Alice Zeniter defende que, desde os mitos fundadores até às discussões de café e à comunicação política, a narrativa estrutura a experiência humana. Eu Sou Uma Rapariga sem História propõe-se desvendar os fios da narratologia e o poder da ficção, num livro-palestra cheio de caminhos férteis em que se juntam Os Miseráveis e Anna Karénina e as teorias de Aristóteles, Ursula K. Le Guin, Umberto Eco ou Frédéric Lordon.
Alice Zeniter is a French novelist, translator, scriptwriter, dramatist and director.
She has won a Prix Renaudot young adult award for her third novel, Juste avant l'Oubli, and a Prix Goncourt young adult for her fourth novel, L'Art de Perdre.
Zeniter published her first novel, Deux moins un égal zéro, at the age of 16. Her second novel, Jusque dans nos bras, was published in 2010 and translated in English as Take This Man.
Her latest novel, L'Art de Perdre, won multiple prizes and awards.
Drôle, concis, intéressant, je pense qu’il faudra que j’y revienne en y prenant des notes pour mieux intégrer les concepts mais j’en retiens surtout l’idée qu’il faut que je continue d’écrire des histoires.
Un petit texte, ma foi, fort sympathique. Il s'agit d'une réflexion sur le récit, la manière dont il est construit, reçu et s'ancre dans nos sociétés. C'est un essai court, qui ne vise pas à proposer un réflexion exhaustive, ce qui se comprend aisément, étant donné qu'il était censé être performé.
J'ai beaucoup aimé le style d'Alice Zeniter, que je trouve très drôle, mais aussi très claire et très concise. Les réflexions sur le héros, le schéma narratif, la construction du récit m'ont plu, en partie parce que ça me rappelait mes études. J'ai trouvé que les différents concepts étaient rendus accessibles, car bien illustrés.
Comme d'habitude, et parce que je suis une micro rabat-joie, j'ai une petite critique à formuler. Je m'attendais à lire plus de réflexions sur la place des héroïnes ou même plus de constats sur l'omniprésence des héros, et je suis un peu restée sur ma faim de ce côté-là. Ces sujets sont abordés, mais trop peu à mon goût (mais encore une fois, je ne crois pas que c'était l'intention d'A. Zeniter).
Cet essai est une pépite. Une pépite de drôlerie (franchement vive les notes de bas de page), le sens de l'humour d'Alice Zeniter fait tout ici. Ici elle nous décortique l'envers des discours narratifs dominants, aussi bien dans notre littérature, que dans notre politique. C'est drôle, c'est frais, c'est féministe (obviously) et extrêmement pédagogique. Elle envoie au tapis nos réflexes construits dans un monde où le récit est lui aussi inévitablement patriarcal. A lire, à offrir, à relire et à présenter!
Basant sa reflexion sur la théorie de la fiction-panier d’Ursula K. Le Guin, Alice Zéniter nous embarque dans une reflexion narratologique et politique (les deux sont liés) détonante, motivante, fine et pleine d’humour! À lire et à relire ❤️❤️❤️
Souvent, j'ai du mal avec les livres théoriques mais celui-ci se lit avec facilité parce qu'il est court, supra drôle, vivant et surtout incroyablement pertinent et efficace, rien n'est en trop, pas de passages superflus, sûrement lié au fait aussi que ces reflections aient vus le jour sous la forme d'un seul-en-scène avant de devenir un livre. Bless. Puis j'ai vraiment aimé parce qu'il se lit très rapidement (une aubaine pour mon goodreads challenge en PLS) c'est vrai, mais il résonne longtemps après et permet d'ouvrir des fenêtres de pensées et de se questionner sur les récits qu'on consomme mais aussi ceux qu'on crée et lâche dans le monde. Bless bis.
Je me suis rarement autant éclaté en lisant un essai !
Alice Zeniter démonte les rouages des discours dominants et en profite pour tacler le patriarcat. C’est drôle, puissant, pédagogique et ultra rafraîchissant. Une petite bombe ultraféministe à dévorer asap 🔥🧡
L’autrice détricote et analyse ce qu’est la fiction et met ainsi des mots sur un sentiment que j’ai très souvent eu face à de nombreux récits, sans pouvoir mettre le doigt sur ce qui me gênait: les histoires qui remplissent nos vies sont majoritairement celles d’un seul groupe, écrit par ce même groupe (spoiler: les hommes), et c’est donc ce groupe qui a imposé son interprétation et ses codes quant à la vérité/réalité. Il en résulte que tout autre récit nous paraît moins palpitant, peut-être moins pertinent… au point d’effacer des aspects entiers de notre histoire, d’invisibiliser toutes sortes de vécus et même… de biaiser nos connaissances scientifiques, pourtant censées être objectives et factuelles. Bref un essai tout aussi captivant et fascinant, superbement bien écrit et structuré!
Hyper drôle - et par ailleurs, comme le dit si bien l'autrice, les notes de bas de page y sont particulièrement addictifs ! Un texte certes très court, mais qui ne manque pas d'efficacité ni de mordant, tant dans sa forme que son fond. Il déconstruit avec humour et dérision la construction patriarcale du récit, qui inonde tous les textes, de la fiction au discours politique, et ce, depuis l'Antiquité. Très ludique, très instructif, et même plutôt pédagogique pour les non-initiés comme moi à la narratologie et aux concepts de sémiologie.
“Evidentemente, vocês hão-de compreender que lendo isto, miúda, não me reconheci. Não me contava entre as mulheres bonitas e estes textos diziam-mo claramente. Uma parte de mim estava triste, terrivelmente triste, por ser excluída do mercado das gajas boas mesmo antes de ter a possibilidade de nele entrar, mas outra parte de mim começava a rugir e repetia para si mesma: tanto melhor! Muito bem! Não queria nada ser dessas mulheres de sabugueiro e de palitos de fósforo, decerto que não, nunca, porque o que é que vamos fazer com esses pulsos pequeninos, esses tornozelos delicados? Ora bem, aperta-se um pouco e aquilo rebenta, é o que isto diz, os homens babam-se diante de mulheres tão frágeis como bonecas de porcelana e não sou eu quem o diz, aliás, é Honoré de Balzac.”
Un texte, adapté d'un seule-en-scène, trop bref pour déployer la moindre pensée articulée. Le jeu de métalepses (dialogue entre corps du texte et renvois de note), à vocation plaisante, arrache difficilement un sourire. J'ai pris plaisir à retrouver certaines références à des auteurs que j'aime (Umberto Eco, Conan Doyle, Bechdel, etc.), ou encore à découvrir (pour son titre), l'article de Katha Pollitt (Le principe de la Schtroumpfette), et celui d'Ursula Le Guin (La théorie de la fiction-panier). Mais quelques éléments de vulgarisation narratologique et sémiologique, plutôt sympathiques, ne justifient pas un livre.
Alors vraiment ce livre a beaucoup de qualités. Il est court, drôle, plutôt facile. Il est doté de nombreuses notes de bas de page. J’y ai appris que la fiction est plus vraie que le réel, ce qui est vraiment très chouette. On parle de Lordon et d’autres personnes estimables. C’est un essai sur la fiction et ce qu’on raconte, et ça donne envie de continuer à écrire jusqu’à ce que ça marche. Merci.
Ce livre offre une perspective des recits inédite , on ne peut plus lire ou voir un film sans le passer au test. Et en même temps ouvre la voix à ces nouvelles voies de l’histoire. Inspirant et drôle
Une respiration ! Superbe texte sur les récits, la passion de la fiction, la politique, le féminisme, la nature, bien trop court , j'en aurais lu 400 pages. Je savais qu'Alice Zeniter était drôle et brillante, eh bien voilà je ne suis pas surprise mais je suis charmée.
Récemment, j'ai beaucoup travaillé sur des cours donnés par des écrivains célèbres, pour se lancer dans l'écriture. Je n'écris pas moi-même, mais j'ai trouvé cela terriblement stimulant. J'ai ouvert ce livre sans savoir de quoi il traitait, simplement parce que L'Art de perdre est un de mes romans contemporains préférés. Et ici aussi, faisant écho aux conférences de Neil Gayman, David Sedaris et Judy Bloom, Alices Zeniter parle d'écriture. Elle ne nous donne pas des conseils pour écrire le prochain succès de librairie. C'est plutôt une méditation sur sa propre pratique. Sur l'histoire de l'écriture aussi. Qu'est-ce qui fait une histoire ? C'est une lecture rapide, mais vraiment intéressante en complément des autres textes que j'ai pu lire ou des interventions que j'ai écoutées sur le sujet, car elle questionne ce que l'on tient pour acquis (la conception du héros et de l'histoire en tant que situation initiale + péripéties + dénouement).
Un texte très intéressant sur les modes de construction du récit, les schémas narratifs et la création d'affect dans nos imaginaires collectifs. Très court et qui appelle donc à l'approfondissement - j'ai par exemple très envie de creuser plus loin la théorie de la fiction-panier de Ursula Le Guin. J'aurais apprécié que l'autrice développe davantage sur l'omniprésence des hommes (et l'absence des femmes) dans les récits héroïques, point accrocheur de la 4ème de couverture qui m'a emmené vers cet essai mais pas assez approfondi à mon sens.
C’est drôle et très abordable, j’ai beaucoup aimé cette courte petite lecture sur les hommes (et pourquoi pas des femmes) dans la fiction.
C’est très introductif par contre mais ça peut amener à approfondir sur certains sujets de notre côté qui sont très intéressants (le syndrome de la Schtroumpfette, la poétique, le schéma narratif..)
Ce livre est le genre de livre facile à offrir à des gens qu’on connaît pas trop. Je ne pense pas être le public et j’ai pas particulièrement été transporté par l’ouvrage (la mention Ursula Le Guin des premières pages a placé mes attentes bien trop hautes), cela dit c’est loin d’être déplaisant non plus, c’est léger et drôle(et donc oui un peu superficiel).
Un super livre qui s'intéresse aux récits fictifs et à leur construction, et qui permet de comprendre comment ces récits sont présents partout et influent sur notre vie. J'ai particulièrement aimé le questionnement des fictions auxquelles nous sommes habitué•es et qui reposent souvent sur un homme extraordinaire qui fait des trucs. À lire !!
J'ai beaucoup aimé ce livre, court et simple à lire, sur la place des femmes dans les histoires, et la place des histoires dans la société en générale. En plus d'être très intéressant, les idées sont très bien expliquées et vulgarisées, et j'adore quand les auteurs et autrices prennent des exemples de la pop culture pour illustrer leurs propos.
Ce livre m'a énormément plu ! 📙 Il fait seulement une 100aine de pages. Il est drôle, distrayant, instructif, facile à lire... Plein de références à la pop culture, à Aristote, Ursula le Guin, Lordon...! C'est un de ces livres qui retournent le cerveau ! 🧠 Même la bibliographie a une âme!
L'autrice a vraiment réussi à expliquer les fondamentaux du récit d'une manière ludique ce qui a rendu la lecture agréable ! Elle permet de remettre en question le récit et de découvrir les faces cachées de ce dernier. On sent également l'engagement féministe qui est bien amené. :)