Ecologiquement déprimant, politiquement rafraîchissant. Je salue l'écriture qui rend la lecture ardue mais immersive au possible. Une franche réussite !
Une belle eutopie/utopie qui nous offre des perspectives, en mettant en avant les deux tanchants de la lame. Un livre qui nous emmène avec lui et nous amène à penser. Je recommande.
Très belle utopie qui imagine le monde communaliste, solidaire et anarchiste d’après la crise climatique. Une personne voyage à travers les diverses communes, et les restes de la société capitaliste, après une rupture amoureuse. Penser un nouveau monde passe aussi par le langage : nouveaux mots, nouveaux pronoms, nouveaux accords.
Malheureusement, je ne pourrai pas parler trop de ce roman car il m'a été impossible de « rentrer dedans ». À la page 14, j'étais déjà dans une espèce de brouillard, mon cerveau n'imprimait rien donc je me suis arrêtée. La narration ne m'a pas aidée, on débarque dans une situation que je n'ai pas comprise, pas mal de mots me sont inconnus, par exemple verti, couzâme, nouvale (OK une grande partie est expliquée dans un lexique à la fin, mais c'est très rébarbatif de devoir arrêter sa lecture pour aller s'y référer toutes les deux lignes) ; je n'ai rien contre les néologismes, les mots inclusifs, etc. mais là dès le départ ça a réussi à plomber ma lecture, et puis les dialogues ont achevé de me perdre. J'imagine que c'est un roman d'anticipation écologique, une sorte de road-trip dans un monde qui ressemble à une ZAD, mais c'est à peu près tout ce que j'ai perçu. Bref, ce n'est pas un roman fait pour moi, mais j'imagine qu'il doit avoir un public. Je ne suis pas encore prête à passer à ce niveau de lecture, ça viendra peut-être mais je pense que mon cerveau doit avoir un temps d'adaptation (un peu comme quand je dois lire en format numérique...) J'ai tout de même voulu en parler car la maison d'édition me l'a gentiment envoyé (je crois qu'il fait partie de la sélection pour un prix aux Utopiales), et je me dis qu'une petite review permettra peut-être aux lecteurices à qui ça peut plaire de le voir.
De la SF (passablement illisible) pour bandeurs d'Alain, Ursula K. Le Guin, vélo, décroissance, et communisme libertaire. C'est sûrement très bien si tes pensées sont portées 100% sur ces sujets. Personnellement ça frôle l'insupportable, question de portrait sociologique hihihi
En y réfléchissant Michael Roch avait au moins un récit burné, humain à fond dans le sens où ça bouge, ça sue, ça t'inclue dans la narration. Ici je me sens très détaché, ça fait un peu "prouveur", et j'utilise jamais donc ne manie pas très bien ce mot.
Très joli livre de voyage et de rencontres, à la langue très innovante. J'ai beaucoup aimé découvrir les différentes sociétés que notre personnage principal.e rencontre. Parfois l'auteur va un peu trop vite sur certains passages (par exemple, la cérémonie de médiation), on voit seulement un extrait intéressant et l'hérosïne passe à autre chose, ce qui laisse un goût de trop peu (utopie et dystopie, oui, mais du détail que diable !)
Très chouette livre qui prend du français, de l'occitan, de l'anglais, de l'arabe, de l'espagnol et en fait une sorte de français espéranto très poétique, sous la chaleur de la Torpeur. Également adapté aux amoureux de vélo !
J'ai apprécié ce livre malgré sa plume particulière. Cependant un possible non désirable qui nous pend au nez entre pluie et feu. Est-ce réellement une utopie ? pas sûr. Recommandé pour ceux/celles qui s'intéressent aux communes, aux manières de faire autrement. Bonne découverte. + + + Critique : https://charybde2.wordpress.com/2025/... + + + Des avis : - Arnaud, Librairie Quai des Brumes, Strasbourg Son périple se calcule en chambres à air. Le cœur brisé, Èl part à vélo explorer le monde et rejoindre d'autres groupes. Elio Possoz, dans un langage immersif et sensoriel, choisit l'utopie et imagine une société plus juste et inclusive.
- Céline, Librairie Pax, Liège Enfin un livre réellement utopique ! Un futur concrètement désirable ! Ce livre, c'est une épopée à vélo dans une France pas si lointaine, calcinée de chaleur, bourrée de technologies low-tech et d'organisations politiques déjà embryonnaires. Libertaires certes, mais pas anarchiques ! Elio Possoz est l'un des rares auteurs à aller au bout de ses convictions, en créant pour cet horizhome à venir sa langue et ses coutumes, ses dangers et ses plaisirs. Un vrai livre d'expérimentation qui doit autant à Le Guin qu'à Damasio. Carton plein !
Le world building et la narration sont dinguissimes j'ai adoré ! L'aspect politique du récit m'a souvent gênée cela dit, mais ça n'en reste pas moins une lecture marquante.