Les algorithmes s'invitent dans nos vies amoureuses et sexuelles. Des applications de rencontres aux objets connectés, en passant par la pornographie à la demande, les réseaux sociaux et les messageries instantanées, ils influencent désormais, et bien plus que nous le soupçon-nons, nos perceptions, nos comportements et notre quête de l'amour. Aurélie Jean explore les bouleversements induits par cette « algorithmisation » des sentiments et de la sexualité. Elle analyse l'accélération de la cristallisation amoureuse, la marchandisation des rapports, les discriminations reproduites, ou encore les nouvelles formes d'intimité avec des agents conversationnels ou des robots sexuels. Loin des visions négatives, ce livre éclaire avec rigueur et réalisme le fonctionnement de ces technologies. Il montre comment, en les comprenant, nous pouvons nous réapproprier nos relations, et faire de l'amour une aventure plus humaine que jamais. Même à l'ère numérique. Car si le code a changé, il nous appartient toujours d'en réécrire les règles.
J’ai abordé ce livre avec une certaine réserve, ma pudeur me rendant peu à l’aise avec le sujet. Le Code a changé confirme pourtant ce que je ressentais déjà : les algorithmes et les applications de rencontre ont transformé nos liens en transactions. On ne se rencontre plus pour découvrir l’autre, mais souvent pour se servir soi-même En d’autres termes, les applications ont déshumanisé la rencontre : on choisit, on consomme, on passe à autre chose
J'ai trouvé Le Code a Changé d'Aurélie Jean d’être une introduction sympa aux moyens que des algorithmes influencent nos habitudes et rituels romantiques. Mais il faut dire que c'était un peu élémentaire ; il n'y avait pas beaucoup des détails s'agit la fonctionne des algorithmes. Aussi, il y avait un peu d'abstraction philosophique sur le sujet, mais pas forcement assez pour satisfaire mes questions et gouts. C'est une exemple typique de « pop anthropology », marqué par des faits intéressant mais pas profond. En meme, malgré l'utilisation abondant des references, il y avait plusieurs des assertions qui n'étaient pas soutenir par des références propres. C'est pour ce raison que j'ai diminué le note par un étoile, comme toujours.
Malgré tout, j'ai trouvé des choses informatifs dans les chapitres. J'ai jamais entendu de la cristallisation stendhalienne ; c'est un cadre intéressant pour analyser nos habitudes en relation à l'amour (aussi avec les concepts de studium et punctum). Je commence à l'utiliser quand je pense à la processus de tomber en amour. En plus, c'était une nouvelle pour moi à découvrir que l'institution de dating n’était pas commun du tout en France. Comme je suis américain, j'ai fait l’assomption que dating était normale autour le monde occidental. J'aime bien la notation qu'on n'utilise pas des applications de rencontres pour rencontrer des inconnus, et sont plutôt pour le flirting ; en réalité, les rencontres et dating se passent au dehors (et souvent malgré) des applications. J'écris « malgré » parce que, comme Jean a noté dans le livre, ces applications nous réduisent a nos pires habitudes.
J'ai trouve que le style d’écriture était accessible (et je soupçonne que ce sera pour tout le monde), alors ce cémente le livre comme une introduction utile sur le sujet.
Jean remarque que nos désirs était toujours médiatisé, et par conséquent ce n'est pas un problème lui-même. Le vrai problème maintenant est que des algorithmes forment nos gouts, alors nous sommes influencés par des machines, qui ne sont pas dans notre contrôle. Bien que Jean note cette problème, elle démontre une incapacité de prendre un propre position sur le sujet. J'ai l'impression qu'elle voulait apparaître neutre et objective, et par consequent s'écriture n’était pas pointu. Jean toujours introduit une problème, et après elle écrit que c’est important d’étudier et comprendre des nouvelles codes d'amour dans notre age. Mais le titre est Le Code a Changé ! L'absence des nouvelles « codes » est notable. C'est pour ce raison que j'ai supprimé l'autre étoile. Comme quelqu'un qui a étudié des effets algorithmiques sur nos comportements a cause des réseaux sociaux, j’étais déçu que l'auteur n'a pas pris une grande position sur le sujet. J'ai laissé Le Code a Changé sans aucune comprehension des nouveaux codes, ou comment on peut empêcher des développements dystopiques au regard aux algorithmes.