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Le Ciel de Joy
L’amour de Robinson, c’est la plus belle chose qui arrive à Joy en cette année de première. Un amour précieux quand on vit, comme elle, dans une famille où les hommes ne restent pas. De fous rires en discussions sans fin, rien ne peut compromettre ce bonheur. Jusqu’au jour où Joy apprend qu’elle est enceinte.
Un bébé à 17 ans, c’est l’histoire de sa mère et de Mamika, pas la sienne. Joy sait quel choix faire : elle va avorter. Mais sans le soutien de sa famille, Joy n’est pas aussi libre qu’elle le pensait…
Un roman de liberté et d’amour porté par l’écriture vibrante de Sophie Adriansen.
Un bébé à 17 ans, c’est l’histoire de sa mère et de Mamika, pas la sienne. Joy sait quel choix faire : elle va avorter. Mais sans le soutien de sa famille, Joy n’est pas aussi libre qu’elle le pensait…
Un roman de liberté et d’amour porté par l’écriture vibrante de Sophie Adriansen.
240 pages, Paperback
Published January 8, 2025
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About the author
Sophie Adriansen
108 books30 followersSophie Adriansen is a French writer, a member of the Société des gens de lettres and of the Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse
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Community Reviews
Displaying 1 - 18 of 18 reviews
December 29, 2024
2.75⭐️
Unpopular opinion : le sujet est important donc c’est giga top que la littérature jeunesse s’en empare, mais il aurait pu être mieux traité… la j’ai trouvé ça un peu manichéen et manquant de nuances pour un roman ado quand même :/
Très cool que les infos des droits soient données (délais limites, différents types d’avortements, possibilité d’être accompagné par quelqu’un qui n’est pas de la famille, prolife vs prochoice, etc.) mais ça suffit pas malheureusement :/
Et le passage : « hors de question de prendre des photos intimes. Ça se retrouve hyper facilement sur Snap, il y a tellement d’histoires de harcèlement avec ça… » —> c’est sûrement une maladresse de formulation mais je le reçois comme moralisateur et culpabilisant. C’est un peu l’équivalent revenge porn de « t’étais habillée comment » qu’on rétorque aux victimes de viol. Pour le dire autrement je le ressens comme un « bah si tu veux pas être victime de revenge porn envoie pas des nudes dans un premier temps », et ça c’est un inversement de la culpabilité et c’est la culture du viol donc franchement pas ouf dans un roman qui aborde une thématique féministe comme l’avortement (que ce soit une maladresse ou le fond de la pensée)
+ pas fan de l’écriture mais ça c’est un goût/ressenti perso qui ne concerne que moi
Unpopular opinion : le sujet est important donc c’est giga top que la littérature jeunesse s’en empare, mais il aurait pu être mieux traité… la j’ai trouvé ça un peu manichéen et manquant de nuances pour un roman ado quand même :/
Très cool que les infos des droits soient données (délais limites, différents types d’avortements, possibilité d’être accompagné par quelqu’un qui n’est pas de la famille, prolife vs prochoice, etc.) mais ça suffit pas malheureusement :/
Et le passage : « hors de question de prendre des photos intimes. Ça se retrouve hyper facilement sur Snap, il y a tellement d’histoires de harcèlement avec ça… » —> c’est sûrement une maladresse de formulation mais je le reçois comme moralisateur et culpabilisant. C’est un peu l’équivalent revenge porn de « t’étais habillée comment » qu’on rétorque aux victimes de viol. Pour le dire autrement je le ressens comme un « bah si tu veux pas être victime de revenge porn envoie pas des nudes dans un premier temps », et ça c’est un inversement de la culpabilité et c’est la culture du viol donc franchement pas ouf dans un roman qui aborde une thématique féministe comme l’avortement (que ce soit une maladresse ou le fond de la pensée)
+ pas fan de l’écriture mais ça c’est un goût/ressenti perso qui ne concerne que moi
October 17, 2024
Joy a seize ans, bientôt dix-sept et elle est amoureuse. Avec Robinson, ils font leurs premiers pas ensemble, à deux. Ils découvrent la vie, l'amour, la tendresse et les caresses.
Seulement voilà : le préservatif craque, enfin peut-être, il ne sait pas vraiment... mais quelques semaines plus tard, le résultat est sans appel : Joy est enceinte. Au même âge que sa mère. Au même âge que sa grand-mère. Joy a seize ans, bientôt dix-sept, et elle ne veut pas d'un bébé. Pas maintenant, peut-être jamais. Seulement, dans la famille de Joy, il n'est pas question d'avorter.
La plume de Sophie Andriansen est percutante, fluide et entrainante. Impossible de lâcher ce roman, d'une très grande justesse. La description des émotions et des sentiments de Joy est vraie, directe. Les premiers amours, les premiers émois, tout est réel, sincère, presque naïf par moments. Parce que c'est ce qu'on est souvent à seize ans, bientôt dix-sept, et c'est beau. C'est un roman important, qui rappelle que rien n'est jamais acquis. Légalement, l'avortement est autorisé en France pour les mineures. Dans la réalité, ce n'est pas si simple... C'est cette réalité que l'on nous raconte à travers l'histoire de Joy. Le tout est grandement documenté, avec des passages pertinents concernant les législations dans d'autres pays, ou à des époques différentes. Je recommande entièrement et complètement ce roman.
Et puis tout simplement : merci pour cette histoire et ces mots.
Seulement voilà : le préservatif craque, enfin peut-être, il ne sait pas vraiment... mais quelques semaines plus tard, le résultat est sans appel : Joy est enceinte. Au même âge que sa mère. Au même âge que sa grand-mère. Joy a seize ans, bientôt dix-sept, et elle ne veut pas d'un bébé. Pas maintenant, peut-être jamais. Seulement, dans la famille de Joy, il n'est pas question d'avorter.
La plume de Sophie Andriansen est percutante, fluide et entrainante. Impossible de lâcher ce roman, d'une très grande justesse. La description des émotions et des sentiments de Joy est vraie, directe. Les premiers amours, les premiers émois, tout est réel, sincère, presque naïf par moments. Parce que c'est ce qu'on est souvent à seize ans, bientôt dix-sept, et c'est beau. C'est un roman important, qui rappelle que rien n'est jamais acquis. Légalement, l'avortement est autorisé en France pour les mineures. Dans la réalité, ce n'est pas si simple... C'est cette réalité que l'on nous raconte à travers l'histoire de Joy. Le tout est grandement documenté, avec des passages pertinents concernant les législations dans d'autres pays, ou à des époques différentes. Je recommande entièrement et complètement ce roman.
Et puis tout simplement : merci pour cette histoire et ces mots.
January 18, 2025
C’était en soit une chouette lecture, qui est très importante. Mais j’aurai aimé qu’elle soit abordée d’une manière un peu plus adulte, je trouve qu’elle faisait trop trop jeunesse, c’est vraiment dommage. 3,5 ⭐️
Read
March 9, 2025DNF (pas le temps, trop de choses à lire, j'ai pas accroché à la plume, si j'avais eu le temps j'aurais poussé mais voilà)
August 27, 2025
Mon cœur sensible a été très ému. Il est facile de s'identifier à la jeune Joy. Un beau roman à lire quel que soit l'âge.
June 19, 2025
Magnifique livre qui explique bien l'avortement pour les ados! ❤️
January 7, 2025
Avec une plume fluide et des chapitres courts, Sophie Adriansen entraine son lectorat au coeur d’une histoire importante par le sujet qu’elle met en lumière. « Le ciel de Joy » aborde l’avortement à hauteur d’adolescent à travers l’histoire d’une jeune femme qui souhaite y avoir recours. Une lecture sensible et forte d’émotions qui interpelle !
Joy et Robinson s’aiment. Cette relation est très précieuse aux yeux de la jeune femme car dans sa famille, les hommes ne restent pas. Rien ne semble pouvoir compromettre ce bonheur brodé de fous rire et de discussions sans fin. Jusqu’au jour où Joy apprend qu’elle est enceinte. Un bébé à 17 ans, c’est l’histoire de sa mère et de Mamika, pas la sienne. La jeune femme a fait son choix, elle veut avorter. Seulement, sans le soutien de sa famille, Joy n’est pas aussi libre qu’elle le pense. Car en France, l’avortement est légalement autorisé pour les mineurs, mais ce n’est pas si simple…
Allant à contre-sens des récits abordant la grossesse adolescente, ce livre s’attarde avec intelligence sur la notion de conviction personnelle, de droit et interroge la part de responsabilité des adultes dans l’accompagnement des prises de décision des adolescents. Un parti pris intéressant qui donne une image réaliste de la famille atypique de l’héroïne. Le roman en d’autant plus touchant que la plus grande part de la détresse de Joy réside dans l’opposition des personnes majeures de son entourage à lui apporter l’aide dont elle à besoin.
L’histoire familiale de Joy et l’histoire de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse se croisent dans ce roman pour offrir une lecture complète et accessible. « Le ciel de Joy » résonne avec l’anniversaire de la loi sur l’IVG et est un rappel du chemin parcouru et de celui qu’il reste à faire pour les droits des femmes.
Joy et Robinson s’aiment. Cette relation est très précieuse aux yeux de la jeune femme car dans sa famille, les hommes ne restent pas. Rien ne semble pouvoir compromettre ce bonheur brodé de fous rire et de discussions sans fin. Jusqu’au jour où Joy apprend qu’elle est enceinte. Un bébé à 17 ans, c’est l’histoire de sa mère et de Mamika, pas la sienne. La jeune femme a fait son choix, elle veut avorter. Seulement, sans le soutien de sa famille, Joy n’est pas aussi libre qu’elle le pense. Car en France, l’avortement est légalement autorisé pour les mineurs, mais ce n’est pas si simple…
Allant à contre-sens des récits abordant la grossesse adolescente, ce livre s’attarde avec intelligence sur la notion de conviction personnelle, de droit et interroge la part de responsabilité des adultes dans l’accompagnement des prises de décision des adolescents. Un parti pris intéressant qui donne une image réaliste de la famille atypique de l’héroïne. Le roman en d’autant plus touchant que la plus grande part de la détresse de Joy réside dans l’opposition des personnes majeures de son entourage à lui apporter l’aide dont elle à besoin.
L’histoire familiale de Joy et l’histoire de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse se croisent dans ce roman pour offrir une lecture complète et accessible. « Le ciel de Joy » résonne avec l’anniversaire de la loi sur l’IVG et est un rappel du chemin parcouru et de celui qu’il reste à faire pour les droits des femmes.
January 31, 2025
Joy, 17 ans, connaît pour la première fois le grand amour. Avec Robinson tout est simple, fluide, limpide, évident. Même leur première fois. Les choses changent le jour où Joy découvre qu’elle est enceinte. Une grossesse adolescente, comme sa mère et sa grand-mère avant elle. Pour ces dernières, il faut garder l’enfant à venir, entretenir en quelque sorte la « tradition » familiale. Mais la jeune fille ne l’entend pas de cette oreille. Ce schéma à reproduire, elle n’en veut pas. Ce qu’elle veut, c’est être libre de son choix. Ce qu’elle veut, c’est ne plus porter en elle cet embryon qui gâcherait son avenir. La possibilité d’avorter existe pour les mineurs en France, sans le consentement des adultes. Néanmoins, la présence d’un majeur est obligatoire tout au long du processus. Et sans le soutien de sa famille, Joy va découvrir que son chemin vers l’IVG va être bien plus compliqué qu’elle ne l’imaginait.
Un roman pro-ivg forcément engagé. Sophie Adriansen aborde le sujet en finesse, elle dresse le portrait d’une jeune fille touchante, fragile et déterminée. Se faisant, elle décortique chaque phase du processus allant de la découverte de la grossesse jusqu’à l’avortement de façon didactique mais sans lourdeur. Une forme de vulgarisation fictionnelle qui, au-delà de l’aspect purement médical, aborde également les répercussions intimes et familiales d’un tel bouleversement dans la vie d’une ado. Les témoignages qui encadrent les chapitres montrent par ailleurs les difficultés, partout dans le monde, que rencontrent les femmes pour disposer de leur corps comme bon leur semble. Aussi édifiant que révoltant !
Un roman pro-ivg forcément engagé. Sophie Adriansen aborde le sujet en finesse, elle dresse le portrait d’une jeune fille touchante, fragile et déterminée. Se faisant, elle décortique chaque phase du processus allant de la découverte de la grossesse jusqu’à l’avortement de façon didactique mais sans lourdeur. Une forme de vulgarisation fictionnelle qui, au-delà de l’aspect purement médical, aborde également les répercussions intimes et familiales d’un tel bouleversement dans la vie d’une ado. Les témoignages qui encadrent les chapitres montrent par ailleurs les difficultés, partout dans le monde, que rencontrent les femmes pour disposer de leur corps comme bon leur semble. Aussi édifiant que révoltant !
December 18, 2024
Un roman écrit avec une justesse percutante, sur un sujet important.
J’ai dévoré ce roman me laissant emporter par l’histoire de Joy.
Née dans une famille où sa mère et sa grand-mère avant elle sont tombées enceinte à 17 ans, Joy se retrouve à son tour dans cette situation.
Elle veut alors avorter.
Sans le soutien de sa famille, nous allons suivre son parcours, ses émotions et les personnes qu’elle va rencontrer.
Je me suis laissée entraînée par la plume pleine de couleurs de Sophie Andriansen. J’ai pu facilement capter les pensées et les émotions de Joy. Le premier amour et les émois de l’adolescence… C’était fluide et plein de jolis passages très touchants.
J’ai adoré le fait que le roman possède des passages de documentations sur par exemple : les législations d’autres pays sur l’avortement (de notre époque, d’autres plus anciennes…), mais aussi des passages de fictions. Je trouve que c’est un plus intéressant et pertinent, qui s’incorpore parfaitement dans l’histoire.
A mon sens, ce roman est un rappel. Rien n'est jamais acquis (et on a parfois tendance à ne pas y penser).
En France, l’avortement est légalement autorisé pour les mineurs. Cependant : ce n’est pas si simple. En effet, la personne mineure doit être accompagnée d’une personne majeur.
Et c’est à ça qu’est confrontée Joy dans ce roman.
J’ai vraiment adoré lire cette histoire touchante.
J’ai dévoré ce roman me laissant emporter par l’histoire de Joy.
Née dans une famille où sa mère et sa grand-mère avant elle sont tombées enceinte à 17 ans, Joy se retrouve à son tour dans cette situation.
Elle veut alors avorter.
Sans le soutien de sa famille, nous allons suivre son parcours, ses émotions et les personnes qu’elle va rencontrer.
Je me suis laissée entraînée par la plume pleine de couleurs de Sophie Andriansen. J’ai pu facilement capter les pensées et les émotions de Joy. Le premier amour et les émois de l’adolescence… C’était fluide et plein de jolis passages très touchants.
J’ai adoré le fait que le roman possède des passages de documentations sur par exemple : les législations d’autres pays sur l’avortement (de notre époque, d’autres plus anciennes…), mais aussi des passages de fictions. Je trouve que c’est un plus intéressant et pertinent, qui s’incorpore parfaitement dans l’histoire.
A mon sens, ce roman est un rappel. Rien n'est jamais acquis (et on a parfois tendance à ne pas y penser).
En France, l’avortement est légalement autorisé pour les mineurs. Cependant : ce n’est pas si simple. En effet, la personne mineure doit être accompagnée d’une personne majeur.
Et c’est à ça qu’est confrontée Joy dans ce roman.
J’ai vraiment adoré lire cette histoire touchante.
October 31, 2024
Un beau texte pour sensibiliser à l’avortement, ainsi qu’à la nécessité de faire évoluer les regards et la société sur le droit des femmes à disposer de leur corps et leur vie.
January 8, 2025
Avec Le Ciel de Joy, Sophie Andriansen aborde avec finesse et réalisme une thématique rarement explorée en littérature jeunesse : la grossesse adolescente et l’avortement. Ce roman poignant s’intéresse à la manière dont une adolescente affronte des choix complexes, souvent empreints de jugement et d’incompréhension. L’auteure donne une voix sincère et authentique à Joy, créant une histoire à la fois intime et universelle.
Je découvre la plume de Sophie avec ce roman et j’ai tout simplement adoré! Son style est une combinaison harmonieuse de simplicité, d’émotion et de profondeur. Son écriture accessible mais subtile offre une immersion totale dans l’univers de Joy, capturant les nuances des relations humaines et les dilemmes adolescents avec une justesse rare. Son choix de privilégier la suggestion et le ressenti, tout en adoptant un regard féministe et respectueux, confère à ce roman une résonance particulière. Elle parvient ainsi à toucher ses lecteurs tout en les invitant à une réflexion intime sur les thèmes du choix, de la liberté, et de la résilience.
Le Ciel de Joy traite avec une grande sensibilité des thèmes variés et universels qui touchent à la vie, aux choix, et aux relations humaines. Sophie Andriansen explore ces sujets complexes à travers le prisme d’une adolescente de 16 ans confrontée à une situation qui la pousse à grandir trop vite. Le cœur du roman repose sur la décision de Joy d’interrompre une grossesse non désirée. Ce thème, souvent tabou dans la littérature jeunesse, est abordé avec une rare honnêteté et une grande délicatesse. Joy choisit rapidement d’avorter, mais ce choix est loin d’être anodin. Il reflète sa volonté de se libérer des schémas familiaux (grossesses précoces de sa mère et de sa grand-mère) et de ne pas sacrifier son avenir. Le récit met en lumière les étapes administratives et médicales liées à l’avortement. Cela inclut la prise de rendez-vous, les consultations, et la confrontation aux regards souvent intrusifs ou jugeants des professionnels de santé. J’ai eu tellement de peine à certains moments pour Joy.. Notamment quand elle se confie à la mère de sa meilleure amie. Ça m’a brisé le coeur pour elle.. Bien que convaincue de son choix, Joy traverse des moments de doute, de peur, et de solitude. Cela montre que même une décision assumée peut être émotionnellement éprouvante. L’avortement reste un sujet sensible, et Joy ressent le poids du regard des autres. Le roman dénonce ainsi la stigmatisation qui entoure encore cette expérience, particulièrement pour les adolescentes. Il montre implicitement comment les jeunes femmes sont davantage jugées pour leur sexualité que les jeunes hommes. Joy porte seule la responsabilité de sa grossesse, alors que le rôle de son petit ami reste marginalisé. L’idée que l’avortement est un acte égoïste ou irresponsable est subtilement déconstruite. Le récit met en avant le droit de chaque femme à décider de son corps et de son avenir. En tout cas j’ai rarement lu un roman d’une telle justesse. C’était tout simplement incroyable. Et aussi tellement beau.
Joy est le personnage central, et son parcours reflète des thèmes universels tels que la quête d’identité, l’émancipation et la résilience. Elle a 16 ans, et est confrontée à des responsabilités et des décisions adultes lorsqu’elle découvre sa grossesse. Cette situation la pousse à grandir rapidement tout en restant profondément humaine, avec ses doutes et ses fragilités. Elle refuse de suivre le même chemin que sa mère et sa grand-mère, marquées par des grossesses précoces. Malgré les pressions sociales et familiales, elle reste fidèle à elle-même. Son courage et sa détermination à avorter, même face aux obstacles, sont les preuves de sa maturité et de sa volonté d’autonomie. Joy est un personnage inspirant , qui montre qu’on peut être jeune et pourtant capable de prendre des décisions difficiles pour protéger son avenir. La mère de Joy est un personnage ambigu, à la fois source de tension et de réconfort. Bien qu’elle souhaite protéger Joy, sa manière de le faire manque souvent de sensibilité. Elle a tendance à imposer ses propres expériences à sa fille, ce qui crée des conflits. Sous son apparente dureté, elle aime profondément Joy et cherche à l’aider, même si elle ne trouve pas toujours les bons mots ou les bons gestes. La grand-mère de Joy représente une autre génération et une autre perspective sur les choix de vie. Ayant elle aussi vécu une grossesse précoce, elle projette sur Joy ses propres jugements et attentes. Si elle peut se montrer critique, elle offre aussi des moments de sagesse et de réconfort, soulignant la richesse des relations intergénérationnelles. Le petit ami de Joy, bien que central à l’intrigue, reste un personnage secondaire en termes de présence et de développement. Il est en partie responsable de la grossesse de Joy, mais son implication reste superficielle. Il reflète le déséquilibre dans la répartition des responsabilités liées à la sexualité. Son absence émotionnelle ou physique souligne la solitude de Joy face à sa situation, renforçant le poids qu’elle porte seule.
Le Ciel de Joy est une œuvre riche et engagée qui aborde des sujets essentiels avec une grande humanité. En explorant des thèmes tels que l’avortement, le poids des relations familiales, le jugement social, et l’émancipation, Sophie Andriansen offre une histoire intime mais universelle. Ce roman invite à la réflexion, à la compassion, et au respect des choix personnels, tout en donnant aux jeunes lecteurs des outils pour mieux comprendre des réalités souvent passées sous silence.
Je découvre la plume de Sophie avec ce roman et j’ai tout simplement adoré! Son style est une combinaison harmonieuse de simplicité, d’émotion et de profondeur. Son écriture accessible mais subtile offre une immersion totale dans l’univers de Joy, capturant les nuances des relations humaines et les dilemmes adolescents avec une justesse rare. Son choix de privilégier la suggestion et le ressenti, tout en adoptant un regard féministe et respectueux, confère à ce roman une résonance particulière. Elle parvient ainsi à toucher ses lecteurs tout en les invitant à une réflexion intime sur les thèmes du choix, de la liberté, et de la résilience.
Le Ciel de Joy traite avec une grande sensibilité des thèmes variés et universels qui touchent à la vie, aux choix, et aux relations humaines. Sophie Andriansen explore ces sujets complexes à travers le prisme d’une adolescente de 16 ans confrontée à une situation qui la pousse à grandir trop vite. Le cœur du roman repose sur la décision de Joy d’interrompre une grossesse non désirée. Ce thème, souvent tabou dans la littérature jeunesse, est abordé avec une rare honnêteté et une grande délicatesse. Joy choisit rapidement d’avorter, mais ce choix est loin d’être anodin. Il reflète sa volonté de se libérer des schémas familiaux (grossesses précoces de sa mère et de sa grand-mère) et de ne pas sacrifier son avenir. Le récit met en lumière les étapes administratives et médicales liées à l’avortement. Cela inclut la prise de rendez-vous, les consultations, et la confrontation aux regards souvent intrusifs ou jugeants des professionnels de santé. J’ai eu tellement de peine à certains moments pour Joy.. Notamment quand elle se confie à la mère de sa meilleure amie. Ça m’a brisé le coeur pour elle.. Bien que convaincue de son choix, Joy traverse des moments de doute, de peur, et de solitude. Cela montre que même une décision assumée peut être émotionnellement éprouvante. L’avortement reste un sujet sensible, et Joy ressent le poids du regard des autres. Le roman dénonce ainsi la stigmatisation qui entoure encore cette expérience, particulièrement pour les adolescentes. Il montre implicitement comment les jeunes femmes sont davantage jugées pour leur sexualité que les jeunes hommes. Joy porte seule la responsabilité de sa grossesse, alors que le rôle de son petit ami reste marginalisé. L’idée que l’avortement est un acte égoïste ou irresponsable est subtilement déconstruite. Le récit met en avant le droit de chaque femme à décider de son corps et de son avenir. En tout cas j’ai rarement lu un roman d’une telle justesse. C’était tout simplement incroyable. Et aussi tellement beau.
Joy est le personnage central, et son parcours reflète des thèmes universels tels que la quête d’identité, l’émancipation et la résilience. Elle a 16 ans, et est confrontée à des responsabilités et des décisions adultes lorsqu’elle découvre sa grossesse. Cette situation la pousse à grandir rapidement tout en restant profondément humaine, avec ses doutes et ses fragilités. Elle refuse de suivre le même chemin que sa mère et sa grand-mère, marquées par des grossesses précoces. Malgré les pressions sociales et familiales, elle reste fidèle à elle-même. Son courage et sa détermination à avorter, même face aux obstacles, sont les preuves de sa maturité et de sa volonté d’autonomie. Joy est un personnage inspirant , qui montre qu’on peut être jeune et pourtant capable de prendre des décisions difficiles pour protéger son avenir. La mère de Joy est un personnage ambigu, à la fois source de tension et de réconfort. Bien qu’elle souhaite protéger Joy, sa manière de le faire manque souvent de sensibilité. Elle a tendance à imposer ses propres expériences à sa fille, ce qui crée des conflits. Sous son apparente dureté, elle aime profondément Joy et cherche à l’aider, même si elle ne trouve pas toujours les bons mots ou les bons gestes. La grand-mère de Joy représente une autre génération et une autre perspective sur les choix de vie. Ayant elle aussi vécu une grossesse précoce, elle projette sur Joy ses propres jugements et attentes. Si elle peut se montrer critique, elle offre aussi des moments de sagesse et de réconfort, soulignant la richesse des relations intergénérationnelles. Le petit ami de Joy, bien que central à l’intrigue, reste un personnage secondaire en termes de présence et de développement. Il est en partie responsable de la grossesse de Joy, mais son implication reste superficielle. Il reflète le déséquilibre dans la répartition des responsabilités liées à la sexualité. Son absence émotionnelle ou physique souligne la solitude de Joy face à sa situation, renforçant le poids qu’elle porte seule.
Le Ciel de Joy est une œuvre riche et engagée qui aborde des sujets essentiels avec une grande humanité. En explorant des thèmes tels que l’avortement, le poids des relations familiales, le jugement social, et l’émancipation, Sophie Andriansen offre une histoire intime mais universelle. Ce roman invite à la réflexion, à la compassion, et au respect des choix personnels, tout en donnant aux jeunes lecteurs des outils pour mieux comprendre des réalités souvent passées sous silence.
July 14, 2025
Élu mon livre préféré de l'année ❤️.
-
Pour commencer, j'ai adoré le titre du livre et son sens.
-
Je n'avais jamais vu de chapitres aussi court (41 pour 240 pages ☠️). Cependant ils ne nous empêchent pas de plonger directement dans l'histoire. D'autant plus que c'était exactement mon type de livre, il avait un peu une vibes du théorème des garçons, mais je ne saurais pas expliquer pourquoi.
-
Il était dur de s'arrêter à la fin du livre !!!!!! On a tellement envie d'enchaîner les chapitres : AHHHHHHHHHHHH.
-
J'ai adoré le couple de Robinson et Joy. Ça donne tellement envie de vivre la même chose (pas pour l'avortement hein xD). J'adore leur manière d'aborder le sexe et le fait qu'ils n'en ont pas besoin pour être épanouie. MERCI pour cela.
-
Le dénouement se fait assez rapidement on ne rentre pas en profondeur dans les sentiments de Joy au début, mais c'est largement suffisant.
Elle n'a tellement pas de chance p***** . On a envie d'être énervé contre ses adultes mais on ne peut presque pas. Sur ce côté-là le récit est parfaitement maîtrisé.
On arrive à sentir le tiraillement de Joy quand elle doit l'annoncer à certains adultes. C'est poignant.
ON A TELLEMENT ENVIE D'ÊTRE UN ADULTE ET DE L'ACCOMPAGNER SE FAIRE AVORTER APRÈS TOUT CE QU'ELLE SUBIT.
-
J'ai aussi bien aimé le fait que Joy ne cherche pas forcément à retrouver son père, c'est rare, mais j'aime bien. En plus le livre ne laisse pas sous-entendre que l'on a besoin d'un père pour vivre, et ça >>>>>.
J'ai aussi aimé le fait qu'elle ne veuille tout simplement pas d'enfant, je me reconnais tellement là-dedans, et chaque lecteur sait ce que cela fait de se reconnaître en littérature.
Sans parler du fait que Joy aime elle même la littérature et ça, ça ajoute la touche parfaite au récit.
-
Même si au début, quand on voit des extraits de livres on se perd un peu. Dans tout le récit, c'est divinement maîtrisé.
Je ne comprends pas ceux qui disent que le sujet n'a pas été assez bien traité. On a son histoire, celle de sa grand-mère, celle de sa mère ainsi que celles de pleins d'autres femmes dans plein d'autres pays, sans pour autant s'y perdre et ça c'est du pur génie !!!
-
J'ai trouvé ça superbe qu'elle nous explique ce qu'elle retrouve pendant ses recherches sur l'avortement.
Dans le chapitre 33, il y a une référence qui s'est passé sur mon île, moi qui vient des DOM-TOM. J'ai adoré ! Ça fait tellement bizarre mais plaisir que l'île de la Réunion soit cité ainsi que la ville de St Benoît, même si l'extrait est bien évidemment déchirant.
Les références de plusieurs pays et de l'histoire de l'avortement en France et ailleurs étaient superbes. J'ai même pu en parler avec ma grand mère car les références datent d'avant la loi Veil et continuent jusqu'à aujourd'hui.
-
Pendant ma lecture, j'avais une seule peur ; qu'elle renonce et que cette histoire soit comme toutes les autres, mais ce ne fut pas le cas. MERCIII Sophie pour tout cela.
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Pour commencer, j'ai adoré le titre du livre et son sens.
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Je n'avais jamais vu de chapitres aussi court (41 pour 240 pages ☠️). Cependant ils ne nous empêchent pas de plonger directement dans l'histoire. D'autant plus que c'était exactement mon type de livre, il avait un peu une vibes du théorème des garçons, mais je ne saurais pas expliquer pourquoi.
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Il était dur de s'arrêter à la fin du livre !!!!!! On a tellement envie d'enchaîner les chapitres : AHHHHHHHHHHHH.
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J'ai adoré le couple de Robinson et Joy. Ça donne tellement envie de vivre la même chose (pas pour l'avortement hein xD). J'adore leur manière d'aborder le sexe et le fait qu'ils n'en ont pas besoin pour être épanouie. MERCI pour cela.
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Le dénouement se fait assez rapidement on ne rentre pas en profondeur dans les sentiments de Joy au début, mais c'est largement suffisant.
Elle n'a tellement pas de chance p***** . On a envie d'être énervé contre ses adultes mais on ne peut presque pas. Sur ce côté-là le récit est parfaitement maîtrisé.
On arrive à sentir le tiraillement de Joy quand elle doit l'annoncer à certains adultes. C'est poignant.
ON A TELLEMENT ENVIE D'ÊTRE UN ADULTE ET DE L'ACCOMPAGNER SE FAIRE AVORTER APRÈS TOUT CE QU'ELLE SUBIT.
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J'ai aussi bien aimé le fait que Joy ne cherche pas forcément à retrouver son père, c'est rare, mais j'aime bien. En plus le livre ne laisse pas sous-entendre que l'on a besoin d'un père pour vivre, et ça >>>>>.
J'ai aussi aimé le fait qu'elle ne veuille tout simplement pas d'enfant, je me reconnais tellement là-dedans, et chaque lecteur sait ce que cela fait de se reconnaître en littérature.
Sans parler du fait que Joy aime elle même la littérature et ça, ça ajoute la touche parfaite au récit.
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Même si au début, quand on voit des extraits de livres on se perd un peu. Dans tout le récit, c'est divinement maîtrisé.
Je ne comprends pas ceux qui disent que le sujet n'a pas été assez bien traité. On a son histoire, celle de sa grand-mère, celle de sa mère ainsi que celles de pleins d'autres femmes dans plein d'autres pays, sans pour autant s'y perdre et ça c'est du pur génie !!!
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J'ai trouvé ça superbe qu'elle nous explique ce qu'elle retrouve pendant ses recherches sur l'avortement.
Dans le chapitre 33, il y a une référence qui s'est passé sur mon île, moi qui vient des DOM-TOM. J'ai adoré ! Ça fait tellement bizarre mais plaisir que l'île de la Réunion soit cité ainsi que la ville de St Benoît, même si l'extrait est bien évidemment déchirant.
Les références de plusieurs pays et de l'histoire de l'avortement en France et ailleurs étaient superbes. J'ai même pu en parler avec ma grand mère car les références datent d'avant la loi Veil et continuent jusqu'à aujourd'hui.
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Pendant ma lecture, j'avais une seule peur ; qu'elle renonce et que cette histoire soit comme toutes les autres, mais ce ne fut pas le cas. MERCIII Sophie pour tout cela.
February 9, 2025
Le ciel de Joy parle de Joy une adolescente de 17 ans qui vit sa première vraie histoire d'amour avec Robinson. Tout est simple, bienveillant et fluide avec ce garçon très mignon. Mais lorsque Joy apprend qu'elle est enceinte, dans une famille où c'est la norme de vivre une maternité précoce, son monde s'écroule.
Mais c'est un accident, malgré les précautions qu'elle a utilisé, Joy est enceinte. Voulant disposer librement de son corps, elle décide d'interrompre cette grossesse, mais pour cela elle a besoin d'une personne majeure pour l'accompagner...
Sauf que sa mère et sa grand-mère ne comprennent pas le choix de Joy, avorter est quelque chose d'impensable pour elle... Alors Joy va se tourner vers d'autres adultes et elle va découvrir que ce n'est pas simple de faire accepter sa décision...
Joy est un personnage émouvant, j'ai apprécié sa détermination et sa position face à un sujet encore si délicat aujourd'hui, d'autant qu'elle est jeune.
L'histoire est intercalée par de petits textes de personnes ayant vécu une IVG à différentes époques, afin d'illustrer la difficulté des femmes à disposer de leurs propres corps... Et pas seulement il y a soixante ans... Non, car encore aujourd'hui, dans certains pays, avorter n'est pas autorisé.
C'est une histoire qui m'a émue et révoltée à la fois. La plume de Sophie m'a fait passer par ces émotions d'un chapitre à l'autre, elle m'a captivé à tel point que c'était impossible pour moi de lâcher ce roman.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman booksta, de le faire lire aux plus jeunes autour de vous également. Le combat n'est pas terminé... Battons-nous pour nos droits.
Alors booksta, tu aimes les romans avec des thèmes engagés comme celui-ci ? Il t'intrigue ? Tu l'as déjà lu ? Dis-moi tout.
Collaboration non rémunérée – livre offert
Mais c'est un accident, malgré les précautions qu'elle a utilisé, Joy est enceinte. Voulant disposer librement de son corps, elle décide d'interrompre cette grossesse, mais pour cela elle a besoin d'une personne majeure pour l'accompagner...
Sauf que sa mère et sa grand-mère ne comprennent pas le choix de Joy, avorter est quelque chose d'impensable pour elle... Alors Joy va se tourner vers d'autres adultes et elle va découvrir que ce n'est pas simple de faire accepter sa décision...
Joy est un personnage émouvant, j'ai apprécié sa détermination et sa position face à un sujet encore si délicat aujourd'hui, d'autant qu'elle est jeune.
L'histoire est intercalée par de petits textes de personnes ayant vécu une IVG à différentes époques, afin d'illustrer la difficulté des femmes à disposer de leurs propres corps... Et pas seulement il y a soixante ans... Non, car encore aujourd'hui, dans certains pays, avorter n'est pas autorisé.
C'est une histoire qui m'a émue et révoltée à la fois. La plume de Sophie m'a fait passer par ces émotions d'un chapitre à l'autre, elle m'a captivé à tel point que c'était impossible pour moi de lâcher ce roman.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman booksta, de le faire lire aux plus jeunes autour de vous également. Le combat n'est pas terminé... Battons-nous pour nos droits.
Alors booksta, tu aimes les romans avec des thèmes engagés comme celui-ci ? Il t'intrigue ? Tu l'as déjà lu ? Dis-moi tout.
Collaboration non rémunérée – livre offert
December 27, 2024
C'est une nouvelle fois un roman qui donne à réfléchir, j'ai aimé Joy, ses certitudes, son besoin d'aide et la manière dont elle va traverser les épreuves.
17/20 - https://www.leslecturesdemylene.com/2...
17/20 - https://www.leslecturesdemylene.com/2...
October 13, 2025
Livre nécessaire, personnages attachants. Mention spéciale pour le petit ami ni lâche, ni niais. On survole mais le public visé fin du collège ne sera pas découragé. Pas fan de l’écriture mais c’est subjectif.
January 8, 2025
<< Je l'embrasse et j'ai l'impression de plonger au plus profond de son cœur. Est-ce qu'on peut avoir envie d'autre chose, quand on sait qu'un amour comme celui-là est possible ? >>
Comment se construit une histoire d'amour ? Avec de la patience, de la douceur et de la passion. Et ça Joy va le découvrir auprès de Robinson. Un amour doux, sincère et fidèle. Un premier amour qui a le goût de toujours.
Mais l'amour n'est pas qu'un chemin tranquille et une jolie histoire peut parfois laisser place a quelque chose de plus douloureux. C'est ce qui arrive quand un malheureux événement vient prendre place dans le ventre de Joy.
Elle a 17 ans, comme sa mère quand elle l'a mise au monde, comme sa grand-mère quand elle a eu sa mère... C'est donc un évènement familial, générationnel. Mais Joy, elle, veut briser cette chaîne. Elle ne veut pas devenir mère. Elle veut exister en tant qu'enfant encore un peu. Aimer Robinson en dehors de la parentalité et pour cela elle va devoir se battre.
Ce roman est d'une importance capitale. Il rappelle que l'IVG reste une épreuve même dans un pays où il est autorisé comme la France. Où trouver un.e adulte pour nous accompagner quand toutes les personnes majeures que nous fréquentons ne peuvent ou ne veulent pas nous entendre dans nos choix ?
Avec une douceur et une poésie parfois désarmante Sophie Adriansen nous montre le parcours de Joy pour disposer de son corps et faire valoir ses droits.
Elle met en parallèle des histoires du passé et du présent, des tranches de vies de femmes sacrifiées sur l'autel de la maternité forcée ou avortées de force. Sacrifiées au nom d'un Dieu, de la bienpensance, d'une société démissionnaire... Sacrifiées dans leur chair, dans leur intimité parfois par les personnes qu'elles aimaient le plus.
Ce roman est un coup de cœur, pour la plume, pour Joy et pour toutes les femmes de ce roman. Pour toute celles qui se battent actuellement pour le droit à disposer de leur corps. Celles qui sont mortes pour nous permettre d'accéder à l'IVG. Toutes celles qui devront encore faire porter leur voix pour cette cause.
<< Mon choix est juste mon choix. Ma décision. Celle de faire ce que je veux, de mon corps, de mon avenir, de ma vie. De mon ciel. >>
Comment se construit une histoire d'amour ? Avec de la patience, de la douceur et de la passion. Et ça Joy va le découvrir auprès de Robinson. Un amour doux, sincère et fidèle. Un premier amour qui a le goût de toujours.
Mais l'amour n'est pas qu'un chemin tranquille et une jolie histoire peut parfois laisser place a quelque chose de plus douloureux. C'est ce qui arrive quand un malheureux événement vient prendre place dans le ventre de Joy.
Elle a 17 ans, comme sa mère quand elle l'a mise au monde, comme sa grand-mère quand elle a eu sa mère... C'est donc un évènement familial, générationnel. Mais Joy, elle, veut briser cette chaîne. Elle ne veut pas devenir mère. Elle veut exister en tant qu'enfant encore un peu. Aimer Robinson en dehors de la parentalité et pour cela elle va devoir se battre.
Ce roman est d'une importance capitale. Il rappelle que l'IVG reste une épreuve même dans un pays où il est autorisé comme la France. Où trouver un.e adulte pour nous accompagner quand toutes les personnes majeures que nous fréquentons ne peuvent ou ne veulent pas nous entendre dans nos choix ?
Avec une douceur et une poésie parfois désarmante Sophie Adriansen nous montre le parcours de Joy pour disposer de son corps et faire valoir ses droits.
Elle met en parallèle des histoires du passé et du présent, des tranches de vies de femmes sacrifiées sur l'autel de la maternité forcée ou avortées de force. Sacrifiées au nom d'un Dieu, de la bienpensance, d'une société démissionnaire... Sacrifiées dans leur chair, dans leur intimité parfois par les personnes qu'elles aimaient le plus.
Ce roman est un coup de cœur, pour la plume, pour Joy et pour toutes les femmes de ce roman. Pour toute celles qui se battent actuellement pour le droit à disposer de leur corps. Celles qui sont mortes pour nous permettre d'accéder à l'IVG. Toutes celles qui devront encore faire porter leur voix pour cette cause.
<< Mon choix est juste mon choix. Ma décision. Celle de faire ce que je veux, de mon corps, de mon avenir, de ma vie. De mon ciel. >>
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