En commençant à assembler des notes pour ce qui allait devenir Les Ecrans sanglants, Claire Cronin n'imaginait pas qu'elle allait fouiller si profondément en elle. Initialement envisagé comme une réflexion sur une attirance un peu trop prononcée pour les films d'horreur, ce travail de recherche est devenu une quête personnelle et philosophique, un essai hybride teinté de non-fiction dont l'approche transcende les formats en reliant l'intime et le collectif. Entourée d'écrans diffusant des images de monstres, de fantômes, de possessions et de phénomènes inexpliqués, Claire Cronin s'interroge. Que cherche-t-on dans ces expériences de cinéma ? Comment peut-on naviguer entre le réel et la fiction sans totalement s'y perdre ? Le mysticisme et la spiritualité peuvent-ils nous aider à dépasser la tristesse, la dépression et à mieux nous connaître ? Du sud gothique américain aux rues de Los Angeles, l'autrice explore son héritage culturel, ses racines religieuses et son intérêt pour le cinéma d'horreur - dans toute sa diversité de sous-genres et d'esthétiques, du plus commercial au plus underground -, sur lequel elle porte un regard féminin, touchant et poétique. Les Ecrans sanglants est "un journal intime de théories pour les espaces de l'esprit où la théorie n'a plus sa place". C'est aussi un texte sublime sur le pouvoir de l'Art sur nos vies et un récit d'apprentissage oblique, brillant de créativité.
J’ai abandonné… j’ai lu 120 pages (donc plus de la moitié) et c’est trop chelou. Je comprend rien. C’est entre le blog cinéphile et le journal intime, composé de textes court et nébuleux qui traitent de films d’horreur, de fantômes, de ressentis mais aussi de religion et de psychanalyse. On est vraiment dans la tête de l’autrice et c’est le bordel. C’est assez mal composé. Y a pas de réflexions vraiment intéressantes. On est vraiment sur des idées, des remarques et des théories un peu fumeuses, balancées sur du papiers sans trop de structures et souvent conclu par une référence de film d’horreur. On sent largement l’influence du catholicisme de l’autrice. Elle cite aussi Freud (j’étais vraiment en mode ???🤨) c’est venu comme un cheveux sur la soupe c’était… c’était trop étrange !
« Quand des gens affirment que l'horreur est un genre moralement pervers ou un symptôme de la décadence d'une culture malade, ils entrent à nouveau sur le territoire religieux. »
Je me suis beaucoup reconnue dans la manière dont Claire Cronin traite le genre de l’horreur, sa relation paradoxale à la spiritualité, son lien avec le féminin et le lien entre l’horreur est l’espace familial.
Bien que certaines entrées sont décousues ou moins intéressantes, cet essai qui se présente sous forme de journal intime reste très pertinent et nécessaire pour toustes celleux à qui on a déjà fait sentir que leur passion pour l’horreur n’est rien sinon morbide.
Ne vous faites pas avoir par le résumé du livre, ce n’est ni un essai/des pensées sur le cinéma d’horreur ni des écrits sur le regard féminin. Claire Cronin fabule, rêve, imagine à quel point sa vie serait intéressante si elle avait des morts autour d’elle lui permettant de vivre des expériences paranormales. Malheureusement, elle n’a rien d’intéressant à raconter donc elle brasse du vide. Chaque fois qu’elle mentionne un film d’horreur, c’est une excuse pour parler d’elle. Le reste du temps, elle ouvre des portes sur des théories du cinéma et sur le mysticisme et la referme trois lignes plus tard puisque visiblement, c’est pas ça qui l’intéresse. J’ai du mal à comprendre aussi comment elle peut se dire aussi fan de films d’horreur alors qu’elle semble tout prendre un premier degré et passer complètement à côté des symboliques mêmes du genre.
Bref, on apprend rien, on est gêné et en plus c’est mal écrit (et je suis pas si sûre que ça soit à 100% la faute de la mauvaise traduction). Il faut être sacrément bourgeois et auto-centré pour écrire cette sorte d’autobiographie vide et penser que ça va intéresser des gens. J’ai juste l’impression de lire le journal intime d’une ado rebelle dans sa période gothique qui veut faire chier sa mère archi croyante. Si c’est votre délire, foncez mais si vous voulez réellement lire des écrits sur l’horreur et apprendre des choses, allez voir ailleurs.
dnf j’abandonne. la 4e de couverture est mensongère, la seule chose sur laquelle l’autrice n’a pas menti c’est sur la description de son livre comme un JOURNAL INTIME. en effet elle ne développe rien si ce n’est son rapport aux fantômes et à… whatever en fait. dès qu’un.e théoricien.ne ou auteur.ice est mentionné.e ça fait l’équivalent de 3 lignes et n’est jamais développé, d’autant plus que pour une grande partie de ces citations, elle cite freud… well. ce n’est pas ce que j’en attendais et je suis déçue
« Peut-être que toutes les fictions que nous consommons « déterminent lentement qui nous sommes. Peut-être que le soleil noircira le rosaire. Et si je ne savais pas quel genre est arrivé en premier? Et si je ne savais pas si le cinéma d'horreur correspond à l'image dans mon esprit ou si les histoires racontées à l'écran se sont projetées dans mon cerveau? Et si les fantômes étaient des distances bleues que les yeux bleus peuvent voir? Ce n'est pas moi, mais c'est en moi: c'est la grande affaire de l'image. »