„Едно лето со Рембо“ е патепис за животната и творечката таректорија на еnfant terrible – поетот Артур Рембо. На тој пат, Силвен Тесон – и самиот вечен патник – ќе се обиде да го лоцира авторот како авангарда пред авангардата и да даде одговор на прашањето зошто неговата контроверзност провоцира и 150 години подоцна. Во времето кога светот беше парализиран од кинескиот вирус, Силвен Тесон „побегна“ истражувајќи го животот и делото на Рембо. Од тоа бегство произлезе оваа длабока (и објективна) анализа на појавата на францускиот автор како предвремена комета на литературното небо. Можеби Тесон успеа да го врами фундаменталното прашање: што е тоа што го прави Рембо толку историски важен книжевен феномен? И, кои индивидуални и колективни околности ја овозможија појавата на тој феномен?
Sylvain Tesson est le fils de Marie-Claude et Philippe Tesson et le frère de la comédienne Stéphanie Tesson et de la journaliste d'art Daphné Tesson.
Géographe de formation, il effectue en 1993 un tour du monde à bicyclette avec Alexandre Poussin avec qui il traverse l'Himalaya à pied en 1997. Il traverse également les steppes d'Asie centrale à cheval avec la photographe et compagne Priscilla Telmon, sur plus de 3 000 km du Kazakhstan à l'Ouzbékistan. En 2004, il reprend l'itinéraire des évadés du goulag en suivant le récit de Sławomir Rawicz : The Long Walk (1955)1. Ce périple l'emmène de la Sibérie jusqu'en Inde à pied. Sylvain était également un « escaladeur de cathédrales » et au sein d'un cercle d'acrobates on le surnommait « le prince des chats », tandis qu'il escaladait Notre-Dame de Paris, le Mont-Saint-Michel, l'église Sainte Clotilde et d'autres monuments (principalement des églises) à Orléans, Argentan, Reims, Amiens ou encore Anvers. En 2010, après avoir fait allusion à ce projet de nombreuses fois, Sylvain Tesson passe six mois en ermite dans une cabane au sud de la Sibérie, sur les bords du lac Baïkal, non loin d'Irkoutsk. Selon ses propres dires : « Recette du bonheur : une fenêtre sur le Baïkal, une table devant la fenêtre ».
Il voyage la plupart du temps par ses propres moyens, c'est-à-dire sans le soutien de la technique moderne, en totale autonomie. Ses expéditions sont financées par la réalisation de documentaires, par des cycles de conférences et par la vente de ses récits d'expédition.
Il écrit également des nouvelles. Il signe de nombreuses préfaces et commentaires de films. Il collabore à diverses revues. On peut retrouver ses bloc-notes chaque mois dans le magazine Grands reportages. Depuis 2004, il multiplie les reportages pour Le Figaro Magazine avec le photographe Thomas Goisque et le peintre Bertrand de Miollis. Il signe plusieurs documentaires pour la chaîne France 5. Il obtient le prix Goncourt de la Nouvelle en 2009, pour Une vie à coucher dehors (éditions Gallimard, 2009) et le prix Médicis essai en 2011 pour Dans les forêts de Sibérie.
« Toi, tu as choisi d’aller vite. Tu as fait la météorite. Tu n’aurais pas dû manquer si désinvoltement ton unique matinée de printemps ! Et à présent tu vas mourir. […] L’enfer, Arthur, c’est de laisser passer sa saison. Les Illuminations, c’est quand on l’a compris. « Trop tard », dit la vie en souriant. »
Petit livre à lire absolument. Qui nous éclaire sur le sens du vers rimbaldien (moi qui n’y entrave pas grand chose ça m’a fait du bien…). Un vrai bonheur de lecture.
« Voler le feu, trouver une langue, se charger de l'humanité et des animaux. C'est la mission de Prométhée, de Faust, du Messie et d'Orphée réunis. Il a l'ambition modeste, le môme Arthur ! » (82)
« Voit-on le Christ s'appliquer ses propres coups de fouet ? Rimbaud est le génie qui se crache dessus. » (107)
Chyba troszkę czegoś innego sie spodziewałam, ale jest to bardzo dobrze napisana książka o bardzo ciekawym poecie, biorąc pod uwagę jego życie, wybory. Lubię gdy nazwiska, z pozoru znane, stają się dla mnie takie bardziej ludzkie.
Subiektywny esej o poecie, jego życiu, twórczości i recepcji. Napisany z niewątpliwym uwielbieniem wobec autora "Sezonu w piekle" ale i ironią wobec chociażby późniejszej recepcji jego utworów, bowiem tekst poza odniesieniami biograficznymi, krytycznoliterackimi rozprawia się z ówczesnymi i późniejszymi mitami, łatkami, rolami, w które wpisywany był ten poeta: anarchista, awangardzista, syn marnotrawny, beatnik, buntownik, kochanek… przy tak wieloznacznej twórczości, intensywnym w doznania życiu nie dziwi zatem, że ucieka najważniejsze, iż Rimbaud przede wszystkim był człowiekiem w ruchu, poetą przemieszczającym się za swoim mniej lub bardziej wyimaginowanym celem, pogrążonym w iluzji, iluminacji świata, odzwierciedlającym go w swojej twórczości. “Włóczyłem się - z rękoma w podartych kieszeniach.” Tesson nie podchodzi do swojego bohatera z nabożną czcią, (choć nie brak tu pretensjonalności) nie popisuje się erudycją i znajomością literatury ex cathedra, raczej w dość nowoczesnym, ekstrawaganckim, czasem bliskim potoczności języku przedstawia fakty i mity z życia poety, uzupełniając je cytatami z poezji. W efekcie to nie tylko lektura obowiązkowa dla miłośników francuskiego poety ale również książka dla młodego czytelnika, przemawiająca jego językiem, rzucająca mu tropy poetyckie, pokazująca, że druga połowa XIX wieku może być fascynująca, skłaniające do sięgnięcia po więcej. “Lato z Rimbaudem” to odkrywanie na nowo jego twórczości, spojrzenie przez pryzmat współczesności, które z racji swej objętości (niecałe 200 stron) pozostawia gorycz niedosytu, tak jak końcówka sierpnia zapowiadająca koniec obecnego lata. Zbyt szybko, zbyt mało, by doznać wszystkich wrażeń i odczuć je w pełni. Może jednak dobrze, że pozostaje nienasycenie?
La plume est dynamique, c'est très rapide à lire, et oui, ça donne l'envie de se (re)plonger dans l'oeuvre de Rimbaud. Cependant, il m'a semblé remarqué un certain radotage : plusieurs parties du texte se font échos, sans apporter un nouvel angle (notamment ceux concernant la mère de Rimbaud). Et puis la description systématique de la relation entre Rimbaud et Verlaine comme un amour "faunesque" pour ne pas dire homo ainsi que la, certes concise, vitupération sur comment l'Etat nous a volé notre liberté pendant le confinement me sont un peu restées en travers de la gorge.
🍃A lire absolument pour tous les fans de Rimbaud 🍃
Cet été , prenez le temps de découvrir le plus fantastique des poètes avec Sylvain tesson ! Arthur Rimbaud casse tous les codes. De la poésie à une vie complètement folle , Sylvain tesson rentre en détails dans la vie de Rimbaud et exprime ses idéologies concernant notre Arthur.
Une lecture mitigée.. C’est facile à lire, l’auteur a un style assez poétique mais bon.. je trouve qu’à trop s’attacher à la forme on perd le fond. Un été avec Rimbaud okay, mais malheureusement je trouve que c’est très cyclique et qu’on retrouve dans les 200 pages, ce qu’on trouve dès les 30 premières. Néanmoins certains passages sont très bien écrits et certaines des citations sont particulièrement bien choisies et résonnent avec la lecture
VERDICT: Beyond the myth: a vibrant musing on Rimbaud’s originality and complexity.
In Babel-17, the heroine Rydra is a poet, and her spaceship is named after the famous French poet Arthur Rimbaud (1854-1891). As a French student, I have read and loved many of his poems. So to follow my BookBound project (remember, you can join me), it made sense to pick from my TBR Un été avec Rimbaud [a summer with Rimbaud], by Sylvain Tesson, a nonfiction author I appreciate a lot – this is the 8th book by him I read (check for instance my review of the last one I read, in February 2023: Blanc).
Incidentally, just as I was reading this book, an insane controversy against Sylvain Tesson started in France: for absolutely nonsensical reasons, a group of authors opposed Tesson being the main “godfather” of a poetry festival. Obviously, these people either never read his books, or read them with political glasses that have nothing to do with his writings.
Anyway, getting to more interesting things, Un été avec Rimbaud was another amazing reading experience.