« On n’imagine pas ces choses-là, on n’y pense pas, parce que la beauté de la nature nous cache sa rudesse en étalant ses verts sur les plaines jusqu’aux forêts. Nos yeux se plaisent à suivre les crêtes qui séparent les cols jusqu’aux sommets enneigés. Ça donnerait presque le vertige. Mais il ne faut pas se fier à toute cette beauté. Son immensité écrase. Dans ces silences grouillants de vie, quelque part, tapie, la mort guette et peut vous surprendre à tout moment. Il n’y a que ceux qui connaissent cette montagne pour oser s’y aventurer en plein hiver. »
Persuadé qu’il est responsable de la disparition de son fils et du chagrin inconsolable de sa femme, Abel a décidé de partir. Depuis, il vit reclus dans un chalet au coeur de la montagne. Rythmées par les saisons et la nature, ses journées se ressemblent, entre son travail de bûcheron et l’absence de Tom qui le hante. Jusqu’au jour où il porte secours à un jeune homme qu’il découvre inconscient dans la montagne.
Avec son écriture envoûtante, naturelle et fluide, l’autrice nous emmène au coeur de la montagne enneigée. On y rencontre Abel, un personnage peu bavard, qui vit en harmonie avec la nature qui l’entoure. Si Abel s’est si bien adapté aux lois de la nature, c’est que la montagne, les forêts et la force qui s’en dégage sont sa maison, son foyer. Depuis qu’il est parti de chez lui il y a quelques années, il vit reclus dans un petit chalet. Son quotidien est rythmé par les saisons, la nature, et ses journées se ressemblent : son travail de bûcheron l’occupe une partie de la journée, l’absence de Tom, son fils, le hante constamment. Une routine qui se voit bousculée lorsque Abel vient en aide à un jeune homme qu’il découvre inconscient dans la montagne.
Ce roman est beau et sauvage. L’histoire qu’il renferme est touchante, vraie et j’ai aimé apprendre à connaitre Abel petit à petit. On assiste à des moments de vie, on s’attache, et vient ensuite le moment de lui dire au revoir, à lui ainsi qu’aux personnages que l’on a pu croiser au fil des pages.
En bref, cette histoire offre un beau moment de lecture, au contact de la nature, en compagnie d’un personnage entier. Une harmonie avec la montagne, la forêt, et leurs secrets.
“La montagne est un territoire habité, impitoyable et changeant. Ses caprices sont aussi nombreux que ses sommets et, jusqu’ici, personne n’a pu la dominer, car c’est une déesse géante, mouvante et exigeante. Malheur à celui qui oserait la défier”
Cela fait cinq ans qu'Abel vit seul, reclus dans la montagne. Il a quitté sa femme Nina après la disparition inexpliquée de son fils Tom âgé alors de 14 ans. Ce matin-là, il s'était disputé avec Tom et depuis, le sentiment de culpabilité, les remords l'assaillent. Il passe ses journées en pleine nature, presque comme un ermite, s'abrutissant au travail de bûcheronnage, à la chasse et à la contemplation de la montagne. Á une heure de chez lui son seul ami Paul - avec qui il bosse - et son épouse Katia.
Un jour en promenade, il trouve George, presque recouvert sous la neige. Sa jambe est très mal en point. Il va le ramener au chalet, le soigner en attendant que les secours puissent le prendre en charge. C'est la déflagration, ses sentiments refoulés remontent à la surface, son chagrin, le grand vide, la peur de s'attacher, il faut dire que George a l'âge qu'aurait son fils.
Un soir, Paul l'invite à souper, il n'est pas seul, il y a aussi Martha, l'amie de Katia, elle est photographe et aimerait monter une expo. elle demande à Abel de la guider dans la montagne qu'il connaît si bien.
Ces deux-là vont changer sa vie, Abel ne l'imagine même pas. Il va rendre visite à George, comprendre qu'il a aussi un passé douloureux. Il lui proposera de faire sa convalescence chez lui malgré la difficulté qu'il éprouve en le voyant.
Abel c'est la pudeur à l'état brut, il est en difficulté d'exprimer ses sentiments, sa douleur constante qui le replonge vers son fils, sa culpabilité et ses remords. Il pense sans cesse à sa colère, son impuissance et ses regrets de n'avoir selon lui pas été un bon père. Il est dans l'incapacité d'être heureux, il ne se donne pas droit au bonheur. Fichue pudeur !
Florence Herrlemann nous emmène grâce à l'utilisation du "je" dans la tête d'Abel, elle nous fait ressentir ses sentiments et émotions. L'écriture est fluide, cinématographique, très belle et poétique. Les mots sont choisis, triés, justes. La psychologie des personnages est bien creusée.
Mais il y a aussi un personnage à part entière dans ce roman, c'est la montagne, la nature décrite d'une manière incroyable. Volontairement in-situ, vous voyagerez où votre esprit vous mène, vous ressentirez le vent, le froid, la neige sur votre peau, vous émerveillerez sur des paysages grandioses.
C'est un roman qui parle du deuil, de la perte, du chagrin mais aussi de résilience, d'espoir, d'amour et d'amitié. Il traduit parfaitement les rapports humains et la nature.
C'est beau, très beau comme tous les autres romans de cette autrice.
Ma note : 9.5/10
Les jolies phrases
Ce qui me rend dingue, c'est de ne pas savoir. Il est là, le supplice.
On n'imagine pas ces choses-là, on n'y pense pas, parce que la beauté de la nature nous cache sa rudesse en étalant ses verts sur les plaines jusqu'aux forêts. Nos yeux se plaisent à suivre les crêtes qui séparent les cols jusqu'aux sommets enneigés. Ça donnerait presque le vertige. C'est vrai qu'elle hypnotise, cette nature avec ses lacs grandioses sur lesquels ondulent les quatre ciels. Ici, chaque saison a son ciel. Mais il ne faut pas se fier à toute cette beauté. Son immensité écrase. Elle rend petit et vulnérable. Dans ces silences grouillants de vie, quelque part, tapie, la mort guette et peut vous surprendre à tout moment.
C'est à cause de cette foutue pudeur, celle-là même qui t'empêche de dire aux gens combien tu les aimes, et après tu te retrouves comme un con avec des regrets.
Soudain, Martha a ce geste tendre, trop peut-être : sa main vient serrer mon bras, et j'ai l'impression d'imploser. Ce qui se produit à l'intérieur de moi est semblable à ce qui se passe à l'extérieur quand le vent tourne et qu'un orage se prépare. D'abord, il y a les nuages gris, chargés, qui s'amoncellent et obscurcissent tout ; déjà, des filets de lumière jaune électrisent le ciel, le vent gonfle encore et tu sens que ça va péter et que des trombes d'eau vont marteler la terre. Ça crée une tension dans l'air, que tu ressens jusque sur ta peau.
Je réalise à quel point elle compte pour moi. C'est une émotion gigantesque qui me submerge. J'ai des sentiments pour elle, tellement que ça déborde. Et au-dedans, ça me fait comme cette cascade, là-bas à l'ouest, celle qui chute des hauteurs de la montagne dans un tumulte bouillonnant.
Et un jour Tom disparaît. La vie d’Abel, son père, part en vrille. Dévoré par la culpabilité au sujet de la fuite de son fils et du désespoir que cela produit sur sa compagne Nina, Abel décide de fuir lui aussi. La montagne. S’isoler dans un chalet. Vivre reclus entouré de cette nature brute pourtant immaculée d’un linceul blanc. Les saisons passent mais l’absence de son Tom et de celle qui il aime si fort le ronge infiniment. Même son ami Paul, avec qui il travaille comme bûcheron, n’arrive pas à lui redonner goût à quelque chose. Abel, au firmament de ses turpitudes, va secourir un jeune homme blessé dans la montagne. S’ouvrira tant pour Abel et cet adolescent une nouvelle page de leurs vies toutes deux emplies de tristesse. Pourront-ils chacun guérir de leurs blessures d’existence et remonter la pente vers un versant plus ensoleillé, celui du bonheur ? Florence Herrlemann, que je découvre avec ce sublime roman, offre au gré des chapitres une très belle histoire sur la résilience et sur la force de l’amour. Dans un contexte mont agnard, avec ces ambiances boisées et à la faune riche et variée, l’autrice exprime la remise en question permanente de cet homme qui s’en veut d’avoir causé la destruction de sa famille. Abel est un personnage rustre, presque ermite mais avec un cœur et une humanité hors normes. On ne peut que l’apprécier et être touché par le combat mental qu’il effectue pour ne pas sombrer plus bas que terre. Et que dire de cet adolescent, lui aussi ayant fui son foyer pour survivre, qui inspirera Abel par son envie de découvrir le monde par les yeux de la poésie et de la nature. Deux êtres incroyablement attachants et qui nous donne tant d’émotions et de réflexions sur notre manière de voir la vie. La nature est omniprésente, forte, puissante, envoûtante mais également rassurante et bienveillante. Le style de l’autrice est fluide et très doux. L’émotion est à chaque coin de lettre et la poésie, qu’elle ajoute grâce aux descriptions de la montagne et aux haikus cités par l’adolescent, donne une dimension philosophique à ce roman. J’ai été agréablement surpris par cette histoire de vies où la tristesse et le bonheur se croisent constamment. Une ode au pardon et à l’acceptation de ce que l’on est. Une invitation à lâcher prise pour écouter notre cœur et pour entendre aussi pourquoi pas chanter les loups.
Quand viendront chanter les loups de Florence Herrlemann lu par Bertrand Nadler chez Editions Theleme
Dès les premières minutes d’écoute, j’ai ressenti la douleur et la culpabilité d’Abel, le personnage principal, un père qui, après la disparition de son fils Tom, choisit de se retirer dans une montagne reculée en tant que bûcheron. Il fuit les autres, convaincu de sa culpabilité. L’arrivée de George, un jeune homme blessé qu’Abel sauve dans la montagne, marque un tournant. Ce geste de secours réveille une humanité qu’Abel pensait disparue. George, vulnérable et résilient, devient un miroir pour Abel, qui retrouve peu à peu sa capacité à se connecter avec les autres. Puis, Martha entre en scène. Sa douceur, son regard bienveillant offrent à Abel une chance de guérison. A travers cette relation naissante, l’espoir d’un apaisement devient tangible. L’attention de Martha, son soutien, permettent à Abel d'entrevoir un avenir moins sombre. Cette relation touchante montre que, même dans la douleur, il est possible de reconstruire des liens humains. 📝 On suit l’évolution intérieure d’Abel et met aussi en lumière une nature omniprésente, apaisante. La montagne, les forêts, la faune, influencent profondément les personnages et participent à leur guérison. La nature dans sa beauté et sa rudesse devient le reflet des tourments intérieurs d’Abel, mais aussi de sa capacité à se relever. 🖋️ La plume de Florence Herrlemann, sensible et délicate, capture l’essence des émotions humaines. L’introduction des haïkus, écrits par George, apporte une dimension poétique unique. Ces poèmes courts, pleins de simplicité et de beauté, rythment l’histoire et donnent à la lecture une légèreté et une profondeur apaisantes. Les amateurs reconnaîtront des références. La lecture de Bertrand Nadler rend hommage à ce lyrisme, j’avais la sensation d’écouter du slam, une ode, un chant ; le chant du loup ! ❣️ Ce roman explore la résilience et l’espoir. Il rappelle que même après la perte, il existe toujours un chemin vers la guérison. Une écoute émouvante et inspirante.
#Quandviendrontchanterlesloups #NetGalleyFrance
Je remercie l’éditeur et NetGalleyFrance pour cette écoute. Service presse audio non rémunéré
Chère Toi, Quel beauté ce roman ! Dès les premières pages j’ai été happée par un sentiment de tristesse et de sérénité. C’est l’histoire d’un père, l’histoire d’une famille qui n’est plus, l’histoire d’une reconstruction. Tu verras, dans ce roman, tu seras complètement au cœur de la nature, belle et sauvage, insaisissable, indomptable. Une nature qui apparaît comme un personnage à part entière. Abel est une personne touchante, à fleur de peau et pourtant si calme. Son drame, sa culpabilité font de lui un homme éteint aux journées prévisibles. Jusqu’au jour où il sauve un jeune homme dans la montagne. Tout basculera. La vie lui offre alors autre chose, un mince espoir de voir un peu de lumière, d’accepter, d’avancer. Une évolution à la fois belle et poignante de son état d’esprit. J’ai aimé la construction du roman, son cheminement, ce rapport si particulier à la nature, la relation entre Abel et ses amis, j’ai aimé la philosophie du jeune garçon qu’Abel sauve, cette simplicité naïve et si touchante, intelligente. Page après page, le gris du début laisse place au soleil. La plume de l’autrice est fluide, toute en sensibilité et douceur. À travers ses mots, j’ai entendu les blessures de l’âme, les déchirements du cœur. Une très belle plume. En bref, tu l’auras compris, j’ai énormément aimé ce texte. Un très beau texte sur le deuil, le chagrin, la résilience, l’espoir, l’amitié et l’amour. Un sentiment d’apaisement, de sérénité. De la douleur aussi. Celle de l’âme. Une lecture émouvante qui raconte aussi la montagne, la communion avec la nature, aussi belle que dangereuse. Beaucoup d’émotions.
Un milestone à noter : mon tout premier livre audio ! « Quand viendront chanter les loups » est un livre poétique, contemplatif se passant à la montagne. Abel est un homme marqué par la disparition (toujours inexpliquée) de son fils Tom, qui a quitté sa femme pour ne plus lui imposer sa présence. Il s’est exilé dans le chalet de son père en montagne, pour se soustraire à la vie et travaille comme bûcheron pour gagner de quoi survivre. Un jour, il sauve un jeune homme qu’il trouve inanimé dans la montagne, blessé à la jambe. La rencontre avec Georges (le jeune homme) ainsi que celle avec Martha, une jeune femme, vont remettre en question sa vie d’ermite et rendre un sens à sa vie.
Comme ce fut mon premier livre audio, il a fallu que je m’habitue à la voix du narrateur. Je me suis néanmoins fait bercer par ce livre poétique et qui se passe dans un lieu de prédilection pour moi : la montagne. J’apprécie de plus en plus ces livres contemplatifs dans des lieux reculés qui permettent de s’imaginer les splendeurs de la nature. Et une voix nous d��crivant les merveilles de la nature a un côté berçant et hypnotique.
J’ai écouté ce livre pendant un « long » voyage de 18h, j’ai apprécié la version audio car j’ai pu fermer les yeux et m’immerger complètement dans le livre mais je me suis aussi endormie ! Il m’a fallu retrouver où j’en étais, ce qui est un peu moins facile que si l’on lit un livre papier ou numérique ! Mais j’ai apprécié l’expérience auditive que j’utiliserai dans un contexte spécifique (un voyage par exemple).
Je recommande ce livre pour les amoureux de la montagne, de la poésie, des haïkus et des citations philosophiques !
Ce livre m’a pris aux tripes. L’histoire est vraiment touchante, tellement triste mais belle. C’est ce mélange que j’ai adoré dans ce livre. On est à la fois plongé dans la tristesse du personnage principal qui a perdu ton fils et qui s’est exilé dans sa magnifique montagne. Et à la fois dans l’espoir que les choses s’améliorent grâce à des rencontres, à des personnes qui arrivent dans nos vies et qui changent tout.
C’est ce qui arrive à Abel qui a perdu son fils 5 ans plus tôt et qui trouve un jeune garçon perdu et blessé il décide de le recueillir chez lui. Cette histoire va faire ressortir tout ce qu’il a perdu et l’espoir de jours meilleurs grâce a cette personne, George, qui illumine ses journées. Il y a aussi Martha qui est un personnage très présent et qui fait du bien à Abel.
Ce livre est puissant. Il est triste évidemment. Chaque personnage a son passé difficile et chacun cherche à se reconstruire. C’est grâce à ça qu’Abel trouve la force d’aller de l’avant et de me plus se morfondre dans l’absence de son fils.
La seule chose qui m’a dérangé c’est le style d’écriture. J’ai eu du mal avec la formulation des phrases des dialogues. Quasiment toutes les phrases sont ponctuées de points d’exclamation comme si les personnages avaient besoin de crier pour se faire entendre et pour dire les choses. Ça m’a un peu perturbé, je n’arrivais pas à dire si c’était fait exprès ou non. Mais c’est la seule chose qui m’a dérangé, sinon ce livre a été magnifique pour moi
On ne sait pas trop où se situe l'intrigue, mais très certainement, d'après les descriptions, au nord-ouest des États-Unis. Abel est parti vivre dans un chalet en montagne, il est devenu bûcheron : près de 5 ans auparavant, son fils a disparu suite à une dispute, il s'en veut, et il a préféré laisser sa femme pour partir vivre presque en ermite. Un jour il découvre un jeune homme blessé, inconscient dans la neige et l'emmène chez lui pour lui prodiguer les 1ers soins en attendant de pouvoir contacter les secours. Qui est-il, que faisait-il ici, Abel va-t-il faire en sorte de remplacer son fils ? Abel est un homme qui se pose énormément de questions, il est anxieux, il cogite tout le temps, il anticipe, scénarise,... et je me suis assez identifiée à lui parce que c'est exactement pareil dans ma tête : je ne peux pas empêcher mon cerveau d'avoir toujours une question, ou d'imaginer la suite, ou de douter, etc. Ce roman de nature writing est aussi un conte sur l'espoir : celui qui fait mal quand il disparaît petit à petit et celui qui fait du bien quand il est encore tout frais. Sur la fin, il y a une scène très difficile (pour moi en tout cas) ; je m'attendais un peu à une chute comme l'autrice sait si bien en faire, mais là finalement non, pas vraiment de chute qu'on ne voit pas venir (et il y avait les ingrédients pour d'ailleurs ; un peu comme un fusil de Tchékhov qui ne serait pas utilisé), mais justement une réflexion sur l'espoir.
Une lecture en dents de scie qui partait plutôt bien. L’histoire s’ouvre sur Abel, un homme reclus dans sa montagne, profondément abîmé par la disparition de son fils, 5 ans auparavant. Cet événement traumatisant est d’ailleurs ce qui a détruit son mariage avec sa femme Nina. Au fond de lui, Abel est toujours amoureux mais il ne parvient pas à se pardonner de la perte de leur enfant. Un jour, il trouve le corps d’un jeune homme inconscient en pleine montagne et décide de lui porter secours. Cette rencontre va complètement chambouler sa vie et faire exploser ses barrières. Si la première partie du roman m’a plue, c’est grâce à une tension narrative permanente et à des thèmes bien brossés en construits. Cependant, le rythme s’essouffle progressivement et l’autrice donne l’impression de broder autour de détails insignifiants, dommage ! Les personnages qui, tantôt me semblaient attachants, deviennent encombrants et caricaturés. Certains thèmes auraient mérité d’être davantage développés, ayant un très bon terreau lorsque d’autres n’avaient pas leur place Enfin, c’est une lecture que j’ai trouvée globalement déprimante et avec pas mal de clichés dérangeants. Mon avis : https://adopteunlivreblog.wordpress.c...
j’avais gardé ce bouquin de côté après la reco qu’en avait fait Pikiti, qui est je pense aujourd’hui vraiment la seule influenceuse littéraire que je regarde pas « juste récréativement » mais chez qui je retourne régulièrement dans l’idée de trouver des avis/conseils lectures auxquels je suis certaine de pouvoir me fier, bah touché ça a pas manqué encore une fois. je vais me pencher sur le cas Herrlemann et fouiller dans sa biblio parce que j’ai vraiment beaucoup aimé son écriture, j’aime bien quand le style dénote un peu et donne l’impression de pas avoir été vu ailleurs et c’était vraiment le cas là. on referme un peu ce livre en ayant eu l’impression d’avoir été confronté au meilleur et au pire de l’être humain, j’y suis allée quasi 100% à l’aveugle et je recommande à celleux qui se laisseraient tenter de faire pareil (ça rend la chose encore un peu plus impressionnante). super lecture.
J'ai passé un très agréable moment de lecture, Abel est un homme extrêmement touchant qui tente de se surmonter une épreuve qu'aucun parent ne souhaiterait vivre. Et la plume de l'autrice est délicate, sensible, je dirais même, poétique. Et ce malgré le fait qu'elle aborde des sujets délicats ...
Ce roman est assez court mais totalement immersif !
On plonge non seulement dans la vie de ces deux hommes, dans leurs passés (plutôt difficiles), car la vie ne les a pas épargnés ... Mais on plonge aussi en pleine nature, dans la forêt et la montagne, on y découvre à quel point la nature est un monde totalement à part. Ce roman est, je pense, parfait pour les amateurs de nature writing qui ont envie d'une lecture hivernale ❄️
C’est un roman que j’ai adoré et que je vous recommande +++