"Addictif. Diabolique. Inoubliable." JOHANA GUSTAWSSON Un père tueur en série cannibale et une mère derrière les barreaux, voilà à quoi ressemble le patrimoine génétique de Myriana.
Alors que la ville de Paris devient le terrain de jeu d’un tueur qui sème des cadavres de jeunes filles, Myriana Berisha Lawrence essaie tant bien que mal de donner tort à tous ceux qui voient en elle une bombe à retardement, un monstre en devenir.
Fraîchement formée en criminologie, la jeune lieutenante Nadia Naccache est débarquée à la brigade criminelle du Bastion. Avec son supérieur, le capitaine Adam Cassandre, ils vont se lancer aux trousses de ce terrifiant serial killer et croiser sur leur route Lina, la mère de Myriana, une femme qui a côtoyé de près le Mal en personne. Sera-t-elle une porte d’entrée dans la psyché du tueur ou mènera-t-elle les enquêteurs tout droit dans un piège ?
Et vous, qui allez entrer dans la tête de ces individus marqués par le sceau du diable, croyez-vous que l’on puisse hériter du goût de la chair et du sang ?
Bien écrit. J'ai parfois été obligée de faire des pauses pour me remettre de mes émotions. Lorsqu'on pense de ce genre de monstres ont réellement existé... Brrr
Oubliez « Top Chef » ou « Le meilleur pâtissier ». Avec « Dans la cuisine du diable », Fabio vous propose un stage culinaire divin.
Végétariens, fuyez. Les autres, vous avez une chance de vous en sortir, si vous n’êtes pas trop regardant sur le contenu de votre assiette…Serez-vous capable de pousser la porte de la cuisine du diable ?
En 2004, Joey Lawrence, le fils du cannibale de Cleveland, est abattu par les forces du RAID alors qu’il s’apprête à quitter le pays avec sa compagne, Lina Berisha. Si le prologue est assez soft, les questions se multiplient sur ce couple. Que cache-t-il ?
« Avait-elle vécu avec le diable ? Si c’était le cas, alors l’enfant du mal poussait en elle dans la plus absolue des légitimités. »
Paris, de nos jours. Un serial killer emporte les yeux de ses victimes comme des trophées. Le mode opératoire est toujours le même et donne du fil à retordre à nos enquêteurs, le capitaine Adam Cassandre et la lieutenante Nadia Naccache. Lina, quant à elle, sort de prison et n’a qu’une idée en tête : retrouver Myriana, sa fille, dont le père, rappelez-vous, est Joey. Myriana a 17 ans, connait ses origines, et n’est pas très enthousiaste à l’idée de tisser des liens avec cette mère qu’elle qualifie de monstre.
« Encodé dans mon ADN, dans mon sang, le goût de la chair humaine allait-il me hanter pour le restant de mes jours ? »
2004. Joey et Lina forment un couple étrange (ok, je le conviens, le mot est faible). Lina aime mitonner de bons petits plats avec les « ingrédients » que lui ramène Joey. Fabio pousse le vice jusqu’à nous donner les recettes. Perso, j’ai adoré !
1983. Crapule est un gamin qui tente de mener une vie normale entre un père violent et une mère soumise. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour ce gamin, ce qu’il vit m’a touchée, j’avais envie de l’aider.
La construction alterne entre présent et passé. Ce cadre narratif insiste sur le contraste entre le passé sombre du couple, et le présent, comment les deux s’articulent, et comment Myriana tente de supporter cet héritage maudit. Le lecteur jongle entre ces temporalités et les points de vue, permettant de découvrir le passé de certains personnages tout en avançant dans l’intrigue qui nous occupe principalement.
Les chapitres « Murders Memory » plongent le lecteur dans le quotidien de Joey et Lina. Je savais à quoi m’attendre, ces pages étant gores à souhait.
Les personnages sont complexes, Lina va devoir affronter ses démons intérieurs. Elle s’avère à la fois d’une froideur clinique et d’une vulnérabilité que j’ai trouvée assez troublante. J’ai eu du mal à m’attacher à Myriana. Je n’étais pas du tout en phase avec son comportement et ses actes. Quant à Adam et Nadia, ils sont contraints de mettre de côté toute morale pour trouver un tueur imprévisible et terrifiant.
« Dans la cuisine du diable » est un thriller sombre et tendu, avec des flashbacks troublants et des moments de suspense absolument captivants. Fabio nous propose un roman riche, abordant des thèmes variés, tels le poids du passé, la filiation, l’amour toxique. Il ouvre également la réflexion sur les tabous de notre société, la notion de Bien et de Mal, de justice. Le cannibalisme est un sujet choquant, Fabio flirte avec les limites de la morale.
La plume de Fabio est immersive, visuelle et acérée. Chaque mot compte pour instaurer une atmosphère qui capte le lecteur dès le départ et qui le tient jusqu’à la fin. Je n’ai pas pu lâcher ce roman, c’est indéniable ! Fabio capture la profondeur des émotions de chaque personnages, que ce soit la terreur, la colère, l’amour ou encore la honte, et il les retransmet avec une justesse que j’ai trouvé assez déconcertante.
Le travail de recherche a été poussé. Fabio s’appuie sur des serial killers ayant existé pour nous servir sur un plateau d’argent une enquête complexe. Le lecteur est embarqué dans ce page turner sans possibilité de fuite. « Dans la cuisine du diable » est un thriller à la dimension profondément humaine (si, si, vous verrez).
Cette lecture m’a fascinée, troublée et fait réfléchir. Un monstre peut-il changer ? Comment échapper à l’héritage de ses parents ?
Je vous conseille cette lecture si vous avez l’estomac bien accroché et si les thèmes développés vous intéressent. En combinant suspense, exploration psychologique et questions de société, ce roman vous offrira une expérience de lecteur intense qui vous marquera bien au-delà de la dernière page. N’oubliez pas la playlist à écouter durant la lecture, rendant certains passages encore plus percutants et intensifiant la connexion émotionnelle avec les personnages et les évènements.
« L’ex-compagne du diable ne pouvait pas se targuer d’avoir des ailes dans le dos. »
Un grand merci à NetGalley et aux Éditions L’Oiseau Noir pour cette lecture.
Bienvenue au cœur du mal, régalez vous de la terreur que vous allez ressentir à travers toutes ces pages car en effet…c’est sanglant 🩸
L’histoire se divise en deux récits distincts mais pourtant liés. deux récits remplis de m€urtres, de sang et de f0lie.
D’une part, ce roman nous plonge dans les traces d’un tueur en série c4nnibale et sa conjointe, l’alternance entre passé présent fonctionne très bien et la terreur habite chaque mètre carré des lignes du roman
D’une autre, nous suivons l’enquête glaçante et la course contre la montre pour découvrir un tu€ur en série qui sévit et qui est particulièrement passionné par les yeux de ses victimes.
J’ai énormément apprécié ma lecture, le rythme est bon et on veut savoir la finalité de ces deux histoires. Les personnages possèdent une psychologie très intéressante et le thème du mal et de la noirceur humaine est abordé avec brio.
Pour autant certains éléments manquaient de crédibilité à mes yeux, en effet certaines actions m’ont semblés incohérentes ou mal justifiées ce qui réduisait l’impact de mes émotions envers les personnages
Certaines interactions dans le roman ont renforcé ce dernier sentiment, parfois je les trouvaient insignifiantes ou alors trop hors de propos pour permettre d’y mettre de la crédibilité.
Pourtant globalement j’ai vraiment apprécié ma lecture, j’ai passé un très bon moment (quoi que très sanglant). une histoire morbide et sombre qui nous pousse à nous questionner sur les pulsions cruelles qui habitent certains hommes.
Si l’on veut parler de “Dans la cuisine du diable”, il faut d’abord parler de l’objet. Une couverture qui attire l’oeil, un superbe jaspage et un intérieur savamment décoré… On peut y être totalement hermétique mais perso, je trouve que c’est toujours un plaisir d’avoir un beau livre dans les mains!
Vous êtes peut-être de ceux qui préfèrent l’ivresse au flacon? Dans ce cas, voyons donc ce que l’auteur nous a mitonné… A Paris, capitale de la gastronomie, un mystérieux tueur en série qui abandonne ses victimes toutes orbites vides donne du fil à retordre à la police. Le chemin du capitaine Cassandre (poke @jecrisdestrucs ) et de la lieutenante Naccache va croiser celui de deux femmes qui ont côtoyé de près le mal incarné: la veuve et la fille d’un serial killer cannibale qui a sévit il y a une vingtaine d’années en France et aux USA. Seront-elles une aide ou un frein pour l’enquête?
Bundy, Gacy, Louis, Dahmer, Albright, les références aux tueurs en série bien connus sont légion et on sent que Fabio Mitchelli connaît son sujet. Il s’inspire même d’une histoire vraie pour camper les parents anthropophages de l’héroïne! Le souci du détail qui en découle nécessitera certainement d’avoir le coeur bien accroché, car cela cause cervelle et boyaux!
Malgré des dialogues que j’ai trouvé parfois maladroits, j’ai passé un bon moment avec ce livre. Les petites touches macabres (et les grosses touches de gore) en font la lecture idéale pour octobre et Halloween!
Aujourd’hui, je vous propose un avis 2 en 1 ! D’une part, parce que ces deux romans ont été écrits par le même auteur, à savoir Fabio M. Mitchelli (quel prénom peut bien se cacher derrière ce « M » ? Maurice ? je pousse le bouchon un peu trop loin ? et où sont donc passées toutes les barres chocolatées, hein ?) d’autre part parce qu’on y retrouve un même personnage, le diable fait homme, et… et… (il me faudrait une « autre part », vous me direz, je reste dans le thème), l’un est en quelque sorte la suite de l’autre.
Logiquement, il faut lire 𝐿𝒶 𝒸𝑜𝓂𝓅𝒶𝓈𝓈𝒾𝑜𝓃 𝒹𝓊 𝒹𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒 avant de lire 𝒟𝒶𝓃𝓈 𝓁𝒶 𝒸𝓊𝒾𝓈𝒾𝓃𝑒 𝒹𝓊 𝒹𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒, même si l’un et l’autre peuvent se lire indépendamment. Par contre, si vous voulez vraiment lire les deux, ne faites surtout pas comme moi ! Vous commencez à me connaître et, bien évidemment, j’ai lu 𝒟𝒶𝓃𝓈 𝓁𝒶 𝒸𝓊𝒾𝓈𝒾𝓃𝑒 𝒹𝓊 𝒹𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒 avant de lire 𝐿𝒶 𝒸𝑜𝓂𝓅𝒶𝓈𝓈𝒾𝑜𝓃 𝒹𝓊 𝒹𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒. En soi, rien de grave, si ce n’est que cela a un tantinet gâché ma lecture. Ça m’apprendra !...
Dans ces deux romans, l’auteur s’inspire amplement de tueurs en série malheureusement célèbres. Je ne vous dirai pas lesquels, à vous de découvrir. La narration de l’un et de l’autre suit un même schéma : des chapitres très courts qui apportent un rythme de tous les diables, consacrés tantôt à ce personnage qui n’a rien à envier à l’ange déchu, tantôt aux enquêteurs qui mènent l’enquête pour mettre la main sur celui qui laisse derrière lui quelques restes, et pas dans l’assiette (quoique…), tantôt au passé, qui a plongé le présent dans les ténèbres.
En ce qui concerne l’intrigue, 𝒟𝒶𝓃𝓈 𝓁𝒶 𝒸𝓊𝒾𝓈𝒾𝓃𝑒 𝒹𝓊 𝒹𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒 est aussi diabolique et machiavélique que 𝐿𝒶 𝒸𝑜𝓂𝓅𝒶𝓈𝓈𝒾𝑜𝓃 𝒹𝓊 𝒹𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒. Tous nos sens sont émoustillés dès les premières pages de ces deux romans : l’auteur nous en met plein la 𝕧𝕦𝕖, n’épargnant au lecteur aucun détail quant aux crimes perpétrés ; l’𝕠𝕕𝕠𝕣𝕒𝕥 n’est pas en reste, une odeur pestilentielle s’échappant non seulement des pores de l’assassin mais aussi des descriptions fort imagées ; le 𝕘𝕠𝕦̂𝕥 et le 𝕥𝕠𝕦𝕔𝕙𝕖𝕣 sont mis à contribution, notamment dans le deuxième roman, l’auteur décrivant avec moult précisions les plats concoctés par la compagne du tueur et nous invitant à mettre la main non pas à la pâte mais aux abats, en partageant avec nous quelques recettes – c’est que Fabio M. Mitchelli a également le sens de l’humour… noir ; quant à l’𝕠𝕦𝕚̈𝕖, une fois de plus les détails sont tels que l’on croirait presque entendre la lame du couteau déchirer les chairs jusqu’à l’os.
Trop de condiments ou pas assez ?
Allez, juste pour chipoter un peu : la psychologie de la fille de l’ex-compagne du tueur en série, personnage de 𝒟𝒶𝓃𝓈 𝓁𝒶 𝒸𝓊𝒾𝓈𝒾𝓃𝑒 𝒹𝓊 𝒹𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒, aurait pu être davantage travaillée, je l’ai trouvée trop lisse ; dans 𝐿𝒶 𝒸𝑜𝓂𝓅𝒶𝓈𝓈𝒾𝑜𝓃 𝒹𝓊 𝒹𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒, les enquêteurs s’adressent aux personnes qu’ils interrogent avec trop de brusquerie, même quand cela n’a pas lieu d’être, frôlant souvent la grossièreté. Par ailleurs, toujours dans le premier roman, bien que l’auteur emploie un subterfuge pour ne pas révéler l’identité du tueur, à la moitié du livre, bam ! on découvre que c’est… (ah ! ah ! ah ! comme si j’allais tomber dans le piège !). Bon, en même temps, j’avais déjà gâché la surprise puisque dans le deuxième roman l’identité du tueur du premier est révélée.
Bref, si vous cherchez non pas un, mais deux romans déroutants qui, à défaut de vous faire saliver, vous retournent l’estomac, ne cherchez plus ! Je les ai lus à l’occasion d’Halloween, et j’ai bien… dégusté ! C’est violent, sanglant, virulent, scabreux, en un mot, délectable, si vous aimez le genre.
PS : Vous ne trouvez pas que Fabio M. Mitchelli ressemble à Johnny Depp ?
Merci à NetGalley, la maison d’édition l’Oiseau Noir ainsi qu’à l’auteur Fabio M. Mitchelli pour cette opportunité de lecture qui me permet d’écrire cet avis sur cet ouvrage.
*Servez, et bon appétit.*
CW: inceste, pédophilie, viol, violence familiale et conjugale, soumission chimique, cannibalisme (évidemment), violence contre animaux (surtout les chats), lobotomie, drogue, alcoolisme, suicide, nécrophilie
Comme les trigger warnings l’indique, ce livre n’est définitivement pas pour les âmes sensibles. Bien que l’on pressent déjà le cannibalisme dès le synopsis de ce roman, je ne m’attendais pas à un texte aussi cru et violent.
J’ai trouvé les personnages intéressants et je n’aurais jamais pensé finir par compatir avec Lina, sa naïveté et son courage. Ainsi que les personnages de Nadia et de son père, Salah, étaient particulièrement touchants, permettant également un peu de douceur quand bien même enveloppée d’amertume.
Le choix des musiques était parfait je trouve, ça a permis une immersion au sein de l’histoire et de permettre à l’atmosphère de perdurer au delà même des mots, avec une espèce de fond de nostalgie.
Le retournement de situation a été je trouve, bien amené, même si j’aurais aimé plus de pages pour nous faire part de « l’après » enquête, mais il s’agit de mon goût personnel. Cela dit, j’ai grandement apprécié l’aspect sordide des meurtres et d’avoir ensuite mis les recettes après coup, je dois admettre qu’elles semblent extrêmement alléchantes, et si j’avais eu plus de moyen financiers pour quelques pièces de viandes, j’en aurais volontiers essayé quelques unes. Et cette façon d’allier gastronomie et cannibalisme m’a grandement rappelé le personnage d’Hannibal Lecter et la série NBC Hannibal ou la chair humaine est mise « à l’honneur » avec des mets dignes de grands chefs.
Le plus gros bémol que j’ai avec cet œuvre, est le fait que pour moi, des fois les thèmes partaient dans tous les sens, je pense à l’omniprésence de la mythologie grecque mais je ne suis pas sûr que tout ait été assez approfondit, ensuite, la présence de termes extrêmement techniques, j’avoue m’être aidé quelques fois de dictionnaires. J’aurai appris des termes, mais certaines fois je pense que la technicité rendait certains passages plus complexes à assimiler étant donné que cela restait quand bien même pointu.
Et au final… avec les questions que nous pose le synopsis… Le mal est-il vraiment inscrit dans l’ADN? Je vous laisse la réflexion, parce que je ne suis pas sûr d’avoir la réponse. Cependant, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur malgré tout, et je lirais un autre livre écrit par celui-ci si j’en avais l’occasion.
PS: mention spéciale à la représentation queer qui est toujours bienvenue!
Si je devais donner un mot ce livre, ce serait : dégueulasse. Ce qui est un compliment dans la mesure où ce livre concerne un tueur en série cannibale. Félicitations !
Cependant, j'ai été un peu déçue de ma lecture. Je m'attendais à quelque chose d'extrêmement psychologique, un peu à la Hannibal. J'avais vraiment de grandes attentes, mais je trouve que le livre est un peu trop " facile ". Peut être parce qu'on a toutes les clés en main presque depuis le début, mais en tout cas, plusieurs passages m'ont déplus dans ce livre.
Premièrement, il est question principalement de combat contre sois même dans ce livre - enfin d'après la quatrième de couverture - et pourtant les personnages semblent ne pas apprendre de leurs erreurs ou du passé... La psychologie de certains personnages me laissent dubitative, notamment Myriana. Ce livre aurait vraiment mérité 200 pages de plus au moins pour qu'on ai un véritable aperçu de la psychologie de chacun, une vision plus claire et plus nette de qui sont ils.
En tant que grande fan d'enquête policière, celle menée dans cet ouvrage m'a laissé de marbre. Tout paraissait trop facile avec une commandante qui avait des éclairs de génie trop beaux pour être vrai. Et l'inspecteur de base qui ressemble plus à un support que l'on n'aime pas cordialement mais sans plus.
En ce qui concerne le livre en lui même, il y a quelques défauts d'impression tel que des passages flous et ça c'est vraiment dommage parce que ça perturbe la lecture. Il manque également des mots parfois, il y a des phrases à rallonge qui nous perdent, bref le style d'écriture est peut être comme ça, et dans ce cas cela ne me plaît pas plus que ça.
En revanche, bon point pour les chapitres courts ! Ça se lit super vite, le livre est vraiment magnifique avec un effet soft touch très appréciable. L'auteur écrit des scènes d'horreur avec une froideur qui rend la scène assez terrible. Dans le gore, le sanglant et la terreur, je trouve qu'il s'en sort vraiment bien. Si vous y êtes habitué cependant, vous serez peut être un peu déçu, j'imagine... (bande de psychopathe). Et enfin, bon point pour l'humour noir avec les recettes de cuisine. Franchement ça dégoûte parce qu'on sait que ce n'est pas fait avec de la viande animal et en même temps, les recettes donnent envies. C'est un passage qui allégeait un peu la lecture et qui en même temps nous faisait questionner sur nous-même : suis-je censée rire par pur désarroi, trouver ça immonde ou en même temps me dire " tiens, sympa la recette, à reproduire" ? .... #TeamJaiUnPeteAuCasque
En tout cas je sais désormais que ce genre de livre n'est pas du tout pour moi. Ce sera bien le premier et le dernier, alors merci pour la découverte !
Un retour fracassant, une plume extraordinaire, des recherches bien menées. Et cette question qui me taraude durant ma lecture: « Encodé dans mon ADN, dans mon sang, le goût de la chair humaine allait-il me hanter pour le restant de mes jours ? »
Un bon roman est quand l’histoire se renouvelle: quand un écrivain vous happe par son histoire, que vous ne décrochez pas, que vous remettez à plus tard ce que vous avez à faire. C’est aussi, quand vous le refermez, vous vous dites Waouh, j’en redemande mais qu’il va falloir attendre le prochain. Les détails dont use Fabio M Mitchelli tout au long enrichissent la lecture, l’histoire.
Tout est parfaitement cuisiné. « Dans la Cuisine du Diable » est un thriller psychologique mêlant réalité et fiction, à double temporalité, addictif, au rythme effréné. Je dois avouer avoir eu chaud, un sentiment de haut le cœur dès les premières pages, mais n’est-ce pas ce que l’on attend?
Une fois de plus, Fabio nous invite à voyager dans une ambiance noire et glauque. La petite nouveauté incluant différentes recettes de cuisine vous feront saliver, croyez-moi. Sa touche, avec une fois encore, une jolie playlist, nous emporte dans une atmosphère morne, hard, nous faisant passer par diverses émotions au cours de la lecture: tristesse, colère, inquiétude, amour (pour le diable?), dégoût. Tout ici est dans le détail, nous écœure, nous donne mal au ventre et pourtant, on en redemande.
Après « La Compassion du Diable » dont j’en garde un excellent avis, Dans la Cuisine du Diable est bien au-dessus de mes attentes: une pépite meurtrière et culinaire. Je retiens une chose : L’Homme peut être infâme,révoltant et abject.
Pour ce qui est du livre en lui-même : il est magnifique, la couverture est douce, des pages velours et qui sentent bons ( j’adore humer les livres que je tiens en mains: elles n’ont pas l’odeur du sang mais on l’imagine). Le jaspage est absolument fabuleux.
Merci de m’avoir régalée, malmenée à nouveau ⚠️ certaines scènes peuvent choquer, pour public averti ⚠️. Si vous aimez vous plonger dans les profondeurs, la noirceur de l’âme, Fabio est l’écrivain qu’il vous faut. Bravo à tous pour cette merveille.
« L’ex-compagne du diable ne pouvait pas se targuer d’avoir des ailes dans le dos. »
Dans la cuisine du Diable est un récit ambitieux qui mêle de nombreuses intrigues. D’un côté, on découvre le passé trouble de Lina Berisha aux côtés du tueur cannibale Joey Lawrence, et les conséquences auxquelles elle continue de faire face une fois sortie de prison. De l'autre, les recherches du lieutenant Nadia Naccache, sur la piste d’un tueur en série qui s’en prend aux jeunes filles parisiennes et dont la macabre signature, l'énucléation, rappelle le mode opératoire de Charles Albright.
Au début, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire. Un prologue et quatre chapitres présentent au lecteur pas moins de sept personnages répartis sur trois temporalités différentes (2004, 1981 et 2021), le tout en seulement une trentaine de pages. Difficile de faire le tri, et difficile de s’attacher aux personnages quand on saute aussi rapidement de l’un à l’autre.
La plume de Mitchelli est néanmoins précise et entraînante, et l’intrigue se met en place assez rapidement une fois les personnages introduits. L’auteur ne lésine pas sur les détails macabres des crimes d’Argus et de Joey. L’ajout des recettes de cuisine entre chaque partie est un détail original que j’ai apprécié ! (Même si je ne suis pas une grande fan des abats ahaha.)
Malgré tout, je n’ai pas particulièrement été transportée par l’histoire. Je n’ai pas vraiment été touchée par les personnages, et j’ai trouvé une grande partie des dialogues maladroits et peu réalistes. Bien que le roman aie du potentiel, je reste globalement mitigée face à l’exécution finale.
Merci aux éditions L’Oiseau Noir et à NetGalley France de m’avoir envoyé cette lecture ! (Service presse non rémunéré.)
⭐ 3.5/5
❗ Content Warnings:
Graphic: Death, Gore, Physical abuse, Rape, Sexual content, Sexual violence, Torture, Violence, Cannibalism, and Murder
Moderate: Alcoholism, Drug use, Sexism, Dementia, and Death of parent
4,75⭐/5 Comme à son habitude, Fabio nous livre un thriller saisissant ! Inspiré de faits réels, ce roman puise dans l’histoire de plusieurs criminels monstrueux qui ont commis les pires atrocités imaginables. Au début, j’avoue avoir été un peu perdu. Je me demandais : "Pourquoi suivre à la fois un tueur en série actuel à Paris et une ancienne affaire ?" Mais plus j’avançais dans l’histoire, plus les liens se tissaient, et peu à peu, je comprenais ce que Lina (promis, pas de spoiler !) avait à voir avec notre tueur de 2022. À mesure que je progressais, je retrouvais mes repères… mais aussi mon estomac qui se retournait. Et c’est là que les avertissements (⚠️TW) prennent tout leur sens. Plus les souvenirs refaisaient surface, plus les meurtres et le cannibalisme devenaient oppressants… et plus les recettes me dégoûtaient. Oui, oui, vous avez bien lu : des recettes ! Car Fabio ne se contente pas de nous raconter une histoire, il nous immerge littéralement dedans. Quand j’ai vu ça, j’ai eu un instant de doute, me demandant si j’allais retrouver un esprit proche de "Sentinelle" de David Coulon. Mais en réalité, pas du tout ! Le seul bémol pour moi — et c’est sûrement parce que je lis énormément de polars/thrillers — concerne le réalisme. Tout sonnait authentique, sauf un passage entre deux personnages où il est question de viols. Cette scène m’a semblé moins crédible. Mais ce petit accroc a vite été compensé par les clins d’œil à "L’Ombre de l’autre", paru en 2018 chez France Loisirs et réédité en 2022 chez J’ai Lu. En voyant ces références, j’ai replongé plusieurs années en arrière, à l’époque où ma meilleure amie, alors étudiante salariée, m’avait conseillé de l’acheter. Depuis cet achat, je n’ai jamais cessé de lire… et j’en ai même fait mon métier ! Après ce passage, il me fallait absolument connaître le dénouement. Et je ne regrette pas une seule seconde de m’être laissée happer par cette histoire !
Nadia et Adam sont sur une enquête d’un terrible serial killer, ils piétinent et n’ont aucun indice. Leur chemin va croiser celui de Lina, une femme qui a eu comme mari le diable en personne. Pourra t-elle les aider à démasqué ce nouveau tueur ou bien les mènera t-elle en bateau pour protéger sa fille, Myriana ? Qui elle tente de prouver que le gène du mal ne se transmet pas. Waouh, cette seconde enquête est encore plus folle et dark que « la compassion du diable ». L’auteur a une plume passionnante et envoûtante, on ne peut pas lâcher notre lecture, et ça c’est le signe d’un excellent thriller. Une plongée au cœur d’un tueur en série cannibale, je vous préviens dès scènes sont détaillés, ça m’a dégouté par moment, d’ailleurs de vrai recettes de cuisine se trouvent à la fin de certain chapitre. Le rythme est entraînant, encore une fois le lien entre tout les personnages qui semblent différent les uns des autres se tisse au fur et à mesure, j’ai eu plus de mal à trouver le tueur d’ailleurs que dans le tome précédent. J’ai également bien apprécié cette hypothèse que l’ADN d’un tueur puisse se transmettre. Ce n’est pas obligatoire de les lire dans l’ordre, mais je l’ai fais et au final j’ai préféré parce qu’il y a des liens qui font qu’on comprend mieux certain personnages. Franchement si vous êtes adeptes de thriller dark je ne peux que vous conseiller cet auteur. Il y a encore des inspirations avec de célèbre tueurs en séries dans ce tome, ça donne une touche en plus de réalisme à l’histoire.
« Destiné à un public averti » On est plongé dans un Paris sombre où un tueur en série, surnommé "l'oculiste", laisse derrière lui des cadavres de jeunes femmes énucléées. Il est question de l'hérédité du mal à travers Myriana, une jeune femme issue d'une lignée criminelle : un père tueur en série cannibale et une mère incarcérée. Elle lutte contre son héritage et les préjugés, cherchant à prouver qu’elle n'est pas destinée à devenir un monstre. On explore à la fois le passé de la mère de Myriana, Lina, et les crimes contemporains du tueur. L'enquête menée par la lieutenante Nadia Naccache et le capitaine Adam Cassandre, alimentée par des révélations qui nous entraînent dans la psychologie perturbée des criminels.
Les flashbacks avec des recettes de cuisine macabres viennent renforcer le contexte particulièrement dérangeant. Les personnages sont marqués par leurs traumatismes et leurs secrets. L'écriture de Mitchelli est visuelle, pleine de réalisme, ce qui rend les scènes de crime d'autant plus glaçantes. On est confronté à une vision noire de l'âme humaine et à l'horreur des pulsions meurtrières. J’ai trouvé certains passages assez sombres et gore.
Une lecture sombre qui explore les ténèbres de l'âme humaine et de l'héritage familial. À déconseiller aux âmes sensibles !
Voici un livre de recettes qui va vous mettre en appétit… JE PLAISANTE ! Ce n’est pas un livre de recettes… Enfin, en le lisant, vous y trouverez bien plusieurs recettes , mais personnellement, je ne pense pas les reproduire un jour car elles m’ont carrément donné envie de devenir végétarienne. Cela faisait un moment que je n’avais pas lu d’histoires de tueurs en série, je dois dire que je ne suis pas prête d’oublier celle-ci. Elle m’a d’ailleurs donné envie de lire les histoires des véritables serial killers cités par l’auteur. J’éprouve un plaisir malsain et coupable d’avoir été passionnée par le sujet. J’ai trouvé certains passages extrêmement dérangeants mais je n’arrivais pas à décrocher. C’est grave Docteur ? L’intrigue est captivante du début à la fin. Dès les premières pages, on est plongé dans l’action. La double temporalité est divinement traitée. Je dois dire que Fabio M. Michelli maîtrise clairement son sujet. C’est mon premier livre de cet auteur, j’ai été enthousiasmée par son style et je lirai avec plaisir ses autres œuvres.
312 pages 28 août 2024 L’oiseau noir éditions
Merci à L’oiseau noir éditions pour l’envoi de ce service presse. Cette chronique n’est pas rémunérée et n’engage que moi.
Ce récit est captivant, dérangeant, glauque et addictif ! Accrochez-vous dès le départ car différentes temporalités s’entremêlent et bien qu’au départ, je n’ai pas compris tout de suite, tout s’enchaînent et s’expliquent parfaitement. La plume est fluide et rend le récit addictif. Les passages gourmets décrit par les souvenirs de Lina sont particulièrement dérangeant. On ressent l’horreur et la perversion qui règnent. J’ai particulièrement aimé les recettes glissées après ses chapitres basées sur les « ingrédients » utilisés. C’est une humour bien noir que j’apprécie particulièrement. Vous l’aurez compris les personnages sont terrifiants, leurs psychologies sont approfondies et vraiment bien analysées. Pour moi, c’est un excellent thriller qui pourrait vous hanter longtemps !
Merci à L’oiseau noir et Netgalleyfrance pour ce service de presse !
Attention! Âmes sensibles s'abstenir! Ce livre s'adresse à un lectorat très averti. L'auteur s'est inspiré librement de l'histoire du couple russe Baksheev condamné pour meurtres et cannibalisme en 2019. Cela ajoute encore plus d'horreur au récit. L'auteur nous emmène dans les replis les plus sombres de l'âme humaine. Il signe un thriller très noir réussi, avec une construction en double temporalité ( et même triple ) bien maîtrisée et il pousse le machiavélisme très loin en insérant entre les chapitres des recettes pour cuisiner rognons, cervelle, foie et autres abats certes d'origine animale mais on ne peut pas ne pas faire le lien avec le cannibalisme. ( Je pense que je vais me contenter de légumes pendant quelques jours) La plume est percutante, audacieuse et très visuelle. L'ambiance est glauque, morbide, violente, glaçante. Alors, prêts à savourer cette lecture?
Ce fut une magnifique découverte ! Moi qui adore tout ce qui est en rapport avec les tueurs en série être dans leur tête savoir ce qu’il pense et en découvrir plus sur leur vie j’étais servie ! J’ai aimé suivre les Murders Memory vraiment c’est si bien détaillé que ça nous donne des frissons et de l’autre côté l’enquête qu’on suit sur ce serial killer que fais le lieutenant Nadia et son supérieur Adam je trouvais sa vraiment intéressant. Je trouve les personnages vraiment bien construit et très psychopathe vraiment tout ce que j’adore finalement ! Je peux clairement dire que l’auteur a fait fort son roman est addictif et j’ai aimé les références aux autres serial killer qui m’a redonné envie de lires des livres sur le sujet ou des films. (Dans ce roman vous pouvez retrouvés des recettes qui pourrais sûrement vous inspirez 🫣) ⚠️ Je rigole bien sur elles sont très dégeulasse désolée pour ce mot cru 😅. Vraiment un très bon thriller je n’hésiterez pas à lire d’autres roman de l’auteur comme La compassion du diable qui l’a écrit que je n’ai pas encore lu !
Un thriller sombre et captivant qui se dévore sans pouvoir le poser. Entre tension, enquête et moments intenses, La Cuisine du Diable maintient un suspense constant et surprend à chaque page.
Plongez au cœur de l'horreur avec "Dans la cuisine du Diable", un thriller noir où le mal semble inscrit dans l'ADN même de ses personnages. Fabio M. Mitchelli, maître du suspense, nous entraîne dans une spirale infernale où les ombres du passé et du sang pèsent lourdement sur le présent.
L'histoire de Myriana Berisha Lawrence est un cauchemar vivant. Fille d'un tueur en série cannibale et d'une mère emprisonnée, elle incarne la descendance maudite, le fruit d'une lignée perverse qui fait frémir quiconque croise son chemin. Myriana doit affronter les regards suspicieux, les préjugés qui la décrivent comme une bombe à retardement, un monstre en devenir. Peut-on vraiment échapper à un tel héritage ? Ou le mal coule-t-il dans ses veines, inévitable et inexorable ?
Alors que Paris devient le théâtre macabre de meurtres atroces, avec des jeunes filles énucléées jonchant les rues, la tension monte. C'est dans ce contexte que Nadia Naccache, jeune lieutenante, et le capitaine Adam Cassandre, son supérieur, prennent en charge l'enquête. Leur traque du tueur sanguinaire les conduit à Myriana et sa mère, deux femmes marquées à jamais par la folie meurtrière. Mais que découvriront-ils au cours de cette enquête sinistre ? Une porte d'entrée vers la compréhension de l'esprit torturé du tueur, ou un piège mortel qui les entraînera dans l'abîme ?
Fabio M. Mitchelli signe ici un récit captivant, où chaque page suinte l'angoisse et le mystère. La construction du roman, habile et diabolique, nous pousse à questionner la nature du mal : est-il héréditaire ? Peut-on vraiment échapper à son destin ? Les personnages sont profondément humains, torturés par leurs doutes et leurs peurs, rendant l'intrigue d'autant plus poignante.
"Dans la cuisine du Diable" n'est pas seulement un thriller ; c'est une plongée dans les tréfonds de l'âme humaine, une exploration des ténèbres qui sommeillent en chacun de nous. Addictif et inoubliable, ce roman laissera une empreinte indélébile sur ses lecteurs, les poussant à réfléchir à cette question troublante : sommes-nous vraiment maîtres de notre destin, ou le mal est-il un héritage inévitable ?
⚠️Attention, certaines scènes sont assez gores et choquantes, il est donc recommandé à un public averti.⚠️
• Ce livre commence avec Myriana dont le père est un tueur en série cannibale et la mère en prison, qui lutte pour donner tort à tous ceux qui voient en elle un monstre en devenir. Alors qu'un tueur sème des cadavres de jeunes filles énucléées dans Paris la jeune lieutenante Nadia Naccache et son supérieur Adam Cassandre, vont traquer ce serial killer sanguinaire et croiser sur leur route Myriana et sa mère, deux femmes qui ont côtoyé le Mal en personne. Seront-elles une porte d'entrée dans la psyché du tueur ou mèneront-elles les enquêteurs tout droit dans un piège ? J'ai adoré l'histoire, comme en plus, il y a plusieurs intrigues qui se rejoignent : le tueur en série ou on a son point de vue, et celui des policiers, mais aussi Myriana, Lina et Joey, mêlant des scènes du présent et du passé.
• J’ai aimé découvrir le comportement de tous les personnages, leur psychologie, leur passé, tout ce qui les a amené a ou ils se trouvent. Ils sont énigmatiques, mais j’ai beaucoup aimé ceci dans ma lecture.
• J’ai beaucoup aimé la plume de Fabio M. Mitchelli, l'histoire est bien décrite des fois, même un peu trop, car c'est quand même gore, mais ça veut dire que c'est réussi. C'était fluide, addictif, tellement que j'ai lu ce livre en une journée. C’est le spin-off de La Compassion Du Diable, mais je ne l’ai pas lu et ça ne m’a pas dérangé dans ma lecture.
• Conclusion, j’ai énormément aimé ce livre. Grâce à l'histoire où je voulais en savoir plus, la plume qui nous plonge vraiment dedans, les personnages que du coup je voulais comprendre. Donc je vous le recommande, mais faites attention aux sujets abordés.