Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d'animaux mutilés. Aussi, lorsqu'un jeune homme est retrouvé mort en plein cœur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D'autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe. Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire...
Premier polar au cœur des réserves africaines, Okavango est aussi un hymne à la beauté du monde sauvage et à l'urgence de le laisser vivre.
Caryl Férey’s novel Utu won the Sang d’Encre, Michael Lebrun, and SNCF Crime Fiction Prizes. Zulu, his first novel to be published in English, was the winner of the Nouvel Obs Crime Fiction and Quais du Polar Readers Prizes. In 2008, it was awarded the French Grand Prix for Best Crime Novel. He lives in France.
Προσωπική άποψη ότι ο Φερι είναι από τους πλέον υπερεκτιμημένους διασημους σύγχρονους συγγραφείς αστυνομικών μυθιστορημάτων. Διακρίνω δε και μια διάθεση επίδειξης αχρειαστων πληροφοριών.
Je n'étais pas accro mais il était bien ! Ça change bcp de ce que je lis d'habitude , un polar dans les réserves africaines. Âmes sensibles s'abstenir 😢🦁🐘
6.5/10 Πρώτη επαφή με τον Ferey, ο οποίος με μια σωστή και συνεπή στην πλοκή αφήγηση δημιουργεί μια περιπέτεια με θέμα την λαθροθηρία στην Αφρική. Μου άρεσε ο τρόπος που περιγράφει την Αφρική ο Ferey, με έκανε να μάθω πολλά πράγματα για τους εμφυλίους πολέμους και την σύνδεση τους με το παράνομο κυνήγι. Το βιβλίο ξεκινάει σαν αστυνομικό μυθιστόρημα αλλά στο τέλος υπάρχει αρκετή δράση και δράμα, το δε φινάλε είναι σαν να έχει βγει από ταινία του Χόλυγουντ. Ίσως να το παρακάνει και λίγο αλλά ΟΚ, σε κάποιους προφανώς αρέσει.
Ο Ferey πάλι. Στην Αφρική τώρα. Οι περιγραφές του -τόσο όσο- αναδεικνύουν την ομορφιά και την αγριάδα αυτής της ηπείρου ( άνοιξα πολλές φορές ιστοσελίδες για να βρω τις εικόνες των ζώων που αναφέρει). Οι ήρωες του εξαιρετικοί. Ο άνθρωπος ξέρει να γράφει και η πλοκή του πάντα σε κρατάει. Ίσως πάλι να μεροληπτώ. Γιατί εκεί γεννήθηκα κι εγώ. Ίσως γιατί η πρώτη γλώσσα που μίλησα μαζί με τα ελληνικά ήταν η ντόπια διάλεκτος. Ίσως πάλι γιατί κάτι κόκκινα ηλιοβασιλέματα όπως τα δικά της , ξεπετάγονται σαν αλαφροπατητα ιμπάλα κάτι παιδικές στομωμένες μνήμες με γεύση ζαχαροκάλαμου. Ίσως γι αυτό ……..
Ενώ σε γενικές γραμμές μου αρέσει ο Férey, ώρες ώρες η γραφή του είναι τόσο επιτηδευμένη που με κουράζει! Αυτό συνέβη και στο συγκεκριμένο βιβλίο, τουλάχιστον στο πρώτο του μισό (περίπου)! Μετά βυθίστηκα στην υπόθεση και το παράβλεψα!
Je suis ÉNERVÉE, ce livre m’a fané je comprends pas la hype C est intéressant de situer l’intrigue dans une réserve, on en apprend sur le braconnage, la post colonisation… MAIS c’est aussi subtil qu’une tranche de jambon Herta, c’est moralisateur à souhait avec des tirades gnangnan sur les méchants pollueurs ET cerise sur le gâteau, ces histoires d’amour à crever de cringe (hop on tombe amoureux en 1h yapadsouci ?!)
A chaud c'est très dur de donner mon avis. Je termine cette lecture bouleversée. C'est un roman sanglant sur l'impact des guerres de libération en Afrique du Sud que ce soit sur les populations humaines ou animales. Des scènes très dures de braconnage sont décrites, j'ai dû m'arrêter de lire tant certains passages sont sanglante, poignante, avec le cœur au bord des lèvres. L'histoire de fond est intéressante et j'ai aimé l'écriture de l'auteur.
Étant une inconditionnelle de Caryl Férey, je n'ai pas pu faire l'impasse sur son nouveau titre. Sans surprise, je n'ai pas été déçue ! On retrouve son style à la fois cru et poétique (et toujours percutant), ses personnages au caractère bien trempé attachants ou détestables et ses thématiques humanistes (écologie, féminisme, tolérance etc...).
Après le froid polaire de la Sibérie dans son dernier roman "Led", Férey nous embarque ici sous le soleil de plomb des grandes plaines de l'Afrique. Tout commence lorsque le cadavre d'un jeune homme est retrouvé dans la réserve de Wild Bunch, la plus sécurisée de Namibie. Les rangers, notamment la lieutenante Solanah Betwase, sont dépêchés sur place pour mener l'enquête. Une sombre affaire de braconnage ou une situation plus complexe ? John Latham, le propriétaire de la réserve, semble en effet cacher quelque chose.
Caryl Férey, à la fois grand romancier et grand reporter, nous livre ici un véritable hymne à la beauté du monde sauvage.
Énorme coup de cœur pour la plume de Caryl Férey. Un thriller palpitant en Namibie au cœur d'une réserve d'animaux sauvages ! Au-delà de l'enquête, l'auteur - voyageur nous explique le génocide des peuples Herero et Nama, dénonce le tourisme de masse dans les safaris, les techniques atroces de braconnage et les trafics liés aux cornes de rhinocéros, aux défenses des éléphants, aux griffes et dents des lions, etc.
Au-dessus des sables rouges du Kalahari, le soleil, haut dans le ciel, veille comme un gardien sur les terres arides de l'Afrique Australe. Mais quand les convoitises donnent lieu à des trafics d'animaux et règlements de compte qui échappent à son regard, ce sont les rangers qui prennent le relai. Leur champ d'action : l'une des zones les plus étendues au monde de préservation d'espèces sauvages. Et par la même, l'une des moins peuplées. Polar documenté, réaliste et engagé, le dernier roman de Caryl Ferey nous transporte dans les territoires bordant la frontière de la Namibie et du Botswana, où se forme le delta de l'Okavango. Nous y suivons les pistes de terre battue, ou les grains de sable rouge s'infiltrent jusque dans les vêtements, pour remonter le fil d'une enquête aussi captivante que riche en réflexions sur l'histoire de la région. Polar noir certes, mais fantastique aventure et belle évasion chez les San, en immersion totale.
Un polar très prenant. … les réserves d’animaux sauvages , le braconnage , la lutte contre le braconnage, de quoi vibrer tout le long du livre Des personnages attachants , une histoire bien ficelée, la nature , les animaux …
Premier polar français au cœur d’une réserve africaine, Okavango de Caryl Férey traite de la préservation de la faune sauvage contre des braconniers aux méthodes connectées où la vie humaine n’est rien par rapport à leurs intérêts financiers.
Brins d’histoire Okavango de Caryl Férey est un roman noir social avec une touche de romanesque qui débute par le meurtre d’un jeune homme retrouvé en plein cœur de la réserve Wild Bunch dirigé par l’énigmatique John Latham. Lui est un Afrikaner au passé de vétéran des guerres en Afrique. Solanah Betwase, lieutenante Ranger, travaille au quartier général de la KaZa et démarre l’enquête.
La KaZa est une entité regroupant trente-six réserves d’une superficie comme la Suède basée sur 5 pays : Namibie, Angola, Botswana, Zambie et Zimbabwe. Un espace de protection des espèces sauvages naît de l’idée de Nelson Mandela. Solanah est originaire du Botswana. Seth, son équipier est nubien. Toute leur équipe travaille à la préservation de la diversité de la nature.
La singularité d’une écriture Bien sûr, chaque thème exploré avec une documentation poussée et argumentée par Caryl Férey est une dénonciation d’un fait, d’une situation injuste que rien ni personne ne semble vouloir et pouvoir changer. Ici, en immergeant son nouveau polar en Namibie, Caryl Férey rappelle que l’histoire de l’humanité est née là et que les tribus San et Khoï ont toujours réussi à vivre en harmonie avec la nature.
Seulement l’argent facile et les superstitions ancestrales ont permis le développement de mafias mondialisées comme celle du Scorpion, braconnier aux pouvoirs considérables. Cette destruction crée un déséquilibre très inquiétant pour la survie de l’espèce animale et par voie de conséquence pour l’espèce humaine, elle-même.
Ici, ce sont les animaux sauvages qui sont l’objet de la bienveillance de Caryl Férey. Choix politique implanté dans notre actualité, pourrait-on lui reprocher ? Ce serait juste méconnaître son œuvre. Car, au cœur de l’immersion dans la sauvagerie africaine, Caryl Férey dénonce encore et toujours les sans-voix contre le profit mondialisé et la mainmise des trafiquants
Montée en puissance La première partie pose le lieu magnifique de cette Afrique de légende qui berce nos imaginaires depuis si longtemps. Seulement, chez Caryl Férey, le pire côtoie le meilleur. La beauté des paysages et des animaux sauvages flirte avec le trouble des personnages que la lieutenante Ranger va rencontrer au fil de son enquête.
Puis, tout s’accélère avec des meurtres d’animaux où la barbarie ensanglante la couleur dominante de la savane. Des hommes meurent aussi d’une mort qui ressemble à s’y méprendre à des crimes déguisés.
Évidemment, rapidement Okavango devient un turn-over où les situations s’enchaînent à un rythme effréné sur les plus de cinq cents pages à dévorer.
Peu attirée par les documentaires animaliers, c’est peu dire que j’ai retardé à découvrir Okavango pourtant acheté dès sa sortie. Seulement, la sensibilité et la maîtrise littéraire de Caryl Férey m’ont encore complètement conquise. Forcément, les descriptions de paysages en présence de cette beauté animale resteront gravées. Et, bien sûr, Okavango nous rend vigilant sur ces trafics auxquels nous ne pourrons rester éternellement indifférents
Okavango est à la fois un thriller palpitant, grâce à une intrigue arborescente rondement menée, et une véritable mine d'informations sur le braconnage. Férey sait se documenter au maximum sur son sujet pour nous offrir des descriptions fouillées mais fluides qui nous immergent à l'autre bout de la planète, ainsi que parsemer son récit de mille petits détails qui nous enrichissent d'un savoir complet, sans être indigeste.
Il est alors étrange de constater, dans ce monde basé sur l'hyper réalisme, que ses personnages principaux, leurs décisions et leurs relations interpersonnelles en manquent parfois cruellement. Des explicites inutiles et donc fatigants, si ce n'est énervants, achèvent d'alourdir ce récit jusque là ciselé. C'est frustrant, ce roman manque de peu le 4/5 pour moi, voire le 5/5.
Le voyage reste beau et terrible et il faut avoir le coeur bien accroché face l'ampleur de la connerie humaine. Le sujet est brûlant, de colère et d'actualité. Férey réussit haut la main le pari d'alerter son lecteur sur ce désastre éthique et environnemental.
Cette année, Caryl nous emmène en Afrique australe. Il plante son clavier dans la zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (KAZA), située entre le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe. Avec 440 000 km2, cette zone est la plus grande réserve naturelle de la planète. KAZA englobe 20 parcs ou réserves existantes. Les regrouper en un seul territoire a pour but de faciliter la migration naturelle des animaux et la protection de la flore de plusieurs milieux : la brousse, la savane, des terres humides et boisées. Le fleuve endoréique Okavango traverse cette zone.
J’ai été happée par les paysages et les descriptions fabuleuses. C’est dans le cadre idyllique de la réserve de Wild Bunch que le cadavre d’un jeune homme est retrouvé. Solanah et Seth, deux rangers, sont chargés de l’enquête. Leurs doutes se dirigent rapidement vers John Latham, propriétaire de la réserve.
Le braconnage est massif dans cette région, c’est l’une des plus grande menace pour la biodiversité.
« De l’or à sang chaud pour les mafias du braconnage, qui aujourd’hui en avaient fait le quatrième commerce illégal au monde. »
Certaines scènes ont été compliquées à lire pour moi. Je ne supporte pas la violence envers les animaux. Et Caryl nous montre le côté pile des réserves africaines : le tourisme « chasse au trophée », le braconnage, sans mâcher ses mots. La plume de Caryl, très visuelle, permet au lecteur de s’immerger totalement dans les scènes. Net, précis, riche, j’apprécie énormément le style d’écriture de Caryl. A chaque fois, c’est un vrai bonheur. Le rythme est soutenu, sans temps morts, la structure du récit est implacable, s’articulant entre plusieurs intrigues qui progressent jusqu’à se rejoindre. Hyper bien ficelé. Une toute petite pointe d’humour posée ici ou là donne un peu d’air. Les références musicales sont présentes, comme dans tous les romans de Caryl. La musicalité, que ce soit celle des notes ou celle des mots, résonne dans le cœur du lecteur.
Le travail de recherche titanesque est à souligner, nous sommes à la limite du documentaire. Le contexte géopolitique est décrit avec finesse et précision, apportant un éclaircissement judicieux et une vision d’ensemble, intégrant les volets écologique et humain. Le tout avec une fluidité et une simplicité déconcertante.
« Animaux curieux aux yeux orange, la queue en éventail, les touracos volaient entre la sculpture déstructurée d’un guépard en acier, les plantes grasses et les cactus géants disposés autour du point d’eau. »
Les personnages s’avèrent complexes, Solanah donne tout pour son métier, avec beaucoup d’obstination et de motivation. Son couple ne lui apporte aucune satisfaction, elle trouve donc son équilibre dans la traque des braconniers. John semble bien cacher son jeu, j’ai eu du mal à le cerner, savoir de quel côté il se trouvait.
Tout le roman transpire la colère, aussi bien du côté de ses personnages que du récit. L’homme blanc dicte sa loi partout où il pose ses semelles, méprisant les populations autochtones et les animaux. La quête aux profits se fait au détriment de tout le reste.
« Okavango » est un roman engagé, où Caryl sensibilise son lecteur sur l’importance de la protection de la vie sauvage en Afrique. Un cri du cœur, venu du fond des tripes. Une lecture qui ne peut laisser personne indifférent. Les derniers chapitres se lisent en apnée.
« Okavango » est un bon pavé, mais ne vous inquiétez pas, il se lit tout seul. Vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin pour être dépaysés. L’intrigue est bouleversante.
La couverture est absolument superbe.
N’hésitez pas à découvrir la savane à travers les yeux et la plume de Caryl. Vous ne le regretterez pas.
« Le pelage des girafes, aux arabesques uniques, leur servait de code graphique pour s’identifier. En broutant les feuilles les plus élevées, elle facilitaient la pousse des buissons et entretenaient des couloirs accessibles aux autres animaux. Une cible d’autant plus facile que, de nature peu méfiantes, les girafes marquaient un temps d’arrêt avant de s’enfuir. »
A la demande d’un blanc, un jeune homme, pisteur, se rend dans une réserve pour traquer un rhinocéros. Il a peur des esprits, des rumeurs, mais l’argent le fait continuer. Il est tué.
Rainer du Plessis est un mercenaire, exterminateur d’animaux. Il est devenu très riche et puissant.
Solanah essaie de sauver les animaux. Elle est officier en lutte contre le braconnage.
Avis Okavango de Caryl Férey
Les rangers sont appelés à la réserve Wild Bunch suite à la découverte du cadavre d’un homme. Solanah et son collègue Seth vont devoir enquêter. Très vite, Solanah a dans sa ligne de mire John Latham, le propriétaire de la réserve et son bras droit, un San. Malgré l’attraction physique entre John et Solanah, cette dernière va prendre tous les risques, vu que les morts se succèdent et que de nombreux animaux meurent. Mais John reste mystérieux, il n’avoue pas son passé à Solanah. Il sait qu’il est en danger et que cet amour peut lui causer de nombreux problèmes.
Solanah est ranger. Elle a la quarantaine, elle n’admet pas son physique très plantureux. Elle est mariée au colonel des rangers. Ce dernier aime Solanah. Il accepte tout d’elle et pour elle. Mais il détient des preuves qui pourraient mettre fin à la carrière de sa femme. Elle est décidée, peu docile et elle forme une bonne équipe avec Seth. Elle est libre et se consacre à la défense des animaux.
John préfère les animaux aux être humains. Et lorsque Caryl Férey relate son passé, on peut comprendre pourquoi. Mais John se fait justice lui-même et ce n’est pas du goût des autorités, surtout que l’achat de sa réserve entraîne beaucoup de questions.
Amour entre être humains, amour des animaux, haine et vengeance également lorsque l’on ne veut pas perdre un être cher. On fait tout pour faire tomber celui qui serait à l’origine de cet adultère.
Le dernier Caryl Férey et un roman qui renoue avec ce que j’ai adoré précédemment de l’auteur. Outre l’histoire en elle-même, ce roman est un plaidoyer pour tous les animaux et notamment ceux qui sont victimes de braconnage. Caryl Férey détaille la vie de tous, comment ils vivent, comment ils arrivent à se reconnaître. Plaidoyer également pour tous ceux qui luttent contre ces assassins d’animaux qui, malgré les lois de protection, braconnent sans scrupules pour faire encore plus d’argent. Un marché énormément lucratif. Franchement, je ne pensais pas que cela en était à ce stade. Bon bien entendu, au niveau des gouvernements, l’attrait de l’argent peut être très fort et il y a des politiciens véreux.
Dans ce roman, c’est également certains pays d’Afrique, leur histoire, les guerres, l’installation de pays européens, l’apartheid en Afrique du Sud qui s’est développée alentour. C’est également l’histoire de croyances, de peuples qui ont été délogés de leurs terres ancestrales et qui ont dû les racheter. C’est vivre la misère de ces habitants qui tentent de s’en sortir.
Par conséquent, Okavango est un roman très complet et la plume de l’auteur toujours aussi addictive. Les personnages sont très bien étudiés. Leurs relations sont également intenses, prenantes. Je n’ai pas eu réellement de coup de coeur pour tel ou tel personnage, car leur histoire, leur évolution dans le roman entraîne le lecteur dans cette magnifique enquête où le temps est compté pour sauver les animaux d’une réserve, protégés et pour mettre fin au trafic.
Il fallait essayer èé ... Okavango – Caryl Férey – Gallimard – Août 2023 Repéré chez @CalouRmn – Ce Livre n’est pas un Taiseux ! Et ni politique, moyen-âge, classique, poésie… Donc il décoche pas mal de cases « j’aime pas »… En revanche, même si le style est surprenant, ça ne tient guère sur la longueur… « On a un problème, répondit Joost : le deuxième pisteur n’est pas revenu. Je l’ai envoyé dans la réserve privée hier, mais lui aussi s’est volatilisé. Aucun corps n’a été découvert, d’après nos infos, ni le sien ni celui du premier pisteur. À mon avis, ils n’en sont jamais sortis. » Voilà un peu le postulat de départ, avec le chasseur dézingué et bien sûr il va falloir faire l’enquête de ce meurtre… Même si ça ne fait pas officiellement parti de ma catégorie « Turn Off », car souvent très bien écrits, les policiers je n’aime pas plus que ça. Comme tout monde je regarde les Flics à la TV, et je suis plus flic que voyou, mais bon une enquête ne va trop souvent que dans une seule direction (même si des fois c’est très bien fait !) contrairement à la Fantasy, l’Aventure, etc… Des maltraitances envers les animaux peuvent susciter de l’indignation et de la colère parmi le public, en effet, j’ai su que le « public » était bien plus attaché aux autres animaux qu’aux autres humains… J’ai d’abord combattu ça, parce que je trouve cela illogique, mais j’ai fini par l’accepter, au fond, c’est une forme d’amour… Okavango en fait c’est le nom du fleuve où toute la faune vient boire… Des éléphants qui pleurent la mort de leur grand-mère… — Pourquoi ils l’ont tuée ? demanda Jena. — Parce qu’elle était trop vieille pour les suivre. Son agonie aurait été lente avant qu’elle devienne la proie des lions. Ils ont préféré abréger ses souffrances De surprises en surprises… Certains peuplent mangent vraiment n’importe quoi (rhinocéros, girafes…) mais bon c’est peut-être pas beaucoup plus con de bouffer des poules et des vaches… Heureusement il y a des personnages bons comme Solanah, qui soignent les girafes tombés dans des pièges cruels…Pour Solanah, c’est le plus beau métier du monde. Une rumeur venue d’Afrique de l’Ouest prétendant que leur cerveau et leur moelle guériraient le sida, on les chassait en conséquence. (Girafes ). Notre sauveuse de girafes doit enquêter sur un meurtre dans la savane… Bonne Lecture… Phoenix
Caryl Férey, écrivain talentueux, transporte rapidement le lecteur dans un monde captivant. Les personnages, nombreux et complexes, tissent des liens en constante évolution. Le roman se penche sur la disparition de la faune sauvage due à l'homme, un sujet central que Férey documente minutieusement pour dénoncer le trafic animal.
"Okavango", dans les 400 premiere pages, oscille entre aventure et western, explorant une nature à la fois magnifique et dangereuse. L'auteur met en lumière la complexité des cultures éloignées et les interactions entre les peuples, tout en soulevant les problématiques du postcolonialisme dans une région où l'Afrique du Sud exerce son influence.
Le récit prend ensuite un virage vers le thriller, avec un rythme effréné, des personnages caricaturaux, et des contrastes marqués. Les intrigues sentimentales s'intensifient, le pathos prédomine sur l'ethos, mais l'écriture reste percutante, maintenant l'attention du lecteur.
La conclusion peut sembler hollywoodienne, mais elle découle de la passion de l'auteur pour sa cause louable, stimulant l'indignation partagée. Cette prédation révoltante souligne que l'appât du gain est souvent à l'origine des maux de notre planète.
Dans sa postface, Férey confesse « Je voulais être tueur de braconniers quand j'étais petit. Je le veux toujours. ». En somme, "Okavango" est une œuvre littéraire captivante, portée par une plume maîtrisée et une détermination inébranlable en faveur de l'environnement.
Having read all of Caryl Férey’s books and admired his unique blend of poetic prose and unflinching socio-political commentary, I approached Okavango with high expectations.
Férey, known for his sharp narratives that blend brutal truths with poetic descriptions, attempts once more to shed light on a region scarred by its history and the exploitation of its people. However, where his previous works—Zulu, Mapuche, and the Haka trilogy—stood as fierce and unflinching masterpieces, Okavango feels like a mirage: shimmering with potential but ultimately leaving the reader thirsty for something more substantial.
Where Férey once wielded brutality as a blade to cut through the fog of apathy, in Okavango it feels dulled. The pacing, too, is uncharacteristically sluggish. What should have been a searing indictment of environmental greed and cultural annihilation feels diluted, as if Férey, like his characters, became lost in the vastness of the desert.
Ultimately, Okavango feels like an ambitious but uneven journey. While Férey’s mastery of language and setting is undeniable, this novel lacks the emotional and narrative precision that made his earlier works so compelling. It is a book that tries to roar like the lion but ends up whispering like the wind.
Λαθροθηρία, διαφθορά, αρρωστημένη ζήλια, παράνομες εκτρώσεις, φόνοι, δηλητηριασμοί νερών, μια γιαγιά που «κατούρησε την κιλότα της» (not my words) σε ένα τυπικό «Φερικό» όργιο ενορχηστρωμένης βίας με γλυκόπικρο φινάλε.
Κάπου ανάμεσα στις γκρίζες ζώνες της ηθικής και του καθήκοντος κινούνται οι περισσότεροι βασικοί χαρακτήρες, ο καθένας με τα ελαττώματά του (κάτι που κάνει συμπαθέστερο το ανάγνωσμα, απ’ ό,τι αν είχε υπερακέραιους σουπερήρωες της ηθικής), αλλά δυστυχώς δεν μπορεί να ιδωθεί εύκολο σαν κάτι περισσότερο από μια συνεπέστατα γραμμένη δε, περιπέτεια της σειράς δε.
Στα συν του βιβλίου, χάρη στα οποία παίρνει το τρίτο του αστεράκι, είναι ότι μαθαίνουμε και πέντε πράγματα για την Αφρική, πέρα από το ότι κείται «νοτίως της Ευρώπης» και «περιβάλλεται σχεδόν ολάκερη από θάλασσα…»
"Okavango" de Caryl Ferey est une lecture captivante qui plonge le lecteur au cœur des défis de la lutte contre le braconnage en Afrique. La façon dont Ferey décrit l'impact dévastateur des guerres locales sur la protection de la faune est réaliste et éclairant.
L'histoire policière est bien construite. Les histoires d'amour présentes dans le récit sont secondaires et même assez peu intéressantes mais elles n'entravent pas le déroulement principal de l'intrigue. Dans l'ensemble, "Okavango" est un roman bien rythmé et immersif, qui met en lumière des enjeux environnementaux tout en offrant un thriller policier efficace.
Περιπέτεια του Φερέ στον ποταμό Οκαβάνγκο, στα σύνορα Μποτσουάνα, Ανκγόλα και Ναμίμπια. Λευκοί λαθροκυνηγοί κυνηγούν άγρια ζώα στα εθνικά πάρκα, ντόπιοι φτωχοδιάβολοι κάνουν τη δύσκολη δουλειά, και κάπου εκεί μπαίνει στην ιστοριία ένας γοητευτικός ιδιοκτήτης πάρκου με ασαφή ηθική και παρελθόν. Οι rangers προσπαθούν να συνεργαστούν μαζί του για να διελευκάνουν μια δολοφονία, τα πρόσωπα της ιστορίας μπλέκονται μεταξύ τους, και καταλήγουμε σε ένα χολιγουντιανό τέλος με καταδιώξεις.
Παρότι το τελείωμα έχει ευκολίες και υπερβολές, το βρήκα συναρπαστικό. Το ίδιο και οι χαρακτήρες, που είναι ικανοποιητικά περίπλοκοι για τέτοιο βιβλίο, αλλά και πλοκή per se.
J'aime Caryl Férey pour son don à nous faire voyager et nous immerger dans une culture à des milliers de kilomètres de la notre. Il est imprégné de son histoire, ses problématiques, ses beautés et ses mystères qu'il sait nous rendre avec poésie. Bien que j'ai plus ressentie cette dernière dans Mapuche, Okavango est sauvage et impitoyable a l'image du "Bush". L'histoire est accrocheuse mais les personnages notamment leurs relations m'ont parues survolées. Ce livre m'a curieusement donné envie de faire un safari pour admirer la faune libre !
Un livre que j'ai trouvé très intéressant, mais clairement pas pour sa partie Thriller. Le mystère était au final très superficiel et franchement loin d'être surprenant. Les twists qui font planer un peu de doute sont résolus en quelques pages. En revanche les personnages étaient tous attachants à leur façon, et c'était un vrai plaisir que de les voir évoluer dans ce paysage de réserves africaines, avec ce message en faveur de la faune des environs. Bref, un bon moment de lecture.
Superbe livre. Immense et vibrant ode à la nature sauvage. Le livre traite du difficile équilibre entre vie locale et vie animalière, aborde des thématiques complexes telles que le braconnage mais aussi en marge l’apartheid, conditions de la femme, des populations délocalisées … le tout avec un regard réaliste et sans tomber dans la mièvrerie.
Dans Namibie sur des réserves ils essaient de protéger des animaux sauvages des braconniers qui tuent pour leur cornes et leurs griffes. Mais qui est le plus sauvage? L'homme ou des animaux ? Aussi l'homme cherche l'amour et veut croire dans une monde en harmonie. Nous apprenons beaucoup sur cette pays et sa vie. Je l'ai lu pour les trophées 813 2024.
Un très beau roman noir autour du braconnage, interrogeant les interactions entre les humains et les autres animaux et, de manière plus général, le rapport des humains au monde. Les personnages sont magnifiquement travaillés. De manière subtile, l'intrigue revient également sur les plaies laissées ouvertes par la colonisation et le pillage des ressources.
Roman mi-aventures/mi-policier décrivant la vie dans et à proximité des réserves animalières du Sud de l'Afrique. Les enjeux politiques, financiers et environnementaux que l'on découvre à travers ce livre sont intéressants. Le récit est bien écrit avec une intrigue qui se développe bien au fil du récit