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Le Bâtard de Kosigan #1
L'ombre du pouvoir
Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.
En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.
À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…
Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique comme Le Lion de Macédoine de David Gemmell, Le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy anglo-saxonne et l’histoire de France.
Fabien Cerutti nous conte, dans ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, une aventure pleine d’humour, de panache et de surprises…
En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.
À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…
Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique comme Le Lion de Macédoine de David Gemmell, Le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy anglo-saxonne et l’histoire de France.
Fabien Cerutti nous conte, dans ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, une aventure pleine d’humour, de panache et de surprises…
528 pages, Paperback
First published February 6, 2014
14 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 52 reviews
June 4, 2014
Avant toute chose, je tiens à préciser que pour moi, le bâtard de Kosigan, avant d'être un roman aura été l'une de mes expériences vidéo-ludiques les plus intéressantes. Car avant de devenir un livre, le bâtard de kosigan a d'abord été un module de jeu sur Neverwinter's night. J'avais alors passé quelques heures sur les six volets que comportait le module.
N'ayant jamais eu l'occasion de remercier Fabien Cerutti (qui laissait ses coordonnées en fin de jeu) notamment en lui versant un écot en remerciement de ces très riches heures de jeu (j'étais sans le sou), je profite de cette modeste tribune pour le faire. Un très grand merci pour ce module !
Cela étant dit, intéressons-nous au livre.
Le roman nous narre l'histoire de Pierre Cordwaïn de Kosigan (autrement nommé "le bâtard de Kosigan"), un chevalier du 14ème siècle,d'origine bourguignonne, et qui dirige une troupe de mercenaires et vend ses services au plus offrant.
Les luttes d'influences entre Français, Bourguignons et Anglais lui fournissent amplement de quoi gagner sa pitance.
Mais cette Europe médiévale n'est pas celle que nous connaissons. En effet, les forces liées à l'ancienne magie coexistent avec les Humains. On trouve donc tout un bestiaire : elfes, nains, dragons, homme-bêtes, trolls et autres farfadets...
Ces créatures fantastiques, qui ont fait l'objet de persécutions de la part de l'Inquisition, sont limitées dans leurs mouvements au sein de l'Europe chrétienne et suscitent encore largement la méfiance. Sauf dans le comté de Champagne, ou le dernier comte de la lignée a marié une princesse elfe.
Ce premier volume se passe donc en Champagne où, suite au décès du comte sans descendance mâle, les tractations vont bon train pour trouver un époux à la jeune princesse demi-elfe. Français et Bourguignons cherchent chacun à avancer leurs pions.
Une intrigue captivante et bien menée, où les alliances se font et défont au gré des évènements donc. Le personnage du bâtard est attachant, et ce malgré une certaine suffisance de sa part.
On pourrait donc se trouver en présence d'un roman fantasyco-historique classique, sauf que, en parallèle aux aventures du bâtard, on suit également, via un échange épistolaire, les péripéties de l'un de ses lointains descendants, au 19ème siècle. Et là, tout bascule car au 19ème, il n'est plus question d'elfes, ogres ou autres créatures mythiques. Les choses sont telles que nous les connaissons.
Ce lointain parent, en enquêtant sur un mystérieux héritage lui venant de son ancêtre, va découvrir des choses qui remettent en cause "l'histoire officielle", le récit de son ancêtre ne cadrant évidemment pas avec "notre" Moyen-Âge.
Le cliffhanger final est habile et intriguant et la question de cette "histoire parallèle" restant en suspend, il faudra attendre le ou les tomes suivants pour en savoir plus.
En attendant, un deuxième grand merci à Fabien Cerutti, mais cette fois, pour son très bon roman !
N'ayant jamais eu l'occasion de remercier Fabien Cerutti (qui laissait ses coordonnées en fin de jeu) notamment en lui versant un écot en remerciement de ces très riches heures de jeu (j'étais sans le sou), je profite de cette modeste tribune pour le faire. Un très grand merci pour ce module !
Cela étant dit, intéressons-nous au livre.
Le roman nous narre l'histoire de Pierre Cordwaïn de Kosigan (autrement nommé "le bâtard de Kosigan"), un chevalier du 14ème siècle,d'origine bourguignonne, et qui dirige une troupe de mercenaires et vend ses services au plus offrant.
Les luttes d'influences entre Français, Bourguignons et Anglais lui fournissent amplement de quoi gagner sa pitance.
Mais cette Europe médiévale n'est pas celle que nous connaissons. En effet, les forces liées à l'ancienne magie coexistent avec les Humains. On trouve donc tout un bestiaire : elfes, nains, dragons, homme-bêtes, trolls et autres farfadets...
Ces créatures fantastiques, qui ont fait l'objet de persécutions de la part de l'Inquisition, sont limitées dans leurs mouvements au sein de l'Europe chrétienne et suscitent encore largement la méfiance. Sauf dans le comté de Champagne, ou le dernier comte de la lignée a marié une princesse elfe.
Ce premier volume se passe donc en Champagne où, suite au décès du comte sans descendance mâle, les tractations vont bon train pour trouver un époux à la jeune princesse demi-elfe. Français et Bourguignons cherchent chacun à avancer leurs pions.
Une intrigue captivante et bien menée, où les alliances se font et défont au gré des évènements donc. Le personnage du bâtard est attachant, et ce malgré une certaine suffisance de sa part.
On pourrait donc se trouver en présence d'un roman fantasyco-historique classique, sauf que, en parallèle aux aventures du bâtard, on suit également, via un échange épistolaire, les péripéties de l'un de ses lointains descendants, au 19ème siècle. Et là, tout bascule car au 19ème, il n'est plus question d'elfes, ogres ou autres créatures mythiques. Les choses sont telles que nous les connaissons.
Ce lointain parent, en enquêtant sur un mystérieux héritage lui venant de son ancêtre, va découvrir des choses qui remettent en cause "l'histoire officielle", le récit de son ancêtre ne cadrant évidemment pas avec "notre" Moyen-Âge.
Le cliffhanger final est habile et intriguant et la question de cette "histoire parallèle" restant en suspend, il faudra attendre le ou les tomes suivants pour en savoir plus.
En attendant, un deuxième grand merci à Fabien Cerutti, mais cette fois, pour son très bon roman !
September 15, 2017
Ce roman nous raconte une aventure du fameux bâtard de Kosigan, issu de la noblesse de bourgogne au XIVème siècle et désormais mercenaire installé à la tête d'une troupe qui écume l'Europe. Le sujet de leur engagement ? Participer à un tournoi de chevalerie en l'honneur du comte de Champagne . Enfin, ça, c'est le sujet initial. Parce que très vite, on se rend compte que ce tournoi n'est en fait qu'une façade pour un complot autrement plus complexe (et crédible, ce qui ne gâche rien).
J'ai beaucoup aimé cette histoire, pour des raisons somme toute assez simple.
D'abord, Kosigan est l'archétype du anti-héros sympathique : bâtard détesté par sa famille, mercenaire dans la noblesse bourguignonne, responsable d'assassinats et de coups tordus à travers l'Europe, c'est loin d'être un enfant de coeur. Pourtant, il se décrit dans ce récit comme un chevalier souhaitant avant tout éviter de faire couler le sang ... sauf quand on le paye pour ça. L'un des autres points marquants est sa capacité à mettre en oeuvre des plans sophistiqués, bien loin de la brutalité des hommes forts, qui m'a beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, rappelé un autre noble aux moyens limités, avec lequel il partage une partie de son patronyme : Lord Miles Vorkosigan. Evidement, l'un se bat dans la boue à l'épée quand l'autre fait plus de politique intergalactique, mais dans l'ensemble, les limites de leurs moyens, leur force de séduction, et leur capacité à improviser des plans astucieux sont très semblables. Honnêtement, je ne serais pas surpris d'apprendre que l'auteur de ce roman est un fan du nabot spatial.
Une autre raison qui m'a fait apprécier ce récit est l'habileté du mélange entre réalité historique et fantasy : si on trouve des elfes, des nains et d'autres races, ceux-ci s'intègrent dans l'histoire européenne de la guerre de cent ans avec une certaine finesse, et ça donne à ce roman un curieux côté féérique que j'ai trouvé assez agréable.
Un côté qui m'a d'ailleurs rappelé Cendres, qui parle lui aussi d'événements curieux se passant pendant la guerre de cent ans, et qui parle également de ce qui arrive au comté de Bourgogne, mais avec un axe assez différent. Et là aussi, on retrouve des similarités importantes avec un souci de pertinence (plus que de vraissemblance) historique important, mais aussi une capacité d'imagination forte. On sent bien que la phrase d'Alexandre Dumas s'est bien inscrite dans l'esprit de l'auteur.
Je regrette en revanche légèrement la densité des infodumps qui parsèment ce récit et sont parfois assez fastidieux (le rappel sur les empreintes digitales, typiquement, m'a semble un point trop appuyé pour être parfaitement lisible).
Cela dit, dans l'ensemble, c'est une très bonne histoire qui me donne à la fois envie de lire la suite et d'en apprendre plus sur certains personnages de l'histoire (le prince noir et son épouse, ou le comte de Champagne).
J'ai beaucoup aimé cette histoire, pour des raisons somme toute assez simple.
D'abord, Kosigan est l'archétype du anti-héros sympathique : bâtard détesté par sa famille, mercenaire dans la noblesse bourguignonne, responsable d'assassinats et de coups tordus à travers l'Europe, c'est loin d'être un enfant de coeur. Pourtant, il se décrit dans ce récit comme un chevalier souhaitant avant tout éviter de faire couler le sang ... sauf quand on le paye pour ça. L'un des autres points marquants est sa capacité à mettre en oeuvre des plans sophistiqués, bien loin de la brutalité des hommes forts, qui m'a beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, rappelé un autre noble aux moyens limités, avec lequel il partage une partie de son patronyme : Lord Miles Vorkosigan. Evidement, l'un se bat dans la boue à l'épée quand l'autre fait plus de politique intergalactique, mais dans l'ensemble, les limites de leurs moyens, leur force de séduction, et leur capacité à improviser des plans astucieux sont très semblables. Honnêtement, je ne serais pas surpris d'apprendre que l'auteur de ce roman est un fan du nabot spatial.
Une autre raison qui m'a fait apprécier ce récit est l'habileté du mélange entre réalité historique et fantasy : si on trouve des elfes, des nains et d'autres races, ceux-ci s'intègrent dans l'histoire européenne de la guerre de cent ans avec une certaine finesse, et ça donne à ce roman un curieux côté féérique que j'ai trouvé assez agréable.
Un côté qui m'a d'ailleurs rappelé Cendres, qui parle lui aussi d'événements curieux se passant pendant la guerre de cent ans, et qui parle également de ce qui arrive au comté de Bourgogne, mais avec un axe assez différent. Et là aussi, on retrouve des similarités importantes avec un souci de pertinence (plus que de vraissemblance) historique important, mais aussi une capacité d'imagination forte. On sent bien que la phrase d'Alexandre Dumas s'est bien inscrite dans l'esprit de l'auteur.
Je regrette en revanche légèrement la densité des infodumps qui parsèment ce récit et sont parfois assez fastidieux (le rappel sur les empreintes digitales, typiquement, m'a semble un point trop appuyé pour être parfaitement lisible).
Cela dit, dans l'ensemble, c'est une très bonne histoire qui me donne à la fois envie de lire la suite et d'en apprendre plus sur certains personnages de l'histoire (le prince noir et son épouse, ou le comte de Champagne).
March 7, 2018
The book is the first instalment in a series of four books, which form the first part of the grander whole. Books 2 and 3 have been released already, the 4th one is due in May 2018, if I'm not mistaken. Now and then, a short story will appear in the anthology of the festival Les Imaginales. In the (near?) future, an anthology with all those short-stories combined might see the light of day.
There are two story-lines to follow, somehow connected through a strange artifact (a wooden box with 5 locks, containing several gems and other valuables) that causes more and more questions to arise and mysteries to solve. You therefore have to remain focused while reading. There is, sadly, no list of names to explain who's who. Maybe because many characters don't play such a significant role or don't play a role any longer in the other books.
The story-lines:
1) The year 1339, in which our main character, le Bâtard de Kosigan (official name: Pierre Cordwaïn de Kosigan), plays a key role, solo and with his gang. As he was conceived outside of the royal bloodline, he's not a proper heir to the throne and is thus exiled, tries to earn a living as a mercenary. What else should a bastard otherwise do? Oh yes, seduce beautiful women, not fear any sort of conspiracy if it makes good money, ...
2) The year 1899, in which Michaël Konnigan (real name: Kergaël de Kosigan, the heir of Pierre Cordwaïn de Kosigan), a professor in Medieval Archaeology, investigates several finds and sites and reports about it to his sponsors (so to speak), be they museum director or a journalist for Times. In addition, he appeals to the services of other friends who are proficient in languages, scientific research, ... Mind you, there's no trace of anything Fantasy here. It's 1899, the world has become far more serious. But it puzzles his mind that in his finds, he stumbles upon writings (referring to those fantastic creatures, the elven language, ...) that were never uncovered, never mentioned in other historical works. Did it all really exist? Is it all made up?
The story with our illegitimate child revolves around him seeking his way through life, earning money wherever and whenever he can. As a mercenary, of course. He's known for it large and wide and many political leaders will appeal to his services to see their desires realised. Even if they officially don't like him or his lifestyle. What do you mean, hypocrisy?
The County of Champagne is at some point, because of the passing away of the count, in need of a male heir to the throne, someone thus to marry the half-elf daughter. A tournament, held in Troyes, must solve that problem. Of course, our bastard sees this as a perfect opportunity to earn some money for himself and his gang. There, he encounters some of his worst enemies, which he will have to fight, in group or in a duel. Both parties have tricks up their sleeves to influence the tournament's progress (bribery or viler solutions). Knights from the Kingdom of France and the Duchy of Burgundy (Bourgogne) take up their swords and spears. Each sees advantages when forming an alliance with the Duchy of Champagne. While they're not exactly fights to the death, one is allowed to severely hurt one's opponent(s).
Our bastard manages to survive the tournament and other challenges (it wouldn't be a good story if he didn't, right?), also thanks to his cunning tactics. His loyal gang-members do get into the spotlights, but only when they've accomplished or have to accomplish a small mission.
Political games, conspiracies, intrigues, ... It's all there. And all very alluring, somehow. Mr Cerutti used historical elements (persons, locations, buildings, ...) and created his own story set in a fictional Middle-Age France. The book includes a little map of this version of France with its various counties, duchies, kingdoms, ...
All the books in this series are said to be stand-alone, but you better read them in the correct order, or you might/may/will miss certain iinks. As an entry into this series, I can honestly say that I really enjoyed 'L'Ombre du Pouvoir' (translated: The Dark Side of Power). Mr Cerutti has a fluent pen, manages to grab and hold your attention, creating a nice balance between action and political intrigue. Suspense is the keyword here, as little is revealed. You are obligated to read on if you want to find out more.
The story with the bastard has sort of a closed ending (and a totally unexpected one at that! - he's a bastard, indeed), the one with Michaël/Kergaël (the bastard's heir) hasn't, I find. The mystery of the box (with the specific contents) and his other findings has not been explained (enough). I hope book 2, Le Fou prend le Roi (roughly translated: The Fool Takes the King), will provide the answers I seek.
For comparison reasons, I'd say this is proper food for fans of, for example, Bernard Cornwell and maybe even Joe Abercrombie (his The First Law world), although Abercrombie's books contain more gore, of course.
There are two story-lines to follow, somehow connected through a strange artifact (a wooden box with 5 locks, containing several gems and other valuables) that causes more and more questions to arise and mysteries to solve. You therefore have to remain focused while reading. There is, sadly, no list of names to explain who's who. Maybe because many characters don't play such a significant role or don't play a role any longer in the other books.
The story-lines:
1) The year 1339, in which our main character, le Bâtard de Kosigan (official name: Pierre Cordwaïn de Kosigan), plays a key role, solo and with his gang. As he was conceived outside of the royal bloodline, he's not a proper heir to the throne and is thus exiled, tries to earn a living as a mercenary. What else should a bastard otherwise do? Oh yes, seduce beautiful women, not fear any sort of conspiracy if it makes good money, ...
2) The year 1899, in which Michaël Konnigan (real name: Kergaël de Kosigan, the heir of Pierre Cordwaïn de Kosigan), a professor in Medieval Archaeology, investigates several finds and sites and reports about it to his sponsors (so to speak), be they museum director or a journalist for Times. In addition, he appeals to the services of other friends who are proficient in languages, scientific research, ... Mind you, there's no trace of anything Fantasy here. It's 1899, the world has become far more serious. But it puzzles his mind that in his finds, he stumbles upon writings (referring to those fantastic creatures, the elven language, ...) that were never uncovered, never mentioned in other historical works. Did it all really exist? Is it all made up?
The story with our illegitimate child revolves around him seeking his way through life, earning money wherever and whenever he can. As a mercenary, of course. He's known for it large and wide and many political leaders will appeal to his services to see their desires realised. Even if they officially don't like him or his lifestyle. What do you mean, hypocrisy?
The County of Champagne is at some point, because of the passing away of the count, in need of a male heir to the throne, someone thus to marry the half-elf daughter. A tournament, held in Troyes, must solve that problem. Of course, our bastard sees this as a perfect opportunity to earn some money for himself and his gang. There, he encounters some of his worst enemies, which he will have to fight, in group or in a duel. Both parties have tricks up their sleeves to influence the tournament's progress (bribery or viler solutions). Knights from the Kingdom of France and the Duchy of Burgundy (Bourgogne) take up their swords and spears. Each sees advantages when forming an alliance with the Duchy of Champagne. While they're not exactly fights to the death, one is allowed to severely hurt one's opponent(s).
Our bastard manages to survive the tournament and other challenges (it wouldn't be a good story if he didn't, right?), also thanks to his cunning tactics. His loyal gang-members do get into the spotlights, but only when they've accomplished or have to accomplish a small mission.
Political games, conspiracies, intrigues, ... It's all there. And all very alluring, somehow. Mr Cerutti used historical elements (persons, locations, buildings, ...) and created his own story set in a fictional Middle-Age France. The book includes a little map of this version of France with its various counties, duchies, kingdoms, ...
All the books in this series are said to be stand-alone, but you better read them in the correct order, or you might/may/will miss certain iinks. As an entry into this series, I can honestly say that I really enjoyed 'L'Ombre du Pouvoir' (translated: The Dark Side of Power). Mr Cerutti has a fluent pen, manages to grab and hold your attention, creating a nice balance between action and political intrigue. Suspense is the keyword here, as little is revealed. You are obligated to read on if you want to find out more.
The story with the bastard has sort of a closed ending (and a totally unexpected one at that! - he's a bastard, indeed), the one with Michaël/Kergaël (the bastard's heir) hasn't, I find. The mystery of the box (with the specific contents) and his other findings has not been explained (enough). I hope book 2, Le Fou prend le Roi (roughly translated: The Fool Takes the King), will provide the answers I seek.
For comparison reasons, I'd say this is proper food for fans of, for example, Bernard Cornwell and maybe even Joe Abercrombie (his The First Law world), although Abercrombie's books contain more gore, of course.
March 4, 2022
Conflits politiques, menaces de guerre, mercenaires, complots, tournois, trahison, magie, créatures magiques, manipulation et encore.. Bienvenus dans l'univers extra-addictif du chevalier mercenaire Pierre Cordwain de Kosigan, dit Le Bâtard de Kosigan.
Ce premier volume prend place en Champagne, où, après le décès du comte et sans héritier mâle, la comtesse se voit obligée d'unir sa fille soit a un prince français ou au fils du duc bourguignon. C'est ici que nôtre mercenaire jouera un rôle clé.
Le personnage principal est très attachant quoi que un peu imbu de sa personne, ceci ne va nullement gâcher le roman, promis. On croit avoir affaire à un genre de superman médiéval mais au fil des pages et surement des volumes suivants, une autre façade de cette homme nous sera révélée.
L'intrigue m'a tenu en haleine, l'écriture très fluide et les connaissances en histoire de l'auteur ont rendu ce récit encore plus intéressant et divertissant. J'ai adoré les chapitres des tournois, et magouilles du protagoniste pour arriver à ses fins avec le moins de dégâts possible.
L'alternance entre le 14ème et le 19ème siècle où on rencontre l'un des descendants lointains du Bâtard et qui plus est un archéologue-aventurier à la découverte de son héritage fut un super plus vu que j'adore ce genre de récit.
Il existe certains petits trucs qui peuvent parfois gâcher l'atmosphère (la position des femmes par exemple) mais n'oublions pas qu'on est en 1330 quand même!
Ce premier volume prend place en Champagne, où, après le décès du comte et sans héritier mâle, la comtesse se voit obligée d'unir sa fille soit a un prince français ou au fils du duc bourguignon. C'est ici que nôtre mercenaire jouera un rôle clé.
Le personnage principal est très attachant quoi que un peu imbu de sa personne, ceci ne va nullement gâcher le roman, promis. On croit avoir affaire à un genre de superman médiéval mais au fil des pages et surement des volumes suivants, une autre façade de cette homme nous sera révélée.
L'intrigue m'a tenu en haleine, l'écriture très fluide et les connaissances en histoire de l'auteur ont rendu ce récit encore plus intéressant et divertissant. J'ai adoré les chapitres des tournois, et magouilles du protagoniste pour arriver à ses fins avec le moins de dégâts possible.
L'alternance entre le 14ème et le 19ème siècle où on rencontre l'un des descendants lointains du Bâtard et qui plus est un archéologue-aventurier à la découverte de son héritage fut un super plus vu que j'adore ce genre de récit.
Il existe certains petits trucs qui peuvent parfois gâcher l'atmosphère (la position des femmes par exemple) mais n'oublions pas qu'on est en 1330 quand même!
September 12, 2017
http://delivreenlivres.blogspot.fr/20...
J'ai vraiment bien apprécié ce livre, il a frôlé le coup de cœur !
On est dans un monde vraiment très médiéval, en fait on est presque dans de la fantasy historique, ou plus justement dans de l'uchronie fantasy.
L'histoire se passe à un tournant de l'histoire française et européenne. Le conté de Champagne est sur le déclin, et il le sait. Il est coincé entre la France et la Bourgogne. Lors d'un grand tournois organisé par sa dirigeante, la compétition elle même n'est qu'une façade car les jeux se font et se défont en coulisse pour gagner ce coin de terre, et le chevalier Bâtard de Kosigan est bien déterminé à en être une pierre centrale.
Le récit que nous suivons est en fait un journal écrit par le fameux Bâtard de Kosigan. Il l'écrit de façon à ce que si quelqu'un découvrait le texte il ne sache rien de son but ultime, de sa mission, mais en donnant quand même suffisamment d'indices pour que quelqu'un puisse prendre le relais si jamais il venait à disparaitre.
Il précise au tout début qu'il n'hésitera pas à mentir dans son compte rendu pour ne pas dévoiler ses plans. Du coup ça donne un air de gros mystère à l'histoire et on se pose de nombreuses questions tout au long du récit.
L'intrigue est relativement complexe et ce dés le début car en plus de suivre le Bâtard, nous suivons aussi son descendant, des centaines d'années après, puisqu'il vit en 1899. Celui ci enquête sur son histoire familiale et notamment sur le Bâtard car c'est le seul dont il soit sur qu'il ai existé.
Ce qui est absolument génial c'est le fait que dans les passages du point de vue du descendant, tout les aspects magiques que nous décrit le Bâtard n'existent pas. Il ne connait pas les elfes, et dans l'histoire qu'on lui a enseigné (qui est la notre j'imagine, bien qu'on n'ai pas vraiment de réponse la dessus) les peuples magiques n'ont pas du tout existé.
Du coup il y a un gros contraste entre les deux, entre la magie et la technologie en quelque sorte et on se demande comment le monde a pu oublier tout ça et ce qu'il a pu se passer entre temps. C'est vraiment prenant !
En plus de ce mystère ci, il y a bien sur toute l'histoire de la Champagne et de la politique autour de sa chute qui est vraiment très intéressante.
Le personnage du Bâtard est vraiment très mystérieux car il ne cesse de changer de camp sans qu'on arrive vraiment à déterminer son but, c'est vraiment un remarquable espion sur ce point. Il est filant et j'ai été totalement fasciné par sa façon d'être partout et l'impression qu'on a qu'il sait tout mieux que tout le monde et qu'il connait tout les secrets.
Du coup j'ai tout de suite accroché sur ce personnage, d'autant plus qu'il est adulte, il sait ce qu'il fait et il n'hésite pas à frapper quand il le faut. En plus il semble quand même juste, ce n'est pas un homme mauvais et il est très attaché à ses hommes (enfin ses femmes aussi, vu que sa troupe est mixte).
Je dois ajouter que j'ai vraiment bien apprécié le rythme. Je n'ai pas trouvé de longueurs et j'ai trouvé le procédé de faire des chapitres de plus en plus courts et rapide à la fin excellent pour nous donner envie de continuer toute la nuit pour le finir.
L'histoire entre le descendant et le Bâtard n'est pas fini à la fin de ce tome et du coup j'ai hâte d'en savoir plus dans le prochain !
17.5/20
J'ai vraiment bien apprécié ce livre, il a frôlé le coup de cœur !
On est dans un monde vraiment très médiéval, en fait on est presque dans de la fantasy historique, ou plus justement dans de l'uchronie fantasy.
L'histoire se passe à un tournant de l'histoire française et européenne. Le conté de Champagne est sur le déclin, et il le sait. Il est coincé entre la France et la Bourgogne. Lors d'un grand tournois organisé par sa dirigeante, la compétition elle même n'est qu'une façade car les jeux se font et se défont en coulisse pour gagner ce coin de terre, et le chevalier Bâtard de Kosigan est bien déterminé à en être une pierre centrale.
Le récit que nous suivons est en fait un journal écrit par le fameux Bâtard de Kosigan. Il l'écrit de façon à ce que si quelqu'un découvrait le texte il ne sache rien de son but ultime, de sa mission, mais en donnant quand même suffisamment d'indices pour que quelqu'un puisse prendre le relais si jamais il venait à disparaitre.
Il précise au tout début qu'il n'hésitera pas à mentir dans son compte rendu pour ne pas dévoiler ses plans. Du coup ça donne un air de gros mystère à l'histoire et on se pose de nombreuses questions tout au long du récit.
L'intrigue est relativement complexe et ce dés le début car en plus de suivre le Bâtard, nous suivons aussi son descendant, des centaines d'années après, puisqu'il vit en 1899. Celui ci enquête sur son histoire familiale et notamment sur le Bâtard car c'est le seul dont il soit sur qu'il ai existé.
Ce qui est absolument génial c'est le fait que dans les passages du point de vue du descendant, tout les aspects magiques que nous décrit le Bâtard n'existent pas. Il ne connait pas les elfes, et dans l'histoire qu'on lui a enseigné (qui est la notre j'imagine, bien qu'on n'ai pas vraiment de réponse la dessus) les peuples magiques n'ont pas du tout existé.
Du coup il y a un gros contraste entre les deux, entre la magie et la technologie en quelque sorte et on se demande comment le monde a pu oublier tout ça et ce qu'il a pu se passer entre temps. C'est vraiment prenant !
En plus de ce mystère ci, il y a bien sur toute l'histoire de la Champagne et de la politique autour de sa chute qui est vraiment très intéressante.
Le personnage du Bâtard est vraiment très mystérieux car il ne cesse de changer de camp sans qu'on arrive vraiment à déterminer son but, c'est vraiment un remarquable espion sur ce point. Il est filant et j'ai été totalement fasciné par sa façon d'être partout et l'impression qu'on a qu'il sait tout mieux que tout le monde et qu'il connait tout les secrets.
Du coup j'ai tout de suite accroché sur ce personnage, d'autant plus qu'il est adulte, il sait ce qu'il fait et il n'hésite pas à frapper quand il le faut. En plus il semble quand même juste, ce n'est pas un homme mauvais et il est très attaché à ses hommes (enfin ses femmes aussi, vu que sa troupe est mixte).
Je dois ajouter que j'ai vraiment bien apprécié le rythme. Je n'ai pas trouvé de longueurs et j'ai trouvé le procédé de faire des chapitres de plus en plus courts et rapide à la fin excellent pour nous donner envie de continuer toute la nuit pour le finir.
L'histoire entre le descendant et le Bâtard n'est pas fini à la fin de ce tome et du coup j'ai hâte d'en savoir plus dans le prochain !
17.5/20
June 28, 2021
Une histoire bien menée mais misogyne
Ce roman de fantasy historique retrace l'histoire du chevalier Pierre Cordwain de Kosigan (le "Bâtard") en Champagne en 1339. Avec ses hommes, il est engagé par les plus grandes maisons pour diverses missions qui mettrons en avant ses compétences variées.
Dans l'ensemble, ce n'est pas un mauvais roman. L'histoire est bien écrite et sympa à suivre, on ne s'ennuie pas. Le monde est bien construit et intéressant, et l'auteur a réussi à disperser les informations du monde fantasy ancré dans une période historique réelle au fur et à mesure du récit, sans tout nous donner d'un coup ce qui est très positif. Les lettres échangées au 19ème siècle qui parsèment le roman sont également bien faites et ajoutent de l'intrigue. Mais alors, pourquoi est-ce que je l'ai aussi mal noté ? Et bien tout simplement parce que l'image de la femme dans ce roman est à vomir, sans exagération. Je m'explique. Tous les personnages féminins sont décrits soit comme des femmes pulpeuses, avec des courbes et on passe plus de temps sur leur poitrine que quoi que ce soit d'autre, soit elles sont légèrement enrobées et alors elles sont immédiatement laides, et on nous rappelle leurs quelques kilos en trop A CHAQUE FOIS QU'ELLES SONT EVOQUEES. Alors forcément, ça rend l'appréciation de la lecture difficile. Je suis consciente que vu que le roman se déroule à l'époque médiévale, pour respecter l'authenticité au niveau historique, les femmes sont forcément vues différemment que de nos jours et leur rôle dans l'intrigue sera différent de celui des hommes. Mais de mon point de vue, ça n'excuse pas qu'elles soient toutes en adoration devant le personnage principal sans aucune raison et qu'elle soient toutes faibles au point de lui céder tout pour une main passée dans le corsage, et encore moins le regard que le personnage principal a sur elles. J'ai trouvé cela misogyne, non nécessaire et extrêmement disrespectueux.
Je ne recommande donc pas ce roman car je ne peux pas tolérer ce genre de remarques. Je ne compte pas lire les autres tomes, même si l'histoire est intrigante parce que les propos m'ont vraiment freinée.
"Les monstres ne se trouvent que rarement là où on croit qu'ils sont."
Ce roman de fantasy historique retrace l'histoire du chevalier Pierre Cordwain de Kosigan (le "Bâtard") en Champagne en 1339. Avec ses hommes, il est engagé par les plus grandes maisons pour diverses missions qui mettrons en avant ses compétences variées.
Dans l'ensemble, ce n'est pas un mauvais roman. L'histoire est bien écrite et sympa à suivre, on ne s'ennuie pas. Le monde est bien construit et intéressant, et l'auteur a réussi à disperser les informations du monde fantasy ancré dans une période historique réelle au fur et à mesure du récit, sans tout nous donner d'un coup ce qui est très positif. Les lettres échangées au 19ème siècle qui parsèment le roman sont également bien faites et ajoutent de l'intrigue. Mais alors, pourquoi est-ce que je l'ai aussi mal noté ? Et bien tout simplement parce que l'image de la femme dans ce roman est à vomir, sans exagération. Je m'explique. Tous les personnages féminins sont décrits soit comme des femmes pulpeuses, avec des courbes et on passe plus de temps sur leur poitrine que quoi que ce soit d'autre, soit elles sont légèrement enrobées et alors elles sont immédiatement laides, et on nous rappelle leurs quelques kilos en trop A CHAQUE FOIS QU'ELLES SONT EVOQUEES. Alors forcément, ça rend l'appréciation de la lecture difficile. Je suis consciente que vu que le roman se déroule à l'époque médiévale, pour respecter l'authenticité au niveau historique, les femmes sont forcément vues différemment que de nos jours et leur rôle dans l'intrigue sera différent de celui des hommes. Mais de mon point de vue, ça n'excuse pas qu'elles soient toutes en adoration devant le personnage principal sans aucune raison et qu'elle soient toutes faibles au point de lui céder tout pour une main passée dans le corsage, et encore moins le regard que le personnage principal a sur elles. J'ai trouvé cela misogyne, non nécessaire et extrêmement disrespectueux.
Je ne recommande donc pas ce roman car je ne peux pas tolérer ce genre de remarques. Je ne compte pas lire les autres tomes, même si l'histoire est intrigante parce que les propos m'ont vraiment freinée.
"Les monstres ne se trouvent que rarement là où on croit qu'ils sont."
November 10, 2020
Le style d'écriture n'est pas mauvais, l'histoire et les rebondissements politiques sont un peu convenus mais sympathiques. J'aurais pu aimer un peu plus que ça ce bouquin mais il y a un énorme problème à mon sens : le rapport du héros avec les femmes et le caractère de celles ci.
Toutes les femmes, absolument toutes, tombent sous le charme du héros. Et si la moitié d'entre elles ont des responsabilités, des devoirs ou suffisamment d'intelligence à la base pour ne pas se faire berner par un joli minois, elles succomberont toutes malgré tout. C'est insupportable. Et tellement mal amené. Si encore il n'était question que d'une femme au caractère volage, pourquoi pas. Mais là elles rêvent toutes de se faire tripoter par lui précisément et aucun autre homme ne semble les attirer à ce point, sans parler du fait qu'elles cèdent toutes les récompenses du monde pour une main sur un nibard. J'ai vraiment trouvé l'image de la femme abjecte dans ce bouquin, j'ai aussi eu la sensation de n'y percevoir que des fantasme masculins de la part de l'auteur (oui parce que les descriptions des personnages masculins sont plus légères que celles des personnages féminins évidemment, dont on vantera le physique à tout va).
Accessoirement, un vrai personnage charismatique n'a pas besoin de faire le beau ou de se taper tout ce qui passe pour s'attirer les faveurs de ses lecteurs (ou lectrices). J'ai personnellement plein de personnages en tête qui m'ont profondément marqué et que j'ai respecté sans qu'il n'y ait besoin de rappeler toutes les dix pages que la gente féminine s'inclinait devant eux.
Il paraît que ce point n'est plus aussi récurent dans le tome suivant, mais je ne m'y risquerai même pas.
Toutes les femmes, absolument toutes, tombent sous le charme du héros. Et si la moitié d'entre elles ont des responsabilités, des devoirs ou suffisamment d'intelligence à la base pour ne pas se faire berner par un joli minois, elles succomberont toutes malgré tout. C'est insupportable. Et tellement mal amené. Si encore il n'était question que d'une femme au caractère volage, pourquoi pas. Mais là elles rêvent toutes de se faire tripoter par lui précisément et aucun autre homme ne semble les attirer à ce point, sans parler du fait qu'elles cèdent toutes les récompenses du monde pour une main sur un nibard. J'ai vraiment trouvé l'image de la femme abjecte dans ce bouquin, j'ai aussi eu la sensation de n'y percevoir que des fantasme masculins de la part de l'auteur (oui parce que les descriptions des personnages masculins sont plus légères que celles des personnages féminins évidemment, dont on vantera le physique à tout va).
Accessoirement, un vrai personnage charismatique n'a pas besoin de faire le beau ou de se taper tout ce qui passe pour s'attirer les faveurs de ses lecteurs (ou lectrices). J'ai personnellement plein de personnages en tête qui m'ont profondément marqué et que j'ai respecté sans qu'il n'y ait besoin de rappeler toutes les dix pages que la gente féminine s'inclinait devant eux.
Il paraît que ce point n'est plus aussi récurent dans le tome suivant, mais je ne m'y risquerai même pas.
February 10, 2023
Je suis pris d’une ambivalence forte. D’un côté, j’ai vraiment été déçu de la construction des personnages que j’ai trouvé fades et peu intéressants, à la limite du cliché (du James Bond moyenâgeux aux personnages féminins en carton) ; de l’autre, j’ai été emporté par le récit et les mystères qu’il tissait. J’ai aussi beaucoup apprécié le cadre limité du tournoi de trois jours, qui laissait toute sa place à la politique, aux intrigues et autres péripéties.
Donc, dans l’ensemble, c’est un bon livre si on favorise, dans ses lectures, le scénario aux personnages.
Donc, dans l’ensemble, c’est un bon livre si on favorise, dans ses lectures, le scénario aux personnages.
September 14, 2024
1339 : un tournoi est donné en Champagne, fief elfique dont la main de l'héritière s'avère convoitée par les grands partis de ce monde. La participation de Pierre Cordwain de Kosigan, capitaine d'une troupe de mercenaires, ne peut signifier qu'une chose : des tractations ont lieu dans l'ombre...
Très gros plaisir de lecture que L'Ombre du pouvoir. J'avais repéré Fabien Cerutti et sa série dans le livre Fantasy et Moyen-Âge dans lequel il évoquait ses lectures et principalement le Cycle d'Ogier d'Argouges que j'avais également adoré dans ma jeunesse. Il me parut donc naturel de me pencher sur sa propre œuvre. Excellente idée.
Le roman nous plonge dans une France médiévale qui vient de voir l'avènement de Philippe VI et de la dynastie des Valois et donc des prémisses de la guerre de Cent-Ans. Cependant, sous ce vernis historique se trouve une réalité altérée : les elfes et autres créatures existent, la magie, bien que réprouvée par l'Eglise, est une arme utile, certains personnages vivent bien plus vieux que l'Histoire ne l'a retenu... Fabien Cerutti réussit avec brio à mêler réalité historique et fantasy sans que cela ne m'ait jamais refroidi. Le risque était pourtant grand sur une période que j'affectionne particulièrement.
Outre cet univers riche, les personnages ne sont pas en reste. Kosigan et sa troupe de mercenaires m'ont plu, surtout les membres les plus importants, disposant de capacités extraordinaires : guérison accélérée, changement de forme... Cela donne un côté commando très appréciable pour une compagnie acceptant des contrats délicats. Les autres protagonistes, historiques ou non, sont également dignes d'intérêt, avec des races exotiques comme les hommes lions. J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié le personnage de Gunthar von Weisshaupt et espère réellement le revoir dans les tomes suivants.
Cependant, le plus intéressant est indéniablement l'histoire que nous conte Cerutti et qui fut un énorme coup de cœur pour moi durant les deux premiers tiers du livre. J'ai adoré retrouvé cette ambiance de tournoi avec ses passes de joute ou ses affrontement en champ clos, les camps des participants, les coups bas... Dire que je fus complètement happé par le roman est un euphémisme. Attention cependant, j'étais totalement le public cible d'une telle histoire ! Le dernier tiers, délaissant le tournoi, s'avère plus riche en rebondissement et en aventures. Paradoxalement, c'est peut-être la partie qui m'a un peu moins plu, bien que cela reste très qualitatif, car nous rentrons plus dans le côté "mission commando" au détriment du côté médiéval plus traditionnel. Toutefois, je chipote énormément, ce fut un très bon livre dans tous les cas ! Mon seul véritable bémol est peut-être la dernière scène à laquelle j'ai eu un plus de mal à croire.
Outre cette ambiance médiévale, le roman nous laisse également suivre régulièrement par lettres une intrigue se déroulant au XIXème siècle. Je vais être honnête, je voyais au début ces intermèdes de façon un peu sceptique, constatant surtout qu'ils m'empêchaient de poursuivre le tournoi qui me passionnait. Toutefois, vers la fin des livres, le mystère qu'ils recèlent devient de plus en plus intéressant et je suis finalement curieux de connaître la suite !
Si vous aimez comme moi les romans de chevalerie se déroulant aux alentours du XIVème siècle, foncez les yeux baissés !
Très gros plaisir de lecture que L'Ombre du pouvoir. J'avais repéré Fabien Cerutti et sa série dans le livre Fantasy et Moyen-Âge dans lequel il évoquait ses lectures et principalement le Cycle d'Ogier d'Argouges que j'avais également adoré dans ma jeunesse. Il me parut donc naturel de me pencher sur sa propre œuvre. Excellente idée.
Le roman nous plonge dans une France médiévale qui vient de voir l'avènement de Philippe VI et de la dynastie des Valois et donc des prémisses de la guerre de Cent-Ans. Cependant, sous ce vernis historique se trouve une réalité altérée : les elfes et autres créatures existent, la magie, bien que réprouvée par l'Eglise, est une arme utile, certains personnages vivent bien plus vieux que l'Histoire ne l'a retenu... Fabien Cerutti réussit avec brio à mêler réalité historique et fantasy sans que cela ne m'ait jamais refroidi. Le risque était pourtant grand sur une période que j'affectionne particulièrement.
Outre cet univers riche, les personnages ne sont pas en reste. Kosigan et sa troupe de mercenaires m'ont plu, surtout les membres les plus importants, disposant de capacités extraordinaires : guérison accélérée, changement de forme... Cela donne un côté commando très appréciable pour une compagnie acceptant des contrats délicats. Les autres protagonistes, historiques ou non, sont également dignes d'intérêt, avec des races exotiques comme les hommes lions. J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié le personnage de Gunthar von Weisshaupt et espère réellement le revoir dans les tomes suivants.
Cependant, le plus intéressant est indéniablement l'histoire que nous conte Cerutti et qui fut un énorme coup de cœur pour moi durant les deux premiers tiers du livre. J'ai adoré retrouvé cette ambiance de tournoi avec ses passes de joute ou ses affrontement en champ clos, les camps des participants, les coups bas... Dire que je fus complètement happé par le roman est un euphémisme. Attention cependant, j'étais totalement le public cible d'une telle histoire ! Le dernier tiers, délaissant le tournoi, s'avère plus riche en rebondissement et en aventures. Paradoxalement, c'est peut-être la partie qui m'a un peu moins plu, bien que cela reste très qualitatif, car nous rentrons plus dans le côté "mission commando" au détriment du côté médiéval plus traditionnel. Toutefois, je chipote énormément, ce fut un très bon livre dans tous les cas ! Mon seul véritable bémol est peut-être la dernière scène à laquelle j'ai eu un plus de mal à croire.
Outre cette ambiance médiévale, le roman nous laisse également suivre régulièrement par lettres une intrigue se déroulant au XIXème siècle. Je vais être honnête, je voyais au début ces intermèdes de façon un peu sceptique, constatant surtout qu'ils m'empêchaient de poursuivre le tournoi qui me passionnait. Toutefois, vers la fin des livres, le mystère qu'ils recèlent devient de plus en plus intéressant et je suis finalement curieux de connaître la suite !
Si vous aimez comme moi les romans de chevalerie se déroulant aux alentours du XIVème siècle, foncez les yeux baissés !
March 26, 2022
J’ai un ami qui me parle de la saga du Bâtard de Kosigan, de Fabien Cerutti, depuis des lustres et même plus que ça. Autant dire que je n’avais pas le droit de passer à côté, surtout si je voulais préserver cette amitié, n’est-ce pas Lysandre ? Je me suis enfin lancée dans le premier tome, L’ombre du pouvoir, et je ne l’ai vraiment pas regretté. Bienvenue dans un univers uchronique, au cœur d’un savant mélange de fantasy et d’Histoire de France !
Le récit se découpe en deux trames narratives. La principale s’attache au chevalier Pierre Cordwain de Kosigan, un mercenaire payé pour accomplir des missions délicates dans la plus grande discrétion. On est en Champagne en 1399 et celui que l’on surnomme le Bâtard de Kosigan - parce qu’il en est un, bien sûr, mais aussi parce qu’il se comporte souvent de manière méprisable, il faut bien le dire - doit participer à un tournoi. Du moins officiellement, car à l’évidence, il se prépare tout autre chose.
En parallèle, et bien que cette trame soit nettement moins développée que la précédente, on suit, par le biais de divers courriers, le descendant de Pierre, un jeune homme du nom de Kergaël de Kosigan. Nous sommes cette fois en 1899 et Kergaël cherche à en apprendre plus sur cet ancêtre qu’il s’est récemment découvert et dont il a hérité un mystérieux coffret.
On s’immerge dans une France moyenâgeuse, pleine de chevaliers, de tournois et de complots divers et variés. Kosigan est un héros plein de pep’s, j’ai adoré sa gouaille, son panache et son insouciance face à ses plans qui tombent à l’eau plus souvent qu’à leur tour. On ne craint jamais vraiment pour sa vie, mais cela ne m’a dérangée plus que ça, je me suis contentée de profiter. Il apporte beaucoup de légèreté à ce récit, par ailleurs assez sombre. On est clairement dans l’action, même si l’auteur nous propose une intrigue à tiroirs plutôt bien ficelée.
Le rythme est parfaitement maîtrisé, entraînant et efficace, on ne s’ennuie pas une seconde. Quant à ce sympathique mélange de fantasy et d’Histoire de France, c’est le second point fort de ce roman. On sent bien que l’auteur sait de quoi il parle, il nous immerge dans un passé tout autant réaliste que fantaisiste avec ses elfes et autres créatures féériques. La plume est habile et très vivante, mais j’aurais néanmoins aimé en apprendre plus sur Kergaël que l’on ne fait finalement qu’effleurer.
Au final, pas un coup de cœur mais une très chouette découverte. Beaucoup d’action, de retournements de situation et de surprises qui rendent ce récit très addictif. Un univers très bien construit et un héros entraînant, plein de panache. Petit regret sur le personnage de Kergaël trop effacé à mon goût, mais un très bon moment de lecture. Je lirai la suite à coup sûr.
Le récit se découpe en deux trames narratives. La principale s’attache au chevalier Pierre Cordwain de Kosigan, un mercenaire payé pour accomplir des missions délicates dans la plus grande discrétion. On est en Champagne en 1399 et celui que l’on surnomme le Bâtard de Kosigan - parce qu’il en est un, bien sûr, mais aussi parce qu’il se comporte souvent de manière méprisable, il faut bien le dire - doit participer à un tournoi. Du moins officiellement, car à l’évidence, il se prépare tout autre chose.
En parallèle, et bien que cette trame soit nettement moins développée que la précédente, on suit, par le biais de divers courriers, le descendant de Pierre, un jeune homme du nom de Kergaël de Kosigan. Nous sommes cette fois en 1899 et Kergaël cherche à en apprendre plus sur cet ancêtre qu’il s’est récemment découvert et dont il a hérité un mystérieux coffret.
On s’immerge dans une France moyenâgeuse, pleine de chevaliers, de tournois et de complots divers et variés. Kosigan est un héros plein de pep’s, j’ai adoré sa gouaille, son panache et son insouciance face à ses plans qui tombent à l’eau plus souvent qu’à leur tour. On ne craint jamais vraiment pour sa vie, mais cela ne m’a dérangée plus que ça, je me suis contentée de profiter. Il apporte beaucoup de légèreté à ce récit, par ailleurs assez sombre. On est clairement dans l’action, même si l’auteur nous propose une intrigue à tiroirs plutôt bien ficelée.
Le rythme est parfaitement maîtrisé, entraînant et efficace, on ne s’ennuie pas une seconde. Quant à ce sympathique mélange de fantasy et d’Histoire de France, c’est le second point fort de ce roman. On sent bien que l’auteur sait de quoi il parle, il nous immerge dans un passé tout autant réaliste que fantaisiste avec ses elfes et autres créatures féériques. La plume est habile et très vivante, mais j’aurais néanmoins aimé en apprendre plus sur Kergaël que l’on ne fait finalement qu’effleurer.
Au final, pas un coup de cœur mais une très chouette découverte. Beaucoup d’action, de retournements de situation et de surprises qui rendent ce récit très addictif. Un univers très bien construit et un héros entraînant, plein de panache. Petit regret sur le personnage de Kergaël trop effacé à mon goût, mais un très bon moment de lecture. Je lirai la suite à coup sûr.
March 30, 2022
Plus de 12h de livre audio de bonheur.
J'ai passé un super moment de lecture. J'ai ri, souri et surtout râlé sur le cliffhanger à 50sec de la fin de l'audio.
Les personnages sont clairement intéressants, Kosigan étant un Geralt de Riv français au 14ème siècle.
Je suis pas fan des histoires médiévales et pourtant, coup de coeur du mois.
Et puis l'alternance entre le point de vue de Kosigan et la correspondance écrite de son héritier 500 ans plus tard mène aux questions et à la curiosité
Bref, je vais vite me procurer la suite
J'ai passé un super moment de lecture. J'ai ri, souri et surtout râlé sur le cliffhanger à 50sec de la fin de l'audio.
Les personnages sont clairement intéressants, Kosigan étant un Geralt de Riv français au 14ème siècle.
Je suis pas fan des histoires médiévales et pourtant, coup de coeur du mois.
Et puis l'alternance entre le point de vue de Kosigan et la correspondance écrite de son héritier 500 ans plus tard mène aux questions et à la curiosité
Bref, je vais vite me procurer la suite
February 14, 2016
Je suis devenu un habitué de la manœuvre : Je passe à côté d’un bouquin que tout le monde adore et je m’y mets que quand la suite sort, c’est l’art du décalage avec l’actu, ça se travaille. D’ailleurs Nabil Ouali tu perds rien pour attendre… Mais en attendant, penchons-nous plutôt sur Fabien Cerutti et son Bâtard de Kosigan.
L’ombre du pouvoir est le premier livre de cette saga dont le tome 2 vient de sortir, vous l’aurez compris. Il se présente sous la forme d’un journal tenu par le fameux Bâtard Pierre Cordwain de Kosigan, fils illégitime en exil d’une grande famille, chef d’une troupe de mercenaires, séducteur à la demande et comploteur maladif. Quand il se retrouve à participer à un tournoi organisé à Troyes en 1339, il n’y a pas de doute, il prépare quelque-chose. Lors de ce tournoi, français et bourguignons s’affronteront pour savoir qui pourra s’allier à la Champagne indépendante en prenant pour épouse la fille de la comtesse du coin. Derrière ces manœuvres politiques, Kosigan va placer ses pions et manœuvrer tous les camps en même temps pour parvenir à son but.
But qui, pour le lecteur, restera un mystère tout le long de l’histoire, et c’est un des premiers points forts du roman. Le suspense derrière les manigances du protagoniste tient le lecteur en haleine et ses coups fourrés seront d’autant plus percutant qu’on se demande jusqu’au bout où est-ce qu’il peut bien aller comme ça. Les chapitres de cette histoire sont mis en parallèle avec la correspondance d’un descendant de Pierre vivant à la fin du XIXe siècle. Malheureusement, ces chapitres, même s’ils sont très courts, peinent à captiver le lecteur autant que les aventures de son aïeul car il ne s’y passe vraiment pas grand chose jusqu’à la toute fin, qui elle-même ne répond pas à grand-chose concernant ce personnage.
Dit comme ça, on dirait un pur roman historique mais c’est sans compter sur tout le background fantasy qui vient décorer ce moyen-âge déjà très bien décrit et documenté. Fabien Cerutti profite de la précision de son univers pour y incorporer toute une surcouche purement fantasy : Les peuples d’elfes, nains, orcs et compagnie font partie de l’univers politique mais sont persécutés par l’église dans tous les coins. La magie est en voie d’extinction et les survivants de ces races doivent se convertir au christianisme ou fuir, sous peine d’être pourchassés par l’inquisition. Un peu comme la vraie Histoire quoi, mais avec un peu plus de féérie… Ou alors peut-être que ça s’est vraiment passé comme ça, qui sait ?
Pourtant, l’intervention de la fantasy dans l’histoire principale reste relativement discrète et bien amenée, un petit sortilège qui passe sous le manteau, un elfe dans un coin, et surtout un héros qui, de manière inexpliquée, guérit super-vite. Sa résistance et sa capacité de guérison lui permettent de se mettre en danger de manière particulièrement inconsidérée, c’est méga-bad-ass. Mais sire bâtard reste quand même un personnage mémorable, énigmatique, impertinent, intrépide, manipulateur, tricheur. Les seuls en qui il a confiance sont ses hommes qui suivent ses ordres dans l’ombre pendant qu’il se promène devant la foule et participe aux joutes.
Toute l’action se déroule seulement sur quelques jours autour de ce tournoi, la « presqu’unité » de lieu et de temps ajoute encore à la tension, l’heure tourne et le plan de Kosigan a une fenêtre de tir très restreinte. Le lecteur tourne fiévreusement les pages (ou appuie sur le pitit bouton de sa liseuse, dans mon cas, mais ça fait moins classe) pour savoir comment il va pouvoir s’en sortir parce qu’évidemment, les obstacles et imprévus seront nombreux, et dangereux, et souvent pointus. Le mélange action-intrigue est extrêmement bien dosé à mon goût, ni trop décérébré ni trop complexe, pile comme il faut, bravo monsieur Cerutti.
Comme cette aventure se déroule en grande partie lors du tournoi, les joutes et les combats au sol prennent une part importante de l’action. Les différentes disciplines sont expliquées en détail et les stratégies se mettent en place. Les tensions et les alliances entre les différents concurrents sont passionnantes à suivre et suffiraient presque à faire une excellente aventure à elles seules, alors imaginez bien que combinées à un background passionnant, à une intrigue de fond solide et au suspense réellement bien mené qui entoure le tout, ce bouquin est une vraie réussite. La petite déception concernant les passages sur le descendant de Pierre amène un petit syndrome « Assassin’s Creed » : on lâche complètement la méta-histoire pour rester collé à l’aventure moyenâgeuse qui se suffit quasiment à elle-même. J’espère que cet aspect trouvera son intérêt revalorisé dans la suite.
Livre de fantasy historique dans un moyen-âge fictif mais très crédible, Le Bâtard de Kosigan : L’ombre du pouvoir est un premier roman rythmé et riche. On est captivés par ce background et ce personnage énigmatique qui n’a pas fini de nous faire tourner en bourrique. Et paf, j’enchaine sur la suite. J’suis chaud.
http://ours-inculte.fr/le-batard-de-kosigan/
May 6, 2025
Que dire, que dire
Sur le principe, c'est vraiment bien. L'écriture est pas dégueu, le plot est cool et étant donné que je vois jamais rien venir les quinze cent révélations de la fin et changements d'allégeances étaient une partie fun, ainsi que la dernière partie qui alterne encore plus entre lettres de Kergaël et chapitres de Kosigan.
Si ça s'arrêtait là, j'aurai sûrement donné 3,5 ou 4 au livre, et j'aurais bien lu la suite.
MAIS. C'est un ramassis misogyne immonde. Digne de Brent Weeks ou Andrzej Sapkowski. Les femmes ? Des paires de seins. Chaque interaction de Kosigan avec des femmes ? Paire de seins, courbes et sexe. C'est atroce, c'est illisible. Dame d'Andrac, la seule chevalière du tournoi, très sûrement exaspérée face aux hommes qui la traitent comme une tasse en porcelaine, est décrite par Kosigan : "sale caractère et complexe d'infériorité assez flagrant [...] pour l'instant, il vaut mieux caresser la ronchonne dans le sens du poil". Je ne parle MÊME PAS de Georgine de Gloucester ni de Gwenaëlle d'Anister, le description est à vomir. Georgine de Gloucester est réduite dans l'imaginaire du lecteur à une femme laide, qui ressemble à un crapaud selon les dires du personnage. Gwenaëlle quant à elle est la traînée du quartier. Les femmes même les plus importantes sont réduites, toutes, à leur corps et au sexe et à leurs seins. Même la comtesse de Champagne. Même la FILLE de la comtesse de Champagne. Bon sang, dans un rapport de Gunthar, il est même dit : "de merveilleuses nymphes d'une pâleur sublime -et dont les petits seins velus sont à peine dressés par le froid- entonnent des chants joyeux". ÇA ME DÉGOÛTE. On en a RIEN À FOUTRE des seins des nymphes. Le livre objectifie juste les femmes. J'ai lu d'autres romans du genre, et même s'il est indéniable qu'il y règne un sexisme ambiant dans la plupart des oeuvres, les femmes y étant sous-estimées, minimisées par le pouvoir et le système, mais ayant des rôles importants et ne sont pas constamment réduites à leurs seins. Ici, ce n'est pas le système médiéval qui minimise les femmes ; c'est l'auteur via son personnage. Ici, c'est juste à vomir.
Et j'ai été étonné de voir aussi peu de reviews le pointer du doigt, donc j'y contribue.
Sur le principe, c'est vraiment bien. L'écriture est pas dégueu, le plot est cool et étant donné que je vois jamais rien venir les quinze cent révélations de la fin et changements d'allégeances étaient une partie fun, ainsi que la dernière partie qui alterne encore plus entre lettres de Kergaël et chapitres de Kosigan.
Si ça s'arrêtait là, j'aurai sûrement donné 3,5 ou 4 au livre, et j'aurais bien lu la suite.
MAIS. C'est un ramassis misogyne immonde. Digne de Brent Weeks ou Andrzej Sapkowski. Les femmes ? Des paires de seins. Chaque interaction de Kosigan avec des femmes ? Paire de seins, courbes et sexe. C'est atroce, c'est illisible. Dame d'Andrac, la seule chevalière du tournoi, très sûrement exaspérée face aux hommes qui la traitent comme une tasse en porcelaine, est décrite par Kosigan : "sale caractère et complexe d'infériorité assez flagrant [...] pour l'instant, il vaut mieux caresser la ronchonne dans le sens du poil". Je ne parle MÊME PAS de Georgine de Gloucester ni de Gwenaëlle d'Anister, le description est à vomir. Georgine de Gloucester est réduite dans l'imaginaire du lecteur à une femme laide, qui ressemble à un crapaud selon les dires du personnage. Gwenaëlle quant à elle est la traînée du quartier. Les femmes même les plus importantes sont réduites, toutes, à leur corps et au sexe et à leurs seins. Même la comtesse de Champagne. Même la FILLE de la comtesse de Champagne. Bon sang, dans un rapport de Gunthar, il est même dit : "de merveilleuses nymphes d'une pâleur sublime -et dont les petits seins velus sont à peine dressés par le froid- entonnent des chants joyeux". ÇA ME DÉGOÛTE. On en a RIEN À FOUTRE des seins des nymphes. Le livre objectifie juste les femmes. J'ai lu d'autres romans du genre, et même s'il est indéniable qu'il y règne un sexisme ambiant dans la plupart des oeuvres, les femmes y étant sous-estimées, minimisées par le pouvoir et le système, mais ayant des rôles importants et ne sont pas constamment réduites à leurs seins. Ici, ce n'est pas le système médiéval qui minimise les femmes ; c'est l'auteur via son personnage. Ici, c'est juste à vomir.
Et j'ai été étonné de voir aussi peu de reviews le pointer du doigt, donc j'y contribue.
October 2, 2022
J'ai adoré ! J'ai adoré l'uchronie, les personnages principaux. Il y a un petit côté "Gagner la Guerre" mais sans les viols donc mieux.
J'ai adoré le suspense ! Les détails historiques sont super précis, on se sent vraiment embarqués dans les deux histoires parallèles.
Je vais lire la suite avec beaucoup de plaisir !
J'ai adoré le suspense ! Les détails historiques sont super précis, on se sent vraiment embarqués dans les deux histoires parallèles.
Je vais lire la suite avec beaucoup de plaisir !
January 11, 2025
Le meilleurs des 4 selon moi
January 11, 2019
J'ai passé un très agréable moment à lire ce livre de Fabien Cerutti.
Je suis un grand fan de fantasy adulte et j'ai dévoré ce pavé tellement je me suis retrouvé captivé par l'histoire.
Le choix d'un récit à la première personne renforce l'immersion et nous sentons un lien se créer petit à petit entre le lecteur et Pierre Cordwain.
L'auteur nous plonge au moyen âge dans un univers fantastique où elfes et autres créatures cohabitent. Entre trahisons, ruses, complots, combats sanglants, nous ne nous ennuyons jamais.
Pour pimenter et apporter plus de consistances à l'histoire nous sommes amenés à suivre le descendant de Kosigan 5 siècles plus tard. Cela se fait au travers d'un échange épistolaire habilement manié. Il rythme l'histoire et nous permet de souffler entre deux joutes de chevaleries où l'issue est incertaine.
En bref, c'est un livre que je recommande à quiconque qui souhaite passer un très bon moment.
Un univers certes "classique" mais raconté de manière originale qui vous surprendra.
Je suis un grand fan de fantasy adulte et j'ai dévoré ce pavé tellement je me suis retrouvé captivé par l'histoire.
Le choix d'un récit à la première personne renforce l'immersion et nous sentons un lien se créer petit à petit entre le lecteur et Pierre Cordwain.
L'auteur nous plonge au moyen âge dans un univers fantastique où elfes et autres créatures cohabitent. Entre trahisons, ruses, complots, combats sanglants, nous ne nous ennuyons jamais.
Pour pimenter et apporter plus de consistances à l'histoire nous sommes amenés à suivre le descendant de Kosigan 5 siècles plus tard. Cela se fait au travers d'un échange épistolaire habilement manié. Il rythme l'histoire et nous permet de souffler entre deux joutes de chevaleries où l'issue est incertaine.
En bref, c'est un livre que je recommande à quiconque qui souhaite passer un très bon moment.
Un univers certes "classique" mais raconté de manière originale qui vous surprendra.
April 27, 2022
Étant dans une période historique mais ayant aussi quelques envies de Fantasy, c’est tout naturellement que ce choix s’est imposé à moi. D’autant plus que ce premier volet prenait la poussière depuis bien longtemps dans ma PAL et je comprends pourquoi.
En effet, celui-ci m’a autant plu et convaincu qu’il m’a parfois laissé assez songeur. Je m’explique, Fabien Cerutti offre une récit ambitieux mais qui peine finalement à réellement décoller. La faute à une contenance bien trop légère et timide pour m’emporter totalement dans son univers pourtant si riche et finement travaillé. Étant de la région de l’auteur, la Champagne, je n’ai pu qu’apprécier tous les efforts fournis et développés quant au cadre géographique de L’Ombre du Pouvoir dont j’ai trouvé le résultat réussi et alléchant. Il en est de même en ce qui concerne la dimension historique de cette œuvre. Ce dernier s’inspire et s’amuse de l’Histoire pour nous dévoiler un voyage dans le temps efficace et vivifiant. J’ai adoré m’évader au siècle passé, retranscrit avec intérêt et réalisme. Néanmoins et malgré toute la justesse de la plume de Fabien Cerutti, il m’a manqué une quelconque innovation concernant la dimension fantastique de ce volet. Le résultat se veut des plus usuel et classique qu’il soit et il m’a semblé que l’équilibre entre le réalisme et la fiction pèse fortement du côté de l’Histoire et ne laisse que trop peu de place au reste. C’est pourquoi, l’intrigue et le scénario de ce chapitre ne m’ont pas semblé des plus captivants malgré toute la curiosité que j’ai eu envers ceux-ci. L’action peine à décoller et même si le doux rythme des cents premières pages ne m’a pas tant dérangé et m’a permis de découvrir toute l’étoffe de cette œuvre, le reste m’a parfois fortement ennuyé. En faisant le choix de centrer son action sur quelques jours seulement Fabien Cerutti s’offre le privilège d’aller au fond des choses et quand bien même certains éléments m’ont plus que séduits, d’autres ont quelque peu parasité la régularité et la constance de cette œuvre.
Néanmoins et malgré ce regrettable constat, je ne peux nier avoir adoré et dévoré les parties dans lesquelles les combats et autres enjeux politiques étaient mis en avant. Il est certain que l’auteur maîtrise l’art des jeux de cours et autres intrigues géopolitiques et que celui-ci les traite avec assurance. Ainsi, j’ai adoré parcourir ces conflits d’antan ainsi que leurs conséquences sur notre héros et sa descendance. En effet et aussi surprenant soit-il, deux temporalités sont dévoilés au lecteur et bien que celles-ci appartiennent toutes deux au passé, quelques centaines d’années les séparent l’une de l’autre et j’avoue que la plus récente ne m’a pas spécialement emballé malgré un apport épistolaire assez charmant. Comme le reste, j’ai parfois trouvé qu’elle alourdissait l’intrigue et a ainsi fortement cassé mon rythme de lecture. Il m’aura fallu m’accrocher pour m’intéresser au lien entre Pierre Cordwain de Kosigan et sa progéniture. A l’inverse, il ne m’aura pas fallu longtemps pour m’attacher à ce personnage qui a tout de l’anti-héros que l’on prend plaisir à détester et à voir évoluer. Tout comme j’ai adoré découvrir l’équipe de mercenaires qu’il dirige mais qui se voit très vites éclipsée par d’autres personnages.
Ainsi et quand bien mêmes ses atouts, je ressors assez perplexe de cette lecture qui m’a semblé manquer de consistance. Je m’attendais à découvrir un univers à l’action débordante et malgré certaines scènes de combats épiques et palpitantes, le résultat se veut des plus classique. Néanmoins, j’approuve le style historique de l’auteur que j’ai trouvé finement travaillé et d’une richesse épatante.
En effet, celui-ci m’a autant plu et convaincu qu’il m’a parfois laissé assez songeur. Je m’explique, Fabien Cerutti offre une récit ambitieux mais qui peine finalement à réellement décoller. La faute à une contenance bien trop légère et timide pour m’emporter totalement dans son univers pourtant si riche et finement travaillé. Étant de la région de l’auteur, la Champagne, je n’ai pu qu’apprécier tous les efforts fournis et développés quant au cadre géographique de L’Ombre du Pouvoir dont j’ai trouvé le résultat réussi et alléchant. Il en est de même en ce qui concerne la dimension historique de cette œuvre. Ce dernier s’inspire et s’amuse de l’Histoire pour nous dévoiler un voyage dans le temps efficace et vivifiant. J’ai adoré m’évader au siècle passé, retranscrit avec intérêt et réalisme. Néanmoins et malgré toute la justesse de la plume de Fabien Cerutti, il m’a manqué une quelconque innovation concernant la dimension fantastique de ce volet. Le résultat se veut des plus usuel et classique qu’il soit et il m’a semblé que l’équilibre entre le réalisme et la fiction pèse fortement du côté de l’Histoire et ne laisse que trop peu de place au reste. C’est pourquoi, l’intrigue et le scénario de ce chapitre ne m’ont pas semblé des plus captivants malgré toute la curiosité que j’ai eu envers ceux-ci. L’action peine à décoller et même si le doux rythme des cents premières pages ne m’a pas tant dérangé et m’a permis de découvrir toute l’étoffe de cette œuvre, le reste m’a parfois fortement ennuyé. En faisant le choix de centrer son action sur quelques jours seulement Fabien Cerutti s’offre le privilège d’aller au fond des choses et quand bien même certains éléments m’ont plus que séduits, d’autres ont quelque peu parasité la régularité et la constance de cette œuvre.
Néanmoins et malgré ce regrettable constat, je ne peux nier avoir adoré et dévoré les parties dans lesquelles les combats et autres enjeux politiques étaient mis en avant. Il est certain que l’auteur maîtrise l’art des jeux de cours et autres intrigues géopolitiques et que celui-ci les traite avec assurance. Ainsi, j’ai adoré parcourir ces conflits d’antan ainsi que leurs conséquences sur notre héros et sa descendance. En effet et aussi surprenant soit-il, deux temporalités sont dévoilés au lecteur et bien que celles-ci appartiennent toutes deux au passé, quelques centaines d’années les séparent l’une de l’autre et j’avoue que la plus récente ne m’a pas spécialement emballé malgré un apport épistolaire assez charmant. Comme le reste, j’ai parfois trouvé qu’elle alourdissait l’intrigue et a ainsi fortement cassé mon rythme de lecture. Il m’aura fallu m’accrocher pour m’intéresser au lien entre Pierre Cordwain de Kosigan et sa progéniture. A l’inverse, il ne m’aura pas fallu longtemps pour m’attacher à ce personnage qui a tout de l’anti-héros que l’on prend plaisir à détester et à voir évoluer. Tout comme j’ai adoré découvrir l’équipe de mercenaires qu’il dirige mais qui se voit très vites éclipsée par d’autres personnages.
Ainsi et quand bien mêmes ses atouts, je ressors assez perplexe de cette lecture qui m’a semblé manquer de consistance. Je m’attendais à découvrir un univers à l’action débordante et malgré certaines scènes de combats épiques et palpitantes, le résultat se veut des plus classique. Néanmoins, j’approuve le style historique de l’auteur que j’ai trouvé finement travaillé et d’une richesse épatante.
February 21, 2019
Voilà mon premier coup de coeur de l'année. Honnêtement, en commençant le roman, je ne m'y attendais pas. Ça faisait déjà quelques temps que le livre se trouvait dans ma liseuse et je reconnais que le résumé (qui pourtant avait dû m'intriguer) ne me revenait pas. Qu'à cela ne tienne, j'ai donc entamé ma lecture sans la moindre attente.
Et quelle belle surprise !
Deux histoires, évidemment liées, se croisent et s'entremêlent dans ce roman : la première est celle du chevalier de Kosigan, quelque part au XIVe siècle, et la seconde est celle de son lointain descendant, à la fin du XIXe s. Le hic, c'est qu'il semblerait bien que l'Histoire ait effacé toute trace de cet ancêtre pour le moins remuant.
L'histoire du chevalier de Kosigan nous plonge donc en plein Moyen Âge, dans le comté de Champagne. Un grand tournoi a été organisé par la comtesse elfique qui doit, à l'issu de celui-ci, annoncer qui du camp français ou du camp bourguignon emportera la main de sa fille et seule héritière, récupérant par là-même l'ensemble de ce riche territoire. Le chevalier de Kosigan, mercenaire, espion et homme de l'ombre, doit louvoyer entre toutes ces grandes puissances, offrant opportunément ses services aux uns et aux autres pour tenter de tirer le plus de profit de l'opération. Si on se doute qu'un plan bien précis guide ses choix et des actions, nous l'ignorons encore à la fin du roman.
Le deuxième récit nous est relaté sous forme épistolaire, suivant les traces du descendant de Kosigan dans sa quête pour découvrir la source d'un héritage mystérieux qui évoque une Histoire parfaitement inconnue où les anciens peuples des elfes, des dragons, des nains et autres auraient côtoyé les humains. Mais évidemment, rien n'est simple lorsqu'on cherche à éclairer le passé...
J'ai vraiment adoré. L'écriture est fluide et riche, sans lourdeur. Le rythme est parfaitement bien dosé, accélérant sur la fin au point que je n'ai pas pu détacher les yeux du roman avant de l'avoir achevé. Les personnages sont bien caractérisés, entre ombre et lumière, jonglant à chaque fois sur le fil du rasoir pour tenter de garder la situation à leur avantage. J'ai particulièrement apprécié l'intrigue politique, où les ficelles les plus grosses cachent en réalité des mécanismes beaucoup plus subtils. Chacun semble poser ses pions dans un dessein encore mystérieux mais qui me fait déjà trépigner à l'idée de lire la suite. Et puis, je dois admettre que je trouve très intéressante l'idée que l'Histoire, par une opération que les prochains tomes expliqueront sans doute, a totalement effacé les traces des créatures fantastiques qui ont entremêlé leur destin à celui des hommes : c'est tout le fil de l'histoire officielle qui s'en trouve chahuté et j'ai vraiment hâte de découvrir comment tout cela va évoluer dans les prochains volumes.
En bref, une intrigue intelligente, haletante, facile à suivre, mais qui gagne en complexité à mesure qu'elle se déroule, tout en posant les jalons d'une suite qui promet d'être épique. Une vraie réussite.
Et quelle belle surprise !
Deux histoires, évidemment liées, se croisent et s'entremêlent dans ce roman : la première est celle du chevalier de Kosigan, quelque part au XIVe siècle, et la seconde est celle de son lointain descendant, à la fin du XIXe s. Le hic, c'est qu'il semblerait bien que l'Histoire ait effacé toute trace de cet ancêtre pour le moins remuant.
L'histoire du chevalier de Kosigan nous plonge donc en plein Moyen Âge, dans le comté de Champagne. Un grand tournoi a été organisé par la comtesse elfique qui doit, à l'issu de celui-ci, annoncer qui du camp français ou du camp bourguignon emportera la main de sa fille et seule héritière, récupérant par là-même l'ensemble de ce riche territoire. Le chevalier de Kosigan, mercenaire, espion et homme de l'ombre, doit louvoyer entre toutes ces grandes puissances, offrant opportunément ses services aux uns et aux autres pour tenter de tirer le plus de profit de l'opération. Si on se doute qu'un plan bien précis guide ses choix et des actions, nous l'ignorons encore à la fin du roman.
Le deuxième récit nous est relaté sous forme épistolaire, suivant les traces du descendant de Kosigan dans sa quête pour découvrir la source d'un héritage mystérieux qui évoque une Histoire parfaitement inconnue où les anciens peuples des elfes, des dragons, des nains et autres auraient côtoyé les humains. Mais évidemment, rien n'est simple lorsqu'on cherche à éclairer le passé...
J'ai vraiment adoré. L'écriture est fluide et riche, sans lourdeur. Le rythme est parfaitement bien dosé, accélérant sur la fin au point que je n'ai pas pu détacher les yeux du roman avant de l'avoir achevé. Les personnages sont bien caractérisés, entre ombre et lumière, jonglant à chaque fois sur le fil du rasoir pour tenter de garder la situation à leur avantage. J'ai particulièrement apprécié l'intrigue politique, où les ficelles les plus grosses cachent en réalité des mécanismes beaucoup plus subtils. Chacun semble poser ses pions dans un dessein encore mystérieux mais qui me fait déjà trépigner à l'idée de lire la suite. Et puis, je dois admettre que je trouve très intéressante l'idée que l'Histoire, par une opération que les prochains tomes expliqueront sans doute, a totalement effacé les traces des créatures fantastiques qui ont entremêlé leur destin à celui des hommes : c'est tout le fil de l'histoire officielle qui s'en trouve chahuté et j'ai vraiment hâte de découvrir comment tout cela va évoluer dans les prochains volumes.
En bref, une intrigue intelligente, haletante, facile à suivre, mais qui gagne en complexité à mesure qu'elle se déroule, tout en posant les jalons d'une suite qui promet d'être épique. Une vraie réussite.
September 20, 2017
Une entrée en matière dans un univers de fiction inspiré par l'histoire assez mal équilibrée.
Les prémices à l'histoire et l'univers présenté sont engageants, malheureusement les personnages sont peu mémorables.
Excepté le bâtard qui se distingue dans le mauvais sens du terme.
A la base personnage écrit pour un mod du jeu vidéo Neverwinter's Night, ce mod a eu tellement de succès que son auteur à décidé de lui dédier une série livresque.
Malgré ce curieux détail, le personnage se révèle assez fade...
En effet ce personnage est détestable au possible, se mettant de lui-même des bâtons dans les roues et entrainant des situations abracadabrantes (les scènes cheapos de sexe étaient franchement superflues d'autant qu'elles n'apportaient rien à l'histoire si ce n'est des fausses pistes qui auraient pu être amenées de manière plus subtiles). De plus on a du mal à comprendre comment un simple bâtard ait pu s'élever à ce point dans les castes sociales de l'époque. Ses pouvoirs sont un poil trop cheatés et après avoir subi 2 scènes le mettant en danger de mort on se finit par se rendre compte qu'il est protégé par un plot-armor et on n'a plus aucune empathie pour lui puisqu'il n'y a aucun risque qu'il lui arrive quoi que ce soit.
Autre chose qui rend le bâtard détestable, le fait qu'à chacune de ses interventions il ait des arrières-pensées sur ses interlocuteurs, même ses plus dévoués serviteurs.
Un autre aspect du roman que j'ai trouvé peu nécessaire, les relations épistolaires du second personnage, descendant du bâtard. La suspension d'incrédulité consentie pour ces interludes est très forte tant l'histoire de ce personnage n'a aucun sens. Il est censé envoyer des lettres à un autre personnage en cachant son identité mais fini par dévoiler tous ses plans par lettres... genre... ce personnage est censé avoir passé plus de la moitié de la vie à se cacher mais il ne s'inquiète pas que des gens puissent intercepter ses lettres et n'en crypte pas le contenu ?
D'autant plus l'histoire l'entourant étant vraiment peu claire avec trop d'éléments à prendre en compte en plus de l'histoire du bâtard, cela rendait les interludes le présentant confus et on était pressé de retrouver l'intrigue plus "simple" à suivre de son aïeul...
En bilan, je suis quand même assez mitigé sur ce premier roman, l'introduction des personnages s'est fait dans la douleur mais l'univers autour du bâtard est intriguant et intéressant. Je me lancerais surement dans ses suites pour ces aspects là, d'où la note qui correspond plus à mon intérêt pour l'univers développé que pour ... à peu près tout le reste x').
Les prémices à l'histoire et l'univers présenté sont engageants, malheureusement les personnages sont peu mémorables.
Excepté le bâtard qui se distingue dans le mauvais sens du terme.
A la base personnage écrit pour un mod du jeu vidéo Neverwinter's Night, ce mod a eu tellement de succès que son auteur à décidé de lui dédier une série livresque.
Malgré ce curieux détail, le personnage se révèle assez fade...
En effet ce personnage est détestable au possible, se mettant de lui-même des bâtons dans les roues et entrainant des situations abracadabrantes (les scènes cheapos de sexe étaient franchement superflues d'autant qu'elles n'apportaient rien à l'histoire si ce n'est des fausses pistes qui auraient pu être amenées de manière plus subtiles). De plus on a du mal à comprendre comment un simple bâtard ait pu s'élever à ce point dans les castes sociales de l'époque. Ses pouvoirs sont un poil trop cheatés et après avoir subi 2 scènes le mettant en danger de mort on se finit par se rendre compte qu'il est protégé par un plot-armor et on n'a plus aucune empathie pour lui puisqu'il n'y a aucun risque qu'il lui arrive quoi que ce soit.
Autre chose qui rend le bâtard détestable, le fait qu'à chacune de ses interventions il ait des arrières-pensées sur ses interlocuteurs, même ses plus dévoués serviteurs.
Un autre aspect du roman que j'ai trouvé peu nécessaire, les relations épistolaires du second personnage, descendant du bâtard. La suspension d'incrédulité consentie pour ces interludes est très forte tant l'histoire de ce personnage n'a aucun sens. Il est censé envoyer des lettres à un autre personnage en cachant son identité mais fini par dévoiler tous ses plans par lettres... genre... ce personnage est censé avoir passé plus de la moitié de la vie à se cacher mais il ne s'inquiète pas que des gens puissent intercepter ses lettres et n'en crypte pas le contenu ?
D'autant plus l'histoire l'entourant étant vraiment peu claire avec trop d'éléments à prendre en compte en plus de l'histoire du bâtard, cela rendait les interludes le présentant confus et on était pressé de retrouver l'intrigue plus "simple" à suivre de son aïeul...
En bilan, je suis quand même assez mitigé sur ce premier roman, l'introduction des personnages s'est fait dans la douleur mais l'univers autour du bâtard est intriguant et intéressant. Je me lancerais surement dans ses suites pour ces aspects là, d'où la note qui correspond plus à mon intérêt pour l'univers développé que pour ... à peu près tout le reste x').
June 19, 2025
Quelle RÉVÉLATION ce livre fut! La fantasy francophone m’a très souvent déçu. Dans les dernières années, j’ai trouvé certains livres et séries particulièrement satisfaisants, mais toujours avec un petit quelque chose d’unique, comme si les auteurs n’osaient pas plonger à pieds joints dans la fantasy pure. Depuis tout ce temps, je rêve de trouver une série de fantasy francophone qui accomplit, tout simplement, ce qui se fait dans le monde anglo-saxon avec brio. Et la voici!
L’Ombre du pouvoir, tome 1 du Bâtard de Kosigan, est de la pure fantasy médiévale, passée sous une loupe historique. D’ailleurs, cet aspect historique joue un rôle prédominant dans l’œuvre, puisque le récit tresse deux lignes de temps (une au 14e et l’autre au 18e siècle), sous des formes très différentes. On comprend rapidement qu’il y a des différences majeures entre ces deux époques, soulevant en alternance la question de savoir si cette époque plus ancienne est supposée être un passé à notre monde ou un monde complètement alternatif. Des réponses se dévoilent vers la fin du livre, mais je ne gâcherai pas la surprise!
On pourrait croire que de la fantasy historique aurait tendance à être très beige, à se concentrer exclusivement sur les aspects académiques de la recherche ayant permis de développer l’univers de cette série. L’excellente nouvelle, c’est qu’ici, Fabien Cerutti joue à fonds avec les éléments classiques de la fantasy! On y retrouve magies aussi puissantes que mystérieuses et races anciennes tirées tout droit du fantasme geek de tout joueur de Donjons & Dragons. Trop souvent, je trouve que la fantasy francophone lève le nez à ces tropes classiques qui me parlent en tant que fan du genre… ou alors, celles-ci sont utilisées avec une main d’amateur et le résultat tire plutôt de la fanfiction d’étudiant du secondaire. Aucun danger ici, nous sommes entre bonnes mains! Les elfes possèdent une magie liée à la nature, la magie arcane peut être maîtrisée par les humains, mais les coûts sont élevés, les matériaux utilisés sont importants et deviennent rares alors que les ressources magiques sont abusées. Tout est réfléchi et le résultat en est délectable!
Le personnage du Bâtard est délicieusement gris—un mercenaire comme on les aime : calculateur, astucieux et un peu arrogant, mais tout aussi attachant et avec un passé fort mystérieux. À lui vient s’ajouter une intrigue simple, mais captivante et exécutée à la perfection. La tension m’a tenu en haleine jusqu’à la fin, lorsque le tout s’est résolu… avant de nous révéler un PLOT TWIST que je n’avais pas vu venir.
Vraiment, je n’ai que de bons mots à dire sur ce livre. Je suis extrêmement excité par la suite!
L’Ombre du pouvoir, tome 1 du Bâtard de Kosigan, est de la pure fantasy médiévale, passée sous une loupe historique. D’ailleurs, cet aspect historique joue un rôle prédominant dans l’œuvre, puisque le récit tresse deux lignes de temps (une au 14e et l’autre au 18e siècle), sous des formes très différentes. On comprend rapidement qu’il y a des différences majeures entre ces deux époques, soulevant en alternance la question de savoir si cette époque plus ancienne est supposée être un passé à notre monde ou un monde complètement alternatif. Des réponses se dévoilent vers la fin du livre, mais je ne gâcherai pas la surprise!
On pourrait croire que de la fantasy historique aurait tendance à être très beige, à se concentrer exclusivement sur les aspects académiques de la recherche ayant permis de développer l’univers de cette série. L’excellente nouvelle, c’est qu’ici, Fabien Cerutti joue à fonds avec les éléments classiques de la fantasy! On y retrouve magies aussi puissantes que mystérieuses et races anciennes tirées tout droit du fantasme geek de tout joueur de Donjons & Dragons. Trop souvent, je trouve que la fantasy francophone lève le nez à ces tropes classiques qui me parlent en tant que fan du genre… ou alors, celles-ci sont utilisées avec une main d’amateur et le résultat tire plutôt de la fanfiction d’étudiant du secondaire. Aucun danger ici, nous sommes entre bonnes mains! Les elfes possèdent une magie liée à la nature, la magie arcane peut être maîtrisée par les humains, mais les coûts sont élevés, les matériaux utilisés sont importants et deviennent rares alors que les ressources magiques sont abusées. Tout est réfléchi et le résultat en est délectable!
Le personnage du Bâtard est délicieusement gris—un mercenaire comme on les aime : calculateur, astucieux et un peu arrogant, mais tout aussi attachant et avec un passé fort mystérieux. À lui vient s’ajouter une intrigue simple, mais captivante et exécutée à la perfection. La tension m’a tenu en haleine jusqu’à la fin, lorsque le tout s’est résolu… avant de nous révéler un PLOT TWIST que je n’avais pas vu venir.
Vraiment, je n’ai que de bons mots à dire sur ce livre. Je suis extrêmement excité par la suite!
July 23, 2022
J’ai adoré ce livre ! Un immense coup de cœur !
La principale raison est que j’adore ce genre d'histoire et de personnage à la Arsène Lupin, où tout est prévu/manipulé d'avance. On sait que Kosigan a des plans dans tous les sens, qu’il a envoyé des gens de sa bande dans des endroits stratégiques depuis plusieurs semaines, et on essaie de trouver un sens à tout ça, à ce qu’il se passe dans le prologue, à tout ce qu’ils se passe au cour du tournoi !
Il se passe pas mal de choses dans le tournoi, mais l’auteur prend le temps de tout bien nous expliquer ce qu’il se passe, les tenants et les aboutissants de chaque clan/famille par rapport à lui et par rapport à la Champagne. Ca me laisse une impression étrange, dans le sens où le livre se lit tout seul, se lit très vite, mais où il y a quand même une impression de lenteur, avec toutes les explications, mais aussi Kosigan qui prend le temps de boire un verre au milieu de ses manigances.
Je trouve qu’il y a un bon équilibre entre l’action (le tournoi mais pas seulement) et tout l’aspect politique.
Petit bémol quand même sur l’absence de diversité des caractères féminins. Toutes les femmes qui tombent amoureuses du héros, c’est pas très crédible (mais c’est très Arsène Lupin, donc ça me va 😊). J’espère qu’il y aura plus de personnages féminins intéressants dans la suite.
J’ai également bien aimé le fait qu’il y a une double narration, où l’on découvre les lettres écrites par Michaël Konnigan, un descendant du bâtard de Kosigan, qui part à la recherche des traces historiques de son ancêtre. Cette histoire, qui se déroule au XIXème siècle nous fait bien cogiter sur ce qui est arrivé/va arriver au Bâtard de Kosigan au XIVème siècle ! On découvre l’histoire à la fois par le début et par la fin et j’aime beaucoup la façon dont ça nous est présenté ! J’ai mes petites hypothèses, et j’ai hâte de voir si j’ai raison ou si je suis totalement à côté de la plaque !
Et cet épilogue ! Il est très court mais il donne tellement envie de découvrir la suite !
La principale raison est que j’adore ce genre d'histoire et de personnage à la Arsène Lupin, où tout est prévu/manipulé d'avance. On sait que Kosigan a des plans dans tous les sens, qu’il a envoyé des gens de sa bande dans des endroits stratégiques depuis plusieurs semaines, et on essaie de trouver un sens à tout ça, à ce qu’il se passe dans le prologue, à tout ce qu’ils se passe au cour du tournoi !
Il se passe pas mal de choses dans le tournoi, mais l’auteur prend le temps de tout bien nous expliquer ce qu’il se passe, les tenants et les aboutissants de chaque clan/famille par rapport à lui et par rapport à la Champagne. Ca me laisse une impression étrange, dans le sens où le livre se lit tout seul, se lit très vite, mais où il y a quand même une impression de lenteur, avec toutes les explications, mais aussi Kosigan qui prend le temps de boire un verre au milieu de ses manigances.
Je trouve qu’il y a un bon équilibre entre l’action (le tournoi mais pas seulement) et tout l’aspect politique.
Petit bémol quand même sur l’absence de diversité des caractères féminins. Toutes les femmes qui tombent amoureuses du héros, c’est pas très crédible (mais c’est très Arsène Lupin, donc ça me va 😊). J’espère qu’il y aura plus de personnages féminins intéressants dans la suite.
J’ai également bien aimé le fait qu’il y a une double narration, où l’on découvre les lettres écrites par Michaël Konnigan, un descendant du bâtard de Kosigan, qui part à la recherche des traces historiques de son ancêtre. Cette histoire, qui se déroule au XIXème siècle nous fait bien cogiter sur ce qui est arrivé/va arriver au Bâtard de Kosigan au XIVème siècle ! On découvre l’histoire à la fois par le début et par la fin et j’aime beaucoup la façon dont ça nous est présenté ! J’ai mes petites hypothèses, et j’ai hâte de voir si j’ai raison ou si je suis totalement à côté de la plaque !
Et cet épilogue ! Il est très court mais il donne tellement envie de découvrir la suite !
November 24, 2023
Ohh que c'est réussi ce roman ! Classé dans le genre Fantasy historique, l'auteur réussit à nous plonger dans le Moyen-Âge français en intégrant elfes, nains, dragons et magie. Dans cet univers de chevalerie, de joutes et de complots entre duchés et royaumes, Pierre Cordwain de Kosigan joue à merveille son rôle de mercenaire.
Bâtard d'un duc de Bourgogne, il a embrassé la voie de l'épée et de la tricherie, accompagné de fidèles compagnons. C'est un personnage qu'on adore, arrogant, sûr de lui, charmeur, sans scrupule, violent mais au fond, il y a quelque chose. Sa finesse, son intelligence et sa ruse le font basculer du côté des anti-héros attachants, on ne peut qu'admirer son sang froid et sa manière de jouer sur cinq tableaux à la fois (et de s'en sortir). On en apprend également un peu plus sur lui au fil des pages, sur son passé somme toute mystérieux.
L'intrigue est particulièrement réussie, tournant autour d'intrigues de cour entre la Bourgogne et la France, cherchant à dominer la Champagne (et un peu d'Angleterre pour ajouter au bazar politique). Un jeu d'échec où chacun œuvre pour le pouvoir et le succès de ses ambitions. Il faut aimer ça, mais c'est si bien amené qu'on a qu'une hâte : savoir comment il va réussir à mener à bien ses multiples projets. Enfin, il y a une alternance de temporalité qui ajoute au suspense. En effet, entre chaque chapitre de l'intrigue médiévale se trouve des lettres envoyées au 19e siècle par un descendant du Bâtard de Kosigan, qui enquête sur un étrange héritage (amplifiant le mystère autour de Pierre Cordwain de Kosigan). Je n'ai pas pu poser le roman, chaque chapitre donne immanquablement envie de lire le suivant jusqu'au clou final, annonçant une suite de saga haletante.
Si je devais chipoter, je dirais juste que l'auteur s'emballe un peu sur la fin en multipliant les effets dans les dialogues avec moult "!!" et "!?" qui sont peut-être un peu exagérés. Mais c'est aussi la résolution d'une longue intrigue avec de multiples rebondissements, alors je lui pardonne.
Bâtard d'un duc de Bourgogne, il a embrassé la voie de l'épée et de la tricherie, accompagné de fidèles compagnons. C'est un personnage qu'on adore, arrogant, sûr de lui, charmeur, sans scrupule, violent mais au fond, il y a quelque chose. Sa finesse, son intelligence et sa ruse le font basculer du côté des anti-héros attachants, on ne peut qu'admirer son sang froid et sa manière de jouer sur cinq tableaux à la fois (et de s'en sortir). On en apprend également un peu plus sur lui au fil des pages, sur son passé somme toute mystérieux.
L'intrigue est particulièrement réussie, tournant autour d'intrigues de cour entre la Bourgogne et la France, cherchant à dominer la Champagne (et un peu d'Angleterre pour ajouter au bazar politique). Un jeu d'échec où chacun œuvre pour le pouvoir et le succès de ses ambitions. Il faut aimer ça, mais c'est si bien amené qu'on a qu'une hâte : savoir comment il va réussir à mener à bien ses multiples projets. Enfin, il y a une alternance de temporalité qui ajoute au suspense. En effet, entre chaque chapitre de l'intrigue médiévale se trouve des lettres envoyées au 19e siècle par un descendant du Bâtard de Kosigan, qui enquête sur un étrange héritage (amplifiant le mystère autour de Pierre Cordwain de Kosigan). Je n'ai pas pu poser le roman, chaque chapitre donne immanquablement envie de lire le suivant jusqu'au clou final, annonçant une suite de saga haletante.
Si je devais chipoter, je dirais juste que l'auteur s'emballe un peu sur la fin en multipliant les effets dans les dialogues avec moult "!!" et "!?" qui sont peut-être un peu exagérés. Mais c'est aussi la résolution d'une longue intrigue avec de multiples rebondissements, alors je lui pardonne.
December 20, 2019
Il est possible que l'on m'ait trop vendu ce livre avant que je ne me lance dans sa lecture et comme souvent quand quelque chose nous est présenté comme un chef d'oeuvre (ou presque), j'ai commencé ce livre avec des attentes très (trop) élevées. J'ai malgré tout passé un moment très agréable plongée dans cet univers.
Il m'a fallut un peu de temps pour me faire à l'utilisation du présent dans les chapitres concernant le chevalier de Kosigan mais une fois lancée je ne l'ai même plus remarqué et j'ai beaucoup apprécié le récit divisé en deux époques.
L'intrigue générale, particulièrement les répercussions de l'époque du chevalier sur celle de son descendant, me plaît beaucoup. Cependant, j'ai eu du mal à m'investir dans l'histoire au début et ai eu l'impression que le livre s'arrêtait quand les choses devenaient enfin intéressantes. J'ai conscience que c'est le cas de beaucoup de volumes d'exposition dans les séries littéraires et attends donc de lire la suite avant de former un jugement définitif.
Certains des événements lors du tournoi m'ont paru longs et je ne suis pas sûre de leur utilité (par exemple, le passage dans les quartiers anglais en début de récit) mais de nouveau attends de voir s'ils auront un impact sur la suite.
J'avoue être plus intéressée par la partie du récit se concentrant sur Kergaël mais ces derniers étant plus courts je me suis souvent trouvée frustrée.
Globalement ce livre n'est pas la révélation à laquelle je m'attendais mais j'ai tout de même passé un bon moment et ai envie de lire la suite.
Il m'a fallut un peu de temps pour me faire à l'utilisation du présent dans les chapitres concernant le chevalier de Kosigan mais une fois lancée je ne l'ai même plus remarqué et j'ai beaucoup apprécié le récit divisé en deux époques.
L'intrigue générale, particulièrement les répercussions de l'époque du chevalier sur celle de son descendant, me plaît beaucoup. Cependant, j'ai eu du mal à m'investir dans l'histoire au début et ai eu l'impression que le livre s'arrêtait quand les choses devenaient enfin intéressantes. J'ai conscience que c'est le cas de beaucoup de volumes d'exposition dans les séries littéraires et attends donc de lire la suite avant de former un jugement définitif.
Certains des événements lors du tournoi m'ont paru longs et je ne suis pas sûre de leur utilité (par exemple, le passage dans les quartiers anglais en début de récit) mais de nouveau attends de voir s'ils auront un impact sur la suite.
J'avoue être plus intéressée par la partie du récit se concentrant sur Kergaël mais ces derniers étant plus courts je me suis souvent trouvée frustrée.
Globalement ce livre n'est pas la révélation à laquelle je m'attendais mais j'ai tout de même passé un bon moment et ai envie de lire la suite.
April 25, 2018
2 étoiles, d'après Goodreads, ça veut dire "it was ok". Donc ouais c'était "ok", sans plus, à tendance bof. Le scenario est honnête, bien que banal, avec ce qu'il faut de rebondissements. L'univers est intéressant, et ce qui sera sans doute le fil conducteur de la série est suffisamment mystérieux pour appâter le lecteur. Mais les personnages sont de purs clichés, sans aucune profondeur, auxquels on ne peut absolument pas s'identifier. Tous les personnages féminins, tous sans exception !, sont amoureuses/attirées par le héros narrateur.
Je ne recommande pas, et je ne prendrai probablement pas le temps de lire la suite.
Sérieux, je viens de parcourir les autres revues, et ce bouquin est noté 4.11/5 globalement sur Goodreads ? Comment est-ce possible ? Ça mérite la moyenne si on pardonne les personnages clichés, parce que le scénar' est globalement bien ficelé, mais pas plus. Il n'y a rien de nouveau, rien qui sorte des sentiers battus, rien qui suscite mes réflexions ou mes émotions au-delà d'une très basique curiosité de connaître la suite des évènements.
Je ne recommande pas, et je ne prendrai probablement pas le temps de lire la suite.
Sérieux, je viens de parcourir les autres revues, et ce bouquin est noté 4.11/5 globalement sur Goodreads ? Comment est-ce possible ? Ça mérite la moyenne si on pardonne les personnages clichés, parce que le scénar' est globalement bien ficelé, mais pas plus. Il n'y a rien de nouveau, rien qui sorte des sentiers battus, rien qui suscite mes réflexions ou mes émotions au-delà d'une très basique curiosité de connaître la suite des évènements.
November 20, 2024
Voilà un bon livre ! Bien écrit, avec un protagoniste très intéressant, des circonstances extraordinaires et pas mal de suspense. Que demande le peuple ? Il y a même un peu d'humour (et une pincée de cul pour épicer.)
Après, si c'est un plaisir à lire après les daubes que je viens de me payer, je ne me sens pas vraiment motivé pour acheter les suites. Oui, elles sont sans aucun doute aussi bonnes, avec des coups de théâtre bien placés qui me tiendront en haleine... encore et encore. Selon le plan. Bref, rien de nouveau à l'ouest. Et comme je dois choisir très soigneusement les livres que j'achète en ce moment (la vie chère se fait sentir dans tous les domaines) je vais me limiter aux romans dont j'ai BESOIN de connaître la suite, comme La série de l'Ancillaire ou les Chroniques de la Terre Brisée.
Well-written, well-built, interesting, with a good protagonist... I rec. It won't change your life but it's a pleasure to read a book of some worth. I won't buy the others because I have to chose where I put my money now. It's more a mystery than a fantasy, though.
Après, si c'est un plaisir à lire après les daubes que je viens de me payer, je ne me sens pas vraiment motivé pour acheter les suites. Oui, elles sont sans aucun doute aussi bonnes, avec des coups de théâtre bien placés qui me tiendront en haleine... encore et encore. Selon le plan. Bref, rien de nouveau à l'ouest. Et comme je dois choisir très soigneusement les livres que j'achète en ce moment (la vie chère se fait sentir dans tous les domaines) je vais me limiter aux romans dont j'ai BESOIN de connaître la suite, comme La série de l'Ancillaire ou les Chroniques de la Terre Brisée.
Well-written, well-built, interesting, with a good protagonist... I rec. It won't change your life but it's a pleasure to read a book of some worth. I won't buy the others because I have to chose where I put my money now. It's more a mystery than a fantasy, though.
August 9, 2020
Si l'intrigue est brillante et les personnages attachants, on ne peut pas toujours en dire autant de l'écriture et de la relation des personnages entre eux. Je suis quand même étonnée de n'avoir lu ce livre que maintenant, il rentre très bien dans la catégorie des livres rassurants de la fantasy, pour ceux qui aiment ne jamais sortir du genre.
Ce qui me gêne le plus ce sont ces lettres plus adressées au lecteur qu'à un personnage. Et surtout ce trait de personnalité du personnage principal (?!) de ce croire irrésistiblement attirant en permanence pour la gente féminine uniquement. Et le pire, c'est que les personnages féminins sont ok ? mais ? le gars il fait rien ? juste rien ? il parle et il agrippe et comme le titre l'indique, il a aucun statut à donner, donc même pour l'époque pourquoi ces nanas seraient attirées au juste ? ça m'a sortie si fort du truc à chaque fois..
j'ai espoir que ça change dans les tomes d'après mais bon...
Ce qui me gêne le plus ce sont ces lettres plus adressées au lecteur qu'à un personnage. Et surtout ce trait de personnalité du personnage principal (?!) de ce croire irrésistiblement attirant en permanence pour la gente féminine uniquement. Et le pire, c'est que les personnages féminins sont ok ? mais ? le gars il fait rien ? juste rien ? il parle et il agrippe et comme le titre l'indique, il a aucun statut à donner, donc même pour l'époque pourquoi ces nanas seraient attirées au juste ? ça m'a sortie si fort du truc à chaque fois..
j'ai espoir que ça change dans les tomes d'après mais bon...
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April 21, 2025
Depuis le temps qu'il était dans ma PAL !
L’histoire plonge dans les péripéties du bâtard de Kosigan, un mercenaire au passé troublé, issu de la noblesse bourguignonne du XIVe siècle. Avec sa troupe, il parcourt l’Europe, engagé dans un tournoi censé célébrer le comte de Champagne. Cependant, ce tournoi n'est qu'un prétexte, rapidement dévoilé comme le point de départ d'une intrigue bien plus vaste et intrigante.
Le personnage de Kosigan est fascinant : un homme pragmatique, marqué par son statut de bâtard et sa carrière de mercenaire. Bien que ce soit un combattant impitoyable, il se décrit comme un chevalier cherchant à éviter la violence, sauf lorsqu'il est payé pour l’utiliser. Cette dualité, associée à son habileté à élaborer des stratégies complexes, le rend d’autant plus captivant et bien plus profond qu'un simple guerrier.
Un récit sur deux temporalités qui dépoussière la Fantasy !
L’histoire plonge dans les péripéties du bâtard de Kosigan, un mercenaire au passé troublé, issu de la noblesse bourguignonne du XIVe siècle. Avec sa troupe, il parcourt l’Europe, engagé dans un tournoi censé célébrer le comte de Champagne. Cependant, ce tournoi n'est qu'un prétexte, rapidement dévoilé comme le point de départ d'une intrigue bien plus vaste et intrigante.
Le personnage de Kosigan est fascinant : un homme pragmatique, marqué par son statut de bâtard et sa carrière de mercenaire. Bien que ce soit un combattant impitoyable, il se décrit comme un chevalier cherchant à éviter la violence, sauf lorsqu'il est payé pour l’utiliser. Cette dualité, associée à son habileté à élaborer des stratégies complexes, le rend d’autant plus captivant et bien plus profond qu'un simple guerrier.
Un récit sur deux temporalités qui dépoussière la Fantasy !
July 13, 2018
L'univers du Bâtard de Kosigan crée une Histoire alternative en incluant des créatures surnaturelles (Elfes, nains, Aes Sidhes) dans le monde médiéval du 14ème siècle, pour créer une géopolitique originale, dans laquelle ces créatures doivent lutter pour leur indépendance et leur survie, menacés par le royaume de France et l'Inquisition.
Le personnage du Bâtard est très bien construit, avec des ambiguïtés (cynique et calculateur, mais doté d'un certain sens moral) et plein de mystères, tout comme son descendant du 19ème siècle, Kergaël, qui se lance sur les traces de son ancêtre pour découvrir pourquoi le surnaturel a disparu à son époque.
En bref, c'est un premier tome réussi, et la suite promet beaucoup de surprises !
https://leschroniquesduchroniqueur.wo...
Le personnage du Bâtard est très bien construit, avec des ambiguïtés (cynique et calculateur, mais doté d'un certain sens moral) et plein de mystères, tout comme son descendant du 19ème siècle, Kergaël, qui se lance sur les traces de son ancêtre pour découvrir pourquoi le surnaturel a disparu à son époque.
En bref, c'est un premier tome réussi, et la suite promet beaucoup de surprises !
https://leschroniquesduchroniqueur.wo...
August 17, 2018
Un premier tome plein d'aventures, de rebondissements, de complots de cour dans ce Moyen-Age mâtiné de magie et de créatures fantastiques : elfes, métamorphes, et autres joyeusetés 😀. Mais cet aspect fantastique, bien que primordial pour l'intrigue, s'efface dans le récit au profit de la ruse et de l'art de manipuler dont fait preuve notre héros mercenaire, le cynique Bâtard de Kosigan, pour atteindre ses mystérieux objectifs...
Bref un roman passionnant, bien construit, à l'écriture travaillée et dynamique. J'ai particulièrement admiré la manière dont l'auteur est arrivé à ne pas nous ennuyer alors que toute l'action se déroule pendant et entre les différentes épreuves d'un tournoi médiéval! Et ces descriptions des épreuves et des scènes de batailles!!! Superbe.
Bref un roman passionnant, bien construit, à l'écriture travaillée et dynamique. J'ai particulièrement admiré la manière dont l'auteur est arrivé à ne pas nous ennuyer alors que toute l'action se déroule pendant et entre les différentes épreuves d'un tournoi médiéval! Et ces descriptions des épreuves et des scènes de batailles!!! Superbe.
December 21, 2024
Le début d'une saga que l'on devine immense tant les détails glanés à droite et à gauche révèlent un univers varié.
Et si la chrétienté, les prémices de la Guerre de Cent Ans ou l'invasion Arabe et la Reconquista avaient côtoyés les elfes, les nains et les orques? Bienvenue dans un cours d'histoire où la magie était encore vivante, mêlant faits réels avec médiéval fantasy à la Seigneur des Anneaux.
De plus, le personnage principal est un mercenaire. Un bâtard. Un être qui côtoie la haute cour ainsi que les bas-fonds, parfait narrateur pour nous qui pouvons devenir spectateurs dans ce monde.
Le personnage principal est sans concessions, l'écriture est maîtrisée et inventive, l'univers est varié et grandiose, il y a plusieurs temporalités, c'est un très bon livre qui se savoure.
Et si la chrétienté, les prémices de la Guerre de Cent Ans ou l'invasion Arabe et la Reconquista avaient côtoyés les elfes, les nains et les orques? Bienvenue dans un cours d'histoire où la magie était encore vivante, mêlant faits réels avec médiéval fantasy à la Seigneur des Anneaux.
De plus, le personnage principal est un mercenaire. Un bâtard. Un être qui côtoie la haute cour ainsi que les bas-fonds, parfait narrateur pour nous qui pouvons devenir spectateurs dans ce monde.
Le personnage principal est sans concessions, l'écriture est maîtrisée et inventive, l'univers est varié et grandiose, il y a plusieurs temporalités, c'est un très bon livre qui se savoure.
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