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Sarah, Susanne et l'écrivain

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Sarah a confié l’histoire de sa vie à un écrivain qu’elle admire, afin qu’il en fasse un roman. Dans ce roman, Sarah s’appelle Susanne.
Au départ de ce récit, Susanne ne se sent plus aimée comme autrefois. Chaque soir, son mari se retire dans son bureau, la laissant seule avec leurs enfants. Dans le même temps, elle s’aperçoit qu’il possède soixante-quinze pour cent de leur domicile conjugal. Troublée, elle demande à son époux de rééquilibrer la répartition et de se montrer plus présent, en vain. Pour l’obliger à réagir, Susanne lui annonce qu’elle va vivre ailleurs quelque temps. Cette décision provoquera un enchaînement d’événements aussi bouleversants qu'imprévisibles…
Réflexion sur le lien troublant et mystérieux qui peut apparaître entre lecteurs et écrivains, ce roman puissant, porté par la beauté de son écriture, fait le portrait d’une femme qui cherche à être à sa juste place, quelque périlleux que puisse être le chemin qui y mène.

464 pages

Published January 9, 2025

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About the author

Éric Reinhardt

24 books30 followers

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Community Reviews

5 stars
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4 stars
181 (33%)
3 stars
166 (31%)
2 stars
70 (13%)
1 star
34 (6%)
Displaying 1 - 30 of 66 reviews
Profile Image for Frey.
945 reviews62 followers
September 22, 2023
Il est rare que je ressente réellement quelque chose pour une oeuvre de fiction, que ce soit de la joie, de la tristesse, de la colère - et généralement c'est synonyme d'une écriture ou d'une profondeur d'intrigue / des personnages qui me souffle, m'incroyabilise, me wowow. Là, j'ai souffert, j'ai eu mal, mais pas dans le sens "oh oui continue fais moi chialer grand fou", plutôt "oh non, c'est cringe, oh non c'est douloureux, argh je déteste ça".

Aucun personnage n'est sympathique, ils sont même quasiment tous haïssables (reste le pauvre Luigi qui a de temps en temps des côtés mélioratifs), mais les dialogues, les situations, tout pousse au vice et me rendent dubitative face à cet enchainement d'invraisemblances (après j'imagine qu'en arriver là doit être tout à fait possible, et je plains ceux qui en souffrent, mais diantre que c'était dur). J'ai dû pousser fort pour arriver jusqu'au bout, et si la fin peut avoir quelque chose de satisfaisant (un peu dans le sens : ouf fini), elle ne permet même pas d'avoir une vision méliorative du reste.

Vraiment, je passe à côté de tout ce roman, genre même pas à un instant je suis rentrée dedans.
Profile Image for Coralie Bru.
Author 9 books121 followers
August 22, 2023
Un très bon Reinhardt, dont j'ai lu tous les romans. C'est toujours le premier titre que je découvre en août lorsqu'il en sort un. Impossible à lâcher. Une belle réflexion sur l'écriture et l'émancipation. Mais surtout sur l'indulgence bien souvent à sens unique entre femmes et hommes. Le côté impitoyable est tout à fait crédible, mais on imagine mal une femme ne pas essayer de comprendre la même démarche chez son partenaire, en tout cas Suzanne et Sarah du roman se seraient pliées en quatre pour ménager leur mari. Ce déséquilibre créé en soi une tension supplémentaire. Bref ! Ce roman, avec cette gravité et en même temps cette malice, est dans mon top Reinhardt (oui j'ai un top Reinhardt). Mention spéciale à certaines scènes avec les ados, qui m'ont tordu le ventre. Voilà j'écris ça et je me demande pourquoi je n'ai pas coché la cinquième étoile. Il m'a un peu perdue sur l'art par moments, voilà c'est dit. Il faut admettre que mes connaissances en la matière sont très limitées. J'en parlerai avec joie dans le podcast qu'on va consacrer à nos lectures de la rentrée.
Profile Image for Doctor Noot Noot.
1 review
September 30, 2023
Je profite de cette rentrée littéraire pour m'attaquer à la bibliographie de Éric Reinhardt. Et je crains que ce premier contact soit également le dernier. Ah oui, désolé mais je ne vais pas m'abstenir de spoiler !

L'histoire suit une mise en abîme. Sarah, mariée et mère de deux enfants échange avec l'écrivain sur bien des sujets qui façonnent sa vie. Et de ces échanges, l'écrivain façonne Susanne. Parfois en collant méticuleusement à son modèle, parfois en prenant des libertés pour x raison.

Ainsi, le récit de la vie des deux femmes ne cesse de s'entremêler. De ce postulat qui aurait pu être une manière très ambitieuse de rendre son histoire interactive, l'auteur ne cesse de nous perdre. J'aime être baladé dans le domaine fictif mais là, on tutoie plutôt la maladresse pure et dure. À quel moment Sarah prend-elle la parole, à quel instant son alter-ego romancé prend-elle le relai, on ne le sait que rarement et rapidement, l'on finit par se rendre compte que ce parti pris n'aura très peu (voire pas du tout) d'impact sur l'histoire. Dommage.

Rapidement, on voit les ficelles narratives se profiler sous nos yeux et il ne faut pas être visionnaire pour comprendre ce qui va se passer deux chapitres plus loin.

Sarah, ayant guéri d'une tumeur cancéreuse (aspect qui, le pensais-je, aurait une place très importante dans l'histoire et qui est au final, est parti comme il est venu, tel ce client un peu débile qui va tous les jours demander au pâtissier s'il vend des tartes au concombre), remet en question des aspects de sa vie qui jusqu'ici, lui semblaient de l'ordre du naturel.
Elle est une épouse éperdue, fait souvent l'amour à son mari -on va y revenir- et demeure une mère aimante.

Malgré tout, son époux est malheureusement de plus en plus absent, préférant passer de plus en plus de temps dans sa cave à écouter des vinyles en fumant des joints, prétendant que c'est sa manière de décompresser après ses rudes journées de travail (je ne me rappelle que vaguement du poste qu'il occupait mais comprenez qu'il bosse avec des gens importants et que son salaire doit lui permettre de manger autre chose que des sandwichs Sodebo entre midi et deux).
Vous avez dit red flag ? (Non non pas concernant la partie vinyles voyons, les vinyles c'est bien, je parles évidemment des joints !)
Ce comportement agace évidemment copieusement l'épouse et leurs deux enfants. Ces derniers répondent aux noms de Paloma et Luigi. L'aînée est caractérielle et de toute évidence, effectue des études supérieures. Et c'est à peu près tout ce que j'ai retenu sur elle après dix heures de lecture... c'est un peu court jeune fille ! Ah oui et elle a vaguement soutenu émotionnellement sa mère durant son combat contre la maladie. Le cadet lui semble plus sensible, introverti, entretient un rapport assez fusionnel avec la mère et se passionne de mathématiques. Le Bac approche et son objectif est clair: Oxford.

Tout ce beau petit monde vous étant présenté, je dois reconnaître à l'ensemble un de ses points forts: l'anatomie de la mort d'un couple ou comment en omettant certains points de détails d'une relation, cette dernière, par manque de communication (ou ici absence de désir de communiquer du mari) peut se diriger vers une fin inexorable.
On pourrait croire que ce tout apportera un certain féminisme à l'œuvre ainsi que son lot de symboliques émancipatrices. Mais que nenni mon pauvre ami !
Au lieu de ça nous assistons à des échanges apathiques entre les deux époux (sans doute que l'abrutissement provoqué par les vapeurs de cannabis n'aide pas).

Et vient alors la goutte d'eau qui viendra définitivement casser les couilles (ou ovaires) de la pauvre quarantenaire: alors qu'elle vient un jour utiliser le laptop de son mari, ce dernier s'ouvre miraculeusement sur... oui vous l'avez deviné, un bon petit film interdit aux mineurs. Le pauvre homme a peut-être réussi professionnellement, il ne connaît pourtant pas l'existence de la navigation privée. S'ensuit alors une interminable description de tout ce que Sarah trouvera de joyeusetés dans son historique. Spoiler: aucune des actrices qui y "prennent leur pied" (je mets des guillemets car on sait que dans le milieu...) ne semblent lui ressembler. Comprenez par là qu'à l'âge canonique de 44 ans, elle ne peut plus attirer son mari, enfin ! Car oui, évidemment s'il aime s'adonner à l'onanisme devant ce triste spectacle, pas besoin d'être Prix Nobel pour savoir qu'il ne touche plus sa femme.
Néanmoins, l'écrivain lui expliquera qu'il préfère passer ce passage sous silence dans la création du récit de Susanne. Si seulement tu avais pris exemple sur lui mon cher Éric ! Car clairement, ce n'est pas sous la subtilité que sera étouffé ton dernier bébé.

La confrontation approche. Resto chic, dîner en tête à tête, tenues de soirée. Ils ont bien mangé, ils ont bien bu mais avant le dessert, ils ne se parleront plus ! L'épouse annonce à son mari qu'elle souhaite partir quelques temps. Ce départ ne fera nullement office de séparation, elle attend juste de lui qu'il change certaines choses dans ce ménage qu'il a trop souvent prises pour acquis. Alors elle pourra revenir, plus amoureuse que jamais.
Évidemment, tout se retourne contre elle, le mari fait la gueule, se barre et le pauvre serveur n'aura sûrement pas de pourboire !

En parallèle, d'autres récits interviennent. Plus ou moins péniblement. Il est souvent question de désir de création artistique. D'écriture, de sculpture. Ça et là, on évoque l'œuvre de Francis Ponge, Lélia de Georges Sand. Un petit échange sur la saga Antoine Doinel de François Truffaut aura eu le don de me faire sourire.
Susanne quand elle vivait encore à Dijon avant sa séparation, se toque d'un tableau chez un antiquaire. 2000€. Discute avec le propriétaire. Ce dernier veut bien le baisser à 1800 puis à 1600. Elle hésite. Puis arrive ce qui doit arriver, le tableau est acheté. Susanne est inconsolable. Bah oui couillonne, c'était pas du tout prévisible. Elle retrouve l'acquéreur. Un coiffeur qui comme tout bon électeur du RN se plaît à évoquer la grandeur d'antan. Et comme il est de droite, il veut la plumer. 10 000€, pas un centime de moins. Comprenez qu'à ce moment là, Susanne n'a plus de rentrée d'argent car n'ayant plus travaillé depuis sa guérison. Et doit en plus payer un loyer suite à son départ de chez elle. ET ELLE ACCEPTE CETTE PAUVRE CONNE. Ahem. Pardon. C'est que le lien qui l'unit à ce tableau va bien au delà du sacré. Pour ça qu'elle a hésité à l'acheter quand il lui était proposé pour 8400€ de moins.

Ensuite tout s'enchaîne maladroitement. Elle va vivre avec deux colocataires. L'une d'elle est sexuellement libérée, ramène bon nombre de ses amants à la maison, propose même à Susanne de les rejoindre (pourtant si elle avait regardé Kaamelott, elle saurait que c'est à partir de six qu'on commence à se marrer). Dans les descriptions qui sont faites de la chose, il est difficile de savoir si Reinhardt décrit la frustration de la quarantenaire ou la sienne. Le tout est très souvent faussement féministe et malheureusement, désespérément floué par le point de vue du personnage de l'auteur. À de très rares moments, Sarah se permet de prendre la parole durant leurs échanges, c'est fort dommage car son personnage savait parfois faire preuve de belles envolées lyriques. Une meilleure répartition des temps de parole aurait été appréciée plutôt que de nous décrire ce que tu vois le soir sur xHamster, hein mon cher Éric !

Je vais pas trop tergiverser sur la fin, comprenez que les enfants lui en voudront pour son choix, que son mariage ne s'en relèvera pas, que son mari n'attendra pas le divorce pour se taper une collègue de travail, le tout est parfois noyé dans la frustration (et on décèle facilement qu'elle doit faire partie intégrante de l'esprit du véritable auteur). Et accrochez vous bien, les enfants vont finir par découvrir que leur papa n'est pas si saint que cela. Après un séjour en HP (pas Harry Potter j'entends), Susanne enchaîne sur du travail alimentaire avant de finalement se relancer dans l'architecture, renoue avec un crush de jeunesse et le tout finit aussi joyeusement qu'un téléfilm de Noël, merci Laurent qui l'aura attendue patiemment pendant près de 20 ans (non je déconne, lui aussi s'est marié et a divorcé).
Le bouquin sort, Luigi est admis à Oxford haut la main, une avocate féministe épaule Susanne lors de son divorce et redistribue les cartes, elle parle de nouveau à sa fille, récupère même la maison dont elle avait été congédiée. Et le mari ? Il n'a plus que son porno pour pleurer, cheh !

Et moi pauvre lecteur, je reste sur ma faim face à un menu qui aurait pu être alléchant mais dont je ne peux que constater qu'il n'est, une fois le plat servi, que le reflet de l'esprit d'un bobo parisien de cinquante ans qui se regarde écrire avec la plus grande des auto-admirations pour ne finalement déverser guère plus que de la frustration. Je pense néanmoins avoir mangé mon pain noir et espère que le reste de la sélection en lice pour le Goncourt 2023 sera plus convaincante
Profile Image for Nelson Zagalo.
Author 15 books466 followers
August 12, 2024
“Sarah, Susanne et l'écrivain” (2023) de Eric Reinhardt é o livro que terminou em ex aequo no Goncourt 2023, tendo ao fim de 14 rondas sido decidido pelo voto do presidente do júri por “Veiller pour Elle” de Jean-Baptiste Andrea. São dois livros muito distintos. “Veiller pour Elle” é um livro centrado na história que quer contar, enquanto “Sarah, Susanne et l'écrivain” se centra na forma do contar da sua história. Deste modo, não podem, não devem ser comparados, já que trabalham objetos distintos, pelo que seja natural esta divisão no júri que decorre da função que privilegiam na literatura.

Sarah confia a história da sua vida a um escritor para que ele a transforme num romance. No romance, dentro do romance que lemos, Sarah chama-se Susanne, e nós seguimos a conversa entre Sarah e o escritor, nomeadamente algumas discussões sobre as opções criativas do escritor para ilustrar os factos apresentados por Sarah. A história de fundo dá conta de uma mãe de família que descobre que o marido possui 75% da casa comprada por ambos, decidindo sair de casa para forçar o marido a regularizar a diferença. A posição de força inicial de Sarah/Susanne acaba por se transformar numa fragilidade que a consome e nos arrasta atrás de si.

A história sofre de alguns pontos menos críveis, contudo como disse Eric Reinhardt em entrevistas, o cerne dos factos não foram inventados, foram-lhe relatados por uma leitora sua que pediu anonimato. Pelo que acabamos a chegar ao meio do livro irritados com todos os personagens — a mulher, o marido e os dois filhos —, que explica algumas das reações mais negativas ao livro. Mantém-nos focados o artifício narrativo criado por Reinhardt, na tentativa por descobrir o que aconteceu, o que é real, o que se passou com Sarah, e o que se passa com Susanne, terminando as histórias de ambas de modo muito distinto.

Publicado no https://narrativax.blogspot.com/2024/...
83 reviews
May 2, 2025
En lisant les premières pages, j'ai eu peur un instant d'un sous "L'amour et les forêts", avec de plus une narration alambiquée. En effet, si dispositif romanesque est ingénieux (passer de la réalité de Sarah, à sa transposition en fiction et son double narratif, Susanne), il peut destabiliser et complexifier la lecture. Mais on s'y fait progressivement. Et l'histoire est une plongée vertigineuse dans la descente aux enfers d'une femme victime des turpitudes de son mari et qui, à cause d'un choix malheureux, va plonger. L'écrivain fait aussi partie de l'histoire, il se révèle sur la fin (est-ce inventé? ou Eric Reinhardt nous parle t'il de lui?). Bref, tout cela crée un bon vieux suspense qui s'accroît jusqu'à la fin et c'est finalement assez fascinant. Avec une toile de fond artistique qui ajoute une dimension mystérieuse déroutante. Les seconds rôles (de l'antiquaire au coiffeur en passant par les enfants du couple ou les colocatrices) sont eux aussi bien tournés. Une réussite!
Profile Image for Isabelle.
1,259 reviews16 followers
October 26, 2023
Je le confirme, cet auteur est extraordinaire. Avez-vous déjà tenté de faire comprendre à votre conjoint que vous souffrez de son désintérêt pour vous et ce qui vous entoure tous les deux V Vous en êtes-vous déjà mordu les doigts pour ne plus savoir comment faire ? Ces questions et tant d'autres tiroirs ont été ouverts dans ce livre fabuleusement écrit.
Profile Image for Alessandra Locci.
19 reviews
August 16, 2025
Sarebbe stato più un 3,5/5 ma a goodreads non piacciono le virgole e allora arrotondiamo per eccesso.
La storia parla di come possano sgretolarsi le certezze di una vita, di quanto le incomprensioni scavino solchi sempre più profondi, di come la realtà che si costruisce nella propria mente appartenga a noi solamente e non sia una realtà condivisa da chi ci circonda. Il tutto trattato con un approccio originale: quello del dialogo tra Sarah (la protagonista reale) e lo scrittore che traspone la sua storia tramite il personaggio di Susanne. Nel complesso si legge velocemente e ci si affeziona alla protagonista (nonostante le si voglia urlare contro alle volte tanto parte in quinta con le proprie convinzioni), peccato onestamente, tutte quelle parti relative alle descrizioni di opere d'arte, scritte nel linguaggio di un curatore d'arte (quale guarda caso é Reinhardt) che alle volte rendono il tutto lento e non sempre afferrabile.
Profile Image for Brigitte Irion.
121 reviews4 followers
October 25, 2024
Eric Reinhardht arrive incroyablement bien à se glisser dans tous ses personnages féminins. Comme dans L’amour et les forêts, on ne se sent plus dans la fiction ou même la fiction d’une fiction tellement ces personnages de femme sarah/Suzanne deviennent nos amies, nos compagnes. On souffre avec elles et elles ne nous quittent pas le roman achevé
En plus le style est excellent, j’attends déjà le prochain roman de cet auteur.
Profile Image for Elisa.
223 reviews27 followers
April 20, 2025
Ho amato profondamente questo libro. La storia è quella di Sarah, una donna in un momento di grande fragilità dopo la separazione dal marito, che deciderà di rivolgersi a uno scrittore per dare voce alla propria vicenda, creando così qualcosa di unico: nasce Susanne, alter ego letterario di Sarah, e da lì prende forma un intreccio affascinante tra realtà e finzione. Ciò che ho apprezzato di più è proprio il continuo dialogo tra la vita “vera” di Sarah e quella romanzata di Susanne, in un gioco di specchi coinvolgente e mai banale.
La scrittura è splendida: evocativa, intensa, capace di emozionare senza forzature.
Ma soprattutto, il messaggio che lascia è potente: non arrendersi mai, nemmeno di fronte alle difficoltà più grandi. Trovare il coraggio di prendere in mano la propria vita, cambiare, e ricominciare sempre. Un libro che resta dentro.
Profile Image for Frannie.
509 reviews221 followers
June 26, 2025
Susanne Sonneur c’est moi.

Sarah chiede ad uno scrittore di mettere su carta la sua storia: la malattia debellata, i figli che un giorno ti amano e il successivo ti respingono, ma soprattutto il marito ormai distante, che si scopre avere il 75% della loro casa coniugale, che lei credeva divisa esattamente a metà.
Ignorata dal compagno, Sarah si allontana da casa per un po’ credendo così di dare una sferzata al marito ma finendo solo per peggiorare le cose. E come lei, lo stesso farà Susanne Sonneur, l’alter ego narrativo di Sarah uscito dalla penna dello scrittore.
Ma quanto sono simili Sarah e Susanne? Dove arriva la libertà letteraria dello scrittore? Riuscirà, almeno sulla carta, a salvare il matrimonio di Sarah?

Il dialogo serrato tra Sarah e il suo scrittore, che muta poi in un triangolo che include anche la creatura letteraria, Susanne, è sempre più ricco di pathos, incalzante, a tratti caustico e la lingua di Reinhardt è infarcita di filosofia e riferimenti culturali coltissimi: arte, pittura, letteratura. Reinhardt è un intellettuale che ama il sapere e la bellezza e non se ne risparmia.
È un modo di fare letteratura nuovo, spiazzante, che solletica la mente di noi lettori un po’ nerd che facciamo dei giochi narrativi il nostro pane e il nostro stimolo.

Una storia di emancipazione femminile e di violenza psicologica, quella violenza del silenzio e dell’indifferenza che è forse la peggior tortura che si può riservare alla donna amata.
Anche la vista gioca un ruolo chiave nel romanzo, in quanto si parla di quadri, di percezione dell’altro e proprio Susanne/Sarah si ritroverà ad osservare la propria vita dall’esterno, spettatrice ormai invisibile e incapace di agire.
E arriviamo al tema del doppio: il nostro alter ego ci fa da specchio, ma è sempre lievemente dissonante da noi. Infatti Susanne è meno mite di Sarah, sa dire bugie, è impulsiva, combattiva e ripercorrendo la propria tragedia attraverso di lei, anche Sarah può trovare il coraggio di uscire dalla bolla di sofferenza in cui si è chiusa.

Una storia nella storia che ci avviluppa e la finzione letteraria fa da sublimazione dell’esperienza di vita.
Si mettono in scena, con le dovute concessioni e varianti, gli eventi reali e personali più traumatici, spesso rappresentandoli attraverso immagini crude e di forte impatto.
Reinhardt non ha paura di sondare terreni bui e di allungare una mano verso la follia umana, ma riconosce anche la sensibilità e la fragilità di una donna intrappolata in un enorme e meschino malinteso.
Ma per nostra fortuna, non c’è solo un cinico pessimismo. Reinhardt crede anche nei risvolti positivi a cui la letteratura dà spesso adito e quindi ci concede anche un respiro finale.

Ritmato, metanarrativo e originale, pur non perdendo la sua cifra emotiva. Insomma, cosa state aspettando a leggerlo?


4 stelle e mezzo.
Profile Image for Fanny.
160 reviews
March 29, 2024
Nej tyvärr, den här boken var inget för mig.

Konceptet att skriva om två karaktärerna på det vis författaren gör är intressant. Och de (få) gånger jag faktiskt kände något för boken så kände jag mycket. Slutet får även pluspoäng för min sida.

Men det är ingen bok jag rekommenderar. Det är alldeles för långa stycken med mycket beskrivningar utan att faktiskt visa. Det var alldeles för många gånger jag var tvungen att dubbelkolla vem det handlade om eller vem som sa något, och trots försök lyckades jag inte alltid lista ut vem som sa vad i en konversation. 90% av boken är misär av att huvudkaraktären/erna antingen behandlas illa eller gör dåliga val åt sig själv. Flertalet gånger var det jobbigt att läsa, av olika skäl. Och visst, det är ett tecken på att författaren fick mig att känna något, ibland, men det är inte på ett sätt jag uppskattar.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for morgane.
55 reviews1 follower
March 20, 2024
i was quickly drawn to the premise of this novel which tells the story of a woman called sarah who tells the story of her life to a writer who will then adapt her story into a novel, in the novel, her name is susanne sonneur.
susanne has been gone through a lot the past few years as she had a tumor but thankfully recovered. but what didn’t recover is her relationship with her emotionless and absent husband who she seems to be only closer when it comes to sex.

there’s something about the writing that is interesting, love me some descriptive writing but sometimes it takes liberties (for example: when susanne finds out about her husband’s porn addiction, the way the writer of the irl novel, a man, describes women’s vaginas is very… interesting 🫠) but the narration is unique i’ll give him that (in a way that sarah and the writer interact between passages).

one day, susanne finds out that her husband owns more of their house than herself and she wants to fix this, which is a clear example of the longstanding inequality between men and women, even between a heterosexual couple.
susanne also have this weird obsession with a painting, like if it was one of the few good things in her life, and even if the painting is already sold to a hairdresser, she convinces him to sell it back to her.

susanne is desperate her husband’s lack of actions when it comes to the ownership problem and decides to move away from the house for a while, of course the husband is not happy about this, so does her daughter paloma. the only one supporting her decision is her son luigi.

at first, she enjoys the emancipation and freedom but quickly becomes lonely in this apartment, wondering if she made the right decision. and when she comes to spy on her family, she seems them happier (maybe than ever), thinking that they have forgotten her and they’re better without her. she realizes that she made a mistake. i can’t help but feel sad for her, she thought by leaving the house for a while to think about her relationship it would ease things up but instead, it got worse.

her mental state is getting worse as she starts hallucinating, pretending to be leila (a woman from the painting she’s obsessed with.) and goes on a religious rant.

after spending time in a psychiatric hospital, suzanne faces a new heartbreak as her incompetent husband wants a divorce, thankfully he got latter his ass kicked for that.
after many tough times, suzanne meets new people and reconnects with an old flame (a woman btw so this novel is queer af), she also reconciled with her daughter and got revenge on her husband.

as for sarah, everything got better for her and also reconnects with an old flame. what a very satisfying happy ending! i deeply enjoyed reading this book, even though it’s a bit long imo.
Profile Image for L'amicadeilibri♥.
186 reviews5 followers
May 21, 2025

Sarah, Susanne e lo scrittore è un romanzo che abita il confine tra vita e finzione, tra corpo e parola, tra amore e abbandono.
La narrazione prende la forma di un dialogo, serrato e riflessivo, tra Sarah, una donna sopravvissuta a una malattia, e uno scrittore che desidera trasformare la sua storia in un romanzo. Sarah diventa Susanne Sonneur, la protagonista del racconto fittizio.
Non c’è una trama lineare, ma un movimento a spirale che si nutre di rimandi, revisioni, interruzioni. È un testo che sembra umano, respira e si costruisce e si demolisce quasi da solo. Un'esperienza incredibile leggerlo, perché ti trovi avvolto in una massa di parole che prendono forma e poi si disfano senza alcuna ragione.
La vera protagonista del romanzo è una donna divisa tra due nomi e due destini. Sarah è la donna reale, Susanne quella letteraria. Ma entrambe si portano dentro lo stesso grido: essere viste.
Figura disturbante e necessaria. Il marito è il simbolo dell’uomo educato all’indifferenza emotiva, alla razionalità come fuga. Di fronte alla malattia della moglie, si ritrae. Non con cattiveria esplicita, ma con un’incapacità sorda, paralizzante.
La figlia. La tenerezza. L’argine contro la deriva. Paloma è l’unica figura davvero presente, davvero empatica. 
Sarah, Susanne e lo scrittore racconta ciò che la società preferisce silenziare: la solitudine dentro la coppia, la brutalità della malattia, la violenza della normalità. 
Ma anche il potere della bellezza, della parola, dello sguardo. 
È un romanzo che ci lascia più vivi. 
Più lucidi. 
E forse, più umani. Il che non guasta mai.

Recensione intera sul blog.
Profile Image for Lydie Gardan.
49 reviews
March 11, 2024
Un jour, une femme, une vraie femme dans la vraie vie, a raconté sa vie à Éric Reinhardt. Elle s'appelait Sarah. Non, certainement pas Sarah puisqu'elle ne veut pas que ses enfants puissent un jour la reconnaître. Donc, pas Sarah mais tout de même, Sarah c'est elle. Lui, l'écrivain, Eric Reinhardt ou pas, décide de raconter son histoire et invente Susanne, le doublon fictionnel de Sarah et tout ce petit monde cohabite dans "Sarah, Suzanne et l'écrivain".
L'histoire de Sarah est bouleversante mais il faut peut-être avoir dépassé la cinquantaine et avoir traversé les épreuves du mariage pour en être ému. Éric Reinhardt sait, à merveille, décrire les glissements de l'homme vers la mesquinerie, la lacheté et la goujaterie et les pertes d'équilibre, physiques et psychiques que cela entraîne chez la femme. "Meilleur peintre des femmes " dit de lui Jérôme Garcin. Oui grand connaisseur de l'âme féminine ou de l'âme humaine tout court.
Mais, à côté de l'histoire de Sarah et des autres, qu'elles s'appellent Suzanne, Sophie ou Sylvie, il y a malheureusement des descriptions terriblement ennuyeuses des œuvres de Francis Ponge qui m'ont presque fait lâcher le livre après quelques pages. Quelle erreur c'eût été...
21 reviews
February 1, 2024
J'ai trouvé ce livre tellement ennuyant que je n'ai même pas réussi à le finir. Je l'ai trouvé écrit de manière très pompeuse, ce qui n'arrive pas à masquer le vide du récit. C'est une bonne idée au départ sauf que l'histoire est d'un grand ennui, donc multiplié par deux dans le cas de ce livre. Horrible.
Profile Image for Jordana Simon.
Author 5 books22 followers
October 15, 2023
Je me suis ennuyée du début à la fin. Aucune des trois voix n'a de réel intérêt. Le dénouement est vide.
Profile Image for Matatoune.
630 reviews29 followers
November 1, 2023
Éric Reinhardt est un usurpateur de talent. Son nouveau roman s’ouvre sur un dialogue entre un écrivain et son sujet d’inspiration, Sarah, la quarantaine bien tassée. Cette dernière lui a confié son histoire. Un cancer du sein en rémission la pousse à s’interroger sur sa vie et à demander à son conjoint de faire un breack dans leur vie commune. Mais, c’est l’image racontée de Sarah assise sur un banc pour regarder les fenêtres de son ancien appartement et regarder son univers, où elle est dorénavant absente, passé devant elle qui inspire Eric Reinhardt à écrire Sarah, Suzanne et l’écrivain.

Alors, l’écrivain invente un double de papier, Suzanne, proche de l’histoire de Sarah complété, au fil des pages, de ses propres projections jusqu’à influencer l’évolution de Sarah, mère de deux enfants proches de devenir adultes.
Roman du double


Écrivain des images porteuses d’émotions, Éric Reinhardt créé un triumvirat entre une femme et son double de fiction où l’écrivain joue un rôle d’arbitre entre réel, imagination et symbolique. Des longs dialogues entre Sarah et l’écrivain, il s’ensuit un roman qui se construit petit à petit entre double et identification, déjà évoqué dans L’amour et les forêts (Prix Renaudot des lycéens en 2014).

En reprenant le même thème, Eric Reinhardt apporte une réponse étayée à l’accusation dont il a été victime à la sortie de son roman. En effet, une mise en demeure déposée auprès de Gallimard pour atteinte à la vie privée et contrefaçon était menacée d’être déposée par l’avocate de la protagoniste lors de la sortie de L’amour et les forêts. Dans cette affaire, l’inspiration semblait s’éteindre par la production de certaines parties d’un texte, de moins de cinquante pages, adressées par la plaignante à l’écrivain, avant sa parution.

Néanmoins, le roman, Sarah, Suzanne et l’écrivain, semble de plus en plus étrange. Au départ, l’attirance pour un tableau fait perdre la mesure à Suzanne, premier événement d’une longue série qui devrait permettre à Sarah d’ouvrir les yeux sur son vécu.

Comme dans un tableau de Hopper, Eric Reinhardt nous rend témoin de l’immense solitude de Sarah. Ayant voulu exprimer son désir, suite à sa rémission, elle se trouve exclue de sa propre vie. Cette violence silencieuse que Sarah subit, sans jamais accabler son mari, ne prend toute son intensité dramatique que par le récit qu’en fait l’écrivain par le vécu de Suzanne qu’il lui propose. Sarah précise et questionne en donnant son avis sur le déroulé du roman. Suzanne se construit au fil de leurs échanges. Sarah et Suzanne, les prénoms s’emmêlent, se confondent obligeant le lecteur à s’attacher aux signes plutôt qu’au sens.

Roman féminin
C’est au cœur d’une machination diabolique que nous convie Eric Reinhardt ! Et, il faudra attendre la scène avec Momo (presque à la fin) pour que le fou rire de Suzanne réveille la torpeur dépressive de Sarah, la même que celle où l’écrivain a plongé son lecteur !

Car, ici, le couple est synonyme de domination. Celle d’un homme, ayant perdu l’objet de son amour, qui n’a de cesse que de la “tuer” symboliquement. C’est une violence insidieuse décrite par le menu jusqu’à la folie pour l’une et l’accident pour l’autre.

Eric Reinhardt confirme son désir de créer des personnages féminins, qualifiées de naïves par d’autres, mais qu’il décrit comme dénuée de duplicité, éprise de liberté et d’absolu, et surtout, d’une confiance à toute épreuve en ceux qu’elles aiment. Le personnage de Sarah en est encore une incarnation.

Roman spécial prix littéraire
Eric Reinhardt détaille la position de l’écrivain et la relation tenue avec son sujet. En revenant sur un sujet déjà entrevu, il complète sa réflexion autant avec le milieu littéraire, qu’avec les critiques et même les distinctions. Franchement, le roman, Sarah, Suzanne et l’écrivain, répond parfaitement aux attentes d’un Goncourt : une œuvre littéraire parfaitement ancrée dans une actualité reconnue (la place des femmes) jouant sur un procédé littéraire (le double) et détaillant la position de l’écrivain ! Alors ! Réponse le 7 novembre 2023…

Chronique ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Profile Image for Agathe.
1 review
April 30, 2025
Principalement écrit avec les pieds, j’avoue avoir surligné deux ou trois (courts) paragraphes, dans les pensées exprimées de Sarah, preuve que la réflexion de ce livre n’était pas à jeter entièrement, et qui pousse ma note à 1.5. J’ai apprécié le dynamisme de l’exercice consistant à sauter entre les points de vue, que j’ai trouvé efficace, parfois surprenant sans jamais être trop dur à suivre ou souhaitant tromper le lecteur.

Les passages avec Susanne sont généralement épuisants, mal écrits, absurdes et avec si peu de valeur littéraire qu’on se demande si l’exercice de la mise en abyme n’est pas une pique à un quelconque écrivain avec qui Éric Reinhardt aurait des comptes à régler. Les personnages, Susanne en tête (et dans une moindre mesure, mais quand même un peu, Sarah) sont écrits à la truelle, sans vraie profondeur (le personnage de Momo, d’une condescendance de classe sans nom, au secours). De conte moral et moralisant qui se veut sans doute féministe, je me suis demandée à certains moments s’il ne s’agissait pas en fait d’une sorte de thriller psychologique dont Susanne/Sarah était le bad guy hitchcokien, tant j’en suis presque venue à prendre le parti du mari sordide et, plus souvent bien sûr, des enfants qui se voient imposer les choix douteux de leurs deux parents. Les longues réflexions sur l’art/l’écriture sonnent comme une liste Wikipedia prétentieuse d’un auteur en quête de reconnaissance de l’étalage de sa propre culture.

La résolution happy end est cauchemardesque dans son dénouement tant elle met au clair les faiblesses et les absurdités du récit de base, et le peu de crédit qu’il faut accorder aux péripéties absurdes vécues par Sarah/Susanne (bref, par pitié, prenez un avocat si vous vous rendez compte que votre mari vous spolie, plutôt qu’après 290 pages d’atermoiements et de souffrance pour votre audience). Ce récit réussit à nous perdre dans pourtant bien peu de péripéties et de matière. Ce faisant, on retire tout l’intérêt à ce que je croyais au départ être la principale piste de réflexion, qui aurait pu avoir une vraie valeur, sur les faits de base (75/25) et le délitement du couple, qui plus est après une maladie, plus intéressant au final que des histoires de mangeuse de tableaux.
Profile Image for Maria ☆.
208 reviews
February 7, 2024
Comment peut-on disparaître aussi vite de la vie de ceux que l’on aime ?


Je rejoins la confrérie des femmes abandonnées lâchement et légalement, après des années de bons et loyaux services et d’enfantement. Mon devoir est terminé, les enfants sont élevés avec brio alors dehors maman, dehors l’épouse, pas un merci. Limogée sans le moindre égard.


3 ⭐
J'ai lu ce livre dans le cadre de la participation de mon université à la sélection du Choix Goncourt UK 2023.

Dans ce livre il s’agit de l’histoire conjugale de Sarah, une femme de 44 ans. Elle est mariée depuis 24 ans et elle et son mari ont deux enfants qui viennent d’être adultes (21 ans et 17 ans). Elle raconte son histoire à son écrivain préféré, qui a accepté d’écrire un livre basé sur son histoire. Alors il faut dire que cette histoire est une histoire de rupture, de destruction de la paix familiale et aussi l’histoire d’une violence silencieuse et insidieuse qui dévore la santé mentale.

En fait, au début je n’ai pas aimé ce livre parce que c’était trop ennuyeux ; l’histoire se développe très lentement. Mais je dois dire aussi que le plus on lit, le plus ce livre nous fait intéresser. C’est un point fort et faible en même temps : le meilleur se situe à la fin. Dans la deuxième partie il va mieux, et l’histoire se développe plus rapidement, donc il faut faire les efforts pour arriver là 😂

Ce que j’ai aimé, en revanche, c’était que les personnages sont humains : personne n’est parfait, et il y a quoi reprocher à chacun entre eux, mais en même temps ça rend l’histoire plus réaliste. C’est exactement parce que Sarah, Susanne, son mari et ses enfants ont des défauts que l’histoire semble réelle ; j’avais vraiment le sentiment qu’on peut rencontrer une telle personne dans la vraie vie.

Donc, si vous vous intéressez à ce livre, il faut que vous lisiez ce livre jusqu’à la fin, surtout ne l’abandonnez pas à mi-parcours ; comme je viens de dire, le meilleur c’est à la fin 😉
Profile Image for Anastasia.
59 reviews
August 19, 2025
Un po’ di pensieri sparsi:


- Comincio subito con il dire che anche questo libro rientra nella categoria di quelli a cui faccio un applausino mentale una volta finiti. Bravo autore, bel lavoro

- Il libro parla di Sarah che è rimasta “prigioniera del silenzio”, in un matrimonio con un povero stron*o, e che un giorno si rivolge ad uno scrittore perché scriva la sua storia tramite il personaggio di Susanne

- Però Susanne ovviamente non è Sarah, perché in lei non potrà che confluire anche la personalità dell’autore (come in tutti i libri secondo me), in una struttura narrativa a matrioska post-modernista che in ultima istanza riesce a rivelarci cosa puó fare il magico oggetto della letteratura per le nostre vite

- Il punto forte del libro (e questo mi ha sorpreso) per me è il coinvolgimento emotivo. Il silenzio di Sarah/Susanne è angosciante e per lei si prova un sincero dispiacere, anche perché la situazione in cui si trova è costruita in modo molto verosimile e non è raro incappare in situazioni analoghe senza neanche allontanarci troppo dal nostro giro di conoscenze (o quelle dei nostri genitori)

- Ho trovato molto raffinate le metafore, la simbologia ed i tanti tantissimi riferimenti culturali, anche se non credo di averli colti tutti tutti penso che comunque l’autore ci dia tutti gli elementi per rendere il libro stimolante e non troppo ostico

- Unica unica UNICA pecca per me è l’INEVITABILE delirio post-modernista ad un certo punto del libro, che sottrae un po’ al vortice di emozioni che fino a quel momento mi aveva tenuta incollata. Questo perché, come dice il nostro amico DFW nel suo racconto-parodia ‘Verso l’Occidente l’impero dirige il suo corso’, la letteratura post moderna certe volte si rivela sterile (e vestita di un brutto verde acido).

- In generale bel libro coinvolgente ma anche molto intelligente. Lo consiglio!
Profile Image for Léa.
270 reviews44 followers
June 3, 2024
L’histoire c’est celle de Sarah, une mère qui va peu à peu subir les absences de son mari jusqu’à souffrir de cette indifférence. Cette situation va la faire réfléchir et prendre du recul.
Au même moment, Sarah va se confier à un écrivain qu’elle admire et commence à se livrer sur sa vie. C’est de là que va naître le personnage de Susanne, inspiré de l’histoire de Sarah. C’est alors une sorte de miroir qui va se mettre en place, donnant la parole à Sarah et son personnage Susanne. La fiction et la réalité s’entremêlent.

J’ai apprécié retrouver la thématique de l’art dans ce roman, comment Sarah et son personnage Susanne vont retrouver du réconfort dans l’art.

Ce récit est glaçant et sur certains aspects addictif. Cependant mon attrait envers cette lecture s’est peu à peu essoufflé au fur et à mesure de la lecture. Des passages parfois un peu longs et certains événements peu vraisemblables selon moi.

Lecture mitigée donc, mais cependant une lecture divertissante dans sa globalité avec un aspect intéressant sur la mise en lumière de ces femmes, qui un jour se réveillent face à un quotidien qui leur donnent autant envie de fuir que de rester.
741 reviews
November 16, 2023
"Sarah a confié l’histoire de sa vie à un écrivain qu’elle admire, afin qu’il en fasse un roman. Dans ce roman, Sarah s’appelle Susanne.
Au départ de ce récit, Susanne ne se sent plus aimée comme autrefois. Chaque soir, son mari se retire dans son bureau, la laissant seule avec leurs enfants. Dans le même temps, elle s’aperçoit qu’il possède soixante-quinze pour cent de leur domicile conjugal. Troublée, elle demande à son époux de rééquilibrer la répartition et de se montrer plus présent, en vain. Pour l’obliger à réagir, Susanne lui annonce qu’elle va vivre ailleurs quelque temps. Cette décision provoquera un enchaînement d’événements aussi bouleversants qu'imprévisibles…
Réflexion sur le lien troublant et mystérieux qui peut apparaître entre lecteurs et écrivains, ce roman puissant, porté par la beauté de son écriture, fait le portrait d’une femme qui cherche à être à sa juste place, quelque périlleux que puisse être le chemin qui y mène."
Profile Image for Audrey.
284 reviews5 followers
May 5, 2024
Je n'avais encore jamais lu de roman d'Eric Reinhardt. C'est une belle découverte qui m'a donné envie de lire plus de ses œuvres principalement car j'ai beaucoup aimé son style d'écriture, élégant et extrêmement juste dans les dialogues en particulier.
Les disputes parents - ados étaient perturbantes tant elles semblaient réelles.
J'ai trouvé l'histoire très intéressante et elle m'a captivée bien que l'expérience de lecture ait parfois été douloureuse tant les évènements du récit étaient révoltants et déprimants.
Profile Image for Valeria Atzori.
30 reviews11 followers
June 3, 2025
Questa è stata al momento una delle letture più complicate dell'anno. È difficile stare al passo di una storia in cui i nomi (o dovrei dire solo il nome?) delle protagoniste vengono volutamente scambiati e confusi di continuo, così come le loro storie.
Non credo che la trama principale valga lo sforzo di comprendere certe narrazioni, i diversi linguaggi, i continui accenni ad arte e architettura che coinvolgono in prima persona sia Sarah che Susanne. Verso la fine l'intreccio si fa più comprensibile e forse interessante, ma non è bastato a catturarmi al punto da consigliare questo libro.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Francesca Granata.
18 reviews
August 2, 2025
Una storia che non porta certo a un lieto fine già realizzato, ma la cui protagonista compie il primo, fondamentale passo verso la riconquista della propria felicità e autodeterminazione, lasciando la sua personale narrazione in sospeso e aperta a nuove possibilità. Interessante l'idea che, proprio scrivendo la felicità per Susanne, l'alter ego fittizio, anche Sarah possa iniziare a forgiare la propria. Fantastico, ma bastavano almeno 200 pagine in meno. Una noia mortale e una fatica indicibile per terminarlo!
Profile Image for Sinaloa237.
45 reviews2 followers
November 19, 2023
3.5/5
Sentiment partagé. On retrouve la patte d’Eric Reinhardt qui nous emmène à la fois dans une histoire triste, simple mais poignante, et dans un parcours au cœur du processus créatif. Voir, que ce soit vrai ou imaginaire, comment l’auteur s’approprie une histoire du réel et la façonne à sa main, ajoute des éléments, la fait bouger, l’enrichit, la détourne au final, est une expérience moderne intéressante.
En négatif, les longueurs habituelles d’un style parfois trop riche, et des sujets de vraisemblance dans un texte qui joue la carte de l’ultra réalité.
Profile Image for noteriasu.
293 reviews5 followers
March 30, 2024
Je salue le style et l'inventivité de l'auteur mais Dieu seul sait qu'il m'a fallut faire appel à toute ma détermination pour pouvoir mener ma lecture à bout. Ce livre aurait pu être beaucoup plus court. Sinon, j'en ressort avec une migraine pas possible, agacée par des personnages aussi exaspérant les uns que les autres et une envie de me faire rembourser le temps que j'ai passé à batailler pour le finir.
Deux emojis pour décrire ce livre : 🙄😒
56 reviews
May 15, 2024
super livre, super recommandation du club de lecture, j'ai adoré l'histoire, les personnages qui s'entremêlent et l'émotion qui se dégage de cette éclairci finale

le défaut pour moi réside dans certains dialogues un peu faibles, et certaines digressions trop longues qui ne m'ont pas apporté beaucoup

il en résulte quand même un fort attachement à cette histoire belle, triste, intense et finalement heureuse
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