VIVACE est le récit très en verve du quotidien sur treize mois d’un artisan fermier qui, avec sa ferme de subsistance, nous montre les avantages de tendre collectivement vers une plus grande autonomie élémentaire.
De Sainte-Lucie-des-Laurentides, Dominic Lamontagne fait l’apologie d’une agriculture vivrière responsable, à l’échelle d’une communauté. Entre écueils et euphories, il soutient que, en théorie comme en pratique, oser la terre est non seulement possible, mais nécessaire.
On trouve dans ce livre des recettes, un projet pilote du MAPAQ, de la sueur, des bibittes, des rencontres inspirantes, des animaux, un vieux tracteur, beaucoup de fruits, de légumes et des mains noircies par la terre. Et une voix forte qui tente de faire pousser ses rêves sur un territoire.
L’écriture m’a plu et le format aussi, mais j’ai trouvé l’auteur souvent de mauvaise foi comparant la nourriture végane industrielle à celle carniste et paysanne, reprochant du même coup ceux qui comparent la viande industrielle aux protéines végétales biologiques (donc de petites fermes) - il fait exactement ce qu’il reproche! Enfin, c’était tout de même intéressant et éducatif, bien écrit et agréable à lire.