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Visqueuse
La capture d’une étrange sirène des marécages, aussi fascinante que monstrueuse, fait basculer la vie d’Arsène. Séquestrée dans une cave, la créature va devoir survivre hors de l’eau, dans le monde impitoyable des hommes. Elle sera l’objet de toutes les convoitises, jusqu’à attirer l’attention d’une nonne-naturaliste.
Après avoir réinventé le vampire avec Dans tes veines et le loup-garou avec Vertèbres, Morgane Caussarieu continue son exploration du bestiaire fantastique, cette fois dans la France rurale des années 1930.
Ode aux films de monstres Universal, au body horror et aux freaks, mais aussi à La Vouivre de Marcel Aymé, Visqueuse mêle aventure, merveilleux et horreur dans une édition magnifiquement illustrée par l’autrice.
Après avoir réinventé le vampire avec Dans tes veines et le loup-garou avec Vertèbres, Morgane Caussarieu continue son exploration du bestiaire fantastique, cette fois dans la France rurale des années 1930.
Ode aux films de monstres Universal, au body horror et aux freaks, mais aussi à La Vouivre de Marcel Aymé, Visqueuse mêle aventure, merveilleux et horreur dans une édition magnifiquement illustrée par l’autrice.
360 pages, Kindle Edition
Published October 10, 2024
8 people are currently reading
109 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 18 of 18 reviews
October 10, 2024
Dans la France rurale des années 1930, Arsène pêche tranquillement sur son bateau lorsqu’il découvre une créature étrange : une femme avec une queue serpentine. Il décide alors de la séquestrer chez lui, convaincu qu’elle cache un trésor…
⠀
J’ai vraiment adoré ce roman, malgré un début un peu difficile de par le caractère (très) anxiogène du livre. En effet, le récit est extrêmement dur. On y aborde des sujets comme le harcèlement, la torture, la maltraitance animale ou encore les violences sexuelles, tout cela décrit d’une manière extrêmement graphique.
⠀
Mais derrière cette évidente volonté de choquer, de dégoûter, et bien qu’on puisse parfois avoir le sentiment que c’est beaucoup trop, il n’y a aucun doute sur le fait que l’autrice cherche activement à dénoncer. Peut-être d’une manière qui peut sembler trop frontale, mais force est de constater que son message transparaît.
⠀
D’une manière générale, les personnages les plus monstrueux dans les récits de monstres ne sont pas nécessairement ceux qu’on imagine. C’est particulièrement vrai dans ce roman et on le comprend très vite. La vraie horreur de ce roman n’a pas grand chose à voir avec une quelconque créature. Non, l’horreur est humaine (et plutôt masculine).
⠀
Au-delà des thématiques importantes que traite l’autrice, j’ai trouvé l’intrigue vraiment efficace. Tout commence par une phase de mise en place un peu longue mais on finit par découvrir petit à petit les enjeux de cette histoire. Pas mal de mystères entourent la créature et j’ai beaucoup aimé la proposition de l’autrice pour expliquer son existence. J’ai trouvé la réécriture du mythe de la sirène vraiment très réussie.
⠀
Si l’intrigue vaut le détour, ça n’est pas le seul point fort de ce livre. En effet, le roman est ponctué d’extraits d’articles encyclopédiques, rédigés et magnifiquement illustrés par l’autrice. Outre le format qui apporte un vrai plus au roman, c’est aussi l’occasion de découvrir des mythes plus ou moins connus, ainsi que certaines espèces animales réelles dont on ne soupçonne pas forcément l’existence.
⠀
Ces extraits donnent une bonne idée de l’étendue du travail de recherches fait par l’autrice, qu’on ressent aussi à chaque fois qu’elle parle de cinéma, d’art, de sciences ou même de personnages historiques réels tout au long du roman.
⠀
Autre point à noter, l’autrice parvient à lier ce roman à ses deux autres revisites de créatures fantastiques, Dans tes veines et Vertèbres. Ça reste un détail anecdotique mais plutôt sympathique puisque ça lui permet d’établir un genre d’univers étendu.
⠀
Au final, et bien que ce soit une lecture assez éprouvante et clairement pas adaptée à tout le monde, j’ai eu un beau coup de cœur pour ce roman. Je recommande si vous n’êtes pas trop sensibles aux thématiques abordées !
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J’ai vraiment adoré ce roman, malgré un début un peu difficile de par le caractère (très) anxiogène du livre. En effet, le récit est extrêmement dur. On y aborde des sujets comme le harcèlement, la torture, la maltraitance animale ou encore les violences sexuelles, tout cela décrit d’une manière extrêmement graphique.
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Mais derrière cette évidente volonté de choquer, de dégoûter, et bien qu’on puisse parfois avoir le sentiment que c’est beaucoup trop, il n’y a aucun doute sur le fait que l’autrice cherche activement à dénoncer. Peut-être d’une manière qui peut sembler trop frontale, mais force est de constater que son message transparaît.
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D’une manière générale, les personnages les plus monstrueux dans les récits de monstres ne sont pas nécessairement ceux qu’on imagine. C’est particulièrement vrai dans ce roman et on le comprend très vite. La vraie horreur de ce roman n’a pas grand chose à voir avec une quelconque créature. Non, l’horreur est humaine (et plutôt masculine).
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Au-delà des thématiques importantes que traite l’autrice, j’ai trouvé l’intrigue vraiment efficace. Tout commence par une phase de mise en place un peu longue mais on finit par découvrir petit à petit les enjeux de cette histoire. Pas mal de mystères entourent la créature et j’ai beaucoup aimé la proposition de l’autrice pour expliquer son existence. J’ai trouvé la réécriture du mythe de la sirène vraiment très réussie.
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Si l’intrigue vaut le détour, ça n’est pas le seul point fort de ce livre. En effet, le roman est ponctué d’extraits d’articles encyclopédiques, rédigés et magnifiquement illustrés par l’autrice. Outre le format qui apporte un vrai plus au roman, c’est aussi l’occasion de découvrir des mythes plus ou moins connus, ainsi que certaines espèces animales réelles dont on ne soupçonne pas forcément l’existence.
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Ces extraits donnent une bonne idée de l’étendue du travail de recherches fait par l’autrice, qu’on ressent aussi à chaque fois qu’elle parle de cinéma, d’art, de sciences ou même de personnages historiques réels tout au long du roman.
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Autre point à noter, l’autrice parvient à lier ce roman à ses deux autres revisites de créatures fantastiques, Dans tes veines et Vertèbres. Ça reste un détail anecdotique mais plutôt sympathique puisque ça lui permet d’établir un genre d’univers étendu.
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Au final, et bien que ce soit une lecture assez éprouvante et clairement pas adaptée à tout le monde, j’ai eu un beau coup de cœur pour ce roman. Je recommande si vous n’êtes pas trop sensibles aux thématiques abordées !
January 24, 2025
J’ai laissé passer un peu de temps pour « décanter » ce court roman.
Bon.
Je suis certainement passée à côté de ce texte tant plébiscité.
J’ai tout de même saisi les messages sur la peur de l’autre, de l’inconnu, du traumatisme à cause de la grande guerre, même de la révulsion/attraction du difforme, mais la sexualité - ||souvent violente ||- pratiquement constante tout au long du livre m’a perdue, encore plus lors de passages que j’ai trouvé malsains, en tout les cas malaisants.
Toutefois, j’ai bien aimé la mise en place des personnages, l’atmosphère du début. L’auteure a un très joli coup de crayon puisqu’elle a elle-même dessiné les planches, très intéressantes, représentant diverses créatures, mythiques ou bien réelles, comme l’aurait fait une biologiste.
Mais mais mais… je n’ai pas réussi à plonger dans l’histoire. Nope, pas pour moi !
Et encore une fois, c’est mon ressenti.
Bon.
Je suis certainement passée à côté de ce texte tant plébiscité.
J’ai tout de même saisi les messages sur la peur de l’autre, de l’inconnu, du traumatisme à cause de la grande guerre, même de la révulsion/attraction du difforme, mais la sexualité - ||souvent violente ||- pratiquement constante tout au long du livre m’a perdue, encore plus lors de passages que j’ai trouvé malsains, en tout les cas malaisants.
Toutefois, j’ai bien aimé la mise en place des personnages, l’atmosphère du début. L’auteure a un très joli coup de crayon puisqu’elle a elle-même dessiné les planches, très intéressantes, représentant diverses créatures, mythiques ou bien réelles, comme l’aurait fait une biologiste.
Mais mais mais… je n’ai pas réussi à plonger dans l’histoire. Nope, pas pour moi !
Et encore une fois, c’est mon ressenti.
November 10, 2024
Morganne Caussarieu nous offre son interprétation du mythe de la vouivre, oscillant entre l'imaginaire et la réalité, elle parvient à dépasser le cadre du mythique en ancrant la créature dans le réel grâce à son travail de recherche.
Une lecture à la fois fascinante et exigeante (attention aux TW), l'autrice démontre une fois de plus son talent pour dévoiler les aspects les plus sombres de la nature humaine. Cependant, on retrouve aussi quelques lueurs d'espoir grâce aux personnages féminins et à cette sororité latente, même si elle n'est pas parfaite. Une très bonne lecture.
Une lecture à la fois fascinante et exigeante (attention aux TW), l'autrice démontre une fois de plus son talent pour dévoiler les aspects les plus sombres de la nature humaine. Cependant, on retrouve aussi quelques lueurs d'espoir grâce aux personnages féminins et à cette sororité latente, même si elle n'est pas parfaite. Une très bonne lecture.
March 17, 2025
Histoire super, mais on se serait bien passé de la culture du viol et de la zoophilie MDR
October 13, 2024
Absolument GÉNIAL. Une relecture punk, trash et politique du mythe de la Vouivre ou de la sirène. C'est fangeux, poisseux et visqueux mais qu'est ce que c'est bien. C'est une ode aux merveilleux, au body horror aussi bien qu'aux films de monstres. J'y penserai longtemps !
August 19, 2025
Une lecture particulière, parfois difficile, qui se lit à la fois comme un roman d'horreur, et comme un compte de fées chelou.
Dès le début j'étais happé par la plume et je suis impressionné par le fait que le style d'écriture de l'autrice fonctionne aussi bien ici dans ce récit glauque et thématique que dans une œuvre de satire comme Entrevue choc avec un vampire.
Je trouve également l'exploration des thèmes très bien réussie. Même si certains passages sont hyper difficiles, on voit clairement comment Mélusine est traitée comme une commodité tout au long de sa vie (même de la part des gens qui semblent bienfaisants) jusqu'à la fin où elle a enfin le droit de faire un choix complètement à elle. Et j'apprécie que nous les lecteurs ne voyions pas le résultat de ce choix, ce qui souligne l'importance du choix lui-même.
Et bien sûr, j'ai vraiment adoré toutes les petites entrées sur les créatures et les magnifiques illustrations 🤩
Pas un coup de cœur pour moi, mais une très bonne lecture !
Dès le début j'étais happé par la plume et je suis impressionné par le fait que le style d'écriture de l'autrice fonctionne aussi bien ici dans ce récit glauque et thématique que dans une œuvre de satire comme Entrevue choc avec un vampire.
Je trouve également l'exploration des thèmes très bien réussie. Même si certains passages sont hyper difficiles, on voit clairement comment Mélusine est traitée comme une commodité tout au long de sa vie (même de la part des gens qui semblent bienfaisants) jusqu'à la fin où elle a enfin le droit de faire un choix complètement à elle. Et j'apprécie que nous les lecteurs ne voyions pas le résultat de ce choix, ce qui souligne l'importance du choix lui-même.
Et bien sûr, j'ai vraiment adoré toutes les petites entrées sur les créatures et les magnifiques illustrations 🤩
Pas un coup de cœur pour moi, mais une très bonne lecture !
January 22, 2025
Beaucoup de scènes marquantes (positivement et négativement) mais chacune sert la narration ! Ça bouscule et fait réfléchir sur la monstruosité, la différence, ce qui est normal et ce qui ne l’est pas mais aussi la frontière entre l’humain et l’animal...
On parle aussi de relations humaines et de leur nature... La toxicité de certaines et surtout .. La liberté de choisir par soi-même ce que l’on veut être ❤️
Les personnages sont super bien construits ! A chaque fois qu’une scène me derangeait, j’en comprenais l’utilité quelques pages plus loin. Ecriture vraiment intelligente mais ça reste horrifique donc soyez préparés..
On parle aussi de relations humaines et de leur nature... La toxicité de certaines et surtout .. La liberté de choisir par soi-même ce que l’on veut être ❤️
Les personnages sont super bien construits ! A chaque fois qu’une scène me derangeait, j’en comprenais l’utilité quelques pages plus loin. Ecriture vraiment intelligente mais ça reste horrifique donc soyez préparés..
September 16, 2025
un livre qui porte très bien son nom, j'en suis ressortie gluante
ma perception des dauphins est ruinée
de manière générale jai beaucoup aimé
ma perception des dauphins est ruinée
de manière générale jai beaucoup aimé
February 16, 2025
« Chaque pas que tu feras sera comme si tu marchais sur un couteau effilé qui ferait couler ton sang »
Un récit fascinant entre freakshow et body horror.
Amateur de freakshows, de body horror et de légendes urbaines je ne peux que vous recommander ce livre. Bien plus qu’une simple lecture, il s’est révélé être une véritable expérience, notamment grâce aux illustrations qui parsèment certaines pages et renforcent l’immersion dans l’univers du récit.
⚠️Spoilers⚠️
C’est un véritable chef-d’œuvre, même s’il n’a pas surpassé « Dans tes veines » à mes yeux. J’ai néanmoins énormément apprécié cette lecture et voici les points qui m’ont marqué :
• Des personnages torturés et nuancés avec notamment Arsène qui m’a inspiré à la fois du dégoût et de la pitié, tandis qu’Huguette m’a touché au début du récit, en particulier à travers son amitié avec Mélusine. Cependant, mon attachement pour elle s’est estompé vers la fin. J’ai aussi adoré la présence fugace de Diamian ainsi que le freakshow de Saint-vit, peuplé de créatures aussi fascinantes qu’effrayantes.
• Une construction narrative captivante avec un récit extrêmement addictif, rythmé par des chapitres courts et intenses, ponctués de péripéties toujours plus folles. Chaque arc m’a surprise et maintenue en haleine jusqu’au bout.
• Un cadre spatio-temporel immersif : J’ai été agréablement surprise par l’atmosphère de Paris dans les années 1930, un décor qui m’a particulièrement plu et qui ajoute une touche unique au roman.
• Une richesse thématique : Ce livre est une mine d’informations, que ce soit sur des aspects bestiaux ou cinématographiques. J’ai été fascinée par la figure de la Vouivre, qui incarne une beauté singulière marquée par sa différence, un trait qui la rapproche d’Huguette. Son histoire est digne d’un conte de fées et m’a fait traverser une palette d’émotions. Elle est une véritable perle, dont on ne souhaite que le bonheur, malgré le regard monstrueux que certains posent sur elle.
• Une relation intrigante mais dérangeante entre la sœur Louise Simone et Mélusine. Concernant Louise Simone, mon avis est plus mitigé. Sa fascination pour les bêtes, qui frôle parfois la zoophilie, m’a mise mal à l’aise. Pourtant, elle possède un bon cœur, et sa relation au début du livre m’a fait rêver. J’ai aussi apprécié que l’auteurice mette en avant une relation entre deux femmes, un choix encore trop rare en littérature. J’ai cru à leur relation…
Seul bémol : la fin m’a laissé sur ma faim et j’avoue avoir une préférence pour les dialogues plutôt que pour les longs paragraphes, qui avaient parfois tendance à freiner mon imagination des scènes. Toutefois, cette lecture m’a permis de sortir de ma zone de confort et de réaliser que j’étais capable de les comprendre. mais dans l’ensemble c’était vraiment un roman excellent 💚🐍
Un récit fascinant entre freakshow et body horror.
Amateur de freakshows, de body horror et de légendes urbaines je ne peux que vous recommander ce livre. Bien plus qu’une simple lecture, il s’est révélé être une véritable expérience, notamment grâce aux illustrations qui parsèment certaines pages et renforcent l’immersion dans l’univers du récit.
⚠️Spoilers⚠️
C’est un véritable chef-d’œuvre, même s’il n’a pas surpassé « Dans tes veines » à mes yeux. J’ai néanmoins énormément apprécié cette lecture et voici les points qui m’ont marqué :
• Des personnages torturés et nuancés avec notamment Arsène qui m’a inspiré à la fois du dégoût et de la pitié, tandis qu’Huguette m’a touché au début du récit, en particulier à travers son amitié avec Mélusine. Cependant, mon attachement pour elle s’est estompé vers la fin. J’ai aussi adoré la présence fugace de Diamian ainsi que le freakshow de Saint-vit, peuplé de créatures aussi fascinantes qu’effrayantes.
• Une construction narrative captivante avec un récit extrêmement addictif, rythmé par des chapitres courts et intenses, ponctués de péripéties toujours plus folles. Chaque arc m’a surprise et maintenue en haleine jusqu’au bout.
• Un cadre spatio-temporel immersif : J’ai été agréablement surprise par l’atmosphère de Paris dans les années 1930, un décor qui m’a particulièrement plu et qui ajoute une touche unique au roman.
• Une richesse thématique : Ce livre est une mine d’informations, que ce soit sur des aspects bestiaux ou cinématographiques. J’ai été fascinée par la figure de la Vouivre, qui incarne une beauté singulière marquée par sa différence, un trait qui la rapproche d’Huguette. Son histoire est digne d’un conte de fées et m’a fait traverser une palette d’émotions. Elle est une véritable perle, dont on ne souhaite que le bonheur, malgré le regard monstrueux que certains posent sur elle.
• Une relation intrigante mais dérangeante entre la sœur Louise Simone et Mélusine. Concernant Louise Simone, mon avis est plus mitigé. Sa fascination pour les bêtes, qui frôle parfois la zoophilie, m’a mise mal à l’aise. Pourtant, elle possède un bon cœur, et sa relation au début du livre m’a fait rêver. J’ai aussi apprécié que l’auteurice mette en avant une relation entre deux femmes, un choix encore trop rare en littérature. J’ai cru à leur relation…
Seul bémol : la fin m’a laissé sur ma faim et j’avoue avoir une préférence pour les dialogues plutôt que pour les longs paragraphes, qui avaient parfois tendance à freiner mon imagination des scènes. Toutefois, cette lecture m’a permis de sortir de ma zone de confort et de réaliser que j’étais capable de les comprendre. mais dans l’ensemble c’était vraiment un roman excellent 💚🐍
March 6, 2025
Premier pas dans la littérature de l’horreur avec ce remix du mythe de la vouivre/sirène, c’était hyper bien écrit mais aussi hyper trash
Point positif :tu sais jamais ce quelle tournure va prendre le roman et c’est toujours intéressant
Et aussi y’a des dessins scientifiques d’animaux fantastiques ou non avec plein d’info entre chaque chapitre
Point positif :tu sais jamais ce quelle tournure va prendre le roman et c’est toujours intéressant
Et aussi y’a des dessins scientifiques d’animaux fantastiques ou non avec plein d’info entre chaque chapitre
February 13, 2025
Morgane Caussarieu, voilà un nom que j’ai souvent vu revenir ces dernières années dans la littérature imaginaire plutôt orientée gore et horreur. Mais pour des raisons un peu ridicules, je pensais que ce serait trop pour moi. Quelle idiote j’ai été ! Mais comme, il n’y a que les idiots que ne changent pas d’avis, je l’ai fait et avec quelle réussite.
Morgane est une autrice vraiment originale, qui a son propre univers où elle associe ses expériences et ses passions. Tatoueuse professionnelle, amoureuse des fossiles, créatures marines et herbiers à l’ancienne, elle a mis tout cela associé à l’histoire d’un petit village de la France profonde des années 30 avec ses superstitions et ses histoires pour nous pondre le rude mais fascinant Visqueuse. Une grande réussite !
Ce n’est pas le premier roman avec une créature fantastique qu’elle a imaginé et j’ai d’ailleurs désormais très envie de découvrir les précédents, que ce soit Vertèbres qui se déroule pas loin de chez moi dans les Landes, ou Dans tes veines, qui là aussi a une proximité géographique avec Bordeaux en toile de fond, où elle met réciproquement en avant Loup-garou et Vampire, des créatures bien connues mais qui, je parie, doivent bien changer sous sa plume.
Ici, dans Visqueuse, elle s’attaquait à une créature moins connue »la vouivre » ou du moins quelque chose qui s’en approche et sur laquelle elle allait mener l’enquête à travers une histoire aussi rude que prenante qui allait s’immiscer aussi bien dans les maisons des habitants de ce petit village que dans ce que l’Histoire leur avait fait et plus encore. Le tout, dans un récit pluriforme, qui se dévoile au fil des pages et des chapitres de plus en plus riche et prenant, avec des ajouts de plus en plus surprenant et une émotion qui monde crescendo. Une expérience vraiment puissante.
L‘histoire de cette femme, de cette créature trouvée un jour dans un étang par un pêcheur alcoolique, marqué par la guerre, qui viole sa femme et a battu sa fille jusqu’à la rendre boiteuse, est donc l’occasion pour l’autrice de traiter bien des sujets. Elle pénètre dans les familles des années 30 où les maris sont revenus différents du front, où les femmes n’ont pas la place qu’on leur connaît aujourd’hui, où les enfants ne sont qu’une bouche de plus à nourrir. C’est l’occasion de ce frotter à la rudesse de ce quotidien fait de violences ordinaires, d’alcool et d’un sentiment de perte et d’enfermement. Un quotidien magnifiquement porté par Huguette et Micheline, les femme et fille d’Arsène le pêcheur, que l’autrice parvient à retranscrire de manière très réaliste grâce à de nombreuses pages fort crues. Ce quotidien des années 30, je l’ai vécu à leurs côtés, aussi rude et âpre qu’il fut et encore plus après l’arrivée magique et étrange de la vouivre.
L’imaginaire a heureusement sa place dans ce quotidien, à travers notamment la jeune Huguette, l’héroïne de cette histoire avec la vouivre. Passionnée de cinéma américain et notamment de films de monstres, elle donnera une teinte singulière au récit, avec cet espoir de s’en sortir et de réaliser quelque chose de sa vie mais cela prendre du temps, car c’est un récit poisseux, englué dans les mythes et légendes et ce qu’ils cachent. Et j’ai aimé ce mélange singulier offert par l’autrice, tantôt récit merveilleux, tantôt récit d’après-guerre, tantôt récit de freaks, tantôt enquête scientifique mais toujours récit de vie, récit de femme où imaginaire et réalisme brutal se mélangent.
Ce ne fut pas une lecture facile. Ce fut une lecture pleine de douleur : la douleur de l’enfermement et de la séquestration pour Mélusine, la douleur des hommes sur les femmes, la douleur de la guerre sur les hommes… J’ai trouvé la plume de Morgane à la fois intense et pénétrante pour nous raconter tout cela, en plus, sans jamais nous perdre, mais avec une tension montante et gagnante, où le mélange de merveilleux et science fut particulièrement efficace, porté notamment par ces notices encyclopédiques qui clôturent chaque chapitre et dont nous rencontreront l’autrice. L’histoire de Mélusine est vraiment une expérience à vivre pour remettre en perspective bien de nos légendes rurales.
Je ressors aussi chamboulée que convaincue par ma rencontre avec l’univers et la plume de Morgane Caussarieu qui a su faire revivre l’ambiance de ces récits de freaks en les incarnant dans leur chair et leur temps. Des thématiques fortes autour de la femme et des violences subies dans son quotidien sans jamais rien en dire pendant longtemps. Une atmosphère rétro parfaitement envoûtante et rude. Et un bel espoir porté par la cinéma de genre et la science. Il me faut de toute urgence découvrir ses autres textes ! C’est une littérature fantastico-gore totalement faite pour moi ❤
Article complet : https://lesblablasdetachan.wordpress....
Morgane est une autrice vraiment originale, qui a son propre univers où elle associe ses expériences et ses passions. Tatoueuse professionnelle, amoureuse des fossiles, créatures marines et herbiers à l’ancienne, elle a mis tout cela associé à l’histoire d’un petit village de la France profonde des années 30 avec ses superstitions et ses histoires pour nous pondre le rude mais fascinant Visqueuse. Une grande réussite !
Ce n’est pas le premier roman avec une créature fantastique qu’elle a imaginé et j’ai d’ailleurs désormais très envie de découvrir les précédents, que ce soit Vertèbres qui se déroule pas loin de chez moi dans les Landes, ou Dans tes veines, qui là aussi a une proximité géographique avec Bordeaux en toile de fond, où elle met réciproquement en avant Loup-garou et Vampire, des créatures bien connues mais qui, je parie, doivent bien changer sous sa plume.
Ici, dans Visqueuse, elle s’attaquait à une créature moins connue »la vouivre » ou du moins quelque chose qui s’en approche et sur laquelle elle allait mener l’enquête à travers une histoire aussi rude que prenante qui allait s’immiscer aussi bien dans les maisons des habitants de ce petit village que dans ce que l’Histoire leur avait fait et plus encore. Le tout, dans un récit pluriforme, qui se dévoile au fil des pages et des chapitres de plus en plus riche et prenant, avec des ajouts de plus en plus surprenant et une émotion qui monde crescendo. Une expérience vraiment puissante.
L‘histoire de cette femme, de cette créature trouvée un jour dans un étang par un pêcheur alcoolique, marqué par la guerre, qui viole sa femme et a battu sa fille jusqu’à la rendre boiteuse, est donc l’occasion pour l’autrice de traiter bien des sujets. Elle pénètre dans les familles des années 30 où les maris sont revenus différents du front, où les femmes n’ont pas la place qu’on leur connaît aujourd’hui, où les enfants ne sont qu’une bouche de plus à nourrir. C’est l’occasion de ce frotter à la rudesse de ce quotidien fait de violences ordinaires, d’alcool et d’un sentiment de perte et d’enfermement. Un quotidien magnifiquement porté par Huguette et Micheline, les femme et fille d’Arsène le pêcheur, que l’autrice parvient à retranscrire de manière très réaliste grâce à de nombreuses pages fort crues. Ce quotidien des années 30, je l’ai vécu à leurs côtés, aussi rude et âpre qu’il fut et encore plus après l’arrivée magique et étrange de la vouivre.
L’imaginaire a heureusement sa place dans ce quotidien, à travers notamment la jeune Huguette, l’héroïne de cette histoire avec la vouivre. Passionnée de cinéma américain et notamment de films de monstres, elle donnera une teinte singulière au récit, avec cet espoir de s’en sortir et de réaliser quelque chose de sa vie mais cela prendre du temps, car c’est un récit poisseux, englué dans les mythes et légendes et ce qu’ils cachent. Et j’ai aimé ce mélange singulier offert par l’autrice, tantôt récit merveilleux, tantôt récit d’après-guerre, tantôt récit de freaks, tantôt enquête scientifique mais toujours récit de vie, récit de femme où imaginaire et réalisme brutal se mélangent.
Ce ne fut pas une lecture facile. Ce fut une lecture pleine de douleur : la douleur de l’enfermement et de la séquestration pour Mélusine, la douleur des hommes sur les femmes, la douleur de la guerre sur les hommes… J’ai trouvé la plume de Morgane à la fois intense et pénétrante pour nous raconter tout cela, en plus, sans jamais nous perdre, mais avec une tension montante et gagnante, où le mélange de merveilleux et science fut particulièrement efficace, porté notamment par ces notices encyclopédiques qui clôturent chaque chapitre et dont nous rencontreront l’autrice. L’histoire de Mélusine est vraiment une expérience à vivre pour remettre en perspective bien de nos légendes rurales.
Je ressors aussi chamboulée que convaincue par ma rencontre avec l’univers et la plume de Morgane Caussarieu qui a su faire revivre l’ambiance de ces récits de freaks en les incarnant dans leur chair et leur temps. Des thématiques fortes autour de la femme et des violences subies dans son quotidien sans jamais rien en dire pendant longtemps. Une atmosphère rétro parfaitement envoûtante et rude. Et un bel espoir porté par la cinéma de genre et la science. Il me faut de toute urgence découvrir ses autres textes ! C’est une littérature fantastico-gore totalement faite pour moi ❤
Article complet : https://lesblablasdetachan.wordpress....
May 10, 2025
Il est très difficile pour moi de trouver les bons mots pour parler de ce roman (témoignage de sa complexité, et de la manière dont il m'a horrifiée). J'ai lu tous les romans de Morgane Caussarieu, et je trouve qu'il s'agit du plus dur et du plus insoutenable qu'elle ait écrit. Je préviens quand même les lecteurs potentiels que ce roman comporte de nombreuses scènes et mentions de viols et d'agressions sexuelles (ce n'est que la face révélée des nombreux TW de ce livre).
On retrouve les thèmes et motifs qui sont chers à Morgane Caussarieu dans ce livre (perte de l'innocence, personnages horribles dans tous les sens du terme, clins d'oeils à ses autres livres, tortures physiques et psychologiques...). Ce qui m'a marquée dans cette histoire en particulier, c'est à quel point les personnages nous déçoivent. Ne vous méprenez pas, ils sont extrêmement bien écrits et pensés, tous caractérisés par une certaine inhumanité paradoxale. Mais ils nous déçoivent parce que, plus les pages défilent, moins il nous est permis d'espérer que quiconque se comporte de façon décente dans cette histoire. Tout est très noir.
J'ai vraiment souffert avec La Vouivre, constamment déshumanisée (je choisis ce mot à dessein) et chosifiée par tous ceux qu'elle croise. Les nombreuses métaphores et parallèles sur la condition féminine et le sort des personnes en situation de handicap sont plus que parlantes. Huguette, particulièrement, m'a aussi fait beaucoup de peine, c'était très dur de lire les scènes où elle était présente.
La plume de Morgane Caussarieu est sublime, comme toujours. Personne ne manie le langage de l'horreur aussi parfaitement, poétiquement et salement qu'elle.
Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce livre, je pèse vraiment mes mots. J'ai été de nombreuses fois vraiment dégoûtée pendant ma lecture, alors que je suis coutumière du genre et de la plume de Morgane Caussarieu. Néanmoins, il s'agit d'un roman exceptionnellement puissant, que j'ai dévoré en deux jours et que je recommande fortement à tous les fans d'horreur.
On retrouve les thèmes et motifs qui sont chers à Morgane Caussarieu dans ce livre (perte de l'innocence, personnages horribles dans tous les sens du terme, clins d'oeils à ses autres livres, tortures physiques et psychologiques...). Ce qui m'a marquée dans cette histoire en particulier, c'est à quel point les personnages nous déçoivent. Ne vous méprenez pas, ils sont extrêmement bien écrits et pensés, tous caractérisés par une certaine inhumanité paradoxale. Mais ils nous déçoivent parce que, plus les pages défilent, moins il nous est permis d'espérer que quiconque se comporte de façon décente dans cette histoire. Tout est très noir.
J'ai vraiment souffert avec La Vouivre, constamment déshumanisée (je choisis ce mot à dessein) et chosifiée par tous ceux qu'elle croise. Les nombreuses métaphores et parallèles sur la condition féminine et le sort des personnes en situation de handicap sont plus que parlantes. Huguette, particulièrement, m'a aussi fait beaucoup de peine, c'était très dur de lire les scènes où elle était présente.
La plume de Morgane Caussarieu est sublime, comme toujours. Personne ne manie le langage de l'horreur aussi parfaitement, poétiquement et salement qu'elle.
Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce livre, je pèse vraiment mes mots. J'ai été de nombreuses fois vraiment dégoûtée pendant ma lecture, alors que je suis coutumière du genre et de la plume de Morgane Caussarieu. Néanmoins, il s'agit d'un roman exceptionnellement puissant, que j'ai dévoré en deux jours et que je recommande fortement à tous les fans d'horreur.
April 3, 2025
Plume très agréable à lire, que je ne connaissais pas auparavant. J'ai beaucoup aimé comment l'autrice à revisitée le mythe de la vouivre / de la sirène. Le livre était très prenant, si bien que je l'ai quasi lu d'une traite. Les illustrations ajoutent un vrai plus, on vois que l'autrice à fait un gros travail de recherche et c'est vraiment très agréable.
Contrairement à ce que j'ai lu, je ne trouve pas que l'autrice encourage la culture du viol - au contraire, c'est bien plus une dénonciation, le personnage en question étant vraiment présenté comme une ordure, étant bien plus un monstre que les autres ""monstres"" de l'histoire.
Et de façon général, les hommes de l'histoire sont souvent les ennemis, les antagonistes, se permettent d'abuser de la vouivre (que ce soit par des violences sexuelles ou du travail forcées) et même des autres femmes, parce qu'ils en sont capables, parce qu'ils jouissent de ce sentiment de domination.
Par contre, je regrette beaucoup le nombre de scènes de viol(ence) du livre, en particulier . C'était parfois beaucoup trop à mon goût, presque gratuit.
A ne pas mettre entre toute les mains, donc, mais une bonne surprise.
Contrairement à ce que j'ai lu, je ne trouve pas que l'autrice encourage la culture du viol - au contraire, c'est bien plus une dénonciation, le personnage en question étant vraiment présenté comme une ordure, étant bien plus un monstre que les autres ""monstres"" de l'histoire.
Et de façon général, les hommes de l'histoire sont souvent les ennemis, les antagonistes, se permettent d'abuser de la vouivre (que ce soit par des violences sexuelles ou du travail forcées) et même des autres femmes, parce qu'ils en sont capables, parce qu'ils jouissent de ce sentiment de domination.
Par contre, je regrette beaucoup le nombre de scènes de viol(ence) du livre, en particulier . C'était parfois beaucoup trop à mon goût, presque gratuit.
A ne pas mettre entre toute les mains, donc, mais une bonne surprise.
May 3, 2025
Alors là j'avouerai que je ne suis pas sûre de savoir quoi en penser. J'ai trouvé cette lecture très addictive et intéressante, remplie de références à la pop culture cinématographique. Des pages d'encyclopédie rédigées et illustrée par l'autrice que je trouve très intéressant (mais dans le roman par Louise Simone).
Il y a beaucoup de choses très intéressantes mais beaucoup de choses choquantes et j'ai hâte de questionner Morgane Caussarieu à ce sujet.
J'ai aimé le message sur la confiance en soit, s'accepter. J'ai bien aimé comment cela a été amené.
Une lecture qui reste envoûtante et horrifique.
Il y a beaucoup de choses très intéressantes mais beaucoup de choses choquantes et j'ai hâte de questionner Morgane Caussarieu à ce sujet.
J'ai aimé le message sur la confiance en soit, s'accepter. J'ai bien aimé comment cela a été amené.
Une lecture qui reste envoûtante et horrifique.
December 5, 2025
Incroyable ! Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire Visqueuse (TW viol, harcèlement, maltraitance animale, inceste... et j’en passe), mais le récit et l’écriture en valent la peine. Les monstres de Visqueuses ne sont évidemment pas les créatures difformes (magnifiquement illustrées par l’autrice) décrites au fil du récit, mais bien les hommes, avec un petit h, majoritairement. Quelques lueurs de sororité viennent adoucir ce roman sombre et étouffant, tout comme les entrées encyclopédiques qui ponctuent chaque chapitre.
C’est mon premier roman de Morgane Caussarieu, mais clairement pas le dernier !
C’est mon premier roman de Morgane Caussarieu, mais clairement pas le dernier !
October 13, 2024
Si je pouvais, je mettrais 7 étoiles. Une écriture docte et imaginative, élégante et violente, folle, féministe, humaine. Enfin l'écriture de quelqu'un qui a assez lu avant d'écrire. Géniale Morgane Caussarieu. Une véritable pépite littéraire. Jeune et prometteuse. Gros coup de cœur de la rentrée littéraire 2024.
November 10, 2024
Top 3 de mes livres préférés de 2024
August 8, 2025
Dur, touchant, drôle, à qui ou à quoi on peut s'identifier.
On se demande au fil des pages qui est le monstre, et qui ne l'est pas.
Malheuresement, il y a plus de monstres que l'on ne croit...
On se demande au fil des pages qui est le monstre, et qui ne l'est pas.
Malheuresement, il y a plus de monstres que l'on ne croit...
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