Audrey est dans le coma. Retrouver sa mère suffira-t-il à la ramener à la vie ?
Officiellement, la villa des Prunelliers est un foyer d’accueil d’urgence pour mineurs ; en réalité, c’est là où on envoie les enfants placés dont le système ne veut plus, et où les éducateurs en sous-nombre finissent tous par craquer. Quand Till, l’un d’eux, finit par lever la main sur Audrey, quatorze ans, celle-ci fugue et se fait percuter par un chauffard.
Rongé par la culpabilité, Till va la voir tous les jours à l’hôpital, délaissant le reste du monde. Mais lorsqu’il apprend que la mère disparue d’Audrey est peut-être encore en vie, il n’a plus qu’une idée en tête : la retrouver et la ramener à sa fille. Et tant pis s’il y laisse sa carrière, sa raison ou sa vie.
Des romans sur l’Aide Sociale à l’Enfance, il y en a peu. Même dans les médias, ce sujet préfère rester sous le tapis.
Gabrielle MASSAT décide d’en faire un polar, et c’est tant mieux.
Bien sûr, on y découvre des situations administratives ubuesques, mais on découvre aussi des adultes qui vont parfois au-delà de leur mission pour tenter d’aider des enfants abimés.
Si j’ai apprécié l’engagement du personnage principal, Till, j’ai préféré son amie Anya, la psychiatre qui l’héberge après son divorce.
J’ai aimé Anya qui ne peut que prescrire des cachets à tous, faute de disposer de temps d’écoute ; Anya qui défend Till après son geste de violence ; Anya qui explique les ressorts de la violence et qui comprend ces enfants cassés.
J’ai aimé le personnage de Delmas, ancien enfant placé devenu policier : son côté sombre et vengeur, mais aussi l’aide qu’il apporte à Till.
J’ai eu de la peine pour Audrey, la jeune fille dans le coma, placée dès ses 2 ans et qui s’accroche au souvenir de sa mère.
Un polar qui se déroule dans un contexte particulier mais qui éclaire sur une Aide Sociale à l’Enfance à bout de souffle faute de moyens humains.
L’image que je reteindrai :
Celle des pruneliers, du nom de la Villa qui loge les enfants placés en urgence : un arbuste épineux qui drageonne.
Read it for class. Kinda liked it because I learned things I wouldn't have about the French's system of Child Protective Services. It is important and often a tabboo in our society because of the abuse that is going on in these places. As a way of knowing more about this subject, it's great because it IS a novel and so it's kinda easy to see how officials place children in France.
As a story? I found Till to be infuriating. He's always angry, which I get seeing what he lived through, but as a protagonist? god was he frustrating.
This book was fine but god the mystery isn't satisfying. We should've seen more about the fosters houses because it's central to the story and yet we only have glimpses of it.
la représentation du monde d'éducateur spécialisé n'était pas mauvaise mais généralement l'histoire était simple, et certains éléments supernaturels qui n'avait pas vraiment leur places sont venu combler les lacunes de l'intrigue. Beaucoup de description était inutilement précise et longue par rapport a leur intérêt à l'histoire, et m'évoquait les débuts d'écrits d'ados en littérature.
Ça a été une découverte bluffante. En commençant, je ne m'attendais pas du tout à être happée comme ça dans l'histoire. J'ai été charmée par le style de l'autrice, sa façon de raconter cette histoire et de nous plonger dans un dilemme morale. C'était super !