Un petit bijou d'horreur sombre et prenant, soutenu par les fans et sa communauté Alexis, un garçon rêveur, inscrit en école de commerce et qui s'ennuie chez lui sous la coupe d'un père autoritaire, passe beaucoup de temps à essayer d'échapper à son quotidien. Il rêve surtout de devenir peintre et chaque mercredi, rejoint son cours d'art. Mais rapidement, cette bulle de liberté tourne au cauchemar. Une mystérieuse créature à la forme fantomatique et terrifiante lui apparaît : le 'Bouloulou'. Ce djinn du monde arabe apparaît pour semer la mort et l'épouvante et Alexis est convaincu que cette entité maléfique est celle qui le terrorisait la nuit lorsqu'il était enfant et avait peur du noir. Alexis sent très vite une présence malveillante autour de lui.
En quête de rédemption, Alexis peint constamment le 'Bouloulou' pour exorciser ses peurs. Lors d'une exposition où il a accroché quelques-unes de ses œuvres, il fait la rencontre d'une jeune femme qui, elle aussi, déconstruit dans ses tableaux les stéréotypes et les peurs associées à la culture musulmane.
Mais ce 'Bouloulou' n'est pas seulement le reflet de leurs peurs et de leurs luttes intérieures. L'horreur, de nouveau, se déchaîne... Un premier roman horrifique maîtrisé, avec une galerie de personnages forts en proie au doute.
Mais ça reste un bon exemple pour le "show don't tell". Y'avait pas de show. Du tout.
Un roman en narration interne première personne au présent, déjà ça partait mal pour moi, mais le manque de descriptions, la redondance des pensées du personnage, et les caricatures mal effectuées des personnages secondaires? On dirait un premier jet.
Je me suis forcée à le lire en diagonale jusqu'à la fin, mais quelle purge
Je mets en réalité la note de 3,5/5, j'ai été vraiment embarquée par l'histoire et la trame, j'avais deviné la fin depuis le début de l'histoire, mais j'avais abandonné cette idée car le livre en lui même ne paraissait pas si compliqué. J'ai donc été agréablement surprise par la fin qui a réellement fait se matérialiser la peur du Bouloulou et l'a expliqué, au lieu de terminer sur l'effacement superficiel de toute cet effrayant "mythe".
La solitude qui dévore Alexis a également bien été transmise et je me suis prise à penser que je n'aimerais certainement pas être dans une telle situation, le livre est facile à comprendre et à la porté de tous.
Néanmoins, j'ai trouvé la forme parfois superficielle et remplie de répétitions. Heureusement que la trame a rattrapé ce manque de détails, mais le récit aurait pû être davantage poussé et encore plus immersif si les personnages ainsi que l'histoire en elle même avait été encore plus questionnés et davantage pensés.
Hâte d'un deuxième livre pour pouvoir comparer les deux !
Le Bouloulou, c’est un de mes livres coups de coeur 2024. C’est aussi le premier roman de @Chedli, ingénieur, expert en horreur et jeux vidéos. Mais c’est surtout un monstre, un esprit, un démon brandi par les parents à cours d’arguments pour faire dormir les enfants, en les menaçant de la dangereuse apparition du Bouloulou s’ils ne font pas la sieste… Nombre d’entre nous l’ont connu, peut-être sous d’autres appellations (le loup, loulou, el ghoul, …).
J’ai beaucoup aimé l’interprétation que Chedli en a fait : le Bouloulou, en plus d’être un djinn qui terrorise Alexis, le protagoniste, est aussi une allégorie de la peur de l’autre, de la haine que la société nourrit et qui fait de nous des monstres.
On suit Alexis, d’abord innocemment, durant son enfance avec son grand-frère et rival, on s’attache à lui, on a de la peine pour lui et ses mésaventures de petit garçon. Mais Alexis grandit et ses peurs et traumatismes avec lui. J’ai été frappée par la violence du récit, la cruauté de certaine scène à laquelle je ne m’attendais pas, et par cette fin si intense ! Le retournement de situation et de cerveau (!), le plot twist, j’y pense et repense depuis que j’ai fini ce livre qui est celui que j’ai lu le plus rapidement cette année, moins d’un jour, tant l’histoire est addictive.
La violence du récit est en fait aussi inattendue que celle qui émane d’une créateur au nom pourtant enfantin et même drôle : « Bouloulou » ça sonne rigolo, ça a l’air innocent, et pourtant…
Si vous l’avez lu, dites-moi ce que vous en avez pensé, je suis curieuse de partager mon interprétation de la fin avec vous (ce que je ne peux pas faire sans spoiler !!!).
Bouloulou de Chedli Ben Hassine est un roman d'horreur psychologique qui suit Alexis, un jeune homme rêveur cherchant à échapper à un quotidien oppressant sous l'autorité de son père. Son refuge dans l'art tourne au cauchemar lorsqu'il est confronté à une entité maléfique, le Bouloulou, un djinn terrifiant issu des légendes arabes. Ce récit explore la peur, la culpabilité et les luttes intérieures à travers une atmosphère sombre et oppressante.
INCROYABLE! ✨ Je suis @Chedli depuis un petit moment maintenant et je sais qu’il ne va pas lire cette review mais je le félicite car c’est un livre incroyable qui nous fait passer par plusieurs émotions! Franchement je ne savais pas à quoi m’attendre avant de le lire et je ne suis vraiment pas déçu!
Nonnnnnn, tellement déçue. À mon grand regret, je ne monte pas dans le train (mille excuses à la personne qui l’a conseillé) 💔 Je l’ai eu en cadeau suite à un concours (merci Chedli pour la petite dédicace trop cool) et l’ai lu dans le cadre d’un bookclub.
D’abord, le positif : Le prologue, très violent mais prometteur, m’a vraiment accrochée. Je suis donc partie dans ma lecture avec beaucoup d’attentes, en cherchant ce lien entre le prologue et le reste du roman. Je suis satisfaite de la fin du roman même si dans l’ensemble, je reste mitigée.
J’ai adoré découvrir ce mythe que je ne connaissais pas du tout. Une créature qui fait froid dans le dos 💀
L’écriture est fluide, c’est accessible et pas prise de tête. J’ai aimé certains passages, notamment un chez la psy (qui m’a fait un peu peur j’avoue et avec une ambiance que j’aurai aimé retrouver dans tout le roman) et celles à l’internat.
Mais rapidement, la redondance dans les pensées d’Alexis m’a lassée. Et surtout, je rejoins une autre revue qui disait la même chose : l’écriture donne l’impression d’un premier jet, pas vraiment abouti.
C’est dommage parce qu’il y a de belles idées, mais je pense que c’est simplement moi qui m’attendait à plus.
Je pense que ça ferait un bon film / une série cool à regarder, mais je n’ai pas été 100% embarquée dans l’aventure littéraire que Chedli propose (pardonne moi 💔)…
L’histoire est vraiment sympa, et le mélange entre l’horreur et le psychologique est très intéressant ! Je pense qu’on peut être beaucoup à s’identifier au personnage principal et à ce qu il vit !
Fier de Chedli et de son premier livre !!
Si j’ai juste une petite chose à dire, c’est les chapitres au passé, notamment quand Alexis est encore un enfant en primaire, vu que c’est une narration interne, il aurait fallut à mon sens que l’écriture soit plus enfantine. On avait parfois des mots d’adulte dans la bouche d’un enfant et c’était pas très crédible mais ça allait vu que c’était que pour quelque chapitre, donc rien de grave.
Ce n'est pas un mauvais trois étoiles. C'était court mais plutôt bien écrit. Par contre même en relisant le tout début et la toute fin vraiment je ne comprends rien.
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Je ne suis pas très fan à la base de ce type de lecture mais Chedli a su rendre l’histoire captivante et pleines de leçon de vie à en tirer! Bravo je recommande totalement !