J’ai été bouleversée par ce récit glaçant, que je n’ai tout simplement pas pu lâcher. C’est un texte à la fois marquant et passionnant à lire, notamment par l’ambivalence de son auteur, qui semblait vouloir (du moins d’après ce que j’ai compris grâce à la postface) faire l’éloge de la Terreur rouge et de la Tchéka. Pourtant, le roman produit l’effet inverse : il met surtout en évidence l’horreur totale de cette période et de ces événements sanglants.
Le livre rappelle aussi que ces violences ont commencé bien avant Staline, ce qui est assez frappant. Même si l’auteur tente parfois de montrer des tchékistes « humains » (avec de gros guillemets…), il décrit sans détour, de manière très réaliste et crue, les exécutions, notamment dans la première partie du roman.
Entre ce style froid, la figure d’« Elle », presque divinisée tout au long du récit, et la folie grandissante de Sroubov, ce roman m’a semblé être un véritable chef-d’œuvre.
Assez déçue de cette lecture. J’avais beaucoup d’attentes et finalement c’était pas terrible. Certains passages sont vraiment excellents et d’autres d’un ennui à mourir. Le texte est aussi trop abstrait à certains moments pour moi et je pense que mon manque de connaissances sur le contexte historique du livre m’a empêché de comprendre l’œuvre dans son intégralité.
Lecture pas franchement passionnante. Est ce parce que le livre a été écrit pendant la terreur sous Staline et que cest precisement le sujet du roman abordé du point de vue d'un boureau ? Les exécutions, le choix des mots pour ne pas risquer de finir de l'autre côté du fusil, la folie qui gagne. C'était un peu mou.