Sociological Theory and the Environment: Classical Foundations, Contemporary Insights

by Riley E. Dunlap (Contributor)

Sociological Theory and the Environment is a comprehensive survey and assessment of sociological theories of the relations between societies and their "natural" biophysical environment. This book touches on and addresses virtually all of the major perspectives, focal points, and debates in environmental sociology today classical and twentieth century social theories, macro-micro linkage issues, globalization and development, reflexive modernization, ecological modernization vs. "limits" viewpoints, modernity and post modernity, risk society, constructionalism-realism, environmental movements/identities, consumption and environment, cultural sociologies of the environment, and so on. At the same time, the book aims to go beyond an inventory of environmental sociological theory. Sociological Theory and the Environment stresses how new ground can be broken in the articulation of environmental sociology with major classical and contemporary sociological theories.

Genres: Sociology

384 pages, Paperback

First published January 1, 2001

Reviews

[Noé Burnel · Rating 4 out of 5]

Synthèse de qualité écrite à la suite d'une conférence scientifique en 2007 (daté donc) sur les apports de la sociologie classique, du XX et du XXI siècle à la sociologie environnementale :

- classique (Marx, Weber, Durkheim)
- XX siecle (Parsons/social systems, Frankfurt school/critical theory, Wallerstein/world system theory)
- XXI siecle (sociologie de la modernité avec Beck/Giddens/Lash, sociologie de la consommation, et liens entre constructivisme et sociologie environnementale).

Mon intérêt porte particulièrement sur la conciliation entre deux épistémologies en apparence contradictoires, à savoir celles constructiviste et matérialiste (cf. citation de Braun et Castree p. 25 ; contradiction de la sociologie environnementale entre materialism-objectivism et emancipation-idealism p.45). Dépasser leur opposition stérile nécessite de distinguer minutieusement ce qui relève d'éléments construits socialement de ce qui appartient au monde bio-physique, et d'accepter l'assomption théorique qui attache ces deux dimensions par des liens de cause à effet. Autrement dit, de ce nouveau point de vue intermédiaire que certains appellent critique réaliste, les phénomènes biophysiques existent en tant que tels (réalisme) et ont un impact sur le monde social dans la mesure où leurs interactions sont construites par des êtres (human or species-being) réflexifs dotés d'agentivité (critique).

Cette position (ou postulat) ontologique (quelle est la nature de ce qui est ?) et épistémologique (comment connaître ce qui est ?) implique beaucoup de choses pour ma propre démarche de recherche. Sans verser dans l'exhaustivité, voici un exemple d'articulation possible entre plusieurs méthodes en accord avec la position critique réaliste :

- Analyse longitudinale (dans le temps) de la "performance environnementale" des systèmes politiques selon plusieurs indicateurs (de catégorie outputs) évaluant par exemple l'utilisation des sols ou les émissions de gaz à effet de serre découlant d'un mode de production industriel.

- Analyse de cadrage (framing analysis) des discours des acteurs de l'extractivisme (gouvernements, firmes, mouvements sociaux, scientifiques, populations locales) évaluant comment les différents acteurs cadrent, comprennent, conceptualisent et construisent discursivement un objet en problème public (extraction de ressources mène à dégradation environnementale) ou en solution (extraction de minerais critiques comme le lithium permet l'électrification et donc la transition écologique) -- cette différenciation binaire étant volontairement caricaturale pour faciliter la compréhension.

[Beth Quick · Rating 5 out of 5]

I read four volumes of environmental social theory for my comprehensive exams, and this one was the standout in quality and content.