Ouais bravo les gays !! (Est-ce qu’il y a que moi qui trouve les croquis de Jul Maroh tellement plus beaux que le style final des planches ?? Par exemple les dessins de recherche des personnages à la fin là wow)
2.5 - Ce que j’avais bien aimé de Bleu est une couleur chaude est que tout était un peu plus lent, réfléchi et attentionné. Les personnages ici sont attachants, mais l’histoire déboule rapidement. Encore une fois l’accent québécois de Jul Maroh laisse à désirer.
Boutonné en jalousie est une histoire qui aborde avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance la question de l’identité sexuelle et de l’homosexualité. Entre amitié, premiers émois et diversité, Jul' Maroh nous livre le portrait sensible d’un jeune homme en pleine construction, tout juste après son coming out, et qui découvre que l’amour peut parfois être plus compliqué qu’il n’y paraît.
C’est une lecture que j’ai trouvée très douce, très sensible. Ici, pas de violence ni de drame bouleversant, mais une ambiance presque fleur bleue, pleine de bienveillance — ce qui, même si ça rend certains passages un peu idéalisés, fait vraiment du bien. On a besoin de récits qui réconfortent et qui montrent aussi des histoires queer positives.
J’ai beaucoup aimé les illustrations : elles sont à l’image du récit, pleines de poésie, de douceur et de tendresse. Les couleurs pastel renforcent cette atmosphère cocon et rendent l’ensemble vraiment agréable à lire et à regarder.
Les thématiques abordées sont riches et importantes : homophobie, acceptation de soi, relations adolescentes, amitié, premiers amours… autant de sujets abordés avec finesse et émotion.
Une très belle BD, pleine de tendresse et de sensibilité, que je recommande vivement.
Vive les queers!! C'était hyper dense, un peu rapide mais un grand plaisir à lire (et à voir surtout!). A bit biased parce que j'ai pu rencontrer l'auteur et c'était vraiment une expérience formidable. Merci <3
« Ta chemise. T'es tout boutonné en jaloux. C'est comme ça qu'on dit chez nous, quand on est boutonné de travers. Je sais pas comment vous dites en France. » Fact, ahah.
« Comme on dit chez nous: la langue n'a pas d'os... La langue n'a pas d'os, MAIS elle peut briser bien des os. »
beaucoup de clichés, je ne suis pas sûre que le public visé soit le lectorat. je rejoins plusieurs avis selon lequel les croquis de recherche sont bien plus beaux que les planches finales.
Je trouve que l'histoire n'est pas très originale et je ne n'accroche pas au trait de Jul Maroh. En plus je déteste le cliché du "oui en fait les homophobes sont des homosexuels dans le placard".