Jump to ratings and reviews
Rate this book

Aux animaux la guerre

Rate this book
Une usine qui ferme dans les Vosges, tout le monde s’en fout. Une centaine de types qui se retrouvent sur le carreau, chômage, RSA, le petit dernier qui n’ira pas en colo cet été, un ou deux reportages au 19/20 régional et puis basta.

Sauf que les usines sont pleines de types dangereux qui n’ont plus rien à perdre. Comme Martel, le syndicaliste qui planque ses tatouages, ou Bruce, le bodybuilder sous stéroïdes. Des types qui ont du temps et la mauvaise idée de kidnapper une fille sur les trottoirs de Strasbourg pour la revendre à deux caïds qui font la pluie et le beau temps entre Épinal et Nancy. Une fille, un Colt .45, la neige, à partir de là, tout s’enchaîne.

Aux animaux la guerre, c’est le roman noir du déclassement, des petits Blancs qui savent désormais que leurs mômes ne feront pas mieux et qui vomissent d’un même mouvement les patrons, les Arabes, les riches, les assistés, la terre entière. C’est l’histoire d’un monde qui finit. Avec une fille, un Colt .45, la neige.

360 pages, Paperback

First published March 5, 2014

18 people are currently reading
441 people want to read

About the author

Nicolas Mathieu

31 books281 followers
Nicolas Mathieu is a French author and winner of the prestigious Prix Goncourt in 2018.

Ratings & Reviews

What do you think?
Rate this book

Friends & Following

Create a free account to discover what your friends think of this book!

Community Reviews

5 stars
94 (19%)
4 stars
209 (43%)
3 stars
135 (28%)
2 stars
33 (6%)
1 star
11 (2%)
Displaying 1 - 30 of 40 reviews
Profile Image for Mandy.
3,621 reviews331 followers
November 27, 2021
A brutal and uncompromising novel of working class life in the Vosges. When a factory which employs nearly everyone in the town closes, the workers are left angry and resentful. Their union rep, Martel, does his best to fight the closure, but essentially he is powerless. He himself desperately need money and soon allows himself to be caught up in a scheme that goes wrong and he is left at the mercy of the local criminal – and ruthless – underworld. It’s a story of the disenfranchised and the marginalised, and of industrial decline, leaving so many hopeless and without a future. Up to a point I found it a powerful contemporary read, but after a while the plot seemed to spiral out of control and became increasingly implausible – and increasingly violent. The introduction of gangsters of various nationalities seemed overdone and I lost the sympathy I had for the key characters. Not without its merits, I just felt the writing needed to be reined in a bit. But overall still a good read, entertaining and though-provoking, with some excellent descriptive writing of the harsh climate, which tellingly reflects the characters’ harsh lives, and an interesting glimpse into French industrial working class life when there is no longer any work.
Profile Image for khaz..
602 reviews37 followers
January 7, 2021
Oh boy
What a terrible book. I'm not even talking about the racism, the misogyny, and homophobia among the characters and the narration - that was not okay, thank you for nothing. Not even about the MULTIPLE mentions of sexual assault - don't start me on the "prostitute's training" I will fucking sue the author at this point. And the sex scene oh my god that was just embarrassing.
No, I'm talking about the poor attempt of a poor white cis man to write a noir fiction. I did not like any of the characters, except the dog. All of them are terrible in their own way, the timeline keeps go back and forth - the introduction was pretty confusing btw
So yeah, I hated this book. The only good thing about is that the vocabulary is so familiar you can read it really fast. (I had to read it for my criminal fiction course and I can wait for my teacher to ask us to give our opinions about it)
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Jean-Florian.
46 reviews2 followers
January 8, 2015
Quelques critiques élogieuses et le cadre des Vosges m'ont poussé à lire ce livre. Du coup, j'avais des attentes relativement élevées et j'ai finalement été plutôt déçu.

On est là dans le roman noir pur, dans un cadre contemporain ultra-réaliste. Les personnages sont très classiques pour le genre mais quelques variations (profession, passé) leur apportent de la fraîcheur et évitent le déjà-lu complet. Par contre, on frise à certains moments la surenchère dans le misérabilisme - trop de misère tue la misère.

La construction est relativement originale, quelques chapitres disséminés un peu partout sont des flashbacks, parfois peu explicites, sur chacun des personnages. Mais certains arrivent comme un cheveu sur la soupe ou sont d'une utilité discutable, alors qu'au contraire des passages cruciaux de la trame principale sont passés sous ellipses. Un choix délibéré j'imagine bien, mais qui ne m'a pas vraiment plu.
Profile Image for Fabrice Conchon.
310 reviews26 followers
November 12, 2022
Ce livre est véritablement celui qui a fait connaître Nicolas Mathieu. C'est un livre que j'ai lu après le livre qui lui a valu le Goncourt (Leurs enfants après eux) même si chronologiquement, le livre est antérieur.

J'avais bêtement divulgâché le livre en écoutant un intéressant podcast sur Mathieu qui expliquait que le livre racontait de manière déchirante la fermeture d'une usine non rentable dans les Vosges et la manière dont ses ouvriers ont été proprement foutus dehors. En même temps, j'avais acheté ce livre dans une librairie de romans policiers alors ... je ne comprenais pas très bien de quoi il s'agissait.

En fait, il s'agit un peu des deux. Il y a une toile de fond sociale dans le livre qui évoque cette usine qui va fermer avec aussi la pauvreté et la désespérance de cette population et surtout de cette jeunesse dont les perspectives d'avenir sont pour le moins sombres (un thème qui sera central dans Leurs enfants après eux), mais aussi ... ce "décor" social est prétexte à un roman tout ce qu'il y a de plus noir, inspiré du pape du roman noir français et qui a beaucoup influencé Mathieu si j'en crois le podcast : Jean-Patrick Manchette.

L'intérêt (immense) de ce livre réside déjà dans la multitude de mini-portaits de personnages qui vont construire cette histoire : le délégué syndical (Martel), le petit voyou brutal, stupide et camé (Bruce), l'inspectrice du travail déprimée (Rita), l'ado mal dans sa peau (Jordan), l'ouvrier pauvre (Patrick, le père de Jordan), le proxénète russe (Tokarev), l'adolescente bimbo aux gros seins elle aussi mal dans sa peau (Lydie), la petite pute (Victoria), l'ancien de l'OAS (Pierre : merveilleuse - et glaçante - scène d'ouverture), tout ces personnnages nous sont décrits avec une virtuosité sidérante en une page à peine et nous deviennent instantanément familiers. C'est assez bluffant, Mathieu possède parfaitement cet art de brosser des portraits qui faisait déjà l'intérêt d'un roman formidable (au moins la première partie) comme Vernon Subutex de Virginie Despentes.

Et là-dessus vient se greffer une intrigue policière enfin policière ... il ne s'agit pas vraiment d'une enquête en bonne et due forme mais plus d'une forme de suicide social de certains des personnages dans le plus pur style du roman noir. Tout cela est captivant, formidablement documenté et certainement plus vrais que nature lorsque Mathieu nous décrit ces milieux interlopes (dont je ne suis pas familier je dois avouer).

Le style de Mathieu est lui aussi délectable. Son sens de la formule, les petits détails qui ancrent le récit dans une période, un lieu ainsi qu'un milieu social, de tout cela résulte une forme de poésie désenchantée qui nous fait vraiment voir cette région, ces gens qui, bien que personnages d'un roman, apparaissent à moi lecteur, plus vrais que nature. Ces 400 pages se lisent d'une traite et avec une extrême jubilation. Aux animaux la guerre est, à n'en pas douter, un page turner. Une seul exemple de cette prose (p398) : "Comme il (Bruce) ne parvient pas à se décider, il fixe obstinément l'écran de son téléphone en espérant un signe de son opérateur, ou du ciel, ce qui revient au même en la circonstance. Il tend le bras et cherche à capter cette onde si capricieuse, volatile, qui doit traîner dans l'air comme un papillon, il suffit de l'attraper au vol" et un peu plus loin (p414) "Bruce n'avait pas de réseau, Martel si; il était chez Orange"

Un seul bémol dans tous ces louanges : la fin. La troisième et dernière partie (15 pages sur les 430 du livre) m'a laissé un peu perplexe. Je m'attendais à une fin grandiose dans le style des grands romans noirs où le héros qui a causé le désastre se retrouve seul au milieu d'un champ de ruines, dans la style Manchette ou du personnage de la chanson de Manau La tribu de Dana (comparaison très Mathieusienne avec ces petites touches de pop culture omniprésentes dans le livre). Mais pas cette fois-ci. Le côté noir du roman est brusquement délaissé et nous avons a retour au premier plan du côté social du roman : la fermeture de l'usine prend le pas sur le devenir des personnages impliqués dans la partie "noire" de l'intrigue ce qui quelque part assez frustrant.

Et enfin, quel titre magnifique ... la cruauté du système capitaliste qui fait la guerre aux ouvriers (les animaux du titre) resumé dans ce titre qui ne veut rien dire grammaticalement mais qui ne cite rien moins que La Fontaine et le merveilleux Les animaux malades de la peste. C'est vraiment sublime.
81 reviews1 follower
September 29, 2023
Un exercice de style radiologique sur le travail ouvrier dans les Vosges. Un roman classé parmi les romans policiers mais qui est avant tout un roman de classe, un roman social, un roman noir. L'écriture est cynique mais poétique, crue mais belle. Un grand moment de lecture, qui pourra être perturbée par des choix parfois surprenants dans la narration et dans le choix des passages que l'auteur choisit de détailler.
Profile Image for Aurélie Lilie-C.
68 reviews1 follower
May 9, 2022
Palpitant ! Effets de suspense très réussis, personnages bien campés. Récit impossible à lâcher.
Profile Image for Nina.
6 reviews
Read
October 29, 2025
franchement je sais qu’on est dans la tête des personnages mais la quantité de racisme et l’absence de persos magrehbins pour contre balancer les horreurs qui sont dites m’a mise en rogne, idem pour la misogynie, je me doute que les affreuses scènes de violences sexuelles sont pas sensées être gratuites et sont sensées dire des choses des persos masculins et leur vision des femmes mais factuellement c ultra gratuit et les meufs sont juste des objets dans le livre (à part rita et encore)
et je suis vrm pas sure du propos en général mais j’arriverai pas à développer plus mdr, par contre c’était prenant et y a des trucs réussis genre les descriptions de l’ennui (ça m’a vrm pas donnée envie de vivre dans les vosges)
Profile Image for Kin.
2,322 reviews27 followers
August 11, 2023
Lento, dispersivo, noioso. Abbandonato a metà.
465 reviews12 followers
February 21, 2022
In the Vosges, an economically depressed part of north-east of France, the loss-making Velocia car plant is due to close, adding to the problems of union leader Martel who has been embezzling funds to pay for his mother’s care home. Desperate for money, he takes the unwise step of joining with Bruno, a coke-snorting bodybuilder on a temporary contract at Velocia, to kidnap a girl on behalf of the Benbarek brothers, a pair of ruthless gangsters. Predictably, the plan goes awry.

Available in English as “Of Fangs and Talons”, in its original form the novel is a challenge for a non-French reader, by reason of the large amount of slang and colloquial speech. The initial scenes are not in chronological order, which adds to the confusion. “I owe as much to Proust as to the Sopranos”, Nicolas Mathieu has observed in an interview. By this, I assume he is referring to the lengthy passages devoted to minor events or everyday situations described in minute detail, as opposed to those of extreme, often gratuitous violence. He also seems fascinated by the psychology of bored, disaffected teenagers, whom he portrays rather well. Overall, he is clearly more interested in character, ambiance, an ironic take on the inequalities, injustices and prejudices of modern French society, than in plot.

The prologue set decades earlier in the Algeria of 1961 is presumably meant to provide the usual overused hook of violence in the form of the brutal execution of those suspected of involvement in the movement for independence from France. This has little relevance to the rest of the novel, except to indicate the unflinching lengths to which some of the characters will be prepared to go. The fragmented structure of the novel results in some major incidents being implied, or never made clear. Some banal scenes make frustrating reading since they break the dramatic tension, although in the case of the most brutal events this could be a relief. The inconclusive ending may be a stroke of genius in reflecting what real life so often turns out to be, while paving the way for a sequel, or perhaps it is simply a disappointing “cop-out”.

The debut novel of an author who went on to win le prix Goncourt for “Leurs enfants après eux”, “Aux animaux la guerre” has been made into a French TV series. I imagine the latter might “work better” in dramatic terms, but perhaps lose some of the irony which is the saving grace of this bleak, overlong novel.
Profile Image for Jongorenard.
254 reviews22 followers
August 2, 2019
Comment raconter des plans sociaux ou la fin de la classe ouvrière sans être ennuyeux, en évitant les lieux communs, sans faire une thèse sociologique ou passer pour un donneur de leçon ? C’est le tour de force qu’a réussi Nicolas Mathieu dans "Aux animaux la guerre". Grâce tout d’abord au genre du livre, un roman noir dans lequel on est vite accroché par l’intrigue criminelle. Nicolas Mathieu en utilise les éléments habituels, les flingues, les bagnoles, les filles avec une ou deux histoires d’amour, mais les revisite avec sa fougue et son brio. Il en profite pour faire passer en contrebande sa vision du monde avec des digressions plus sociologiques ou historiques sur les logiques ouvrières ou patronales, les crises sociales, la recherche de bouc émissaire. Le récit est palpitant avec une construction bien rythmée en trois parties : une première où l’auteur pose le décor, une deuxième où les événements s’enchaînent dans un crescendo de violence, et une troisième enfin, épilogue très court, qui plane sur le destin des survivants. Les chapitres se suivent du point de vue de chacun des personnages dévoilant au lecteur leurs états d’âme, leurs motivations ou leurs raisons, leurs certitudes ou leurs doutes, bref des personnages plutôt ambigus, normaux finalement, dans lesquels on se reconnait tous un peu. Mais tous, grands ou petits, gentils ou méchants, seront touchés ou frappés par la peste. L’auteur situe l’action dans les Vosges, une région qu’il a dans la peau, et qu’il restitue parfaitement, ses paysages accidentés, son climat rude, l’ennui des adolescents, les luttes des adultes. Son écriture fluide et rythmée prend aux tripes, elle percute, rend les coups, cogne dur sur cette vie de déclassement. Elle sait se faire prosaïque, savante ou vulgaire, mais toujours précise et tranchante. L’ensemble respire vrai, résonne comme très réel et actuel avec peu d’espoir et une violence qui semble être l’unique issue possible. Au milieu de cet univers sombre, quelques étincelles de vie et de désir tout de même, car le vouloir-vivre reste intact quoiqu’il arrive.
Profile Image for HUBRIS-LIBRIS.
64 reviews5 followers
June 7, 2018
Essayons ce polar qui s’enfonce dans les brumes vosgiennes et traîne ses lignes sur le goudron strasbourgeois.

Polyphonie. Les chapitres sont découpés en points de vues, se racontent à travers la vision d’un personnage. Ils sont multiples, différents mais l’égarement ne vient jamais. On se retrouve toujours, on admet facilement les liens entre chacun.

Situation géographique étonnante. Les Vosges. Nancy. Strasbourg. Des villes que je parcours, des lieux que je fréquente. Ma réticence à lire le livre se situe peut-être dans cette volonté de toujours m’éloigner de ce que je connais, de ne jamais y retrouver la réalité. Ici, la vérité se glisse entre les pages, ne prend jamais la tournure improbable de nombre de récits qui cherchent le grandiloquent, l’effroyable. On reste dans le vrai, on s’immerge à la vie des estropiés de la société. Pas de pathos, pas de hargne. Juste le désoeuvrement des Hommes. La fin. La lassitude.

Une usine qui ferme, des salariés envoyés au dépôt de leur vie. Syndicat et DRH sont sur le désaccord. Il faut trouver d’autres solutions pour arrondir les fins de mois, de quoi nourrir les marmots, ne pas sombrer, avoir le museau hors de l’eau devenue boueuse. Pourquoi ne pas accepter l’offre des Benbarek ? Une idée qui semble simple - capturer une fille, la garder, attendre les ordres et recevoir le pactole. L’enlèvement n’est qu’une excuse au polar, un fil conducteur qui permet aux personnages de se croiser. Des deux roublards responsables de l’enlèvement, à celle qui tombe malheureusement sur la victime, à ces frères - soeurs ou voisins des éclopés de l’usine, chacun prend part au récit, s’immisce et narre sa réalité noueuse. Tous malmenés, tous barbouillés d’actes noirs. Aucun n’est indemne. Et c’est leur parcours, leurs bosses, leurs stries qu’exposent les différents chapitres sublimés d'une plume tranchante.

Aux Animaux la guerre, c’est l'éventail d’une société ouvrière à la dérive, de villages qui s’écroulent après la fermeture d’une usine. C’est la fin, la déroute. Ça suinte l'horreur, l'ignoble sous le commun des vies de chacun.
Profile Image for Blog_Océane.
582 reviews6 followers
February 23, 2021
J'ai lu ce livre dans le cadre de mes études sur le thème du travail.
On m'a vendu cet auteur comme un génie et ce livre aurait plusieurs prix. Je dois prévenir que ce n'était pas ma tasse de thé ce livre mais je l'ai trouvé diablement intéressant pour évoquer le travail. Il en a une espèce de polar mais je trouve que le côté polar aurait pu être mieux exploité par exemple la fin, c'était trop ouvert.
Concernant la plume de l'auteure, elle est assez intéressante. Il alourdit sa plume pour mettre en relief la gravité de la situation ou il allège. Concernant la stratégie d'écriture, nous avons un point de vue omniscient. Ce qui m'a le plus perturbé dans ce livre est la multiplicité des intrigues, il y en a dans tous les sens. En outre, le fait de changer de personnage dans l'histoire pour s'y concentrer est constant et plus d'une fois, je me suis perdue dans les intrigues. J'ai été obligée de prendre des notes. Certaines intrigues étaient intéressantes tandis que d'autres, je n'arrive pas à trouver l'intérêt pour la notion de travail comme Lydie entre autres.
En tout cas, je retiendrais de cette lecture beaucoup de complexité et le thème du travail est bien exploré avec l'intrigue principale.

Pour conclure, Nicolas Mathieu propose un livre assez intéressant sous forme de polar. Certes, le polar comme on l'entend n'est pas totalement exploité mais il sert de support, si on peut dire, à l'auteur pour divertir son lecteur mais aussi évoquer le travail.
347 reviews9 followers
April 13, 2020
Reçu en cadeau également à Noël, je continue la lecture de ma PAL !
🏔 Dans les Vosges, l'usine Velocia fait de mauvais résultats et va devoir fermer. En vue du plan social qui s'annonce, on suit l'histoire de plusieurs personnages qui gravitnt autour de l'usine, dont Martel, secrétaire du CSE et qui ne parvient pas vraiment à joindre les deux bouts, et Rita, inspectrice du travail.
📖 Les chapitres sont relativement courts, et concentrés sur un personnage donné (titre du chapitre), ce qui rend la lecture plaisante. Les histoires s'entrecroisent, la chronologie entre les chapitres pas toujours respectée (ce qui rend le rythme assez dynamique !).
🖋 Les trois premiers quarts m'ont beaucoup plus, et le dernier quart m'a fait penser au côté déjanté des histoires de Nicolo Ammaniti (mais en plus sombre...).
33 reviews1 follower
September 22, 2023
Roman noir social, vers Épinal, histoire d'une somme de sombres individus prêts à tout pour surnager du déclassement dans lequel ils sont plongés. Style coup de poing, tous les protagonistes ont une fêlure. Le roman est choral dans sa structure, mais pas de rupture de style ou de point de vue particulièrement marquée, comme on peut en rencontrer chez d'autres auteurs qui utilisent ce procédé.
Un petit goût d'inachevé, aussi, des interrogations concernant certains des personnages, des flous qui encadrent cette descente aux enfers par ailleurs plutôt clinique, surtout vers la fin. Peut-être de quoi laisser place à une suite ? Il est certain qu'en littérature, il vaut mieux en dire pas assez que trop.
Une très bonne lecture globalement.
Profile Image for Macqueron.
1,025 reviews12 followers
December 24, 2022
Entrée en matière pour Nicolas Mathieu par le biais du roman noir, dont il use et parfois abuse des clichés. La narration commence façon puzzle avec des flashbacks de quelques heures, quelques jours ou quelques années, avec un présent de la narration non linéaire. L’exercice est amusant mais n’apporte pas non plus beaucoup. Tout l’intérêt est dans sa description d’une population ouvrière pressurisée, au bord de la crise de nerfs. Ce qui fera son talent dans ses livres suivants est déjà là. Son écriture est incisive et fait vivre plusieurs générations avec un talent éblouissant, rattrapant les quelques facilités (faiblesses?) par ailleurs, notamment la fin en queue de poisson
11 reviews
October 10, 2024
Très bon livre par l’auteur de « leurs enfants après eux » récompensé par un prix Goncourt. Les personnages sont magistralement croqué en quelques lignes, et l’enchaînement des événements rendent le livre très agréable à lire. Une description qui semble assez juste du désœuvrement dans les zones péri urbaines et des conditions économiques et sociales. Excellent livre.
282 reviews
March 11, 2025
Dei bulli di provincia si infilano in una storia più grande di loro, rapiscono una prostituta, e si ritrovano nei guai, con la banda che controllava la ragazza e con coloro a cui dovevano consegnarla perché la ragazza fugge.
Tutto ciò unito ai ricordi della guerra d'algeria dei loro nonni, a famiglie disastrate e a adolescenti privi di futuro
6 reviews
February 22, 2023
È un noir piuttosto avvincente. Una fabbrica nella provincia francese e' in crisi : la sua chiusura romperà definitivamente l'equilibrio di alcuni protagonisti proiettandoli verso il baratro. Tristissima e tangibile la fine della "classe operaia".
Profile Image for Mathieu.
375 reviews21 followers
January 1, 2024
Plus qu'un polar, c'est un roman social, de la violence banale et parfois exceptionnelle. Une galerie de personnages extrêmement bien campés, des vies miniscules et perdues, et un jeu d'écriture pour bien montrer que ce n'est pas un polar. Un roman qui se lit vite, tant il est prenant.
11 reviews
January 29, 2022
Toujours un peu cruel, mais il y a un côté bras cassé dans ces anti héros qui font sourire malgré tout, à lire absolument
Profile Image for Romane Pl.
476 reviews11 followers
August 1, 2022
Roman noir. Atmosphère lugubre. Les destins intimes se mêlent bien évidemment au reste, à la grande histoire. Les Vosges enneigées comme paysage effroyable.
Profile Image for Enora.
150 reviews15 followers
April 17, 2023
Audiobook
Écriture 5
Intrigue 4
Personnages 5
Impact 4
Divertissement 5
Profile Image for ana anaiscvu.
357 reviews16 followers
October 22, 2024
j'ai trouvé ça inachevé & ça manquait de cohérence (selon moi) donc une première rencontre ratée avec nicolas mathieu
beaucoup de personnages, leur lien entre eux est pas trop clair
Profile Image for Amel Zaki.
22 reviews
March 17, 2025
Trop drôle et cool d’enfin lire une histoire haletante et bien ficelée et située dans les Vosges les plus profondes. Je lis peu de thriller mais celui-ci en vaut le détour
Profile Image for Astrid.
69 reviews22 followers
July 16, 2025
Documentaire, photographique et par vignettes ultra modernes (et donc ultra poétiques) = je continue d’adorer la voix intérieure de Nicolas Mathieu
6 reviews
September 26, 2024
Excellent! Une plume qui décrit les paysages, les émotions, les interactions avec tant de justesse - qui nous renvoie par moments à nos propres souvenirs. Tout cela en plus d’une intrigue prenante avec beaucoup de suspens jusqu’à la dernière page! J’avais adoré Leurs Enfants Après Eux, et j’ai été une nouvelle fois séduite.
1 review
October 7, 2020
Super French writer! This is his first book, the second is as good as this. Worth reading
Displaying 1 - 30 of 40 reviews

Can't find what you're looking for?

Get help and learn more about the design.