2017. Une femme amérindienne disparaît après une fête. Le décompte commence.
2017. Une femme amérindienne disparaît après une fête. Le décompte commence.
Juin 2017, réserve des Blackfeet, Montana. Ashley Loring Heavyrunner, 20 ans, part à une fête. Quelqu'un l'attend en bas de chez elle, sa famille ne la reverra plus. C'est à sa sœur, Kimberly, que revient le devoir de naviguer à travers le flot de rumeurs pour tenter de démêler les faits. Car sur ces terres indigènes, au cœur des montagnes, les mères et les sœurs doivent résoudre seules les disparitions des femmes de leur communauté. La police reste sourde à toutes les demandes, ignore l'ampleur des histoires, où chaque famille connaît des disparitions. Avec acharnement, Kimberly persévère, organise des battues, interroge les témoins, portant même l'affaire jusqu'au Congrès, à Washington, luttant pour qu'Ashley ne soit pas oubliée comme tant d'autres avant elle. La journaliste Anaïs Renevier brise le silence qui entoure ces affaires et dessine les contours d'une crise nationale meurtrière. Être une femme amérindienne dans une réserve, c'est être une victime potentielle, des hommes, des réseaux de traite sexuelle et de drogue. C'est aussi avoir dix fois plus de risques de se faire tuer que la moyenne aux Etats-Unis. Péniblement, l'Amérique ouvre les yeux sur ces zones de non-droit, gangrenées par une violence, qui jaillit avant tout sur les femmes.
LES + : • Écriture immersive : le talent de l'autrice journaliste n'est plus à prouver. Elle ne se contente pas d'énumérer des faits elle y prend part et nous embarque avec elle. • Enquête rigoureuse : le travail de recherche est poussé et met en lumière les défaillances flagrante du système et des autorités quand il s'agit des femmes et encore plus lorsqu'il s'agit de la communauté amérindienne. • Position engagée : impossible de ne pas être sensible à cette triste réalité qui concerne les femmes autochtones dans les réserves d'Amérique qui ont, d'après les statistiques, plus de chance de se faire vi0ler ou tuer que d'aller à la fac.
LES - : • Fin abrupte : j'ai trouvé que ça se terminait assez vite et rapidement mais je crois que c'est parce qu'on en veut toujours plus et qu'on a encore pleins de questions sans réponse. Je n'ose imaginer ce que traversent les familles qui sont encore dans cette attente insoutenable.
EN BREF : Une enquête bâclée, une femme qu'on cherche encore, un coupable dans la nature et des autorités qui s'en lavent les mains : rien de neuf de ce côté là. Mais je trouve ça vraiment chouette que ces femmes aient un peu de visibilité, qu'en France les gens puissent lire leur histoire et qu'on se rendent bien compte que les autochtones ne cessent d'être bafoués, marginalisés et discriminés encore aujourd'hui.
Assez incroyable la façon dont personne ne cherche la cause de la mort de ces jeunes femmes ou l'endroit où elles se trouvent. C'est hyper rageant de lire autant de suffisance blanche. C'était super intéressant mais ça m'a mise beaucoup en colère.
Juin 2017, réservé des Blackfeet, Montana. Ashley Lorient Heavyrunner se rend à une fête, sa famille ne la reverra plus. C’est à sa sœur, Kimberly, que revient le devoir de démêler les faits et trouver la vérité. Car sur ces terres indigènes, au cœur des montagnes, c’est aux mères et aux sœurs de résoudre ces disparitions. La police reste sourde à toutes les demandes d’aide. Avec acharnement, Kimberly persévère, organise des battues, interroge les témoins, portant même l’affaire jusqu’au Congrès pour qu’Ashley ne soit pas oubliée comme tant d’autres avant elle.
Un très beau travail de recherche de la part d’Anaïs Renevier. De notre côté de l'Atlantique, nous sommes loin d'imaginer la dure réalité du quotidien des Amérindiens. On constate qu'Ashley n'est qu'une victime parmi tant d'autres. Les forces de l'ordre minimisent l'appel à l'aide des familles, retardent leurs interventions, bâclent leurs investigations et perdent même des preuves. Même les sénateurs parviennent difficilement à faire bouger les choses.
Pendant ce temps, les familles ne peuvent rester les bras croisés, en particulier les mères, les sœurs ou encore les tantes. Elles vont alors faire le travail des enquêteurs : chercher des indices, interroger des témoins ou démêler la vérité parmi toutes les rumeurs qui circulent. Mais sans l'aide des forces de l'ordre, il est bien difficile d'atteindre la vérité. Ces familles restent donc dans le flou sans pouvoir faire leur deuil.
Parmi ces évènements tragiques, il y a sentiment d'injustice. Les statistiques partagés par l'autrice nous le prouvent. Il y a beaucoup de disparitions parmi cette communauté et peu d'entre elles sont élucidés.
D'autre part, il y a aussi de la solidarité entre les familles. Dès qu'une personne disparait, tout le monde ou presque s'investit dans les recherches.
En bref, une image caractéristique d’une Amérique à deux vitesses.
Tout commence en 2017 avec la disparation d'une Amérindienne de 20 ans, Ashley Loring Heavyrunner. Lorsque sa famille prend conscience de sa disparition, ses proches tentent de prévenir les autorités, peu réceptives à leur demande. Sa mère et sa sœur vont se lancer à corps perdu dans les recherches : organisation de battues, à plusieurs, ou seule sur les sentiers de leur réserve, recueil de témoignages, surveillance des potentiels personnes impliquées.
L'affaire est un véritable sac de nœuds, les suspects s'entraccusent, les mois et années passent, et la disparition ou le meurtre n'ont pu être résolu.
Cette disparition est une illustration grandeur nature de l'état de violence et d'abandon qui touche la communauté amérindienne. Confrontée aux fléaux de la drogue et de l'alcool, aux nombreuses bagarres ou meurtres entre hommes, et, plus encore, aux violences que subissent les femmes : viols, disparitions et meurtres sont un quotidien dans les Réserves. A tel point que de nombreuses femmes, victimes ou membres de leurs familles, se sont organisées en associations pour aider et porter leur voix. Accompagnées de journalistes et politiques, elles ont pu se faire entendre jusqu'au plus haut niveau du pays, permettant la mise en place de programmes de prévention.
Toutefois, la violence est toujours là, les services de police, tribaux ou d'Etat, sont débordés ou peu enclins à enquêter au milieu des populations améridiennes. Le chemin est donc encore long pour rendre justice à toutes les victimes.
Au-delà d'une simple enquête, de surcroît passionnante, ce livre est une étude sur les faits de violence au sein des réserves américaines. Il est très factuel, avec des données récentes, et plonge réellement le lecteur en immersion dans ces problèmes. Le style est fluide et l'ouvrage se dévore facilement.
Juin 2017, réserve des Blackfeet, Montana. Ashley Loring Heavyrunner, 20 ans, part à une fête. Quelqu’un l’attend en bas de chez elle, sa famille ne la reverra plus. C’est à sa sœur, Kimberly, que revient le devoir de naviguer à travers le flot de rumeurs pour tenter de démêler les faits. Car sur ces terres indigènes, au cœur des montagnes, les mères et les sœurs doivent résoudre seules les disparitions des femmes de leur communauté.
Vous devez le savoir mais j'adore cette série de livre qui nous parle des trues crimes au Etats-Unis.
Ce livre, nous parle de la disparition d'Ashley dans le Montana et plus particulièrement dans la réserve Blackfeet. La jeune femme quitte une fête et plus personne ne la reverra sans savoir ce qu'il lui est arrivé. La police a du mal a enregistrer la disparition de la jeuen femme et à mener l'enquête. Malheureusement, le cas d'Ashley n'est pas isolé, chaque année, plusieurs femmes disparaissent dans les réserves indiennes sans que la police n'intervienne; les familles se retrouvent donc seules à mener l'enquête, et à essayer d'en savoir plus sur qu'il est arrivé au jeune femme.
Dans ce livre, Kimberley, la sœur d'Ashley persévère avec force et ténacité pour savoir se qui est arrivé à sa sœur : elle interroge les témoins, organise des battues et des rassemblements, elle va même jusqu'à porter l'affaire au congrès de Washington. J'ai trouvé le livre et l'enquête bien approfondies, rien n'est laissé au hasard, le travail journalistique est approfondi et nous montre l'ampleur du travail fournit par les familles des victimes e surtout l'absence de considération par la police aux victimes.
Toujours aussi passionnante, cette nouvelle enquête de la collection "true crime" de 1018 nous entraîne sur les traces des Native Americans qui sont enlevées, tuées et pas toujours retrouvées, dans la réserve Blackfeet du Montana. La violence et la vie difficile, l'Amérique à deux vitesses où la justice n'a pas lieu partout à part égale est une réalité à laquelle sont confrontées ces familles. Les autorités font mal leur travail, ne s'inquiètent pas des disparitions, perdent du temps, bâclent les enquêtes... Les rumeurs sont monnaie courante et au milieu de tout ça, des familles attendent encore et toujours de découvrir la vérité au sujet des membres qu'elles ont perdus et surtout, attendent que justice leur soit rendue.
A lire, un véritable chapitre alternatif de l'histoire de l'Amérique.
Ce livre raconte la disparition de la réserve des Blackfeet, un peuple autochtone des États-Unis, et montre comment la négligence des policiers, de la BIA et du FBI a laissé cette injustice durer. Ces autorités ont fermé les yeux sur les abus, et ce sont la famille et la communauté qui ont dû se battre pour les victimes oubliées. Anaïs Renever raconte cette histoire avec clarté et émotion, un récit bouleversant et important à connaître.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre de cette collection et j’ai vraiment beaucoup aimé celui là!!! Je ne connaissais pas les réserves en Amérique et c’est glaçant de lire tout ce qui s’y passe en tout impunité…
C'était passionnant et ça permet une vue d'ensemble sur la question des feminicides dans les réserves amérindiennes. La fin est un peu abrupte mais le livre vaut largement le coup !
Encore un livre à la fin duquel je me demande encore comment les États-Unis peuvent être un pays fonctionnel, vu ses fondations et son traitement des populations natives