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Carcoma
Son piratas descartados y condenados que han jurado no volver a poner un pie en tierra y navegar incansablemente hacia lo desconocido mientras esperan una muerte inevitable. Pero el destino decidirá lo contrario y les sumirá en el miedo. Todos han dejado atrás un pasado torturado que tratan de olvidar. A bordo nadie conoce los secretos de los demás ni saben por qué eligieron unirse al barco Carcoma. Solo los une el juramento y la obediencia ciega a su capitán, un hombre amargado, alcohólico, intransigente y violento, que gobierna esta tropa conpuño de hierro.
Estos piratas desilusionados hacen un descubrimiento sorprendente cuando su barco encalla accidentalmente en una isla desierta: una misteriosa y rara criatura marina.
Estos piratas desilusionados hacen un descubrimiento sorprendente cuando su barco encalla accidentalmente en una isla desierta: una misteriosa y rara criatura marina.
176 pages, Paperback
Published February 7, 2025
2 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 28 of 28 reviews
February 7, 2025
La couverture est juste MAGNIFIQUE.
J'avoue avoir était très conquise par l'univers et le résumé de la BD, les dessins et l'ambiance graphique ont vraiment beaucoup de cachet.
Mais ce qui fait défaut je trouve c'est l'histoire, qui ne va pas assez loin. Alors que la base est très bonne, l'univers marin grincheux qui prête serment est vraiment super cool et avoir un personnage féminin si affirmé au centre de l'histoire c'est trop bien. MAIS c'est pas assez long et très flou sur plusieurs intrigues.
J'avoue avoir était très conquise par l'univers et le résumé de la BD, les dessins et l'ambiance graphique ont vraiment beaucoup de cachet.
Mais ce qui fait défaut je trouve c'est l'histoire, qui ne va pas assez loin. Alors que la base est très bonne, l'univers marin grincheux qui prête serment est vraiment super cool et avoir un personnage féminin si affirmé au centre de l'histoire c'est trop bien. MAIS c'est pas assez long et très flou sur plusieurs intrigues.
February 18, 2025
Un beau roman graphique sur le deuil, les douleurs qu'on n'oublie pas et qui nous rongent. La métaphore liée à la mer était belle. J'ai bien aimé l'ambiance fantastique et lugubre, la transformation presque horrifique.
On manque tout de même d'un peu de contexte sur certains backgrounds pour comprendre complètement les motivations. Même s'il est aisé de les deviner, j'aurais voulu que ce soit plus explicit mais c'est une préférence personnel.
On manque tout de même d'un peu de contexte sur certains backgrounds pour comprendre complètement les motivations. Même s'il est aisé de les deviner, j'aurais voulu que ce soit plus explicit mais c'est une préférence personnel.
January 10, 2025
Une BD dont j’ai adhéré à l’univers graphique qui m’a subjuguée. Ce côté fantasy, cette palette de couleurs, tout m’a conquise.
J’aurais en revanche aimé avoir un peu plus de contexte niveau intrigue, quitte à avoir 10,20 pages de plus mais la beaucoup d’éléments sont flous et j’ai l’impression de passer un peu à côté de l’histoire, c’est dommage.
J’ai trouvé cette fin un peu amère aussi, j’aurais aimé quelque chose un poil plus rempli d’espoir 🥲
J’aurais en revanche aimé avoir un peu plus de contexte niveau intrigue, quitte à avoir 10,20 pages de plus mais la beaucoup d’éléments sont flous et j’ai l’impression de passer un peu à côté de l’histoire, c’est dommage.
J’ai trouvé cette fin un peu amère aussi, j’aurais aimé quelque chose un poil plus rempli d’espoir 🥲
February 15, 2025
La couverture et le résumé m’ont tout de suite intriguée. Je savais pourtant que ça allait être quitte ou double en découvrant quelques planches sur le web. Le graphisme étant toujours très important, pour moi, dans une lecture de ce genre, je n’étais pas certaine d’adhérer à Carcoma. Le style de Andrés Garrido n’est, en effet, pas vraiment de ceux que j’affectionne mais… le côté lugubre laissait présager quelque chose de très immersif. Et ça a été tout à fait le cas.
Et franchement, quand le design arrive à vous plonger dans l’histoire, c’est déjà une excellente chose. La palette de couleur ajoute aussi à l’ambiance. On a cette impression constante d’être dans un brouillard poisseux, verdâtre, maladif. En découvrant cette bande de pirates, on se dit tout de suite qu’ils n’ont pas eu la vie facile et que cette aventure ne le sera pas non plus.
Jusqu’au moment où un événement inattendu parvient. Et là beaucoup de choses changent. Déjà, il y a plus de lumière dans le dessin, ou plus d’ombre en fonction des personnages que l’on croise. Les dessins reflètent l’histoire avec intelligence, mais surtout les émotions de nos héros. C’est un élément subtil qui fait toute la différence.
D’un côté l’espoir, de l’autre le désespoir. C’est du moins comme cela que j’ai perçu l’histoire du Carcoma. Un capitaine qui sombre jusqu’à atteindre la folie, tandis que son équipage lui, arrive encore à trouver quelque chose à se raccrocher pour aller de l’avant malgré leur passé. C’était très intéressant de voir le contraste entre les deux.
Tout le déroulement de ce combat est d’ailleurs captivant, notamment grâce aux scènes de combats qui sont très fluides et pleine d’énergie. Je ne m’y attendais pas. Il y a par contre pas mal de violence et des éléments un peu gore, totalement en adéquation avec l’univers et l’histoire, mais je ne mettrais pas Carcoma entre toutes les mains. Pour ma part, cela ne m’a pas dérangé car encore une fois, c’était totalement raccord avec l’ensemble de la bande-dessinée.
Je dirais par contre que la fin m’a laissé sur ma faim. Elle est un peu abrupte et ne donne pas vraiment de conclusion satisfaisante à tout ce qu’il s’est passé. Il y a sans doute une certaine métaphore à y voir, mais j’aurais voulu moins d’ouverture.
Il n’en reste pas moins que Carcoma a été une découverte surprenante, dans le bon sens du terme, avec un fil conducteur qui m’a vraiment plu, et une camaraderie qui faisait chaud au cœur malgré tout. Un petit ovni qui mérite d’être découvert.
Et franchement, quand le design arrive à vous plonger dans l’histoire, c’est déjà une excellente chose. La palette de couleur ajoute aussi à l’ambiance. On a cette impression constante d’être dans un brouillard poisseux, verdâtre, maladif. En découvrant cette bande de pirates, on se dit tout de suite qu’ils n’ont pas eu la vie facile et que cette aventure ne le sera pas non plus.
Jusqu’au moment où un événement inattendu parvient. Et là beaucoup de choses changent. Déjà, il y a plus de lumière dans le dessin, ou plus d’ombre en fonction des personnages que l’on croise. Les dessins reflètent l’histoire avec intelligence, mais surtout les émotions de nos héros. C’est un élément subtil qui fait toute la différence.
D’un côté l’espoir, de l’autre le désespoir. C’est du moins comme cela que j’ai perçu l’histoire du Carcoma. Un capitaine qui sombre jusqu’à atteindre la folie, tandis que son équipage lui, arrive encore à trouver quelque chose à se raccrocher pour aller de l’avant malgré leur passé. C’était très intéressant de voir le contraste entre les deux.
Tout le déroulement de ce combat est d’ailleurs captivant, notamment grâce aux scènes de combats qui sont très fluides et pleine d’énergie. Je ne m’y attendais pas. Il y a par contre pas mal de violence et des éléments un peu gore, totalement en adéquation avec l’univers et l’histoire, mais je ne mettrais pas Carcoma entre toutes les mains. Pour ma part, cela ne m’a pas dérangé car encore une fois, c’était totalement raccord avec l’ensemble de la bande-dessinée.
Je dirais par contre que la fin m’a laissé sur ma faim. Elle est un peu abrupte et ne donne pas vraiment de conclusion satisfaisante à tout ce qu’il s’est passé. Il y a sans doute une certaine métaphore à y voir, mais j’aurais voulu moins d’ouverture.
Il n’en reste pas moins que Carcoma a été une découverte surprenante, dans le bon sens du terme, avec un fil conducteur qui m’a vraiment plu, et une camaraderie qui faisait chaud au cœur malgré tout. Un petit ovni qui mérite d’être découvert.
February 27, 2025
Oeuvre onirique, Carcoma nous entraîne sur un bateau de pirates hantés par leur passé.
Le récit devient très rapidement fantastique, les créatures qui y apparaissent sont des métaphores pour des personnages qui leur sont liés, leurs émotions sont retranscrites admirablement.
Tout est dans le sous-entendu dans cette aventure en un tome, les grandes lignes sont esquissées mais l'occasion est laissée au lecteur d'imaginer comment colorier l'intérieur.
Graphiquement les personnages ont chacun une forte identité graphique et la technique de dessin reproduit admirablement l'illusion du mouvement, on dirait vraiment une capture d'un film animé.
Une belle histoire complète, très sensible, que je recommande vivement aux fans du genre !
Merci à Netgalley et les éditions Dupuis pour l'accès à cette belle découverte 🙏
Le récit devient très rapidement fantastique, les créatures qui y apparaissent sont des métaphores pour des personnages qui leur sont liés, leurs émotions sont retranscrites admirablement.
Tout est dans le sous-entendu dans cette aventure en un tome, les grandes lignes sont esquissées mais l'occasion est laissée au lecteur d'imaginer comment colorier l'intérieur.
Graphiquement les personnages ont chacun une forte identité graphique et la technique de dessin reproduit admirablement l'illusion du mouvement, on dirait vraiment une capture d'un film animé.
Une belle histoire complète, très sensible, que je recommande vivement aux fans du genre !
Merci à Netgalley et les éditions Dupuis pour l'accès à cette belle découverte 🙏
May 31, 2025
D'abord attirée par la couverture, j'ai ensuite été émerveillée par l'intérieur. Les dessins et l'ambiance sombre servent l'histoire et la subliment. J'ai adoré Carcoma, j'ai adoré la personnalité et la profondeur des personnages, j'ai adoré son style, j'ai adoré ce que Andrés Garrido voulait nous transmettre à travers son œuvre : se battre jusqu'au bout, car l'espoir ne disparaît jamais complètement. J'aurais apprécié quelques pages supplémentaires pour un développement après cette fin subtile mais lourde de sens.
June 13, 2025
Pirates, sirènes et horreurs lovecraftiennes, oh my!
August 14, 2025
4,5/5
Les deux dernières pages changent complètement tout le récit, c'est trop beau
Les deux dernières pages changent complètement tout le récit, c'est trop beau
April 16, 2025
Ce qui m’a amenée à demandé ce service presse est évidemment la formidable couverture. Une femme noire, une atmosphère un peu ésotérique, des couleurs sombres…Comment ne pas tomber sous le charme ?
Ce coup de crayon et ce choix de couleurs ne m’ont pas déçue. Ce fut un pur bonheur pour mes yeux émerveillés, toujours en quête d’une esthétique sombre et bien travaillée. Si ce récit se veut court et parfois flou dans ce qu’il raconte, c’est une brume poétique qui, malgré tout, nous emporte avec une facilité déconcertante.
Caracola de A. Garrido suit l’équipage d’un bateau pirate qui a fait vœu de ne jamais retourner à la terre. Chaque matin, ces voyageurs renouvellent leur promesse de rester sur la mer pour toujours, au côté de leur capitaine peu amène, alcoolique et violent. Ils n’ont pas le droit de parler de leurs anciennes vies et pourtant, ces dernières leur pèsent lourd sur la conscience.
Ce qui bouleverse ce conte macabre est la découverte d’une créature marine et magique qui chamboulera l’équipage, tout en étant un secret pour leur capitaine.
L’ambiance est rapidement pesante, la lumière y est rare. Des éclats de violence, des meurtres, de l’amertume…quelque chose se prépare sur ce bateau maudit. On ne sait pas qui sortira vivant de cette mascarade. Le crayon, très noir par moment, retranscrit à la perfection la dualité morale de chaque être humain. Une forme d’empathie pour des personnages terribles se fait peu à peu sa place dans les cœurs.
Ce huis-clos angoisse. Découvrant peu à peu les passés des uns et des autres, bravant l’interdiction, on aimerait tous les sauver. Je pense notamment au personnage principal qui porte avec elle le thème de la maternité. Une maternité pas toujours facile, parfois cruelle, qu’elle n’oubliera jamais. En quelques cases, avec une justesse telle à maîtriser l’horreur, mes bras me sont tombés. Comment peut-on juger une telle chose, qui sera assez légitime pour cela ? Sa demi « rédemption » avec la créature marine qu’elle chérit dès le départ m’a touchée.
Néanmoins, c’est avec un certain soulagement qu’on les quitte tous à la fin.
Ce grand final, doux-amer, m’a laissée perplexe. Mes émotions étaient assez confuses. Ce dont je suis sûre, c’est que des larmes inattendues sont venues se loger dans mes yeux, sans couler.
Il est peut-être nécessaire de se perdre en mer pour se retrouver mais l’important est probablement de parvenir à retrouver le chemin jusqu’à chez soi, jusqu’à soi, sans se trahir.
Merci aux éditions Dupuis pour ce SP non-rémunéré et à Netgalley.
Ce coup de crayon et ce choix de couleurs ne m’ont pas déçue. Ce fut un pur bonheur pour mes yeux émerveillés, toujours en quête d’une esthétique sombre et bien travaillée. Si ce récit se veut court et parfois flou dans ce qu’il raconte, c’est une brume poétique qui, malgré tout, nous emporte avec une facilité déconcertante.
Caracola de A. Garrido suit l’équipage d’un bateau pirate qui a fait vœu de ne jamais retourner à la terre. Chaque matin, ces voyageurs renouvellent leur promesse de rester sur la mer pour toujours, au côté de leur capitaine peu amène, alcoolique et violent. Ils n’ont pas le droit de parler de leurs anciennes vies et pourtant, ces dernières leur pèsent lourd sur la conscience.
Ce qui bouleverse ce conte macabre est la découverte d’une créature marine et magique qui chamboulera l’équipage, tout en étant un secret pour leur capitaine.
L’ambiance est rapidement pesante, la lumière y est rare. Des éclats de violence, des meurtres, de l’amertume…quelque chose se prépare sur ce bateau maudit. On ne sait pas qui sortira vivant de cette mascarade. Le crayon, très noir par moment, retranscrit à la perfection la dualité morale de chaque être humain. Une forme d’empathie pour des personnages terribles se fait peu à peu sa place dans les cœurs.
Ce huis-clos angoisse. Découvrant peu à peu les passés des uns et des autres, bravant l’interdiction, on aimerait tous les sauver. Je pense notamment au personnage principal qui porte avec elle le thème de la maternité. Une maternité pas toujours facile, parfois cruelle, qu’elle n’oubliera jamais. En quelques cases, avec une justesse telle à maîtriser l’horreur, mes bras me sont tombés. Comment peut-on juger une telle chose, qui sera assez légitime pour cela ? Sa demi « rédemption » avec la créature marine qu’elle chérit dès le départ m’a touchée.
Néanmoins, c’est avec un certain soulagement qu’on les quitte tous à la fin.
Ce grand final, doux-amer, m’a laissée perplexe. Mes émotions étaient assez confuses. Ce dont je suis sûre, c’est que des larmes inattendues sont venues se loger dans mes yeux, sans couler.
Il est peut-être nécessaire de se perdre en mer pour se retrouver mais l’important est probablement de parvenir à retrouver le chemin jusqu’à chez soi, jusqu’à soi, sans se trahir.
Merci aux éditions Dupuis pour ce SP non-rémunéré et à Netgalley.
November 11, 2025
A concise horror story depicting the perpetual struggle between hope for the future and drowning in hopelessness or the misery of the past. I like that the cast is filled with failures who remain hopeful. I love the art style, I love the way action scenes are choreographed and I love the pirates’ oath.
My tomb will be the algae, my pleas will be be the gulls.
My tomb will be the algae, my pleas will be be the gulls.
May 10, 2025
J'ai vraiment adoré ma lecture. Je ne suis pas une grande amatrice de pirates, mais là, j'ai été totalement conquise.
Dès les premières pages (la 16) avec ce filet de pêche qui représente un crâne, j'ai été séduite.
L'atmosphère était intrigante et sombre, renforcée par les tonalités et dessins. Les personnages intéressants, bien qu'apparaissant assez peu, on veut savoir ce qui les a poussés à se réunir sur ce navire. Et le hasard fait bien les choses parce que j'ai lu Carcoma alors que j'étais en plein visionnage de la série The Servant, ce qui a encore plus résonné avec le personnage de Sépia.
J'ai adoré voir ces pirates reprendre gout à la vie sur ce bateau funeste grâce à l'apparition de cette adorable créature qui apporte une lueur d'espoir. Sa couleur claire apporte tout de suite de la lumière, c'est très efficace. Surtout en parallèle de la descente en enfer du capitaine qui n'est pas prêt à accepter leurs changements.
J'espère très vite relire Garrido Andrés, jeune artiste espagnol, dont c'est le premier ouvrage.
Dès les premières pages (la 16) avec ce filet de pêche qui représente un crâne, j'ai été séduite.
L'atmosphère était intrigante et sombre, renforcée par les tonalités et dessins. Les personnages intéressants, bien qu'apparaissant assez peu, on veut savoir ce qui les a poussés à se réunir sur ce navire. Et le hasard fait bien les choses parce que j'ai lu Carcoma alors que j'étais en plein visionnage de la série The Servant, ce qui a encore plus résonné avec le personnage de Sépia.
J'ai adoré voir ces pirates reprendre gout à la vie sur ce bateau funeste grâce à l'apparition de cette adorable créature qui apporte une lueur d'espoir. Sa couleur claire apporte tout de suite de la lumière, c'est très efficace. Surtout en parallèle de la descente en enfer du capitaine qui n'est pas prêt à accepter leurs changements.
J'espère très vite relire Garrido Andrés, jeune artiste espagnol, dont c'est le premier ouvrage.
May 3, 2025
Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions Dupuis de m'avoir permis de découvrir cette bande dessinée via la plateforme NetGalley.
Je connaissais déjà le travail d'Andrés Garrido avec sa trilogie Love, love, love dont j'ai lu les tomes 1 et 2 (il faudra d'ailleurs que je pense à lire sa conclusion).
Dans ce récit, on rencontre un équipage de laissés-pour-compte ayant fait la promesse de ne jamais poser le pied à terre. Le navire devient alors un espace clos, une métaphore de la fuite et de la condamnation. Pourtant, l'arrivée d'une étrange créature marine leur apportera une lueur d'espoir et brisera l'équilibre fragile de ce groupe.
Le style graphique contribue à l'ambiance lugubre de l'œuvre. Andrés Garrido a su nous plonger dans cet univers clos et oppressant tout en apportant une touche de poésie à travers la créature marine et son pouvoir.
J'ai néanmoins quelques regrets après cette lecture.
Au final, nous ne savons que peu de choses sur le passé et les motivations des personnages. Mis à part Sépia, les membres de l'équipage ne sont pas développés. Tout comme le capitaine qui est pourtant l'antagoniste principal de cette histoire. Même si on nous donne quelques indices, on ne connaît pas réellement ses motivations et la raison qui l'a amené jusqu'à ce point de non-retour. On ne connaît pas non plus l'origine de cette étrange créature de l'ombre.
Le dénouement m'a laissée un petit goût d'inachevé. Tout s'est passé trop vite à mon goût. Je reste dans le flou.
En bref, Carcoma est une œuvre originale qui offre une immersion dans un univers maritime fantastique et introspectif. Elle se distingue par sa profondeur émotionnelle et sa richesse graphique. Il est tout simplement dommage que certains aspects narratifs puissent autant laisser place à interprétation.
Ma chronique : https://psycheedelik-unehistoiredemot...
Je connaissais déjà le travail d'Andrés Garrido avec sa trilogie Love, love, love dont j'ai lu les tomes 1 et 2 (il faudra d'ailleurs que je pense à lire sa conclusion).
Dans ce récit, on rencontre un équipage de laissés-pour-compte ayant fait la promesse de ne jamais poser le pied à terre. Le navire devient alors un espace clos, une métaphore de la fuite et de la condamnation. Pourtant, l'arrivée d'une étrange créature marine leur apportera une lueur d'espoir et brisera l'équilibre fragile de ce groupe.
Le style graphique contribue à l'ambiance lugubre de l'œuvre. Andrés Garrido a su nous plonger dans cet univers clos et oppressant tout en apportant une touche de poésie à travers la créature marine et son pouvoir.
J'ai néanmoins quelques regrets après cette lecture.
Au final, nous ne savons que peu de choses sur le passé et les motivations des personnages. Mis à part Sépia, les membres de l'équipage ne sont pas développés. Tout comme le capitaine qui est pourtant l'antagoniste principal de cette histoire. Même si on nous donne quelques indices, on ne connaît pas réellement ses motivations et la raison qui l'a amené jusqu'à ce point de non-retour. On ne connaît pas non plus l'origine de cette étrange créature de l'ombre.
Le dénouement m'a laissée un petit goût d'inachevé. Tout s'est passé trop vite à mon goût. Je reste dans le flou.
En bref, Carcoma est une œuvre originale qui offre une immersion dans un univers maritime fantastique et introspectif. Elle se distingue par sa profondeur émotionnelle et sa richesse graphique. Il est tout simplement dommage que certains aspects narratifs puissent autant laisser place à interprétation.
Ma chronique : https://psycheedelik-unehistoiredemot...
February 22, 2025
Cette nuit, pendant une tempête aux vagues monstrueuses, la fièvre à emporté Tique. Puce, son frère, refuse de le jeter à la mer. Et pourtant, l'équipage damné de Carcoma a juré le même vœu : “Sans plus passer par aucun port, je vivrai et mourrai en mer. La terre, c'était hier, et hier n’est plus. Je suis né du sel, et au sel je retournerai. Les algues pour tombeau. Et seules les mouettes me pleureront.” et Puce, à contrecœur, obéit.
Mais quand Sépia s’endort dans le nid-de-pie, Carcoma échoue sur les rochers d’une île inconnue, et le capitaine est le premier qui ignore son serment et part explorer. Il revient avec un secret lumineux tapi au fond de sa bouteille, tandis que Sépia cache son secret à elle sous ses jupes - une luciole qui éclot comme une enfant de la mer. “Je sais pas ce que c’est, mais c’est beau…” Un secret soigne, l’autre détruit. Lequel gagnera ?
Conte noir et adulte, “Carcoma” parle, comme tous les bons contes, du bien et du mal caché aux cœurs des hommes. Et de l’espoir, bien sûr.
Ce premier album d’auteur complet signé Andres Garrido n’est pas une lecture facile, car l’art et le récit reflètent en tandem les maux de notre époque. Mais l'atmosphère malsaine s'éclaircit peu à peu, et si la fin fend les coeurs, elle les guérit à la fois.
C’est difficile d’aimer ce livre, mais c’est très facile de l’admirer.
Avertissement : j'ai reçu ce livre de NetGalley pour en faire un compte-rendu équitable. Ce qui n'a pas influencé mon opinion de quelque manière que ce soit.
Mais quand Sépia s’endort dans le nid-de-pie, Carcoma échoue sur les rochers d’une île inconnue, et le capitaine est le premier qui ignore son serment et part explorer. Il revient avec un secret lumineux tapi au fond de sa bouteille, tandis que Sépia cache son secret à elle sous ses jupes - une luciole qui éclot comme une enfant de la mer. “Je sais pas ce que c’est, mais c’est beau…” Un secret soigne, l’autre détruit. Lequel gagnera ?
Conte noir et adulte, “Carcoma” parle, comme tous les bons contes, du bien et du mal caché aux cœurs des hommes. Et de l’espoir, bien sûr.
Ce premier album d’auteur complet signé Andres Garrido n’est pas une lecture facile, car l’art et le récit reflètent en tandem les maux de notre époque. Mais l'atmosphère malsaine s'éclaircit peu à peu, et si la fin fend les coeurs, elle les guérit à la fois.
C’est difficile d’aimer ce livre, mais c’est très facile de l’admirer.
Avertissement : j'ai reçu ce livre de NetGalley pour en faire un compte-rendu équitable. Ce qui n'a pas influencé mon opinion de quelque manière que ce soit.
March 16, 2025
Sepia se encuentra en un barco tras perder lo mejor que tenía en su vida. El barco se llama Carcoma y hace honor a su nombre, ya que todos los tripulantes tienen algo en su interior que los carcome por dentro.
En el barco hay un lema y ese no es otro de quedarse para siempre en el barco, no volver nunca a puerto y una vez muerto que su cuerpo se convierta en el sal del que salió.
Pero un día, sin querer el barco encalla y Sepia encuentra algo en el mar, algo que se lleva al barco y que irá cambiando la vida de todos los tripulantes de la nave.
Además parece tener una pequeña moraleja del estilo a la de por muy en la oscuridad que estes, en algún momento aparecerá una luz que seguir para salir al mundo otra vez.
La historia me pareció muy original, por como usa el título para jugar con los traumas y dolores del pasado de la tripulación, con el nombre del barco y la situación del capitán.
La novela es muy buena y entretenida, se lee muy rápido ya que hay muchas páginas en las que apenas hay bocadillos.
No se si es en honor al nombre de la protagonista, pero la mayoría de las páginas tienen un color sepia que lo envuelve todo.
El dibujo está genial, es un poco distinto a lo que quizá estemos acostumbrados, pero es muy visual e interesante.
La edición es la habitual en la novela gráfica, con tapas duras márgenes blancos y papel satinado.
Mi enhorabuena al autor y estaré pendiente de su próximo trabajo.
En el barco hay un lema y ese no es otro de quedarse para siempre en el barco, no volver nunca a puerto y una vez muerto que su cuerpo se convierta en el sal del que salió.
Pero un día, sin querer el barco encalla y Sepia encuentra algo en el mar, algo que se lleva al barco y que irá cambiando la vida de todos los tripulantes de la nave.
Además parece tener una pequeña moraleja del estilo a la de por muy en la oscuridad que estes, en algún momento aparecerá una luz que seguir para salir al mundo otra vez.
La historia me pareció muy original, por como usa el título para jugar con los traumas y dolores del pasado de la tripulación, con el nombre del barco y la situación del capitán.
La novela es muy buena y entretenida, se lee muy rápido ya que hay muchas páginas en las que apenas hay bocadillos.
No se si es en honor al nombre de la protagonista, pero la mayoría de las páginas tienen un color sepia que lo envuelve todo.
El dibujo está genial, es un poco distinto a lo que quizá estemos acostumbrados, pero es muy visual e interesante.
La edición es la habitual en la novela gráfica, con tapas duras márgenes blancos y papel satinado.
Mi enhorabuena al autor y estaré pendiente de su próximo trabajo.
March 17, 2025
Des pirates détruits par leur passé, qui ont promis à leur capitaine de ne plus jamais toucher terre... jusqu'à ce qu'ils trouvent une étrange créature.
Sombre et fantasmagorique, avec des illustrations parfaites pour sublimer les cauchemars lovecraftiens de cette œuvre, cette BD devrait beaucoup plaire aux fans de Sfar, Blain, Tanquerelle... et d'autres œuvres gothiques au parfum de fin XIXᵉ siècle.
L'atmosphère est définitivement l'aspect le plus travaillé de cette BD, mais j'aurais aimé un peu plus d'histoire et d'explications sur le quoi, le pourquoi et le comment. J'aurais aussi apprécié davantage de surprises. Je reste curieuse de voir ce que l'auteur fera ensuite, car il a beaucoup de talent.
Sombre et fantasmagorique, avec des illustrations parfaites pour sublimer les cauchemars lovecraftiens de cette œuvre, cette BD devrait beaucoup plaire aux fans de Sfar, Blain, Tanquerelle... et d'autres œuvres gothiques au parfum de fin XIXᵉ siècle.
L'atmosphère est définitivement l'aspect le plus travaillé de cette BD, mais j'aurais aimé un peu plus d'histoire et d'explications sur le quoi, le pourquoi et le comment. J'aurais aussi apprécié davantage de surprises. Je reste curieuse de voir ce que l'auteur fera ensuite, car il a beaucoup de talent.
August 15, 2025
Hacia mucho que no disfrutaba tanto de una novela gráfica de aventuras.
En este caso es una novela gráfica de piratas embarcados en una nave de la que no pueden bajar nunca. Su nombre es Carcoma y hace honor a los traumas que corroen por dentro a cada personaje. Hasta que encuentran un ser de luz que les hace ver las cosas de otra manera.
El estilo visual es chulísimo, los tonos sepias en honor al nombre de la protagonista, los.personajes tan bien dibujados, el ambiente clásico del barco pirata...y los ritmos son muy buenos, siendo muy cortita queda una historia muy completa y no le falta ni le sobra una página.
En este caso es una novela gráfica de piratas embarcados en una nave de la que no pueden bajar nunca. Su nombre es Carcoma y hace honor a los traumas que corroen por dentro a cada personaje. Hasta que encuentran un ser de luz que les hace ver las cosas de otra manera.
El estilo visual es chulísimo, los tonos sepias en honor al nombre de la protagonista, los.personajes tan bien dibujados, el ambiente clásico del barco pirata...y los ritmos son muy buenos, siendo muy cortita queda una historia muy completa y no le falta ni le sobra una página.
February 6, 2025
Je me suis laissée emportée par l'univers, les dessins, les couleurs, les personnages, c'était tellement cool que même si certaines choses peuvent être développées je met quand même 5 étoiles parce que j'ai été happée du début à la fin.
May 3, 2025
Adoro todo lo relacionado con el terror nautico, así que he devorado este cómic.
Súper destacables el trazo y el uso del color del autor, menuda manera de contar una historia sobre el luto, la obsesión y la esperanza.
Súper destacables el trazo y el uso del color del autor, menuda manera de contar una historia sobre el luto, la obsesión y la esperanza.
November 20, 2024
Intrigante histoires de pirates maudits, à la fois au sens propre et figuré. Il est dommage qu'on ne connaisse pas l'histoire du capitaine, qui aurait mieux permis de comprendre le dénouement
February 19, 2025
Mon tour premier SP, et ce fut un coup de coeur ! ❤️🔥
February 28, 2025
banger! ça parle de pirates et de deuil, les dessins sont très beaux
Read
March 2, 2025je m'attendais pas du tout au tour que l'histoire a pris j'ai beaucoup aimé
May 25, 2025
Heureusement que c'était pas long à lire.
June 4, 2025
Me ha encantado el dibujo y los toques de terror marino. Toda obra ambientada en un barco es siempre mejor.
July 27, 2025
Algo de aventura, algo de terror, algo de fantasía. Me encanta lo diferente del diseño de personajes para una historia que por momentos se vuelve bastante oscura.
August 27, 2025
oh WOWOWOW alors là- qu’est-ce que c’était beau, poétique, et profond autant concernant les dessins que l’histoire, je suis fan
April 13, 2025
Dès les premières pages de Carcoma, j’ai senti une étrange oppression s’installer, comme si le poids des secrets et des âmes en perdition du navire s’infiltrait à travers les planches. Andrés Garrido nous plonge dans un huis clos maritime où le vent salé se mêle à l’amertume des destins brisés. Ici, point de gloire ou de trésor caché, seulement une errance infinie, une fuite en avant vers l’oubli, jusqu’à ce que le sort en décide autrement…
L’ambiance de cette BD est absolument envoûtante. Loin des récits de pirates flamboyants, Carcoma nous entraîne dans un univers sombre et crépusculaire, où l’équipage ne tient que par un fragile serment et la crainte d’un capitaine tyrannique. Chaque personnage semble hanté par son passé, et cette tension latente rend l’atmosphère étouffante, presque poisseuse. La mer, qui devrait être une promesse d’évasion, devient ici un tombeau mouvant, une prison dont personne ne peut s’échapper.
Mais tout bascule lorsqu’ils découvrent cette étrange créature marine sur une île perdue. À partir de là, le récit prend une tournure presque cauchemardesque. L’obsession, la peur et les tensions éclatent au sein de l’équipage, et l’ombre du capitaine se fait plus menaçante encore. J’ai adoré cette montée en puissance, cette impression de fatalité qui pèse sur chaque décision, chaque regard.
Graphiquement, c’est une claque. Les dessins bruts et texturés accentuent l’aspect rugueux de cet univers en décomposition. L’usage des ombres, du contraste entre la noirceur des flots et la lueur inquiétante de la créature, donne à certaines planches un effet quasi spectral. On ressent la violence, la folie qui guette chaque membre d’équipage, et cette beauté sinistre qui plane sur l’histoire.
Si j’ai été totalement prise par cette atmosphère, je regrette peut-être un léger manque de développement sur certains personnages. L’équipage est fascinant, mais certains membres restent en retrait, alors que leur passé mériterait d’être plus exploité.
L’ambiance de cette BD est absolument envoûtante. Loin des récits de pirates flamboyants, Carcoma nous entraîne dans un univers sombre et crépusculaire, où l’équipage ne tient que par un fragile serment et la crainte d’un capitaine tyrannique. Chaque personnage semble hanté par son passé, et cette tension latente rend l’atmosphère étouffante, presque poisseuse. La mer, qui devrait être une promesse d’évasion, devient ici un tombeau mouvant, une prison dont personne ne peut s’échapper.
Mais tout bascule lorsqu’ils découvrent cette étrange créature marine sur une île perdue. À partir de là, le récit prend une tournure presque cauchemardesque. L’obsession, la peur et les tensions éclatent au sein de l’équipage, et l’ombre du capitaine se fait plus menaçante encore. J’ai adoré cette montée en puissance, cette impression de fatalité qui pèse sur chaque décision, chaque regard.
Graphiquement, c’est une claque. Les dessins bruts et texturés accentuent l’aspect rugueux de cet univers en décomposition. L’usage des ombres, du contraste entre la noirceur des flots et la lueur inquiétante de la créature, donne à certaines planches un effet quasi spectral. On ressent la violence, la folie qui guette chaque membre d’équipage, et cette beauté sinistre qui plane sur l’histoire.
Si j’ai été totalement prise par cette atmosphère, je regrette peut-être un léger manque de développement sur certains personnages. L’équipage est fascinant, mais certains membres restent en retrait, alors que leur passé mériterait d’être plus exploité.
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