Très beau cadeau de Gabrielle Danoux que ce recueil de poésies de Sylvain Jules : une blancheur. Mais quelle blancheur ? Tout d'abord la page blanche : pas celle qui limite ou même bloque l'auteur, non. C'est la blancheur qui est la source de l'inspiration, celle qui offre toute l'étendue des possibles. Aérés, espacés, les vers laissent une place à cette blancheur, une place pour l'imagination de l'artisan poète et des lecteurs/lectrices. S'ensuit un intermède à l'entrelacs des saisons. Ici, la Nature inspire est un terreau fertile pour le poète, et les saisons sont en pleine mutation, comme par exemple l'hiver qui n'est plus tout à fait fini alors que le printemps lui, n'a pas tout à fait commencé. La troisième partie du recueil est consacrée à la nuit, ou plutôt les nuits blanches, fruits de bien des inspirations poétiques. En conclusion, Sylvain Jules a écrit des vers libres, habités de musique, de nature,et d'inspiration bien sûr. Très belle lecture !
« Une nouvelle ars poetica qui de façon subjacente et “solaire” nous “arrime” aussi à la nature, cette “nature refuge”, nature “vivace” qui nous dessille les yeux par la force du vent qui “feule” ou des paroles de ce “géranium odorant”. Ainsi, c'est naturellement que se dévoile “l'âme, crique lovée entre coeur et esprit” ». C'est ainsi que se termine mon court et modeste avant-propos à ce recueil. Je remercie Sylvain pour sa confiance, je lui souhaite de nombreux lecteurs et je vous invite vous aussi à découvrir sa poésie à nulle autre pareille.