Quel secret cache cette île aussi belle que ténébreuse ?
Au mois d’août 2019, Diane a mis fin à ses jours sur l’île de Porquerolles, dans le manoir où elle passait tous ses étés. Elle qui ne vivait qu’en musique a laissé derrière elle un grand silence pour ses proches. Julien, son compagnon, sait bien que les amis de la jeune femme, présents lors du drame, lui cachent quelque chose. Alors quand l’occasion de retourner sur l’île avec eux se présente, il accepte. Peu importe que cinq ans se soient écoulés, il découvrira la vérité coûte que coûte. Le soir de leur arrivée, au beau milieu d’une tempête dantesque, une femme en robe blanche est découverte morte et ensanglantée sur la place principale. Que se passe-t-il donc sur cette île dont les habitants redoutent les colères ?
Un thriller au rythme entraînant qui mêle les amitiés et les mystères et avance d’un pas mortel vers son implacable dénouement.
Déçue, déçue, déçue... J'avais adoré Les refuges, j'ai apprécié les autre. Mais là... Une intrigue complètement tirée par les cheveux, rien n'est crédible, ni la trame ni les personnages. La fin est bâclée en quelques pages alors que l'action se traîne tout au long du livre. Les personnages sont nombreux, mais aucun n'a trouvé grâce à mes yeux, ils sont inconsistants. Même l'écriture a perdu en qualité, je peine à croire qu'il s'agit du même auteur que celui des Refuges. Tout au plus, nous avons un scénario pour un mauvais thriller. J'espère vraiment que Jérôme Loubry ne se laisse pas bercer par le chant des sirènes du tout commercial, ça serait dommage... En tout cas, au lieu d'acheter le prochain dès sa sortie, j'attendrai les critiques ou la sortie du format poche... Chat échaudé craint l'eau froide... En attendant, je digère et je fais le deuil de la confiance aveugle que j'avais en cet auteur.
J'avais adoré les refuges. Beaucoup moins les soeurs de Montmort dans lequel on retrouvait les mêmes instruments d'intrigues. Le douxieme chapitre m'avait laissé indifférente. Je pense que celui ci sera mon dernier parce que je trouve que c'est de pire en pire. L'histoire était tirée par les cheveux, les dialogues artificiels, les personnages creux. Et cette obsession sur le physique des femmes qui sont toujours "magnifiques" qui font tourner la tête de tous les hommes et pour lesquels ils deviennent fous. Ce truc avec l'ile... Enfin même si ça se lisait parce qu'on a envie de savoir, les personnages principaux ne servent pas à grand chose, certains retours en arrière sont inutiles et brouillons et la fin est carrément décevante.
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Une ambiance dingue ! J’ai adoré avoir des frissons quand certaines choses spooky apparaissaient. L’écriture de Jérôme Loubry est très fluide. Le fait que l’intrigue se passe sur une île française m’a beaucoup plus (surtout que c’est pas loin de chez moi !). Les histoires de légende de l’île m’ont beaucoup plu. Les personnages ne m’ont pas plus marqué que ça et l’intrigue était prenante sans rester révolutionnaire. Je recommande pour Halloween
Je découvre l'auteur par ce livre. L'intrigue se déroule à Porquerolles. On suit les aventures d'un groupe de 4 amis. La fin est plutôt inattendue. J'ai trouvé que parfois l'histoire traînait en longueur. Mais malgré tout on veut connaître la fin de l'histoire.
Dans L’Île, Jérôme Loubry nous transporte dans un univers à la fois fascinant et angoissant, où l’atmosphère insulaire de Porquerolles devient un personnage à part entière. Ce roman, à mi-chemin entre le thriller psychologique et le récit fantastique, explore les méandres de la psyché humaine, tout en évoquant les mystères insondables de la nature.
Dès les premières pages, Loubry installe une ambiance lourde et oppressante. Le lecteur est plongé dans un hiver hors saison, où le calme apparent de l’île contraste violemment avec les tempêtes qui s’y déchaînent, tant météorologiques que mentales. Les descriptions minutieuses de l’île, du ciel noir d’encre aux bourrasques menaçantes, créent une tension palpable qui ne fait que s’amplifier au fil du récit.
Les personnages, profondément humains et tourmentés, sont l’une des grandes forces du roman. Benoît, le disquaire solitaire, incarne à lui seul la mélancolie d’une vie passée à fuir un passé inavouable. Laurie, la policière récemment mutée, représente le contraste entre le désir de renouveau et la réalité implacable de la dépression. Et puis, il y a Diane, cette figure spectrale qui hante l’île, à la fois morte et pourtant si présente, véritable catalyseur du drame qui se joue.
Loubry excelle dans l’art de la narration fragmentée, dévoilant les secrets des personnages par petites touches, maintenant ainsi le suspense à son paroxysme. Les retours en arrière, subtilement intégrés, permettent de comprendre les motivations de chacun tout en conservant une part de mystère jusqu’aux dernières pages. Le lecteur est ainsi constamment sur le fil, entre réalité et fantastique, sans jamais savoir où commence l’un et où s’arrête l’autre.
Le roman aborde avec une grande sensibilité des thèmes universels comme le deuil, la culpabilité, et la quête de rédemption. À travers l’histoire de Diane et des autres protagonistes, Loubry interroge notre rapport à la mort, à la mémoire, et à la manière dont les lieux peuvent influencer notre esprit. L’île de Porquerolles devient alors plus qu’un simple décor : elle est l’incarnation des peurs et des espoirs de ceux qui l’habitent.
Passons maintenant au dénouement, qui est indéniablement l’un des points forts de L’Île. Jérôme Loubry y déploie un talent magistral pour tisser les fils de son intrigue complexe et emmener le lecteur vers une conclusion à la fois saisissante et inattendue. Les révélations finales sont percutantes, et l’on sent que l’auteur maîtrise parfaitement l’art de l’ultime retournement de situation.
Cependant, ce dénouement, aussi brillant soit-il, souffre d’un défaut notable : sa précipitation. Après une montée en tension savamment dosée, l’accélération soudaine des événements dans les derniers chapitres laisse le lecteur quelque peu déconcerté. Ce rythme effréné contraste avec la lenteur et la minutie qui caractérisent le reste du roman, et l’on aurait souhaité que Loubry prenne un peu plus de temps pour explorer les conséquences des révélations, pour laisser les personnages et le lecteur digérer ce qu’ils viennent de découvrir.
L’Île est une œuvre envoûtante qui ne laisse pas indifférent. Jérôme Loubry signe ici un roman intense, où la frontière entre le réel et l’imaginaire est constamment brouillée, invitant le lecteur à se perdre dans les méandres de cette île aussi belle que terrifiante. Un livre à lire pour ceux qui apprécient les récits qui explorent les tréfonds de l’âme humaine, avec une plume à la fois poétique et incisive.
Presque un huis-clos, ce thriller se déroule sur l'île de Porquerolles.
Décembre 2024, un disquaire ferme sa boutique, l'orage gronde et une femme poignardée est étendue devant sa boutique, une cassette dans la main. Cette femme, il en est persuadé, il la connaît, c'est Diane, mais elle est déjà morte 5 ans plus tôt, elle s'est suicidée. Et cette cassette, c'est lui qui lui a donnée.
Laurie, jeune policière municipale fraîchement mutée sur l'île, arrive et ne sait pas trop comment réagir : les communications sont coupées ainsi que l'électricité ; alors elle fait au mieux avec l'aide du disquaire et d'un restaurateur du coin.
5 ans plus tôt une bande d'amis vient, comme tous les été, passer des vacances dans un manoir loué pour l'occasion ! Diane, la plus jeune et dépressive, Paul, son grand frère, Sabrina et Lucas ; Cassandre, une Porquerollaise et amie vient les rejoindre mais est plus distante que les autres années.
On sent que quelque chose de louche s'est tramé cet été 2019, entre le suicide de Diane, ce secret que semble avoir les 3 autres et les cachotteries de Cassandre, et on apprend petit à petit quoi.
Le suspense va crescendo et le rythme s'accélère plus on arrive au dénouement.
Par contre, je n'ai accroché à aucun personnage, ni la flic, trop indécise, ni le disquaire trop gentil, ni la bande d'amis, qui faisaient plus puérils que leur âge. Heureusement l'île est décrite de manière à ce qu'on l'imagine très bien, c'est d'ailleurs un personnage à part entière, tout comme le manoir dans lequel les amis passent leurs vacances (donc on peut dire que si, je me suis plutôt accrochée à ces personnages-là, l'île et le manoir). Il y a un aspect gothico-rustique qui donne toute son atmosphère au roman.
Le dénouement fut, à mon goût, un peu léger, j'aurais aimé quelque chose de plus percutant, mais ça se tient très bien tout de même.
2.5 Contrairement à ce à quoi nous avait habitués Loubry, ce roman nous propose une trame à laquelle on peine à s'accrocher. Entre mystère (esprit du manoir, esprit de l'île), va vient du passé au présent, une histoire horrifique à la ' tu te rappelles ce que tu as fait l'été dernier ' , on se perd très vite, sinon on perd l'envie de poursuivre. Même le personnage de l'enquêtrice, seul fil conducteur dans ce magma de mystère, de souvenirs et de musique (trop beaucoup trop de références),oui on aime l'époque des Pink Floyd, The Doors et de Marilyn Manson.. mais en faire un roman !!? ) ce personnage principal, donc, est si transparent, inconsistant qu'il se perd parmi les autres personnages aussi peu consistants et convaincants, soient ils.
Même si ce roman avait une belle structure pour plaire surtout avec cet aspect nostalgique agréable des chapitres en version cassettes audio en pauses ⏸️ reculs ⏪ et écoute en play ▶️ Dommage. On est bien loin du coup de cœur qu'avait été 'Les refuges'.
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🙂 Mieux que prévu 3,5/5 En trois mots : amis - secrets - Porquerolles
« Mais un jour, je quitterai cette île et je deviendrai comme vous, vivante. »
➡️ En voyant les avis globalement négatifs, je m’attendais à ne pas accrocher et j’ai été plutôt agréablement surprise malgré quelques défauts évidents.
➡️ Tout d’abord, je reconnais que les personnages peu attachants ont peiné à me séduire. La trop forte présence de drogue et d’alcool m’a aussi un peu gênée.
➡️ En revanche, le décor original, lugubre et immersif apporte un vrai plus à l’histoire, on s’y croirait vraiment ! La musique a un rôle prépondérant et ici j’ai apprécié cette mise en avant qui fait sens pour l’histoire.
➡️ Comme toujours avec Jérôme Loubry, le style est fluide et addictif, les révélations sont multiples. Celles-ci ne sont pas incroyables mais restent inattendues, l’auteur est malin !
➡️ Oui, on est bien loin du coup de cœur que j’ai eu pour Les Refuges mais j’ai passé un plutôt bon et surprenant moment de lecture, je n’en attendais pas plus au vu des retours de lecteurs…
Je découvre cet auteur par ce livre. Il se lit facilement, la narration avec plusieurs chronologies est originale. L’ambiance est pesante à souhait, parfois presque surnaturelle, et on veut découvrir le fin mot de cette histoire. 3/5 parce que ce n’est pas le type de thriller que je préfère (plutôt habituée à suivre les intrigues du point de vue d’un enquêteur) et que l’attachement aux personnages est plutôt difficile, sans parler du dénouement qui manque un peu de finesse.
Premier Loubry. J'ai bien aimé le cadre dans lequel se déroule l'histoire mais pas vraiment fan de son style d'écriture. L'intrigue est assez simpliste et les personnages pas spécialement attachants. Peut-être que j'essayerai un autre livre du même auteur un peu plus tard !
Beaucoup de mystères. On ne peut pas mourir deux fois!! Qui est cette femme trouvé morte en 2024 qui était déjà mort en 2019? Est-ce-que L'île peut entendre des humains ? Et la manoir ?
aloooors 2.5 : je l’ai lu d’une traite j’avais du mal à le lâcher mais je dois malheureusement rejoindre certaines critiques lues : les personnages ne sont pas attachants et la fin est tirée par les cheveux et bâclée..
4,25/5 ⭐️ 𝗝’𝗮𝗶 𝗽𝗮𝘀𝘀é 𝘂𝗻 𝗲𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗰𝗲 𝘁𝗵𝗿𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 à 𝗹’𝗮𝗺𝗯𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗹𝘂𝗴𝘂𝗯𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗶è𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗺𝗺𝗲𝗿𝘀𝗶𝘃𝗲 ! C’est l’histoire de quatre amis qui se retrouvent tous les étés dans un manoir sur l’île de Porquerolles… jusqu’à ce qu’un drame mette fin à leur tradition.
La plume de Jérôme Loubry est excellente et la double-temporalité est parfaitement dosée : on est tantôt au présent, en décembre 2024, quand un corps est retrouvé devant chez le disquaire de l’île; et tantôt au passé pendant le dernier été des quatre amis. 𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗮𝗴𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 é𝘁𝗼𝗳𝗳é𝘀 𝗲𝘁 𝗹’𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲𝗻𝘀𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝘂𝘀𝗽𝗲𝗻𝘀 𝗷𝘂𝘀𝗾𝘂’𝗮𝘂 𝗯𝗼𝘂𝘁, 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗺𝗶𝘁𝗶é, 𝘀𝗲𝗰𝗿𝗲𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝗷𝗮𝗹𝗼𝘂𝘀𝗶𝗲.
𝗟𝗮 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗮𝗿𝗶𝘁é 𝗱𝘂 𝗿𝗼𝗺𝗮𝗻, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗹’î𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗮𝗴𝗲 à 𝗽𝗮𝗿𝘁 𝗲𝗻𝘁𝗶è𝗿𝗲… elle envoûte les protagonistes, se met en colère quand on salit un natif, susurre des mots à ceux qui savent l’écouter.
La musique est également un élément majeur dans l’histoire : certaines chansons ont une symbolique pour les personnages et c’est très immersif; 𝗹’𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗶𝘃𝗶𝘀é𝗲 𝗲𝗻 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗳𝗮𝗰𝗲𝘀 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗮𝘀𝘀𝗲𝘁𝘁𝗲; la temporalité des chapitres est indiquée par les symboles pause, avancer, reculer. J’ai adoré cette originalité !
Ce roman que j’attendais avec impatience, m’a laissé avec des sentiments partagés, ce fut une lecture en demi-teinte. Je vous explique pourquoi ⬇️
Rien à voir avec la plume de l’auteur toujours aussi agréable à lire, j’ai d’ailleurs beaucoup aimé tous les passages descriptifs des paysages, des tempêtes ou encore de la grande bâtisse, élément central de ce roman. Et puis on retrouve la double temporalité que j’aime tant et une bonne dose de suspense à presque tous les chapitres qui donne du rythme au récit !
Mais il y a des choses pour lesquelles je n’ai pas accroché :
• Je n’ai ressenti aucune attache envers les personnages ! Totalement le genre de personnes que je fuis avec leur style de vacances complètement dissolues 🙅🏼♀️ et puis au fil des pages, on découvre un plus leur part d’ombre, bien intense pour chacun d’eux…
• Il m’a manqué une grande partie « d’enquête », le récit etait trop accès sur le quotidien de ce groupe d’amis. Le résumé du roman me laissait présager autre chose. Je m’attendais a des recherches d’indices, des interrogatoires ou autre, mais la recherche de la vérité est uniquement basée sur les parties décrivant les vacances des personnages.
• J’aurais aimé une autre fin… Je ne peux pas trop vous en dire plus, car sinon je spoile tout, mais les habitants et les gens sur cette île, vaut mieux les éviter 😱 Un peu trop de noirceur pour moi, trop de sang versé d’un coup…
Pour résumer, pas vraiment séduite pas ce nouveau roman. Je n’hésiterai pas à découvrir d’autres romans de cet auteur, car il fait partie de mes auteurs favoris.
L’ambiance de ce roman est oppressante, l'atmosphère sombre et mystérieuse. Au fil des pages, en musique c'est encore plus angoissant, l'histoire semble se mettre en place mais c'est sans connaître l'auteur qui nous surprend par un final rapide et inattendu.
Entre secrets, non-dits, amitié ou suspense découvrez l’île de Porquerolles 🤩