Avec Trauma(s), Karine Giebel met un point final à son roman Et chaque fois, mourir un peu. Après des années sur le front sans arme ni gilet pare-balle, après des années à soigner les autres au péril de sa vie sous l'égide de la croix rouge internationale, après avoir pris de plus en plus de risques jusqu'au risque de trop, une autre guerre attend Grégory. Lors d'une dernière mission en Afghanistan les rôles s'inversent : les humanitaires deviennent des cibles. Après tous les combats qu'il a menés, Grégory va devoir sauver sa propre vie et celle de ses collègues.
« Trauma(s) » s’inscrit dans la continuité de « Blast », regroupé dans une duologie « Et chaque fois, mourir un peu ». Karine Giebel y explore les conflits qui ont agité et agitent encore le monde, et le métier de soignant dans des conditions extrêmement difficiles. Ce second tome s’attache à plonger dans les souvenirs et les traumatismes des protagonistes, notamment ceux de Grégory, médecin humanitaire, entre actions entreprises dans des poudrières, prises d’otages et déchirures personnelles.
« Trauma(s) » s’ouvre sur Grégory et ses compagnons humanitaires en mission en Afghanistan, alors qu’ils sont les victimes d’une captivité brutale et violente. Les conditions de vie sont déshumanisantes, ils subissent non seulement les tortures physiques, mais aussi la terreur psychologique exercée par leurs ravisseurs. La dureté et la cruauté s’invitent dans votre esprit et je dois vous avouer que certaines scènes sont glaçantes de réalisme.
Il a été reproché à Karine Giebel d’établir un « catalogue » des conflits ayant agité notre planète depuis 1992, sauf que, la réalité est qu’elle n’invente rien. Tout ce dont elle parle, tous les endroits où elle nous emmène, tous les affrontements qu’elle énonce après de nombreuses recherches, aussi sanglants soient-ils, ont réellement existé et existent encore dans certaines régions du globe. Je veux bien qu’on se bouche les oreilles et qu’on se bande les yeux, mais il y a un moment où il faut avoir le courage de regarder la réalité en face. La planète est en feu de toute part parce que l’homme a un ego si démesuré, il est si arrogant, et si sûr de son « bon droit » qu’il trouve normal d’envahir des territoires, d’attaquer des civils, de provoquer des centaines de milliers de morts. C’est insoutenable, mais c’est le miroir de l’état du monde.
J’ai choisi de lire et d’écouter le livre audio en alternance. Dans sa version audio, « Trauma(s) » est lu par l’impressionnant Thierry Blanc, que je trouve absolument remarquable dans l’interprétation du rôle de Grégory. Ce tome 2 décrypte principalement le syndrome post-traumatique qui « blast » la vie de Grégory, cet infirmier engagé pour sauver des vies. Sa captivité en Afghanistan devient le déclencheur d’une spirale de traumatismes et évolue de survivant de guerre à prisonnier de son propre esprit.
Karine Giebel utilise l’expérience de la captivité pour explorer le traumatisme extrême provoqué par la violence et la privation de liberté. Chaque journée devient une lutte pour la survie physique et mentale, et c’est justement l’aspect psychologique du vécu et de ses conséquences que l’écrivaine va décortiquer, car cette détention forcée qui crée un état d’hypervigilance et de peur omniprésente est la première couche du trouble du stress post-traumatique, le début d’une descente aux enfers.
« Trauma(s) » est une plongée dans les mécanismes de survie psychologique face à un danger mortel et prolongé. La dissociation, par exemple, devient un réflexe de survie. Grégory se détache de la réalité, revisite mentalement des souvenirs heureux pour se distancer de la douleur et du désespoir de la situation. Cette fragmentation de la conscience est si bien reconstituée que même le lecteur en vient à douter de la véracité de ce qu’il lit parfois : les flashbacks incontrôlables qui reviennent tout au long du récit sèment le trouble.
Pour des raisons que je ne dévoilerai pas, Grégory se retrouve rapidement interné dans un hôpital psychiatrique, un lieu qui, sous le prétexte de vouloir le soigner, devient une prison plus insidieuse encore que le trou afghan. Je n’ose imaginer les témoignages et recherches que Karine Giebel a dû effectuer pour en arriver à un tel degré de réalisme et retranscrire avec tant de justesse ce qu’y subit Grégory. Pris au piège de ses propres souffrances par des traitements impitoyables, des pratiques inhumaines, l’enfermement psychologique semble être la seule solution possible pour échapper aux horreurs du passé. Clairement, « Trauma(s) » questionne la médication excessive, la toute-puissance du personnel (et leur métier si difficile). Si les patients sont physiquement protégés d’eux-mêmes, ils sont dépourvus d’autonomie et de dignité.
Ce miroir entre l’enfer tangible de la captivité en zone de guerre et l’enfermement psychiatrique se révèle être une double peine pour Grégory, et par moment, j’ai eu la sensation que se retrouver au fond d’un terrier en Afghanistan était un sort plus enviable que d’être « soigné » dans son propre pays. (Et c’est sans doute ce que Karine Giebel a voulu montrer.) C’est dire à quel point la confrontation des souffrances de l’humanitaire touche au coeur. À l’audio, Thierry Blanc vous glace littéralement le sang. Le stress post-traumatique se manifeste à travers des crises d’angoisse, des souvenirs violents, et une incapacité à se reconnecter avec le monde extérieur. Les cauchemars incessants et les visions d’horreur vécues, mais aussi les « Trauma(s) » liés à sa vie personnelle ne quittent jamais Grégory. Et nous non plus.
Au cœur des ténèbres des « Trauma(s) », il y a pourtant une lueur qui éclaire la nuit. Si vous voulez connaître la définition de l’amitié, lisez ce livre. Paul, l’ami médecin de Grégory, reste omniprésent et devient un ancrage vital pour rester dans la réalité et continuer le combat. Leur amitié, renforcée lors des interventions médicales, où chacun dépendait de l’autre pour sauver des vies, a construit des liens inaltérables. Lorsque les deux amis sont pris en otage, cette amitié devient leur bouée de sauvetage : ils partagent leurs peurs et leurs douleurs, tentant de se protéger psychologiquement de l’horreur environnante. Enfermé à « Pandémonium », l’amitié et le soutien de Paul persiste, comme un soutien invisible, devenant un remède contre la désintégration de son identité et de sa santé mentale. Paul demeure pour lui un symbole de résistance et de fraternité. Cette amitié, moteur de survie psychologique, agit comme un rempart contre la déshumanisation progressive qu’il subit sous l’effet des traitements, réaffirmant ses valeurs et son courage.
Au-delà de tout ce que j’ai évoqué plus haut, j’ai été fascinée par la façon dont Karine Giebel explore le pouvoir d’autoprotection du cerveau et la résistance du corps humain. Le réflexe de survie par lequel le cerveau de Grégory réprime certains souvenirs trop douloureux, les isole comme dans un « coffre ». Ce mécanisme est décrit comme une forme de protection instinctive contre des traumatismes insupportables quand l’esprit n’est pas prêt à les affronter. Quant au corps, force est de constater qu’il ne cède pas si facilement même lorsque l’on veut mourir. A contrario, Karine Giebel montre également à quel point il peut se battre contre les tortures et la chimie.
« Trauma(s) » présente une vision où la captivité physique n’est qu’une étape vers une prison mentale plus durable. Le syndrome post-traumatique est un ennemi invisible, ancré dans l’esprit, qui continue de briser les victimes bien après la fin de leur épreuve physique. Karine Giebel dépasse le simple récit de guerre pour poser des questions fondamentales sur la survie psychologique, « cette guerre intérieure », l’identité et les limites de la résilience humaine. Mais « Trauma(s) » met aussi en lumière cette amitié, espace de survie mentale et de résistance silencieuse, qui sauve de tout. Un témoignage de la manière dont des liens humains sincères et éprouvés peuvent transcender les épreuves les plus sombres et les plus insidieuses. Karine Giebel joue sur le contraste entre la dureté de l’univers extérieur et la sensibilité intérieure des personnages et explore avec brio la condition humaine dans des conditions extrêmes. En mettant en avant la vulnérabilité de ces hommes et femmes face aux souffrances qu’ils endurent pour sauver des vies, elle crée une histoire qui nous confronte à la fragilité de l’existence, tout en soulignant la force du lien humain. Excellent, du début à la fin !
Karine Giebel frappe une fois encore avec Trauma(s), un roman intense qui m’a pris de plein fouet, serrant mon cœur et ne me lâchant plus. Ce tome 2, vaste de 800 pages, est un pavé où l’autrice prend le temps d’explorer chaque recoin de la psychologie de ses personnages – et quelle longueur nécessaire pour un tel sujet ! Sa plume, percutante et réaliste, nous plonge dans l’enfer de la captivité aux côtés de Paul et Grégory, otages en Afghanistan, victimes d’horreurs innommables. Le réalisme de Giebel est à couper le souffle. Elle ne nous épargne aucun détail, et la violence est parfois écrasante. Le premier tome avait déjà été éprouvant, mais ce second opus va encore plus loin en examinant les blessures de l’esprit. Les scènes d’horreur vécues par les personnages laissent des traces indélébiles, et Giebel parvient à rendre leur traumatisme presque palpable, comme une ombre planant sur chaque page. L'auteure, avec une plume incisive et sans concession, m'a entraîné dans un labyrinthe psychologique où la chronologie des événements se brouille, reflétant ainsi la confusion mentale du protagoniste. Cette construction narrative astucieuse m'a fait vivre de l'intérieur la descente aux enfers de Grégory, perdu entre réalité et hallucinations. Mais au milieu de cette noirceur, une lumière persiste : celle de l’amitié indéfectible entre Paul et Grégory. Leur solidarité est pour moi comme un souffle d’air, un soutien essentiel dans ce tourbillon de souffrances. Par un travail de recherche minutieux, Giebel sculpte des personnages d’une profondeur rare, rendant hommage à ceux qui, souvent invisibles, endurent des sacrifices immenses. Avec Traumas, Karine Giebel signe un véritable plaidoyer pour une psychiatrie adaptée aux victimes de traumatismes sévères. Elle touche à l’essentiel, me laissant en proie à des émotions brutes, témoin des cicatrices indélébiles de l’âme humaine. Ce roman m’a bouleversé et restera gravé en moi pour longtemps.
Il m'a fallu quelques jours après avoir fini cette lecture, pour reprendre mes esprits et écrire cette chronique.
On retrouve donc Grégory exactement là où nous l'avions laissé à la fin de tome 1: capturé avec son ami Paul par les talibans en Afghanistan. Devenu une des victimes qu'il a toujours aidé, il va devoir s'armer de courage pour essayer de s'en sortir et préparer l'après...
Ce qui est surprenant c'est qu'ayant fini le premier tome, je pensais que nous avions fait le tour de l'horreur. Mais l'autrice trouve encore des ressorts pour nous montrer le pire de l'âme humaine, la capacité de commettre des actes affreux dans toutes circonstances. Et dans ce tome, on voit bien plus que des terrains de guerre...Car on va assister ici à la descente aux enfers d'un homme que rien n'épargne, que ce soit dans son travail ou dans sa vie. La perte totale de repère, la perte de réalité, à tel point que par moments , nous lecteurs sommes aussi perdus que notre héros. On pense se tromper, nos sensations sont altérées, et au final on comprend qu'on entre dans la psyché profonde d'un homme au bord du précipice.
Le roman se fait alors pamphlet et constat du traitement que l'on réserve aux hommes et aux femmes, qui ont besoin d'aide mais à qui on ne tend pas la main. Le système psychiatrique se dévoile et pour le pire, même si au milieu de toute cette noirceur, l'espoir surgit à travers des personnages d'une humanité confondante.
Car c'est ca aussi qui fait tenir à la lecture...Il y a eu des moments où j'ai eu du mal à enchaîner les pages, de nombreux questionnements, et des moments dérangeants, mais au final on trouve toujours une petite flamme à laquelle se raccrocher.
Un roman noir violent psychologiquement, mais qui prend aux tripes, et qui au final restera sans doute dans ma mémoire comme un grand roman.
C’était tellement long et j’avais l’impression de toujours lire la même chose sans dénouements. Je crois que le livre aurait pu avoir la moitié moins de pages! Je peux même pas dire si je suis contente de la fin ou non tellement mon intérêt était parti!
Et chaque fois mourir un peu, Livre 2, Trauma(s) de Karine Giebel, présentation 2010, Afghanistan, les 4 hommes ont été enlevés par les Talibans. 1ère exécution, décapitation est filmée. Ils sont en pleine montagne. Tenir encore et encore. Une première tentative d‘évasion a avorté.
Greg et Paul seront ensuite séparés.
Avis Et chaque fois mourir un peu, Livre 2, Trauma(s) de Karine Giebel Accrochez-vous, Karine Giebel a encore frappé pour ce Livre 2, nommé Trauma(s) et le titre, déjà, en dit très long. La romancière sait jouer avec les nerfs de son lecteur, notamment pendant les premières pages de son roman, que l’on lit mais sans forcément y accrocher. On reste à cause du style de l’autrice et que l’on veut connaître ce qui se passe pour Grégory. Mais tout change lorsque Paul refait son apparition, en 2022, et qu’il va voir son meilleur ami. Et là, c’est le drame pour tout le monde, lecteur compris. J’ai dû relire les pages plusieurs fois pour voir si je ne me trompais pas, si le roman avait été correctement imprimé.
Grégory va alterner toutes les phases pendant son internement. Il sera violent envers les infirmiers, envers lui-même. La punition qui suit sera encore plus violente et ce pour le mater. Il sera dans un état catatonique par rapport à toutes les expériences médicamenteuses que l’on propose. Aucun traitement ne lui fait d’effet. Grégory, même enfermé, tentera de s’échapper aussi bien physiquement qu’en pensées. Il revivra ce qu’il a vécu, pendant ses missions humanitaires, avec son ami, son frère Paul. D’ailleurs, ce dernier, de part de son statut va obtenir, de haute lutte, un droit de visite. Mais il verra son ami s’enfoncer tant et plus et malgré ses alertes, rien n’y fait. Grégory est un paria, malgré ses hauts faits d’armes, en tant qu’infirmier humanitaire. Il suscite énormément de peur mais aussi de la fierté pour un infirmier qui le suit, le soutient, mais qui ne peut pas faire grand chose face aux autres. Grégory veut tout faire pour se rappeler ce qui l’a amené là. Pour lui, il n’est pas coupable, il n’a pas pu tuer sa femme Zina. Heureusement que Paul est là, pour lui rendre visite, pour tenter de lui remonter le moral, d’éviter qu’il se suicide. Alors oui, pour sa santé mentale, Paul sera obligé de lui cacher un fait important mais sans ce mensonge, Grégory ne pourrait pas s’en sortir. Paul est plus qu’un ami, un frère, pour ne pas avoir abandonné pendant plus de 10 ans Grégory. Le but est de retrouver la mémoire de ce qui s’est passé à son retour d’Afghanistan, même si tout le monde le croit coupable, suite à l’enquête des gendarmes. Mais même avec ça, ce n’est pas gagné. Tout dépend aussi du comportement de Grégory, de sa faculté à se réinsérer, de ne plus être violent.
Karine Giebel nous détaille un endroit affreux, où les patients ne sont pas pris en considération, où ils sont abrutis par les médicaments. Même si c’est romancé, même si c’est ultra violent, je pense que ce monde existe, même de nos jours, de la part la faute de moyens, de part la faute d’un personnel pas assez bien formé, de part la faute d’un personnel qui n’a rien à faire dans de tels lieux, de part la faute de médecins qui sont sûrs d’eux et qui ne prennent pas en considération leurs patients.
J’espère que Grégory et Paul trouveront la paix là où ils sont, toujours ensemble, toujours frères.
Pour offrir de tels romans, aussi sombres, sur l’âme humaine, sur les situations vécues par ses personnages, je me demande comment fait Karine Giebel. Il doit lui falloir du temps pour se reconstruire. Car si un lecteur ne ressort pas indemne de telles lectures, que dire d’un auteur. Les personnages, les situations doivent le hanter pendant un long moment.
Il faut avoir le coeur bien accroché, être bien mentalement pour lire tout cela. Merci pour ce roman qui a demandé autant de recherches, qui reprend tous les conflits mondiaux, qui oublient tous ceux qui meurent, qui sont blessés, physiquement et moralement, et qui oublient tous ces humanitaires qui tentent de sauver, au péril de leur vies. Coup de coeur absolu.
Et chaque fois fois, toujours plus de violence. Et chaque fois, toujours de l’espoir. Et chaque fois, ne pas sortir indemne.
Trauma(s), le tome 2 de Chaque fois, mourir un peu de Karine Giebel poursuit le récit de la vie d’humanitaires en continuant à suivre Grégory Delaunay, infirmier, et Paul Schmid, chirurgien, tous deux du CICR, le Comité International de la Croix-Rouge.
Le récit de leur séjour en Afghanistan en 2010 a duré juste trois mois, mais le traumatisme restera une faille que leur amitié tentera, malgré tout, de résorber. Seulement peut-on impunément braver les violences, les deuils de ceux qu’on aime sans un jour s’écrouler physiquement ou psychiquement, ou les 2…
Car les drames s’enchaînent, comme dans la première partie, sans entrevoir la moindre lueur de changement ou d’espoir. Les conflits armés, le plus souvent opposants des frères d’un même pays ou les intempéries hors normes qui commencent à apparaître, et c’est à chaque fois, la même désolation et les mêmes larmes.
Pourtant la vie se poursuit. Anton le beau-fils de Grégory devient adulte, Zina à ouvert sa boutique dans le village. Seulement, ce que tout lecteur d’Et chaque fois, mourir un peu redoute depuis le début se produit. « Les sous-sols de l’humanité »
La vie s’écoule, la descente aux enfers devient réalité. Le lecteur entre dans l’épouvante, sans aucune protection. Sa sympathie pour Grégory le déchire. Karine Giebel décrit la paranoïa avec tellement de justesse, que le lecteur est sonné, comme s’il recevait des uppercuts. Mais, l’escalade se poursuit. Alors, le lecteur s’arrête pour respirer, regarder et chercher un coin de ciel bleu ou se souvenir de bonnes choses et oublier quelques minutes que la folie nous concerne tous. Qu’elle peut nous atteindre facilement, prendre possession de notre esprit avec une telle simplicité, simplement par vengeance, par peur ou par souffrances excessives.
La violence, la cruauté et les exactions ne sont pas éloignées de nous. Elles font partie de nous et peuvent à tout moment prendre possession de notre raison. Seulement, ce n’est toujours pas la fin de ce thriller de presque huit cent cinquante pages…Est-ce que l’amour d’une mère, l’affection d’un ami arriveront à faire revenir dans notre monde l’esprit égaré. « Toutes les nuits le perdre, Et chaque fois, mourir un peu. »
Évidemment l’humanisme de Karine Giebel ne peut laisser ainsi son lecteur, effaré, bouleversé, complètement effondré. Seulement, c’est aussi le Reine du suspens. Alors, il faudra se noyer dans Trauma(s) pour connaître la fin de cette épopée d’un héros d’une modernité étonnante.
En décrivant ainsi par le menu les « sous-sols de l’humanité » Karine Giebel signe un thriller d’une intensité somptueuse affirmant par ses positions une liberté de pensée toujours tournée vers les plus démunis, les plus fragiles et les sans défense.
« La lumière, c’est quand vous arrivez à arracher un sourire à la guerre, à la faim ou à la misère, Docteur. Et cette lumière-là, croyez-moi, elle peut éclairer toute une vie. » Quel sublime message !
Trop souvent, la société oublie que les vrais héros ne sont pas ceux qui meurent les armes à la main ou qui accumulent un grand nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux. Ce sont ces hommes et ces femmes que Karine Giebel célèbre dans cette magnifique ode pour nous rappeler leur courage et leur ténacité.
Quel talent ! Quelle intensité dans l’écriture ! Une présence du récit qui reste et restera bien après le thriller refermé ! Une ode fabuleuse à l’espérance humaniste ! Une célébration magnifique de l’amitié ! Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Dans ce second tome, on retrouve Grégory où on l'a laissé. Il y a un rappel de la fin du tome 1 c'est absolument super !
Je ne vais pas vous mentir on débarque dans l'horreur, l'horreur absolu, la détention de Paul et Grégory est épouvantable, sanglante, abominable. Que d'horreurs. Heureusement que Paul est avec Gregory car c'est dur c'est poignant, heurtant. Ses blagues sont les bienvenus et m'ont permis de souffler. C'est une lecture difficile.
J'ai découvert les méandres de notre cerveau, révélant les ravages que peuvent causer l'altruisme excessif et les traumatismes répétés .
J'ai l'habitude des maltraitances de Karine Giebel sur ses protagonistes. Tout ce que va subir Grégory c'est inhumain, violent, ses morts, ses drames, les horreurs, épreuve après épreuve, il se relève, mais dans quel état ? Et chaque fois, mourir un peu. Tu crois qu'il touche le fond ? Ce n'est pas fini, crois moi, ce qui l'attend est mille fois pire, inimaginable. Notre bouée de sauvetage ? L'amitié, ce lien si fort qui s'est construit dans l'horreur.
Puis vient LE plot twist, LA claque que Karine Giebel sait si bien maîtrisée. Et là, je me suis effondrée, je n'ai rien vu venir, j'ai été secoué, martyrisé, ébahi. Encore une fois elle s'est joué de moi. Vous pensiez que ce livre était linéaire ? C'est mal connaître cette autrice.
Ce livre est du grand Karine Giebel, une plongée dans la folie, dans l'horreur humaine. Je saigne, je souffre avec lui, je pleure pour lui. Que d'émotions !
Oui la plume de Karine Giebel est incisive, blessante, sanglante, elle broie les sentiments, elle sait manier les mots à la perfection. C'est une véritable arme. Chaque phrase est un coup de poignard, chaque description, une torture. C'est une expérience de lecture intense et éprouvante, mais aussi extrêmement puissante. Elle est la marionnettiste de nos émotions. C'est une plongée en apnée dans les ténèbres et la noirceur de notre monde, des Hommes. Quel courage de comparer les guerres et la prise en charge du COVID 19 dans notre pays. Le travail de recherche y est incroyable, merci pour toutes ces informations aussi vraies que tranchantes.
J'ai grandement apprécié les clins d’œil à tous ses autres romans. J'ai cru reconnaître l'ombre de Marianne en Grégory, la détention, leur courage, leur force de ne jamais plier. L'espoir d'y croire.
« Si tu savais mon amour... Le supplice qui est le mien. » Est ce la pire des détentions qu'être détenu par les talibans ? A vous de le découvrir.
Trauma(s) mérite sa place dans le top 3 des romans de l'autrice. C'est un livre époustouflant, tout y est maîtrisé à la perfection. Vous allez être secoué, plongé en plein horreur, soufflé par les bombes, ramené à la vie par les soignants. Et chaque fois, mourir un peu. Qu'attendez vous pour découvrir le Blast ?
Êtes vous prêt à suivre l'humanitaire dans ce voyage ?
Merci aux éditions Récamier et à Maxime pour le service de presse et pour leur confiance.
Ce livre est venu toucher les dernières parcelles de mon cœur, déjà bien entamé, mais j’en suis sortie. 🏳️
En lisant ce Tome 2, je comprends pourquoi Karine Giebel a ressenti le besoin de l’écrire. Si le premier volet m’avait laissé un peu en suspens, ce second tome est indispensable,vital.❤️🩹
Dans le Tome 1️⃣: on rencontre Grégory, un infirmier de la CICR humanitaire, qui a fait un métier d’aller sur les fronts, risquer sa vie pour soigner les blessés de guerre. Un métier, un choix, une vie. Grégory a fait don de sa vie en intervenant en Bosnie, au Rwanda, en Tchétchénie, au Soudan et à Gaza… En soignant des femmes enceintes touchées par des éclats d’obus, des enfants mutilés par des mines, et des survivants extraits des décombres, il a fait le sacrifice de son absence auprès de sa propre famille.
Dans ce Tome 2️⃣: on le retrouve aux côtés de Paul, son ami de toujours, également engagé au CICR. Un événement tragique les rapproche encore davantage, et Grégory, profondément marqué, semble chaque fois mourir un peu plus à chaque nouvelle épreuve.
Toutes ces missions, tous ces sauvetages ont un prix. Lequel ?🫂
Avec lui, j’ai eu peur, j’ai sombré, j’ai été horrifiée, ET, j’ai pleuré. C’est insoutenable. On plonge dans la noirceur des horreurs qu’il a traversées, et on ressent tout ce qu’il porte en lui, ces souvenirs qui pèsent, qui déchirent.🫀
Mais « Grégory sait qu’il ne guérira jamais, parce qu’on ne guérit pas de la mort : celle qu’on a vue, celle qu’on a donnée, celle qu’on a provoquée, ou celle qu’on n’a pas été capable d’éviter. »
Ce livre, c’est l’histoire d’une descente, d’un homme qui s’use à force de sauver.🛟
Giebel réussit à capturer la complexité des relations internationales, en soulignant les dilemmes éthiques que rencontrent les travailleurs humanitaires dans leur quête d'aider ceux qui souffrent. Elle nous rappelle que derrière chaque statistique, chaque rapport de guerre, se cachent des histoires humaines, des vies détruites et des espoirs brisés.⛑️
Je vous ai présenté Et chaque fois mourir un peu, tome 1 : Blast, en voici la digne suite : Trauma(s) dans laquelle nous retrouvons Grégory, l’humanitaire qui a parcouru le monde pour soigner les victimes de guerres. Après un premier tome qui allie horreur, humanité et réalisme, Karine Giebel poursuit brillamment son hommage aux membres de la Croix-Rouge internationale.
Nous retrouvons Grégory et son ami Paul en Afghanistan où les humanitaires deviennent des cibles pour les terroristes qui les utilisent comme monnaie d’échange. Après avoir sauvé tant de vies, Grégory doit désormais sauver sa peau et celle de ses proches. Et ça ne s’arrêtera pas à l’Afghanistan… Ce qui était pressenti dans Blast tome 1, prend concrêtement forme dans Trauma : les séquelles que garde Grégory de ses interventions au coeur des conflits armés le poussent progressivement vers les portes de la folie. Les traumatismes multiples auxquels il a été confronté durant sa carrière n’ont de cesse de le hanter: il ne pouvait resssortir indemme de tout ce qu’il a enduré, sa vie est désormais hantée au quotidien par des fantômes. Jamais il n’avait imaginé devoir livrer un combat contre lui-même et contre ses propres démons.
Si l’essentiel du récit est basé sur le quotidien vécu par les humanitaires, la fiction reprend le dessus dans le dénouement de ce second tome, à la façon d’un thriller effficace et bien mené. J’ai été surprise de la tournure prise par le récit, je me garde bien de trop en dire car ces deux tomes se classent au top du palmarès des livres de l’autrice et je vous laisse les découvrir. Avec ces deux romans Karine Giebel parvient à traiter de sujets riches et variés : l’horreur des guerres, le dévouement sans-borne des humanitaires, les violences au sein des services d’internement psychiatrique. L’amitié y tient une part essentielle, car la fraternité qui unit Grégory et son ami Paul illumine les ténèbres. L’humanité qui se dégage de ce récit est profondément enrichissante. Deux romans inoubliables.
Karine Giebel nous offre avec ce second tome de « Et chaque fois mourir un peu » une suite captivante et bouleversante. Si « Blast » a été un coup de cœur pour moi, cette suite, bien que marquée par quelques longueurs, m’a profondément touchée. Je suis passée tout près du coup cœur. Une lecture intense, qui interroge autant qu’elle captive, qui restera parmi mes meilleures lectures de l’année, c’est certain.
Nous retrouvons Grégory, l’infirmier humanitaire dont la vocation a déjà coûté bien plus qu’elle n’a rapporté. Il est toujours accompagné par son collègue et ami de toujours, Paul, chirurgien. Après des années à soigner les autres dans des zones de guerre, ils se retrouvent en Afghanistan, où tout bascule. Enlevés par les talibans, ils sont plongés dans un cauchemar sans fin. Détention, tortures, privations et meurtres deviennent leur quotidien. La description que fait Giebel de leur calvaire est à la fois glaçante et poignante, un témoignage fictif qui semble pourtant si réel. J’ai passé toute cette partie en apnée. Les chapitres sont les décomptes des jours terrifiants que Grégory et Paul ont vécu.
« Ne pas bouger, ne pas parler. Ne pas savoir où l’on se trouve. Si l’on va vivre ou mourir. Ne pas savoir comment et quand cela finira. »
Grégory finit par s’échapper, une lueur d’espoir dans cet enfer. Mais ce n’est qu’un répit de courte durée (on connaît Giebel, il faut toujours s’attendre au pire avec elle, elle ne fait pas de cadeau). De retour en France, une nouvelle tragédie fait s’effondrer le fragile équilibre qu’il essayait de maintenir. Ce retour est d’une brutalité émotionnelle incroyable : alors qu’on espérait le voir se reconstruire, c’est une nouvelle descente en enfer qui s’amorce.
Ce qui frappe dans ce roman, c’est l’audace de la construction narrative. Karine brouille les frontières entre réalité et illusion, entre passé et présent. Je ne peux pas vous en dire plus, je ne veux surtout pas spoiler ni vous gâcher le plaisir de la découverte. Tout ce que je peux vous confier, c’est que Karine plonge le lecteur dans la psyché de Grégory de manière encore plus oppressante. On se perd avec lui dans ses souvenirs altérés, dans sa perception déformée de la réalité. De quoi devenir dingue. Terriblement efficace et surtout addictif. Il y avait des moments où je n’ai pas pu lâcher ma lecture.
Le véritable tour de force de ce roman réside dans le travail de Karine sur la psychologie de ses personnages. Grégory est à la fois une victime et un survivant, un homme qui a tout donné pour les autres au détriment de sa propre santé mentale. Sa lutte contre ses démons intérieurs, sa manière de rationaliser l’irrationnel, et ses souvenirs sont décrits avec une justesse impressionnante.
Le stress post-traumatique est au cœur de cette œuvre, traité avec une profondeur et une sensibilité qui témoignent du travail de recherche colossal de l’auteure. À travers Grégory, c’est une plongée vertigineuse dans l’esprit d’un homme brisé, où la frontière entre la folie et la lucidité est parfois imperceptible.
L’autre force de ce roman réside dans les relations humaines profondément touchantes, et en particulier celle qui unit Grégory et Paul. Leur amitié est décrite avec une justesse remarquable, mettant en lumière non seulement l’importance de la solidarité dans l’adversité, mais aussi la vulnérabilité des héros humanitaires, souvent idéalisés. Ce duo incarne une humanité déchirante et authentique, rendant leur histoire encore plus bouleversante pour le lecteur.
« La vie est faite de séparations cruelles. »
Si ce tome m’a moins emporté que le premier, c’est en partie à cause de certaines longueurs dans la narration. Mais, avec le recul, je me rends compte que cette gestion du temps était plus que pertinente : elle reflète la spirale psychologique dans laquelle Grégory est enfermé : chaque instant devient une épreuve, une lutte pour ne pas sombrer dans la folie face à l’horreur et au désespoir.
Ce rythme volontairement ralenti crée un écho troublant avec l’état d’esprit de Grégory, qui doit affronter non seulement des situations de crise, mais aussi les ravages intérieurs d’un stress post-traumatique dévastateur. Le lecteur partage alors son quotidien, où chaque minute semble s’étirer, alourdie par le poids de ses souvenirs et de ses émotions.
Karine excelle à nous plonger dans cette temporalité étouffante, renforçant ainsi l’empathie que l’on éprouve pour Grégory. Mais, paradoxalement, cette lenteur peut aussi mettre à l’épreuve le lecteur. Certaines longueurs dans la narration m’ont donné l’impression de m’enliser, d’être pris dans une boucle où chaque tentative de progression est contrecarrée, comme pour mieux nous faire ressentir l’impossible échappatoire de Grégory.
La plume de Karine est d’une précision chirurgicale et d’une puissance émotionnelle brute. Elle ne s’embarrasse pas de fioritures inutiles : chaque mot semble pesé, chaque phrase taillée pour frapper juste, parfois même là où ça fait mal. Cette manière de décrire les émotions, les paysages, et surtout les zones de guerre, nous plonge dans un univers aussi réaliste que bouleversant.
« Quel est donc cet animal qui massacre, non pas pour se nourrir, mais pour une parcelle de territoire, un morceau de pouvoir, pour s’approprier les richesses de son prochain, même si elles ne sont pas vitales ? Qui tue parce qu’il ne supporte pas la différence, parce qu’il croit en des légendes tenaces et sans fondement ? »
Karine démontre une fois de plus son talent pour explorer les zones d’ombre de l’âme humaine. Elle livre un roman puissant et audacieux, où le lecteur est invité à s’interroger sur la résilience, la folie, et les limites de l’humanité.
Et là où Karine m’a le plus surpris, c’est concernant la fin. Là aussi, je ne peux rien dévoiler, mais honnêtement, j’ai eu du mal à m’en remettre.
Ce livre est un véritable ascenseur émotionnel. On passe de l’effroi à la compassion, de la colère à une profonde tristesse. À travers Grégory, on ressent l’impuissance face aux injustices, l’épuisement d’un homme confronté au pire de l’humanité, mais aussi les rares instants de lumière qui lui permettent de continuer. Certains passages m’ont littéralement noué la gorge, tandis que d’autres m’ont laissé un sentiment de vide. C’est une lecture qui marque, qui hante, et qui laisse une trace bien après avoir refermé le livre.
Si vous avez aimé le premier tome, ce second volet est une lecture incontournable. Préparez-vous cependant à une plongée sans filet dans un abîme émotionnel. Karine Giebel nous rappelle que, parfois, la plus grande des batailles est celle que l’on mène contre soi-même.
« -Il y a beaucoup d’étoiles dans ton ciel, dit-il.
-C’est parce qu’il y a beaucoup de morts dans ma vie. »
Difficile de parler de ce tome 2 sans spoiler le 1. Mais je peux dire que ces deux lectures m'ont vidées de toute mon énergie tellement j'ai vécu intensément la vie de Gregory. Nous l'avions laissé dans le tome 1 en assez fâcheuse posture. Et quand bien même notre Hero (avec un grand H) fini par quitter les zones de conflit, ça n'est pas pour retourner à une vie de calme et de sérénité. J'essaie de faire attention en parlant de "plot twist" mais je ne peux pas m'empêcher de dire à quel point j'ai été surprise et retournée, et complètement bouleversée par tout ce qu'il se passe dans ce roman. Rien n'est épargné au lecteur, comme rien n'est épargné à Gregory. Heureusement que son ami Paul est là. Et quelle amitié ! Une des plus belles qu'il m'ai été donné de lire. Je souligne aussi le travail de recherche effectué par l'autrice, qu'il s'agisse du syndrome post traumatique, des conditions de détention en milieu plus qu'hostile, de la misère rencontrée dans les camps (notamment celui d'Al-Hol). Bref, je termine donc cette épopée à bout de souffle et en larmes.
« Et chaque fois mourir un peu - Traumas » Il m’a fallu du temps pour lire et digérer ce livre et j’en reste profondément atteinte. Déjà la lecture du premier tome, « Blast » m’a fait pleurer.
Et voilà, mes trouvailles dans le « net » à ce sujet :
« Ainsi, l’une des raisons fondamentales pour lesquelles tous les hommes doivent se repentir est qu’ils ont tous hérité du péché. Une autre raison, c’est que si nous avons marché avec le monde des hommes, nous avons suivi une voie en opposition à celle de Dieu, — pour la simple raison que l’humanité, dans son ensemble, a ignoré la volonté et les desseins de Dieu, allant même jusqu’à les combattre. C’est pourquoi l’histoire humaine n’est autre chose qu’un récit démoralisant d’effusions de sang, d’oppression, d’injustice et d’immoralité. Refuser de voir et de reconnaître sa propre responsabilité en tant que membre de la société humaine serait, tenter inutilement de se disculper. »
Eh bien oui, nous sommes tous et toutes concernés.
On peut dire que Karine giebel a atteint un nouveau sommet dans l'art du thriller et de l'écriture sensible autant que réaliste. Si j'ai pleuré, si j'irai, c'est aussi parce que l'auteure a dû mettre toute son âme à cette écriture. 7 secondes partie et tout simplement et tout évidemment exceptionnelle. Je rajouterai que je remercie Karine gibel de ne pas avoir baisser le niveau, comme l'OM malheureusement fait beaucoup d'auteurs à succès, au courant de ces dernières années. Il me tarde de lire un nouveau livre prochainement.
Le livre m'a bouleversé. je risque de mettre un peu de temps avant de lire autre chose. le livre est bouleversant parce qu il est tellement véridique. on accompagne le personne jusqu'au pire avec tellement de detail et d authenticité. Et ca fait du bien de voir une autrice mettre en avant les guerres , toutes les guerres , les traumatismes que ca engendre qui ne sont pas que physiques. D ailleurs on s aperçoit que les consequences physique ne sont pas le pire. Et mettre en avant le travail des soignants. qui donne du temps , et desfois leur vie pour les autres.
C’est du grand Karine Giebel. La suite de Blast est poignante et on continue de suivre le destin de Gregory et Paul. J’avais adoré le premier opus Blast et même si j’ai aimé l’histoire de ce second opus j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs qui m’ont un peu fait décrocher de l’histoire à certains moments. Cependant, contrairement à tous les autres livres que j’ai lus de cette autrice, j’ai trouvé la fin moins noire que d’habitude, avec un soupçon d’espoir inhabituel. Et ça m’a fait du bien car je sortais souvent « fracassée » à la fin de ses livres.
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1,5 Lecture Abandonnée à un peu plus du tiers. Je n'ai vraiment pas réussi à me mettre dedans. Pourtant ce second opus semble avoir de meilleurs retours que le premier. Mais je n'ai vraiment pas réussi à dépasser cette fois-ci la succession interminable de malheurs qui s'abattent sur le héros. Guerres civiles, prise d'otage, attentat, mort.... Pour moi c'était le livre de trop. Il faudra peut-être y revenir après avoir un peu oublié le premier tome pour vouloir encore s'infliger ça. Dommage
Un crève coeur.. Paul et Greg sont les héros qui incarnent tous ces humanitaires du quotidien que l’ont oubli chaque jour. J’ai passé ma lecture en apnée, absorbée et touchée en plein coeur. Malgré les malheurs qui s’abattent, une belle histoire d’amitié pure et solide nous permet de croire que tout n’est pas que chagrin. Que d’émotions..
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Le récit est bien pensé pour que tout soit parfaitement installé pour le climax. La description du quotidien est parfois un peu longue mais très intéressant d’avoir ce double point de vue pour voir les mêmes événements sous un autre angle. Très intéressant également la description de ce milieu. Je recommande : n’ayez pas peur de la grosseur du livre.
J’ai adoré Trauma(s). Mais je crois que je ne l’aurais pas vécu avec autant d’intensité sans Blast. C’était vraiment nécessaire que ce premier tome soit si long et détaillé pour comprendre toute la complexité de Grégory et mesurer la force émotionnelle de Trauma(s). Ce second livre est d’une puissance incroyable, à la fois déroutant et bouleversant. La fin m’a laissée sans voix. Karine Giebel signe ici un récit fort, humain et terriblement juste. Un 5/5++ sans hésitation.
Excellent comme chacun des Giebler ! Des rebondissements mais j'en aurais voulu comme plus. Il est tout de même très très bon on est jamais déçu toujours accroché!
Ce que c'était long mais ce que c'était bon 🤣. J'étais moins emballée pour le tome 1 mais là c'est tout ce que j'aime. Merci Mme Giebel de me régaler autant ❤️ vivement le prochain 😉
Je reste mitigée avec ce deuxième tome de "Et chaque fois, mourir un peu". J'ai eu beaucoup de mal à supporter toute cette violence et toute cette souffrance qu'a dû endurer Gregory. J'ai d'ailleurs eu très peur que les chapitres sur l'Afghanistan ne s'éternisent encore plus tant ils étaient insupportables à lire.
Il y avait encore plus de répétitions que dans le premier tome - répétitions et longueurs que je comprends aussi vu la tournure du livre mais ça reste redondant à lire.
J'ai refermé ce second tome en étant vraiment déchirée pour lui. J'ai naïvement cru qu'il y aurait un peu de bonheur pour Gregory mais que nenni...
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