Le virus du Tennessee ravage le monde en répandant sa fièvre ; il attaque la ponctuation dans les phrases et prive les malades de toute expressivité langagière. Thomas, jeune médecin de Baie-Comeau, est confiné dans un motel converti en hôpital où s'entassent des patients de plus en plus mal en point. Il s'ennuie de sa blonde, Marguerite, fleuriste alternative. Ce n'est pas avec du sexe virtuel qu'ils vont faire leur bébé… Parmi ses collègues : des infirmières dévouées aux méthodes inventives ; Joe Bassin et Tristan Tabarnac, soignants volontaires et dangereux illuminés ; cinq Marie-Ève ; quatre Claude. Tout se complique quand Paul-Serge, un gestionnaire hospitalier, débarque au motel avec ses bras trop longs et sa fausse identité.
Bon! Comment dire… C’est probablement la lecture la plus éclatée, mindfuck, kaléidoscopique que j’ai lue depuis longtemps. C’est trop trop trop bon! Impossible à prédire, sensuel, déroutant…
Ce que j’aime le plus des livres de Paul Serge Forest, c’est que tout dedans crie haut et fort l’amour de la langue. Le genre d’auteur pour qui chaque mot semble bien choisi, s’accorder parfaitement avec le précédant et le suivant. Le tout est tellement organique, naturel que s’en est déroutant. J’ai relu et surligné tellement de passages; des trucs courts mais si habillement tournés. Assurément dans mes auteurs préférés pour l’unicité de ce qu’il propose.
Pour de vrai, j’avais adoré Tout est Ori. Mais, ici, l’auteur assume dès le départ le côté Paul-Serge-Forèesque qui teinte l’ensemble de l’œuvre d’une aura étrange, mystérieuse, twin peakesse qui, il faut sérieusement le faire, se tient complètement.
Après, de l’histoire, je ne sais trop quoi dire sans divulgâcher l’étrange monde que nous infiltrons… C’est une fresque premier, deuxième, … dixième degrés de tous les sens possibles et imaginables de ce que peut signifier « porter le masque ». Les dérives sur les noms des personnages sont savoureuses, les quiproquos sur les double sens : jouissifs; les jeux de ponctuation sont brillants! Le genre de livre qu’on peut adorer ou sacrer au bout de ses bras…
Clin d’œil aux références musicales qui accompagnent les personnages, si Porter le masque était un style musical ça serait un genre de Jazz fusion, nouveau-genre, désaxé, éclectique et imprévisible
OSTI que j’ai hâte de déjà le relire. J’ai tout et rien compris, je capote, c’est drôle c’est troublant c’est vrai c’est insensé c’est intriguant c’est complètement disjoncté. Je suis sur le cul, j’y retourne, je recommence.
Une pandémie qui vole la ponctuation des gens ça me laisse bouche bée je ne sais pas quoi en dire c'est comme si j'en étais affectée aussi mes phrases se suivent sans point et émotion (sérieusement c'était un concept quand même fou avec des altérations à la mise en page et grammaire qui faisaient bien effet, mais wtf que une pandémie, une mafia, un culte et de la ponctuation c'était cohérent comme sujets)
Un livre complètement éclaté; ça ne ressemble à rien que j’aie lu auparavant. C’est intelligent, drôle et intrigant. Ça me donne envie de lire le premier livre du même auteur!
De la torture littéraire. J’ai eu peine à le finir. Tout s’entremêle, c’est confus. Je ne comprenais plus qui était qui (ça n’aide pas que les personnages aient souvent le même nom!). J’ai aimé l’idée d’un virus qui soustrait la ponctuation et d’un marché noir de celle-ci, mais c’est plutôt mal exploité et je m’y suis perdue. Bref, non merci.
Il me faudra quelques jours pour que l’histoire se dépose en moi. J’hésite entre masturbation intellectuel, folie ou bien tout simplement du génie?
La psychose la plus plaisante que j’ai lu… je reviendrai avec un avis plus complet d’ici 2-3 jours. Chose certaine je vais me rappeler de cette lecture!
3.5 J’adore l’écriture. J’adore ne rien comprendre. J’adore entrer dans un monde que je ne connais pas. Dans un Québec où l’autofiction est rendu sur toutes les tablettes des librairies, ça fait du bien lire quelque chose d’étrange, de différent.
Mais je n’ai pas assez compris pour apprécier complètement mon expérience. Si dans Tout est Ori, l’histoire se conclut de manière claire et concise à la fin, j’ai l’impression dans Porter le masque d’être toujours à la case départ, de ne pas comprendre le sens ou l’intention de certains aspects du roman.
Je reste vraiment sur ma faim. C'est dommage parce que le livre est basé sur des concepts absolument géniaux, mais aucun n'est utilisé à son potentiel j'ai l'impression.
Le trafic de ponctuation, l'élevage de signes de ponctuation, certaines personnes ont des pouvoirs magiques grâce à la ponctuation (???), une famille de criminels incestueux, une agence d'espions qui infiltre les hôpitaux et les fast food de poulet frit, un virus qui prive le texte d'expressivité, toutes des choses qui auraient pu faire l'objet d'un roman à elles seules.
C'est difficile de s'attacher aux personnages, soit parce qu'ils disparaissent juste après qu'on nous les présente, soit parce qu'ils changent d'identité et de personnalité par le fait même. Il y a des bons jeux de mots, mais ils sont souvent sur-utilisés et ça gâche l'effet humoristique.
Aussi, il y a beaucoup trop de sexe. On finit par trouver ça vraiment banal, c'est dommage.
Une histoire farfelue mais souvent très sensible. J'ai bien aimé l'intrigue abracadabrante, qui était quand même assez familière puisqu'elle était calquée sur la pandémie de covid. Ce qui me plaît le plus, c'est la plume de l'auteur, son esprit et son humour qui teintent chaque page.
Je l'ai trouvé plus agréable à lire que Tout est ori, que j'avais bien aimé aussi.
Porter le masque est le deuxième roman de Paul Serge Forest, après le remarqué Tout est ori, paru en 2021. L’histoire de Porter le masque se déroule principalement à Baie-Comeau, alors que la planète est touchée par une pandémie qui rend le langage des gens atteints dénués de ponctuation (donc d’émotions). On y suit Thomas, médecin attitré au Motel Le Comte, où il devra habiter afin de soigner des patients touchés par la mystérieuse maladie, alors que tout le monde se retrouve confiné.
Les parallèles avec la pandémie de Covid-19 sont clairs, mais il ne s’agit pas d’un livre sur cette pandémie. En effet, le talent de l’auteur réside beaucoup dans l’humour et l’originalité des idées déployées au fil du récit. Après tout, des armes textuelles sont déployées dans le récit et un marché noir de signes de ponctuation fait rage à Baie-Comeau! Malgré le côté absurde de certains personnages, l’histoire reste cohérente et agréable à découvrir. De plus, la vivacité et l’intelligence de l’auteur se font ressentir tout au long du texte et lui fournissent une couleur unique dans le paysage littéraire québécois.
Je mets 3 étoiles parce que l'écriture porte un récit rempli d'idées, de style, d'une langue vive et riche. C'est brillant et plein d'esprit.
Il y a une réflexion sur l'essence de la pensée, de l'identité, de l'expression de soi, de la construction du monde par le biais du texte... et une histoire pleine de personnages étranges et loufoques...
Sauf que j'ai souvent l'impression que la sauce ne prenait pas, surtout dans les moments qui tombent dans le fantastique (ou fantasy urbaine?) où des gens cultivent de la ponctuation, où c'est possible de se glisser dans quelqu'un par sa bouche, où on peut déclencher une bombe textuelle...
Et toute l'intrigue d'espionnage ne servait finalement à rien.
Trop d'idées peut-être ? Manquait un peu de colle pour lier tout ça.
Et les scènes de sexes, bof.
Bref, c'est une expérience de lecture, ça c'est indéniable.
Je comprends la qualité du projet, mais les accrocs ont nuit à mon plaisir de lecture.
On aurait facilement pu retrancher 100 pages en éliminant des bouts inutiles et l'expérience aurait sûrement été plus intéressante...
Ce livre est comme un gâteau aux fruits: il y a ceux qui se délectent (moi!) et ceux qui ne comprennent pas comment on peut aimer ça. Allégorie de la pandémie de COVID où la perte d’odorat/goût est remplacée par la perte de l’expressivité, contrebande de signes de ponctuation, nombreuses évocations de chansons et d’œuvres littéraires, références à St-Hubert, personnages aux noms… improbables, soupçons d’érotisme et finalement évocation de l’annonce faite à Marie, j’ai tout simplement tout aimé! Mais je comprends tout à fait que d’autres aient détesté pour les mêmes raisons . Et pour les fans, quelques clins d’œil à précédent roman de l’auteur.
« Un livre est une explosion, mais une belle explosion », m'a un jour dit l'auteur de ce livre. Comment décrire autrement une histoire à laquelle il m'est impossible d'identifier les racines, au regard de mon humble connaissance en littérature. Pour en connaître l'essence, il faut s'armer d'un imaginaire dans lequel on aime plonger et qui ne pourrait surgir que d'un esprit aussi fertile que talentueux. À une langue travaillée s'ajoute des références populaires ; les plus grands succès de Joe Dassin ou les plus exquises mélopées du jazz qui ont traversé le vingtième siècle. Il ne faudrait pas se courroucer du passé composé employé dans le texte, car tout y est soigneusement planté comme le fait bien Marguerite, la conjointe du protagoniste. L'intrigue n'est pas simple, mais on se plaît à s'y perdre. En revenant sur une période sombre de notre récente histoire - la pandémie, qui cette fois fait perdre la ponctuation à ses victimes - on y fait sublimer les comportements les plus humains. Imitant son premier roman, l'auteur de Tout est Ori situe l'histoire dans une ville de la Côte-Nord. Les personnages fleurissent dans un huis-clos - un motel hôpital de fortune - où viennent s'entasser les malades. Les drames s'entrechoquent un à un et appellent à une profonde réflexion sur l'amour, l'amitié et le langage. Absolument à lire, vous en perdrez votre ponctuation!
Je termine tout juste la lecture de cet ovni littéraire, déroutant à bien des égards. Impossible de ne pas faire le lien entre ce roman et les bouleversements que nous avons vécus collectivement.
On plonge dans un monde où la pandémie transforme le langage des gens atteints, les rendant dénués de ponctuation et, par extension, de toute émotion. Des armes textuelles sont déployées, et un marché noir de signes de ponctuation s’installe.
Ironie ? Il y a cinq ans, je peinais à trouver les mots. Pour dire. Pour informer. Pour expliquer. Pour rassurer. Pour compatir. Chaque ponctuation marquait un soupir. Chaque trait, un acte d’empathie.
En souvenir des personnes qui nous ont quittées, en solidarité avec leurs proches et en hommage à mes collègues qui ont fait preuve d’un courage inébranlable, dans cette épreuve qui m’apparaît encore surréaliste.
« Que ce soit sous la simple action du temps ou par l'usure accélérée des virus, tout se mêle, se désintègre. Être humain, c'est résister à cet effritement sans le nier. Joe n'ignorait pas que la ponctuation permet précisément ça, de mettre de l'ordre dans le chaos, d'infléchir le cours du temps, et qu'elle mène donc le monde, plus que l'argent, plus que le sexe. Les dollars s'opposent au manque. L'orgasme, le temps qu'il dure, efface le froid, la douleur, et contre-carre l'assèchement de notre corps. La ponctuation, oui, dompte le désordre, et elle rythme les fulgurances de la pensée. »
« Le cœur affaibli du patient ne battait presque plus. Il n'allait pas s'en remettre. En arrivant à sa fin, la vie, avait vu Thomas, vole comme un cerf-volant. Les mourants restent pendant quelques jours suspendus au monde, à une hauteur variable. Ils redescendent et on peut les
« - Mais:, ponctuait Paul-Serge avec sa voix, je me bute à un gros obstacle : le verbe frire. - Voyons donc! - Oui. Tchèque ben: je fris, tu fris, elle frit... Nous...? - Frions? a bredouillé Marie-Ève. Fritons? - Étrange, hein? Par contre : j'ai acheté de la morue. Demain, nous la... - Frirons! Bizarre! On peut frire à deux, donc, mais juste au futur? Elle respirait avec les clavicules. Ça lui arrivait plus fréquemment. Il a compris qu'elle se méfiait. - Ça a ben l'air. Plus drôle encore, maintenant: quand il est arrivé, l'air menaçant, elle……. des pommes de terre. - Elle... friait? - Pas d'imparfait, tu vois. Mais un passé composé à toutes les personnes : j'ai frit, tu as frit, vous avez frit... Comme si, la friture, on pouvait juste en parler une fois qu'elle est faite. »
Je ne sais pas ce que je viens de lire. J'ai quand même vraiment aimé ça.
Entre un huis clos dans un motel de la Côte-Nord en raison d'un virus hautement transmissible qui enlève toute expression lorsqu'on parle (le virus du Tennessee), une petite équipe de soignants assez improbable dont certains sont vraiment louches, des accros à la ponctuation (!?), des Marie-Ève à la tonne, un gars qui s'appelle Claude/Thomas/Paul-Serge et une fleuriste un peu pirate, on nage dans un univers à la fois absurde, éclaté et étonnamment subtil.
Tout.e lecteur.trice doit s'attendre à des mises en abymes complètement flyées, des moments chauds-chauds-chauds entre Thomas le médecin et Marguerite la fleuriste, des épisodes solides de WTF et des passages hilarants (allô, Gwen qui essaie d'allaiter son bébé à distance en patentant une catapulte à partir d'une paire de bas de nylon et une strappe pour que son chum puisse récupérer les bouteilles).
Il est impossible de ne pas faire le lien avec la COVID et la façon dont on a traité le personnel qui a tenu le bateau à flot (pauvre Gwen, elle ne l'a pas facile). On y réfléchit aussi sur la place de l'auteur dans son œuvre. Il y a tellement de fils à saisir que j'avais l'impression d'en échapper à toutes les pages et que malgré tout, cela faisait partie du plaisir d'être étourdie par ce tourbillon d'intrigues. Je pense que je vais devoir l'acheter celui-là, ne serait-ce que pour le plaisir d'y découvrir d'autres pièces du casse-tête.
Ça me fait penser à ces années où je faisais le Mont-Blanc à la Ronde et que je perdais tous mes repères dans une certaine ivresse. Tu tournes à toute vitesse, tu ne sais plus tu es rendue où, mais c'est le fun en ti-père.
Vraiment, vraiment unique même s'il peut décourager certains.es lecteurs.trices.
Son premier Tout est Ori, j'avais aimé, mais je trouvais qu'on perdait la magie quand on essayait d'expliquer de quoi de pas vraiment explicable.
On est ici dans le même univers étrange, sexuel, scatophile. Ce qui fait que j'aime bien ses romans, des bouts de phrases totalement inutiles mais qui fitent dans son univers.
J'ai bien aimé tout l'aspect sur la pandémie vue de l'intérieur, étant donné que l'auteur est médecin. Il est allé quand même loin dans sa critique, jusqu'à faire une tentative d'assassinat par l'employeur envers une soignante lorsqu'elle veut quitter sa job en pleine pandémie.
J'ai aussi aimé que ça soit un crossover de son premier roman, avec des noms en parallèle qu'on connaissait déjà.
Ok, j’avoue, c’est complexe et dur à suivre. C’est tordu, dense et ça part dans tous les sens, mais c’est fabuleusement intriguant et bien mené, j’ai passé un incroyable moment de lecture.
C’est à la fois une métaphore de la pandémie, un roman d’espionnage, une ode à la vie et une fascinante réalité divergente à la limite de l’univers parallèle.
On s’y perd, mais c’est extrêmement divertissant. Il y avait plusieurs références au premier roman de l’auteur, également, et ça m’a fait sourire.
Définitivement pas pour tout le monde, et j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs, mais quelle lecture hors de l’ordinaire!!
J’ai persisté à le terminer même si j’ai parfois eu envie d’abandonner. Le fait de me replonger en pandémie peut être…ou que c’était vraiment étrange par bout et que je perdait le fil par manque de compréhension. Je n’ai pas aimé quand le texte était composé de mots pêles-meles (dans quel but?) Je donne quand même trois étoiles sur cinq pour l’originalité du récit et la complexité des personnages. J’ai aimé le personnage de Marguerite et son entreprise qui m’a donné le goût d’en apprendre plus sur notre flore Laurentienne. J’ai aimé le couple qu’elle forme avec Thomas. J’ai aimé le personnage de Boutros autant que je l’ai méprisé.
Ceci est legit le livre le plus étrange que j'ai lu de ma vie. Je ne sais même pas comment le noter. Je veux dire, si vous avez lu Tout est Ori, vous avez une *petite* idée du style de Paul Serge Forest ; magnifique plume, idées originales, tout ça. Mais Porter le Masque va comme, 5 coches plus loin. Et ne vous attendez pas à des réponses claires, vous n'en aurez pas ! Il faut accepter ça pour apprécier la lecture ; vous passez les premiers moments WTF du livre, vous le prenez, et vous continuez. Si vous n'embrassez pas cette étrangeté, vous n'aurez pas de plaisir. Mais quand même, WEIRD.
Haha mais quel livre ! J’apprécie beaucoup le style de l’auteur qui est unique avec des histoires rocambolesques, fantastiques mais en même temps tellement ancré dans la réalité. Très divertissant. L’aspect virus du livre rappel la covid alors je sais pas s’il était trop tôt pour moi mais j’ai trouvé cet aspect un peu anxiogène à certain moment. Je crois que c’est le genre de livre qu’on peut relire et comprendre encore plus d’éléments clairement une histoire à plusieurs couches! Un bon divertissement :)
Désolé, je n’ai vraiment pas aimé. Je me suis forcé pour le terminer en espérant comprendre le comment du pourquoi, mais rien du tout. Si ce livre avait été écrit en 1992, j’aurais crié au génie avec toute la notion d’une pandémie. Mais pour un livre publié en 2024, ça ne reprend tout ce qu’on a vécu au Québec avec la Covid-19. Rien d’original ici. Et l’idée d’avoir 5 personnages qui s’appellent Marie-Ève et 4 qui se nomment Claude, ceci ne fait qu’allourdir l’histoire. Dommage, car la description du quatrième de couverture m’avait grandement intrigué.
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J'ai lu ce livre parce que je trouvais le concept intéressant, je me doutais que ça allait être fucké et que possiblement j'aimerais pas... et comme de fait, j'ai pas aimé. L'histoire (le peu qu'il y a) est dure à suivre, engluée dans le quotidien sans fin des soignants conscrits lors d'une pandémie. À moins que c'était ça le propos? Et le trafic de ponctuation c'est dur à suivre. Le point de vue de l'auteur est un peu trop porté sur les fluides corporels et la sexualité à mon goût, je trouvais souvent ça limite dégueu. Je ne recommande pas.
C'est tellement du beau et bon n'importe quoi! J'avais aimé "Tout est ori", mais on va encore plus loin dans le monde absurde et bien construit de Forest. Jamais je me serais attendu à lire un jour une reconstruction de la pandémie où se mêle les armes textuelles et la culture de la ponctuation. Je me serais jamais attendu aussi à tant réfléchir sur la conjugaison du verbe "frire". Bref, du gros fou qui nous fait voyager dans un drôle de monde...!
J’ai d’abord été très emballée par l’originalité du style et de l’histoire, puis par l’allégorie avec la pandémie de COVID-19 et la mise en abyme de l’écriture, plus particulièrement de l’emploi des signes de ponctuation. Mais force est de constater que le récit est mince et vite redondant et que toute cette originalité finit par rendre le récit confus. Le roman aurait gagné à faire deux cents pages, pas plus de quatre cents.
Apparemment, ma critique de ce livre suit l’opinion populaire, je n’ai rien compris à ce livre! Je vais lui laisser une autre chance, car je ne crois pas être dans le meilleur contexte pour le lire, il y a de la profondeur des émotions très réalistement décrites, beaucoup trop de scènes de sexe trop graphiques et une fin un peu hétéroclite.