Septembre au Nunavik, la toundra se couvre de petits fruits rouges flamboyants. Une jeune femme retourne à Salluit, deux ans après sa dernière visite, et quelques leçons d’inuttitut plus tard. Certains des enfants qu’elle a connus au camp de jour sont maintenant adolescents. Maggie, Sarah, Louisa, Elisapie et Nathan aiment sortir en quatre-roues, pêcher ou encore partir plusieurs jours chasser le lagopède. Ils ont leurs secrets, leurs blessures. Leur enfance s’évapore sous les aurores boréales. Dans ce roman, où la résilience d’une communauté tournée vers l’avenir de sa jeunesse ne vacille jamais, il n’y a pas d’âge pour devenir adulte. Alors que soufflent les premiers blizzards de l’automne, Juliana Léveillé-Trudel offre un récit tendre sur le deuil et la peur de perdre ceux que l’on aime..
Dans ce livre, on suit une jeune femme qui retourne dans un village nordique, le temps d’une saison, afin d’animer un atelier d’écriture avec les enfants. Elle a en tête de traduire tous les petits bouts de vie et les sentiments qu’ils mettront sur papier pour en faire un recueil de poésie.
Comme j’ai aimé découvrir Salluit au travers les mots de Juliana Léveillé-Trudel. C’était doux, apaisant.
J’ai beaucoup aimé la richesse des passages et des mots en Inuttitut.
Une belle découverte qui m’a réchauffé le coeur. 🖤
Magnifique, poétique et plein de chaleur, malgré le blanc et l’hiver omniprésents. Un roman absolument fascinant, tout en douceur et finesse. A lire absolument!
Je n'ai pas lu Nirllit mais je n'ai pas trouvé que ça manquait à ma compréhension.
C'est beau et c'est doux, mais comme les bases de l'histoire ressemblent beaucoup au roman Manikanetish de Naomi Fontaine (Manikanetish parle d'une communauté innue alors qu'ici c'est une communauté inuit) , ça souffrait un peu trop la comparaison pour moi. Mais certains passages sont de vrais pépites.
"Ça fait peur, toute cette eau qui attend d'être braillée, une baie d'Hudson enfouie dans le corps."
Ça commence bien l’année! Ce livre rend hommage à la langue (Innutittut) du point de vue des gens de la communauté et de l’auteure. Contrairement à Nirliit, ici on ne se concentre pas sur les problèmes sociaux et je suis heureuse que son livre montre une facette beaucoup plus belle.
J'ai trouvé l'histoire lente, mais trop rapide en même temps : beaucoup trop de personnages, beaucoup d'évènements, mais rien ne se passe et l'histoire n'avance pas vraiment. Le personnage parle d'elle et de sa vie, mais on n'en sait pas vraiment non plus : il y a beaucoup de sous-entendus. Je n'ai pas trouvé les personnages marquants.
J'ai cependant aimé la douceur et la poésie, j'ai aimé découvrir l'innuttitut.
* J'ai appris pendant ma lecture qu'il y avait une sorte de partie 1. Je ne sais pas si cela aurait rendu ma lecture plus facile.
Le livre est magnifique, et c’est tout un honneur d’être témoin du cheminement de l’autrice dans son contact avec le nord et le peuple du Nunavik.
Dans le premier livre, on la trouvait dans le rôle de l’éducatrice bienveillante, qui, en faisant état de ses observations, nous transmettait malgré elle les jugements sévères d’une personne du sud envers celles du nord, témoignage tangible de l’ampleur du choc d’adaptation qu’elle vivait.
Dans ce second livre, on sent qu’elle se métamorphose en une observatrice pleine de gratitude. Elle se place volontairement et humblement dans une posture d’apprentissage et d’émerveillement envers le peuple et le territoire. On découvre la beauté de la vie, la douceur et la force des gens, la richesse de la langue, et une manière unique de vivre, en équilibre entre la tradition et la modernité.
Et nous qui lisons, nous vivons en partie cette métamorphose.
C’est un travail titanesque d’éducation qu’elle réussit là. Elle nous donne en cadeau des bribes de la langue inuttitut et de la vision du monde de ce grand peuple, fondamentalement ancrée dans la nature qui l’héberge. Une éducation dont on aurait dû bénéficier beaucoup plus tôt dans nos vies.
La vision catastrophe qui habitait le premier roman laisse la place à une véritable ouverture qui pave la voie à une authentique connexion avec ces gens, qui *comme les autres* vivent leur lot de misère et de beauté.
J’ai beaucoup aimé aussi apprendre à connaître beaucoup mieux l’autrice et ses fragilités. Elle qui dévoile par bribe la nostalgie d’avoir perdu sa mère trop tôt, et l’insécurité liée aux hésitations d’une relation amoureuse à ses débuts.
J’ai mis 4,8 parce qu’il manque un petit je-ne-sais-quoi pour en faire un 5 pour moi. Une connexion avec nous qui lisons, peut-être? Je ne sais pas.
Mais wow 🤩 Je conseille vivement cette lecture. Le premier et le second dans l’ordre, ou seulement le second.
Roman tout doux, bienveillant et enveloppant sur la transmission via les mots, la résilience et le pouvoir de la nature. Une description de l’environnement et des paysages québécoise merveilleuse ! Très beau récit 🩵
3.5⭐️ Un beau livre, j’ai vraiment aimé les passages et les traductions en inuttitut. Toutefois il y n’y avait pas vraiment de fil conducteur, plusieurs personnages et événements sont abordés sans contextes. Belle lecture quand même :)
Ce livre est d’une beauté pure. Impossible de ne pas être transporté dans le Nord avec la narratrice, ni de ne pas être ému par la beauté de la langue.
3 étoiles probablement parce que la barre était haute. J'avais adoré le premier roman de Juliana Léveillé-Trudel, Nirliit, happée par son écriture et les thèmes abordés. L'atmosphère qu'elle décrivait faisait aussi écho à ma courte expérience du Nunavik. J'ai malheureusement senti que son nouveau roman était plus didactique et moins profond. Je continue d'apprécier sa sensibilité et me plongerai certainement dans ses prochains écrits.
Mon impression: ce livre se doit d'être lu dès sa sortie!! Juliana Léveillé-Trudel nous prends par la main et nous ramène à Salluit là où les années ont passées, ou le pergélisol gèle de plus en plus tard, là où les jeunes qu'elle a connu jadis on grandis traînant sous leur parka un enfant, leur problèmes, leur douleur. Avec une narration sans piège, douce, rassurante et sensible l'autrice nous fais découvrir la poésie d'une langue en survivance. Et pour moi, je suis déjà complètement conquise. 🧡
Ce livre s’est lu en un coup de vent, très léger et doux comme récit. Immersion, le temps d’une saison, à la culture inuit. Ceux qui ont aimé Naomi Fontaine aimeront également celui-ci. Mention spéciale aux poèmes et aux insertions de mots inuits, vraiment intéressant.
3,5, près de 4. Une lecture qui m’habitera moins que Nirliit, mais une douce et poétique lecture. Une plume que j’aime lire. Un récit du quotidien, des stress et des angoisses qu’on vit quand on travaille dans une école, des questionnements et des douleurs d’une vie qui n’est pas tout à fait celle souhaitée.
J’avais été profondément marquée par Nirliit, j’étais donc avide de lire son plus récent. J’aime beaucoup son écriture, empreinte de douceur et d’humilité, mais force est d’admettre que j’ai été moins « happée » cette fois-ci. Ça reste tout de même une belle lecture.
Deux ans après son départ, la narratrice retourne à Salluit afin de parfaire son inuttitut et travailler sur un projet de recueil poétique en inuttitut. Elle y retrouve les enfants de son camp de jour, qui ont grandi et sont, désormais, des adolescents. Alors qu’elle travaille sur son projet avec l’aide d’élèves de l’école, elle reprend petit à petit les liens qu’elle avait tissés avec les habitants de Salluit. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Je n’avais jamais lu Juliana Léveillé-Trudel avant ce roman et je ne comprends pas pourquoi j’y ai mis autant de temps. Je vais assurément me replonger dans ses autres œuvres car elle a une plume magnifique et un talent pour nous raconter ses personnages. J’ai adoré sa narratrice et son attachement aux enfants. J’ai aimé la douceur du récit. C’était que du beau d’A à Z.
Pas vraiment de début, pas vraiment de fin. Juste une saison au fil d'une vie.
Des paysages, des sensations, des sentiments, des expériences, des gens. De tout pour faire de la poésie, qui est au coeur du roman. Rien de fleur bleue, juste du beau.
La traductrice en moi a beaucoup apprécié les passages en inuttitut, langue pleine d'images et de poésie.
J'ai beaucoup apprécié ma lecture de ce roman contemplatif qui décrit les hauts et les bas de la vie dans le Nord, dans une communauté des Premières Nations. Tout cela avec un soupçon de poésie en trame de fond.
Très poétique comme roman, beaucoup de traduction en langue Inuite. Peu de fil conducteur, aucun punch. Beaucoup de personnages et d’évènements qui n’ont pas de but.
J'ai adoré la poésie, le rythme, le style. Les belles phrases qui obligent à prendre une pause, le temps de les laisser couler, s'imprégner. Par contre, côté récit, je suis restée un peu sur ma faim.
Cette lecture nous transporte au Nunavik où l'environnement changeant entre les saisons est dépeint avec soin et nous plonge dans un tout autre univers. On se sent observateur de lieux, d'échanges sans vraiment suivre une histoire avec un début ou une fin. J'ai aimé cette courte lecture qui m'a fait voyager.
Peut-être que je manque de distance en étant moi-même au Nunavik, mais les réflexions et les agissements de la narratrice m’ont dérangée à plusieurs reprises.
J’ai cependant aimé retrouver Salluit, magnifique village.
Un automne à Salluit au Nunavik dans le Nord du Québec, un roman de nature, de langue et de poésie. Un jolie roman de dépaysement et d’empathie humaine.
The poetry part was lovely, but it's a very slow book since characters sit around and talk or they travel to the store or hiking or are at school. Any significant action is off-screen, like we're told there was a fight at a Halloween party instead of showing us it. The characters are minimally described. They and the narrator/protagonist give us some information about themselves, but it's limited, so we never get a full idea of their personalities. There are a lot of descriptions of nature and weather, which were nice. But by the end, I'm like, what was the point of any of that aside from making the book of poetry? We don't get any resolution between Gabriel and the narrator/protagonist, either.
Beaucoup de poésie et de calme dans ce roman au cœur du territoire inuit. Les paysages sont magiques et la vie plus calme, mais pas nécessairement plus facile.
La narratrice anime un atelier d’écriture avec de jeunes enfants: ils doivent progressivement écrire des poèmes, qu’elle traduira ensuite en français. Derrière cet exercice, elle s’éloigne de son amoureux pour mieux digérer le décès de sa mère.
Elle se laisse porter par la vie et avale les bouchées d’air à plein poumon pour se recentrer. Ce roman me laisse avec un sentiment d’apaisement: même si les larmes ont coulé, la vie continue, aussi inexorablement que reviennent les saisons.