Sandrine Collette est notamment l’auteure de Et toujours les Forêts, Grand prix RTL Lire, prix du Livre France Bleu – PAGE des libraires, prix de La Closerie des Lilas ainsi que de On était des loups, prix Renaudot des Lycéens, prix Giono, et en cours d'adaptation audiovisuelle.
C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose. Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours. Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.
Avec Madelaine avant l’aube, Sandrine Collette questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux.
Sandrine Collette was born in Paris in 1970. She divides her time between Nanterre, where she teaches philosophy and literature, and Burgundy, where she has a horse stud farm. She is the author of numerous novels. Nothing but Dust, winner of the Landerneau Prize for crime fiction, was her English-language debut.
Je sors de cette lecture abasourdie. Tout est à la fois génial et étrange dans ce récit. Le contexte (c'est une histoire sans époque ni lieu, dans un espace temps inconnu). La narration et le changement de narrateur (j'ai adoré la narration par Bran). L'écriture est juste superbe, on se délecte à la lecture de certains passages. L'histoire quant à elle reste simple, mais d'une violence inouïe, comme j'en ai rarement lu (et j'en ai lu). Et, quel travail sur les personnages. On les aime.
Un livre vraiment pas ordinaire qui ne laisse pas indifférent (et c'est ce qu'on aime, non, en tant que lecteur ?).
Pour commencer avec ce qui m’a plu : j’ai aimé les personnages, leur imperfection et leur humanité, ainsi que leurs rapports les uns avec les autres, des rapports souvent très tendres qui les élevaient malgré leurs défauts ou les faiblesses de caractère qu’ils pouvaient avoir. C’est, je pense, ce qui m’a le plus touché dans ce livre. Dans les deux premières parties, j’ai également trouvé que la violence banalisée du quotidien des personnages était illustrée avec efficacité et simplicité. Ces bons points mis de côté, je suis un peu gênée face à ce roman parce que j’ai l’impression qu’il essaie d’aller “au-delà” sans y réussir tout à fait.
Le fait que le roman se déroule dans un cadre spatio-temporel non précisé concrétise son message assez rapidement. Qu'importe l'époque, le contexte, le lieu, pas besoin de nommer ou de situer dans l'espace ou le temps car certaines choses restent et perdurent et existent partout : la violence envers les femmes, l'injustice du système établi que tout le monde accepte tout en sachant au fond que ça ne devrait pas être le cas, l'implacabilité de la nature et les tentatives des hommes pour la domestiquer (y a un parallèle volontaire et constant entre Madelaine et cette nature d'ailleurs). Je pense que c'est le message du roman, il est bien, il est simple, il est pas trop mal montré. Problème : on comprend tout ça très très vite. Et une fois qu'on l'a compris, on a encore toute une moitié de livre à terminer, où les événements malheureux se succèdent si rapidement, sans subtilité qu'on a plus l'impression de se faire gaver de “misery porn” à la louche. Même la prose plutôt fluide de l'autrice ne suffit pas à nous empêcher de penser “bon, il s'agirait de conclure?”.
J’ai également trouvé, paradoxalement, que Madelaine était le personnage le moins intéressant et développé du lot, alors que c’est quand même le personnage central du récit – après est-ce que c’est un choix, parce que Madelaine est une personnification de la nature, de sa sauvagerie et de ses mystères blablabla, je n’en sais rien et je m’en fiche, je n’ai pas trouvé le personnage transcendent ni particulièrement remarquable, surtout en comparaison avec les autres (une fille énervée proche de la nature et coriace avec sa hâche; super, on en croise à toutes les sauces dans la littérature jeune adulte).
Une autre chose qui m’a agacée au fil de ma lecture, c’est le manque de subtilité de la narration. L’autrice ne laisse AUCUNE place à l’interprétation, elle doit toujours tout dire et préciser (parfois plusieurs fois) noir sur blanc, là où le sous entendu ou une approche plus fine aurait été mille fois plus efficace, et je trouve que cela nuit beaucoup à l’ambiance du récit et au développement des personnages (c’est en tout cas quelque chose qui m’a bloquée dans ma lecture, particulièrement après la deuxième partie). J’avais l’impression d’être prise pour une andouille par quelqu’un qui se sentait dans l’obligation de me prendre par la main pour tout m’expliquer, alors que c’était déjà clair et évident depuis le début.
Ce livre m’a fait l’effet d’un grand verre d’eau tiède. L’eau c’est bien, me voilà hydratée, mais je ne me souviendrais plus de ce verre d’eau dans quelques semaines.
⭐⭐⭐✨ Novela breve y de ritmo muy ágil, implacable, sin concesiones, que se adentra en un entorno rural muy duro de supervivencia cotidiana. La prosa es seca, contenida, y crea una atmósfera opresiva y casi salvaje, centrada más en las sensaciones que en diálogos o explicaciones. En la página 139 hay un cambio de narrador que guau! Me ha dejado loco.
Sin embargo, la intensidad y el ritmo trepidante impide un desarrollo psicológico de los personajes, y el principal conflicto se resuelve con una brusquedad que simplemente impacta, pero no explora toda la complejidad que podría existir.
Me ha gustado mucho, pero me han faltado más matices y no solo esa dureza constante. El final está en esa línea. Después del momento culminante la novela no perfila un final; termina, sin más.
J’avais été déçue du dernier roman de Sandrine Collette, je l’avais trouvé un peu fade, ou peut-être que je suis trop éloignée des sujets qui étaient traités pour être réellement touchée par la chose. Là, c’est vraiment du terroir version hardcore, de la violence ordinaire, l’emprise de la nature et sa cruauté sur les âmes, la douleur des corps, l’espoir et la peur. J’ai écouté une partie de son entretien sur le livre, et je n’ai pas réellement été marquée par le côté naturel de l’œuvre, mais plus par le côté humain, que j’ai trouvé très beau, juste, marquant. Et j’avoue avoir été : oh non. A certains moments, voire même un petit sursaut surpris. Pour l’instant mon coup de cœur de la rentrée littéraire.
Tout semble si loin de tout le monde, ça pourrait être n'importe où, à n'importe quelle époque, les émotions sont marquantes, les relations dures mais tangibles, les personnages palpables et les menaces présentes constamment. Pourtant on ressent une envie de vivre, d'évoluer, de réussir, d'être reconnu. Je n'ai pas grand chose de rigolo ou intelligent à dire, c'est toujours plus facile de pointer les défauts que les réussites.
Mais qu’est ce que je viens de lire ? Je pense pouvoir dire que j’ai quand même un bon nombre de livres derrière moi maintenant. J’en ai lu des très bons, des dérangeants, des immersifs mais des comme ça, c’est rare. Je l’ai lu en apnée complète, j’étais aux prises du froid et de la faim avec les personnages, je n’ai absolument pas vu venir la cassure du milieu du roman qui vient bousculer le récit pour le lancer dans une dynamique toujours plus dangereuse. C’est d’une violence inouïe, éloge de la rébellion, personnages inoubliables et ambiance époustouflante
Una historia ambientada en un escenario rural, salvaje, con una prosa que no deja nada a la imaginación. Muy directa, sin rodeos y muy precisa. Lectura adictiva pero que en mi opinión flojea a partir de la mitad. Va perdiendo fuelle. No obstante, me ha tenido enganchada y con ganas de avanzar todo el tiempo, algo que últimamente valoro considerablemente.
4/5 Surprenant ! J’avais pas d’attente et j’étais à fond directement Je pense que l’avoir écouter en audio avec la narration de Bran franchement c’était fou Franchement à la fois poignant, très bien décrit et qui te tient en haleine pour connaitre la suite
4.5 Texte toujours aussi dérangeant que les précédents de Sandrine Collette. La même atmosphère étrange et menaçante nous guette dès les premières pages, jusqu'à la dernière où l'autrice ne nous laisse pas de répit. Le style unique, tranché dans le vif, des phrases courtes et d'une narration qui va à l'essentiel renforce notre concentration et nous tient en haleine jusqu'à la fin, quon espère même retarder un peu.
Roman d'ambiance très bien écrit et maitrisé mais je me suis plutôt ennuyé. Les descriptions sont très explicites et peuvent heurter certaines personnes, à la limite du body horror.
"Este mundo no ofrece ni promesas ni certezas, aparte del hecho que morimos sin duda demasiado pronto, nuestras existencias son cortas, salvajes, agotadoras."
La historia como dice el título trata de la llegada de Madelaine a un lugar bastante rústico, campestre y alejado de la ciudad. Entre los personajes principales tenemos a Amber que es la hermana gemela de Aelis. Amber es esposa de León y Aelis está casada con Eugene. Germain es hijo de Eugene. Su hermano es Artaud. Ellos viven cerca de una anciana llamada Rosa y pasan los días en el campo. Algunas descripciones de la naturaleza, las plantas, los trabajos de los campesinos y la vida tranquila me hizo recordar a Jean Giono. Pero cuando se describe un pueblo fantasmagórico con personajes tan dispares, me hizo recordar un poco el estilo del realismo mágico latinoamericano. Pues, se habla de que la gente muchas veces vive una vida monótona como si no tuvieran sentimientos ni pensamientos propios, como si todos errasen por el mismo camino una y otra vez. La sensación de extrañeza que experimenta la gente ante las dos gemelas que son muy hermosas. Ese sentimiento de temor y respeto ante la belleza también me hizo creer aún más que es un pueblo fantasma. Ambas gemelas a pesar de ser parecidas físicamente son distintas de carácter; mientras Ambre es dulce, Aelis es fría. Cuando ambas gemelas se casan se sienten separadas pues cada una va a un hogar diferente. Es curioso que el relato hasta la mitad aproximadamente es llevada por un perro (Bran) quien describe los quehaceres de los pueblerinos. Creo que eso también es significativo como si un perro sea suficiente para entender a gente que está bastante venida a menos.
"Hemos sido siempre mendigos y hemos tenido amos. No sabemos de dónde viene. De la eternidad sin duda. No es seguro que podamos cambiar en este aspecto, no es que no tengamos la fuerza, sino no tenemos la idea."
También está por otro lado los patrones, de entre ellos Ambroisie hijo, que se comporta a lo largo de la novela como un matón que violenta mujeres y hace otras atrocidades, pero nunca ha visto a las gemelas. El relato te da la sensación de un lugar muy distante a la civilización, no se da lugar real ni tiempo, la idea es que allí no llega la justicia ni la evolución humana. Algunas comparaciones y metáforas me parecieron incomprensibles o fuera de lugar . Es un relato rural, se habla de cómo el campesino corta la carne, el hueso, etcétera, es bastante detallista. Hasta te habla que tal comida te llena la panza o las ganas de vomitar luego de tomar mucho. Eso por momentos me aburrió. Se cuenta las inclemencias del clima, y cómo pierden sus cosechas o se malogran los granos de la futura temporada. La desolación de los pobladores, la enfermedad que cruelmente se lleva a algunos. En determinado momento llega Madelaine, y cuando lo hace cambia el rumbo de la historia. Ella es la protagonista y eso le baja interés para mi, pues se centra demasiado en ella y se deja de hablar de los personajes como se venía haciendo. No solo eso. De alguna manera el ritmo de la novela cambia y ya no se hacen comparaciones interesantes o reflexiones acertadas en la misma cantidad y un poco se van sucediendo aventuras de Madelaine que incluso no son siempre importantes según mi punto de vista. El personaje de Madelaine es el arquetipo de lo salvaje, impulsivo y falto de control que llega para alterarlo todo. El desenlace es predecible y se me hace un poco anticlimático por lo menos el momento del mismo. Uno se pregunta si esa intención tuvo la autora y tuvo que meter ese suceso en una historia que no te llevaba por ahí. En fin, me ha gustado regular, valoro el estilo, que el libro cuente sucesos no contemporáneos sino historias que parecen de otro lugar y de otro momento y los simbolismos que puede representar.
"Y así es la vida, morir juntos sin otra solución, sin Dios para salvar el mundo, un Dios que abandonó desde hace mucho en esta región hostil. Los más fuertes se ganan el derecho de ver morir a los que aman. Los más fuertes roban a los más débiles para vivir un día más"
J’ai tout aimé : le style, la construction, l’histoire. Le twist incroyable qui a lieu au milieu et dont on se demande comment on n’a pas pu le voir venir (qui donne envie de tout reprendre du début pour identifier les petits indices laissés par l’auteure). Surtout : cette capacité à me laisser le souffle coupé à chaque fin de chapitre.
Ma dernière lecture de 2024. J’en sors franchement touchée, les yeux humides.
Je me suis laissée emporter par ce récit dur, d’une grande justesse, sans détours ni repère de temps. J’ai adoré le changement de narration, ça m’a prise par surprise. On entre dans une atmosphère sombre où la famine domine et où les récoltes font guerre. Les personnages sont soigneusement construits, on les aime et on a envie de croire que tout ira pour le mieux.
« Nous le regardons avec cette fascination mêlée de déférence. Ce levain est plus âgé que nous. Il a été régénéré des centaines de fois mais c'est aussi le même. Rose dit qu'elle le tient de son arrière-grand-mère et peut-être plus loin encore. Le pain est infini, nous transcende, nous et nos générations; il nous a vus naitre et crever, il nous a accompagnés dans les joies et les épreuves. Les hommes vivent, les hommes meurent, leurs enfants les remplacent et le levain est toujours le même. » p.74
Avec "Madelaine avant l'aube", Sandrine Collette signe une œuvre à classer aux côtés des grands classiques d'Hugo, Zola ou Flaubert. De par la puissance de ses thèmes universels ( l’amour, la justice, la souffrance, la liberté, la condition humaine, la révolte...), par la profondeur psychologique de ses personnages (forçats magnifiques, âmes rebelles et guerrières) et surtout par une maîtrise de la langue dont la précision et la beauté donnent à son texte une portée poétique et intemporelle, Colette assoit sa place dans le panthéon des autrices françaises majeures.
Viene el hambre y el frío en esta tierra de montañas, en esta Francia rural, en la que los días se ralentizan y se acurrucan para dar paso a la violencia, a las querencias y al frío alba de los inviernos y las eternas primaveras. Aelis y Ambre son dos hermanas gemelas. Dos hermanas que siempre estarán juntas, incluso cuando se casen con Eugène y Léon. Un día llegará Madelaine, llegará desde los bosques para dar paso a un nuevo cambio de paradigma familiar: será la primera hija ––aunque realmente no lo sea––, será la primera en dar cuenta de todo ––aunque a veces pase la pelota de personaje en personaje––. Quisiera decir que Madelaine trastocará las vidas de todos, que su rabia y su violencia tienen cabida aquí para hacernos pensar, para hacernos enloquecer, para enmudecernos ante la pasividad que las familias se rondan para seguir haciendo vida.
Viene el hambre y el frío en esta tierra arada. Tierra que aran para la cosecha, que repelan, que se hace camino al andar. Aquí, en esta historia, se conocerá el hambre desde las entrañas. Se racionarán la comida. Se martirizarán por lo que les ha tocado vivir. Y el frío gélido envuelve a estos personajes de una bruma, de un olor a dejadez, a brasas quemadas. Es inevitable ponerse en la piel de cada personaje, pues cada persona halla su destino en esta novela helada, preciosa para leer en el invierno o la primavera, dedicada en cuerpo y alma a la naturaleza, al devenir lento de los días, a la templanza por pensar en una vida mejor que lleva Madelaine consigo. Y es que ella es la clave de esta novela que se yergue sobre los troncos de madera, que se yergue sobre las montañas y laderas. Madelaine es, aunque a primera vista no lo pueda parecer, la principal protagonista de esta historia. En ella transcurre la vida, transcurre el mundo, y transcurre la esperanza por un universo más libre y más humano. Menos enlazado al pasado, más observando el futuro escomo ve Madelaine su vida. Ella quiere aprender de Rose, su curiosidad exacerbada la nutre. Ella quiere aprender del hombre, no será una chica, mujer cualquiera.
Madelaine va creciendo y los lazos familiares se irán cortando para dar paso a una nueva generación de campesinos. Chicos que han crecido en las tierras, que han aprendido a convivir con los animales, a arar los campos. Pero nada es color de rosas para ellos, pese a la normalidad con la que Sandrine Collette nos describe y escribe las vivencias de esta aldea de Les Montées. Sin duda hay cierta violencia indemne a este relato. Todo se volverá oscuro de un momento a otro. La luz, antes del alba, es más negra que la propia noche.
Viene el hambre y viene el frío y no podemos hacer nada. Solo aguantar lo indecible, que ya estará en la niña, en Madelaine, ella única. La supervivencia por la esperanza, la lucha. Porque ella es la única que lucha en esta historia. Estamos sobre todo ante una novela que murmulla una alerta constante por lo establecido y sin embargo Madelaine nos adentra en un mundo donde caben todas las posibilidades. La posibilidad de amar, pero también de cuidar o de establecerse en algún punto, algún lugar de estas montañas. Ella buscará en todos y cada uno de nosotros ese lugar, el lugar de lo inhabitable, el lugar de la creación por un mundo más justo, menos impulsivo y menos cruel. Pese a ser ella tan impulsiva, tan violenta para todos, en realidad en ella estaba la clave. No es “Madelaine antes del alba” una novela cualquiera, es una novela que afila las emociones, que las pone en su lugar y orden, porque como dice Sandrine Collette en este relato: ”La belleza corresponde a un orden de las cosas”.
Sandrine Collette écrit. Dans le sens d'écrire avec un E majuscule. Elle nous plonge rapidement dans le quotidien de cette région isolée de tout, où l'on a l'impression que la noirceur est permanente. On y travaille très dur et les résultats sont maigres. Le hameau est sous le joug de seigneurs violents et cruels. Leur seul intérêt pour les habitants se limite à ce qu'ils produisent.
Arrive de nulle part une petite fille rousse qui bouleverse la vie des habitants. Elle devient l'une des leurs et en grandissant, elle demande à travailler de la même façon que les hommes et s'indigne des injustices auxquelles les habitants font face. Ces derniers lèvent les épaules: c'est leur vie. Elle ne changera pas. On vit pauvrement, on survit comme on peut, on essaie de ne pas mourir de faim l'hiver et que le feu ne réussit pas à nous réchauffer. Mais c'est par Madelaine que les bouleversements arriveront.
J'ai été ébranlée à plusieurs reprises dans ma lecture. C'est un roman lent, où on se sent impuissant devant les malheurs qui ne cessent de s'accumuler. Malgré ses ténèbres, c'est un roman de la survivance et du feu intérieur qui la nourrit.
Dans un hameau, perdu et encerclé par le fleuve Basilic, vivent des familles pauvres sujettes à la famine, la météo capricieuse, les épidémies et qui demeurent sous le joug d’une famille de Seigneurs impitoyables. Dans ce hameau dit « des Montées », toutes les familles, adultes et enfants compris triment chaque jour sous le poids de lourdes tâches pour tenter de survivre.
Mais une jeune enfant seule et promise à mourir de faim viendra bouleverser cet ordre établi. Elle sera recueillie et grandira avec la rage de vivre, le goût de la désinvolture et la naïveté des règles établies.
Au delà de la merveilleuse écriture, ce livre nous offre une surprise narrative des plus originale. Ce qui renforce la puissance de ce livre à la plume rythmée et poétique.
Un roman noir aux allures de conte et pourtant lumineux dans une quête de justice et de liberté guidée par des clans de femmes.
Une très belle littérature qui me rappelle un peu les aventures de tom sawyer en version française avec une fillette comme héroïne. Le contexte est très dur et l’auteure a excellé dans sa description de la misère que peuvent endurer les paysans avec un maître très dur dont ils dépendent pour leur vie. L’auteure nous décrit aussi la famine de ces paysans pendant les jours de gel et grand froid et qui les enfonce encore plus dans la misère et la dépendance d’un tyran de maître. 3,5 ⭐️
je ne savais pas trop à quoi m’attendre et bah je ne suis pas déçue. Je ne sais pas trop comment je me sens après avoir fini ce livre. une chose est sûre il faut que j’aille vite lire un livre drôle parce que les mauvaises vibes de ce livre vont me hanter mdr
Des sœurs jumelles qui ne sont finalement qu’une seule personne pour l’histoire, c’est un grand “non”…
Je n’ai pas détesté l’écriture, mais l’histoire je n’ai pas du tout aimé. J’ai trouvé ça très lent, beaucoup de descriptions, le fait que la soeur qui meurt soit immédiatement remplacée par sa jumelle c’est d’un niveau d’imagination proche du néant. Je n’ai pas du tout compris les prix et l’engouement
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l’écriture est très belle mais j’ai trouvé que ça s’étirait trop et comme les personnages, on devient insensible à l’horrible qui s’accumule, il n’y a pas vraiment de sous texte ni de surprises, on comprends vite ou ça va et ce que l’autrice veux dire. je n’ai également pas trop compris l’intérêt du changement de narration aux 2/3 du livre. cela reste un beau roman, avec des personnages forts et de très belles descriptions mais je n’en ressort pas changée.
Comme dans un conte, on ne sait où et quand se déroule cette histoire. On sait le lieu isolé, et la vie des habitants des Montées rythmée par les moissons et les famines. Mais tout va être chamboulé par l'arrivée de Madelaine, fillette sauvage et passionnée. Une tragédie animale servie par une narration talentueuse, captivante de la première à la dernière page.
4,5, un gros coup dans le coeur, ce livre est merveilleux. mais il faut avoir ce même coeur bien accroché parce qu'on n'est pas ménagé par le tragique hein. très bonne lecture, belles images, et grande force qui se dégage du roman. heureusement qu'on nous donne un peu d'espoir par-ci par-là sinon j'aurais pas tenu (#fragile).