête. La lecture à était tellement rapide et agréable je valide l'expérience. Le livre est une veritable parodie de new romance et j'ai beaucoup rigoler. J'avoue que je pensais qu'on irai un peu plus loin dans la réflexion sur la dark romance.
La protagoniste est bien écrite et remplie de contradiction, et ça la rend particulièrement attachante. Ça reste une super porte d'entrée pour débattre sur la Dark romance.
Déçue… La première partie était drôle, prenante et soulignait des points intéressants sur la romance, la seconde était catastrophique (à mes yeux). Au final, je ne retiens aucun message de ce livre. (Y a-t-il d’ailleurs un véritable message ?) La réflexion sur la romance est complètement délaissée, le livre se veut engagé alors qu’il est clairement plus que border à certains moments… Je trouve cela bien dommage car le concept de base était original et aurait pu donner lieu à plein de réflexions et idées plus poussées sur le genre et son rapport avec le féminisme.
4.5 ⭐️ Un roman que je n’ai pas vu beaucoup passer sur les réseaux et c’est bien dommage, car c’est une très belle surprise ! Je ne m’attendais pas à autant l’apprécier !
J’ai tout de suite accroché à la plume fluide et pétillante de Camille Emmanuelle, qui mêle humour, émotion et réflexion avec beaucoup de justesse.
L’intrigue est vraiment originale : on suit Marie, une femme bien ancrée dans la réalité, confrontée à un personnage cliché de romance. Qui plus est, personnage qu’elle a elle-même créé et qu’elle ne peut pas supporter ! J’ai trouvé ce point de départ aussi drôle que malin.
Mais au-delà de l’humour, ce roman soulève des questions profondes sur la représentation des relations amoureuses, en particulier dans la dark romance, et l’impact que cela peut avoir sur le jeune public. J’ai beaucoup aimé les échanges entre Marie, sa sœur et ses ami.es, qui apportent des points de vue nuancés, parfois opposés, mais toujours intéressants.
Ce que j’ai trouvé très réussi, c’est que le récit amène à réfléchir sans jamais être moralisateur. On se surprend à questionner ses propres représentations, notamment sur la désirabilité masculine et ce que l’on attend - ou croit attendre - d’un homme et d’une relation amoureuse.
Bref, une lecture intelligente, drôle, touchante et vraiment bien pensée, qui fait du bien tout en poussant à la réflexion 😊
Ce livre avait tout pour plaire… sur le papier seulement. Assez déçue alors que tout partait super bien, une bonne histoire, un personnage marrant et proche du lecteur, mais très vite la magie s’effondre. Pour un bouquin qui veut faire un contre pied aux romances culcul, on y retrouve tous les tropes de base, d’ennemis to lovers, mais également la scène du « Pari » afin que James reste chez Marie, les scénarios sont prévisibles et redondants. Passons également sur le style d’écriture qui se veut rock et jeune, mais on assiste seulement à une trentaine parisienne complètement hors sol, et à la limite du classisme. Marie a 30 ans, mais parle comme les jeun’s tout en ayant des tatouages partout et en arborant son perfecto en cuir, un vêtement largement porté il y a 10 ans.
Quant à son lieu de vie : Belleville, qui est décrit comme un quartier underground de Paris, alors qu���il se gentrifie de plus en plus, sa présence y contribuant même ! Enfin, d’une autre part, son féminisme chancelant nous donne des listes de choses comme « lutter contre la timidité » à la suite de « pleurer pour un feminicide », le parallèle me paraît un peu choquant, ainsi que de nombreux passages où être une bonne féministe se résume à se faire jouir et avoir une sexualité libre… ce qui n’est pas un défaut, mais quand on se propose comme l’auteur d’un roman comme celui ci, on peut ouvrir un peu le champs de la réflexion sans pour autant tomber dans une production sociologique très rigoureuse et scientifique. On passera sur les leçons hyper lourdes afin de devenir une super féministe à la mademoiszelle dans les années 2015…. Vous l’aurez donc compris, aucune intersectionnalité dans cet ouvrage, il semblerai que l’on coche juste des cases sur la grille du wokisme de la parisienne blanche au capital culturel et économique assez installé (même si les insistantes références à Belleville essaient de nous le faire oublier). Il est vrai qu’on rigole parfois, un avantage de son écriture décalée qui se la joue subversive… cela reste toutefois un ouvrage un peu décevant.
Mention spéciale a la fin, la scène de tension entre Marie et Beverly complètement bâclée et lunaire, 120 pages de féminisme et de sororité pour dézinguer la première petite meuf croisée sur son passage, ça n’a AUCUN sens et dessert toute la soupe servie auparavant, ça en devient même gênant qu’une femme de 30 ans, féministe ou pas, aïe la maturité d’une gamine de 15 ans… si à 30 ans j’en viens à rager sur une femme de 22 ans secouez moi, vous avez mon consentement ;)
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Ouuups, Baldur's Gate 3 est passé par là, alors tout me semble fade niveau écriture maintenant. Bon, je trouve quand même que les sabots sont gros et que c'est très humour millennial. Le sujet est trop intéressant, et j'aurais kiffé pouvoir en parler dans mon mémoire, mais eh. Ca coince un peu.
Alors, j’ai ri plusieurs fois et y’a des passages, qui dénoncent la dark romance et le patriarcat, qui sont assez sympas… Mais j’en attendais plus. - Je n’ai pas trop accroché au style. - J’ai trouvé les messages pas hyper subtiles non plus… alors peut-être qu’on a besoin de messages « bourrins » pour tout le monde. Peut-être que la subtilité n’arrive à convaincre que les gens déjà convaincus… je ne sais pas. - À un moment donné j’ai grave eu peur que ça parte en vrille « romance à fond / not like other girls / la sororité est morte » mais HEUREUSEMENT l’autrice (oui, autrice… « auteure » me fait lever les yeux au ciel) change de cap et redresse la barre ! (Ouf) - Malgré tout, on n’échappe pas à quelques stéréotypes du genre…
Bref. C’était sympa mais pas aussi bien que ce que j’espérais !
Il faut avouer que le concept est cool. Moi qui ne suis pas, ou peu, amatrice de romance, lire une parodie de new romance plutôt féministe ça me bottait pas mal. Alors oui, c'est pas mal comme récit, les cinquantes premières pages claquent. C'est rapide, efficace, un peu piquant et drôle. Passé le début , j'ai été malheureusement moins convaincue par la suite. C'est toute la difficulté avec les livres qui tentent de ne pas se prendre au sérieux, mais qui délivrent quand même des messages sérieux : la justesse et l'équilibre dans la narration. C'est un roman intéressant qui questionne la romance dite " cucul" et la darkromance en dénonçant et en tentant de développer des personnages différents, loins des archétypes. Le but de ce livre c'est de déconstuire les schémas et un certains nombre de biais sexistes et patriarcaux, tout en jouant le jeu d'un livre "cucul", justement. Parodier la romance tout en créant de la romance. Bref, c'est une idée ambitieuse. Sauf que, malgré des moments pertinents, je n'ai pas eu l'impression que ce livre parvenait complètement à remplir ses objectifs. L'écriture très "parlé" donne un côté superficiel aux messages délivrés. C'est rapide et efficace, mais oubliable. Peu subtil dans son approche, la narration surf sur d'autres clichés ou d'autres facilités de scénarios que j'ai moyennement apprécié. Si la légèreté est de mise dans ce roman, je ne l'ai pas trouvé assez équilibré pour donner de la portée à ses messages. Néanmoins, je trouve l'idée de base et le concept du bouquin vraiment originale et intéressante. En soit, ce livre mérite d'être lu pour avoir tenté une approche audacieuse.
L'écriture est peut-être pas la plus poussée et certaines péripéties sont un peu rapides, MAIS lecture incroyable !
Le roman interroge avec beaucoup de justesse les liens entre les romances éditées en ce moment, notre rapport à l'amour, aux relations... Vraiment, beaucoup de sujets s'y mêlent tout en suivant une histoire très loufoque par moment et très mignonne par d'autres.
Il y a une vision sur le monde d'édition très cynique et totalement proche de la réalité. Une maison d'édition complètement à l'ouest et ne se rend pas compte des dingueries qu'elle publie.
Néanmoins, je pense qu'il faut tout de même connaître en partie les codes des New romance et des Dark romance pour apprécier entièrement l'humour dessus.
Mais c'est un roman qui se lit vite, drôle, avec de belles réflexions et de belles résolutions finales ! ✨
J'ai adoré ce roman ! J'ai beaucoup ri, j'ai trouvé le ton parfait. C'est résolument féministe mais pas jugeant non plus.
On suit donc Marie, prof de français contractuel à Paris. Et ho! Scoop ! Un salaire de contractuelle, ça ne nourrit pas sa femme. Donc Marie écrit également des romances sous pseudonyme. Elle n'assume pas trop d'écrire des livres si cucul mais bon, ça paye ! Jusqu'au jour où son éditrice exige qu'elle bascule dans la dark romance. Faire l'apologie des violences sexuelles ? Non merci ! Marie décide d'écrire un dernier chapitre où elle tue son héro, mal alpha de base ultra sexy et sexiste. Le lendemain matin, le dit mal alpha est dans son canapé !
Dans le cadre de mon mémoire j'étais tombé sur cette auteure qui parlait de la Romance et de la Dark Romance, notamment vis-à-vis de son livre et de ses expériences personnelles. Alors forcément, quand je l'ai vu dans ma librairie, je me suis dit qu'il fallait que je passe le pas et lise ce livre.
Et bien je l'ai adoré ! Avec beaucoup d'humour et un scénario rocambolesque, l'auteure aborde le milieu de l'édition avec leur aspect d'usine et de travail à la chaîne. Elle aborde également l'image de notre société et son évolution avec diverses interprétations. Mais également le rôle des auteurs et leur conscience vis-à-vis de leurs écrits.
C’est frais, engagée, drôle, addictif. Camille Emmanuelle a su mettre en scène la complexité entre nos propres valeurs et la vérité avec ce que nous devons faire par obligation. L’histoire est un peu tirée par les cheveux mais complètement dans la vibe de la romance. La narratrice pointe du doigt les limites du militantisme tout en expliquant les problèmes liés à l’émergence de la dark romance. Bref, c’était excellent !
J'ai franchement adoré ce roman ! C'était une lecture originale, amusante et qui permet de s'interroger sur plein de sujets. Une bonne découverte que je partagerai volontiers !