— L’UKRAINE ? Mais t’es malade ! On va se faire TUER !
Sa mère a beau lui jurer qu’il sera en sécurité, qu’ils vont dans un pays en guerre, pas à la guerre, Matias trouve l’idée de l’accompagner en mission humanitaire un peu cinglée. Mais il n’a aucune autre option ; il s’est fait expulser de son collège, son père est mort, personne ne peut le garder et il n’a que quatorze ans. Il fera donc, pour quelques semaines, l’école à la maison à Odessa pendant que sa mère médecin soignera d’autres enfants.
Le choc sera absolument brutal. Devant les horreurs de la guerre, Matias n’aura pas le choix : il devra agir. Armé de l’appareil photo préféré de son père, il décidera de donner une voix aux victimes. Sous le pseudonyme d’Elliot Black, il deviendra photojournaliste.
Et quand Heidi, une adolescente vivant au front avec laquelle Elliot s’est lié d’amitié, manquera à l’appel, il tentera le tout pour le tout pour la sauver… au risque de sa propre vie.
J’ai apprécié, mais c’était plutôt spécial à lire car c’est un livre jeunesse qui aborde des thèmes qui le sont moins. La guerre, les otages, tout ça, j’ai trouvé ça plutôt intense. J’ai aimé le personnage d’Elliot Black et l’histoire en général, même si je doute un peu du réalisme.