J'étais son esclave

by Lydia Hadjara

272 pages, Paperback

Published January 15, 2025

Reviews

[Garance Decreus · Rating 5 out of 5]

"Alors j'ai essuyé mes larmes en me rappelant que j'étais libre. Libre d'être la et libre de partir. Enfin, c'était ce que je pensais et, sur le moment, c'était ce qui me réconfortait. Parce que des lors, j'étais aussi libre que contrainte. Aussi libre qu'un oiseau dont la cage est ouverte, mais qui ne sait pas voler. Et la c'est ainsi que sans m'en rendre compte, je venais de rogner ce qu'il me restait en signant mon arrêt de mort."
Il est très dur de donner un avis sur ce type de livre qui témoigne d'une telle douleur. La chose qui m'a le plus frappée est la sensibilité, l'humanité mise dans ce livre, et finalement et bizarrement, une part de positivité à la fin du livre, en terme de conclusion, un mot d'espoir, de courage, une manière de dire que tout ira mieux.
Après avoir vu la vidéo Legend dans laquelle Lydia était interviewée, j'ai immédiatement acheté son livre, et cela m'a permettre de comprendre d'autant plus son histoire.
Merci Lydia pour ce livre qui transmet votre histoire mais également un message d'espoir et de courage, votre courage.

[Emmanuelle · Rating 5 out of 5]

Une histoire à glacer le sang. J’ai lu plusieurs livres sur la secte raëlienne. Des gens qui s’y sont infiltrés (journalistes du Journal de Montréal), des gens qui ont écrit sur lui. Tout le monde au Québec le ridiculisait. Et il a fini par partir, la queue entre les jambes car tout le monde ne le prenait pas au sérieux et exposait comment il était mythomane et que sa secte était une secte basée sur l’echangisme et la sexualité.

Les gens se doutaient bien que des choses douteuses pouvaient se passer dans les retraites de Raël. Mais d’entendre maintenant le tout confirmé, de la pédophilie, zoophilie jusqu’à la torture sexuelle? Ouf!

Très brave de l’auteure Lydia de raconter son histoire et son cheminement de retour. Bravo à vous! Lu en une journée.

[Anouck · Rating 5 out of 5]

La première fois que j’ai entendu parler de Raël, c’est via la série documentaire en 4 parties à son sujet et au sujet de sa secte. La série balaye les moeurs ancrées entre les membres mais se focalisent énormément sur l’histoire du premier bébé cloné. Et la première fois que j’ai entendu parler de Lydia Hadjara c’est en interview avec Mouloud Achour ; cette conversation m’avait beaucoup marqué et j’avais envie d’en savoir plus. Et puis Lydia a refait quelques plateaux plus tard, dont celui de Guillaume Pley, et c’est cette nouvelle entrevue qui m’a donné envie de lire le livre. Je me suis dit que c’était donc le moment et une chose est sûre : le docu Netflix a bel et bien lissé beaucoup de points sur lesquels il aurait fallu s’appesantir davantage ; à la place de le condamner, on en fait presque une secte hippie alors que la réalité est bien différente. Lydia y raconte son enfance, son adolescence, la prison mentale mise en place pendant des années, l’empêchant elle-même de prendre toute décision qui aurait pu mettre les Raëliens en danger, continuant alors à subir agressions sexuelles sur agressions sexuelles, jusqu’au point de non retour, jusqu’à la fuite. Lydia nous raconte le pendant et l’après Raël, car il n’y a jamais eu d’avant. Les mots mêlés de Lydia et Elsa nous emmènent de la prison à la liberté et c’est très intéressant à lire, et surtout d’utilité publique.