Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue… Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV lancé à pleine vitesse… Des gens ordinaires découverts morts… de terreur. Le Diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la Section de Recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l’empêcher de remonter la piste à sa source. Aux racines de la peur. Le Mal peut-il contaminer ceux qui le traquent ? Après La Conjuration primitive, Maxime Chattam, dans ce thriller d’une maitrise glaçante, sème plus que jamais le doute.
Enfant discret, Maxime Chattam grandit en région parisienne. Il n'est pas particulièrement brillant à l'école mais se passionne pour le cinéma. À quatorze ans, après avoir regardé le film Stand by Me, il se met à le réécrire en rajoutant des péripéties. Il découvre le livre Le Seigneur des anneaux et les romans de science-fiction de Stephen King notamment. Il suit le cours Simon, devient figurant dans un spectacle de Robert Hossein, et joue dans plusieurs téléfilms. Son premier livre, plein d'humour, s'intitule Le Coma des mortels. Il fait plusieurs petits boulots et reprend ses études de lettres modernes à la fac. Pour se faire connaître du milieu du livre, il entre à la FNAC, mais n'a toujours pas envoyé de manuscrit aux maisons d'édition. Il suit une formation de criminologie pendant un an où il étudie la psychiatrie criminelle, la police technique et scientifique et la médecine légale. Il assiste même à des autopsies et rencontre des spécialistes pour préparer son roman. Toujours libraire, il consacre ses week-ends à son projet de thriller. Il rédige L'Âme du mal en 2001 et l'envoie à trois maisons d'édition. Un soir, Michel Lafon le contacte et lui propose de signer un contrat. In Tenebris sort en mars 2003 alors qu'il est déjà en train d'écrire Maléfices. Cette même année, il achève le troisième opus de la trilogie Maléfices. Il publie en 2005 Le Sang du temps. En tout, Maxime Chattam signe cinq romans et parvient à réaliser son rêve d'enfant.
Równie thrillerowo jak za pierwszej części, a więc można w pełni konsekwentnie stwierdzić, że tak jak Stephen King to wprawny rzemieślnik horrorów, tak Maxime Chattam to mistrz thrillerowej grozy. Choć książka bardziej przekombinowana niż pierwszy tom i nieco zbyt ambitnie skonstruowana, to czytanie jej nie było zmarnowanym czasem. Chodzi mi o to, że przeżycia głównej bohaterki, Ludivine, jakkolwiek świetnie psychologicznie zarysowane – były trochę rozwleczone i mimo swojej doskonałości – kilka stron rozedrgania emocjonalnego za dużo. Poza tym – poprawnie redakcyjnie, bohaterowie charakterologicznie dookreśleni i oczywiście bardzo dobry scenariusz książki. Nieco schematycznie – jak to u rzemieślników – ale poprawnie. Jako samoistna pozycja literacka to takie se, natomiast jako część cyklu w porządku, będę śledził przygody Ludivine Vancker dalej, czyli jeszcze przez jeden tom.
Co należy w króciutkim review powiedzieć, to wyjątkowość thrillerów Chattama to właśnie rys psychologiczny każdej (dosłownie) postaci występującej w powieści. Od ofiary, która ginie równie szybko jak niespodziewanie, przez widzów czy postaci stanowiące tło daje sceny, aż po głównych bohaterów czy antagonistów. Każdy ma historię, przemyślenia, plan dnia w głowie, ciąg myśli przyczynowo-skutkowy trwający aż do autorskiego BĘC danej sceny. Dlatego właśnie takie uczłowieczenie każdego z fikcyjnych bohaterów przeraża nas jeszcze bardziej – jakbym czytał o prawdziwej, autentycznej postaci, przeżywał wraz z nimi strach, przerażenie, ból. Maxime Chattam – to bez cienia wątpliwości mistrz słowa thrillerowego.
Mamy tu rewelacyjne postacie, świetną fabułę i cudowny język. Jak to zwykle u Chattama, podobają mi się nawet opisy przestrzeni, w której poruszają się bohaterowie (specjalnie podziękowania dla pani tłumacz, kawał dobrej roboty). Wszystko ma sens, protagonistka nie jest perfekcyjną superbohaterką z monopolem na szczęście, a całość wciąga jak ruchome piaski. Dla wielbicieli twórczości autora dodam, że nie zabrakło ścieżki dźwiękowej proponowanej przez pisarza jako tło do lektury, a typowe dla Chattama podejście do zła jako idei bucha z każdej strony. Znowu dostajemy misternie skonstruowaną historię będącą dowodem na to, że zło jest rozsiane i czai się w każdym z nas. Jesteśmy z natury drapieżnikami, naczyniami, które przenoszą w sobie mrok. Tylko od nas zależy, czy poskromimy go w sobie.
Skoro wszystko mi się podobało, dlaczego nie pięć gwiazdek? Bo nie było zaskoczenia. W ogóle. Nie jest to moja pierwsza książka tego autora i wiem, jak potrafi namieszać. Tu... było ok. Bardzo poprawnie, bardzo Chattamowo. Jeśli ktoś skonstruowałby taśmę produkcyjną sygnowaną nazwiskiem pisarza, to właśnie takie książki by z niej schodziły.
PS Nie chcę być upierdliwa, ale niesamowicie mnie irytowało, że większość bohaterów w tej książce miała koło trzydziestki. Piękny wiek, utożsamiam się, ale jakoś mi brakowało bohaterów drugoplanowych z innych grup wiekowych.
j’ai tellement aimé ce tome 2 ! complètement différemment du tome 1, je l’ai DÉVORÉ en pleine colonie !! Ludivine est un personnage tellement bien développé, je la porte tellement chère dans mon coeur. elle est profondément humaine, pleine de lumière mais elle se remplit de noirceur au fil des tomes. j’adorais Segnon et Laeticia mais pitié ce tome la ❤️🩹 QUELLE FEMME INCROYABLE LAETI ‼️‼️ j’ai certainement moins aime que le tome 1 parce que le tome 1 a ete une enorme claque dans la gueule, alors aue la, je savais a quoi m’attendre, mais ça n’a pas manqué : la plume de chattam m’a charmée, fais pleurer, angoissée, bref
Si on dit souvent que les seconds tomes sont souvent moins bons que les premiers, cela ne s'applique pas à ce roman. Moi, je l'ai trouvé encore meilleur que La Conjuration primitive, dont il est la suite (même si on peut le lire indépendamment). Mais pour être honnête, je pense qu'ils sont aussi bons l'un que l'autre, et que si je l'ai trouvé meilleur, c'est parce que celui-ci m'a d'avantage maintenue dans ma zone de confort que le premier.
En effet, bien qu'étant indéniablement un thriller, il comporte beaucoup moins de scènes gores ou insupportables au niveau tension nerveuse et se présente plus comme une enquête classique, dans le sens où, à quelques exceptions près, tout est vu du côté des flics. Et mes petits nerfs préfèrent largement cela. Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : il ne s'agit pas non plus d'une petite enquête bien pépère. Loin de là ! Le suspense, l'action et les rebondissements sont bien de la partie et se taillent même la part du lion. C'est juste que la nature des homicides et les scènes de crime qui en résultent sont beaucoup moins ignobles et éprouvantes pour le lecteur que dans le tome précédent.
Même s'il y a une montée progressive de la violence avec des gens qui semblent péter les plombs sans raison et commettent des meurtres de masse, on se sent bien moins impliqué, émotionnellement parlant, avec ce genre de crime que face à des corps atrocement mutilés ou découpés en morceaux avec précision et perversité.
De plus, à côté de ce premier type de meurtres, l'auteur place les enquêteurs face à une autre série de crimes qui nous évite également d'être traumatisés par ses descriptions macabres. En effet, il n'y a en apparence aucune cause de décès pour toutes ces personnes, à part la peur, et les médecins légistes sont tout bonnement incapables d'expliquer comment les victimes sont mortes. Et le mystère s'épaissit à chaque nouvelle découverte de cadavres. Pas de quoi être choqué, pour le coup, devant des corps sans vie mais sans aucune blessure visible. On sait que ce sont des meurtres grâce à certains indices qui ne trompent pas, mais on ignore tout du mode opératoire.
Ce qui nous amène à l'autre raison pour laquelle j'ai beaucoup aimé ce roman, c'est que l'on flirte tout du long avec le fantastique. L'auteur nous met très rapidement le doute et nous mène par le bout du nez à sa guise, de sorte que jusqu'à la fin, on se demande si c'est réellement un homme qui est derrière tout ça - un homme particulièrement intelligent, retors et doué pour la manipulation des esprits fragiles, mais un homme quand même - ou si, peut-être, comme certains le prétendent et le croient sincèrement, ça ne pourrait pas être le diable qui pousse tous ces gens à la folie meurtrière... Et cette incertitude, distillée habilement par de petites touches inquiétantes et troublantes au fil des pages, est ce qui donne tout son sel à cette intrigue.
Côté personnages, on retrouve bien sûr Ludivine et Segnon, deux des trois enquêteurs de la SR, la Section de Recherches chargée de résoudre les crimes les plus abominables et compliqués. Ludivine est la protagoniste principale, et quasiment tout est raconté de son point de vue. Je n'ai pas trouvé que c'était un personnage hyper sympathique. Même en étant à l'intérieur de sa tête, en sachant tout ce qu'elle pense et ressent, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Intelligente, intuitive, courageuse et douée dans son boulot, oui, mais pas chaleureuse ni drôle pour un sou. De plus, ses prises de risque, ses décisions soudaines et ses actions en solo m'ont plusieurs fois agacée car on se dit qu'elle cherche vraiment les ennuis. On sait qu'elle a souffert et qu'elle ne s'est pas remise de certaines blessures intimes, et qu'elle se réfugie à fond dans son travail pour ne pas avoir à faire face à ses démons intérieurs, mais du coup, elle est trop dure. Avec elle-même comme avec les autres. Il n'y a que Segnon qui arrive à la radoucir un peu et à lui faire baisser sa garde de temps en temps.
D'ailleurs, Segnon est mon personnage préféré, dans ce tome. Rassurant, stable et objectif, il est aussi chaleureux et profondément humain. La présence de sa femme et de ses enfants lui permettant de se ressourcer, il est capable de prendre du recul pendant une enquête, à l'inverse de Ludivine. Il joue donc un peu le rôle de garde-fou pour elle, son refuge en cas de coup dur et son rempart contre la folie ou la dépression qui la guettent en permanence à trop s'investir dans ses enquêtes ou ressasser le passé. Même si c'est Ludivine qui a les meilleures intuitions et l'instinct le plus efficace, Segnon est un élément indispensable car il calme ses ardeurs et son impulsivité. Leur amitié est très forte et ils forment un tandem solide et parfaitement équilibré.
Ils sont aidés dans cette enquête compliquée aux ramifications multiples par Guilhem, le troisième membre de leur équipe, celui qui préfère s'occuper de la paperasse plutôt qu'aller sur le terrain. Le côté ingrat et fastidieux des recherches, des saisies, croisements et analyses de données et autres joyeusetés administratives ne le dérangent absolument pas et il baigne dedans comme un poisson dans l'eau. En dépit de sa discrétion, il joue un rôle majeur au sein de l'équipe car c'est grâce à lui que ses collègues peuvent avoir une vision d'ensemble de l'affaire et procéder aux recoupements qui aboutiront à sa résolution.
Et au sujet de l'affaire, justement, j'ai adoré sa complexité ! Plus on avançait, plus les choses empiraient. Les pistes partaient vraiment dans toutes les directions, s'emmêlaient, ou au contraire semblaient n'avoir aucun lien entre elles et pour faire face, les gendarmes étaient obligés de faire entrer de plus en plus de monde dans la cellule chargée de l'enquête, de faire appel à d'autres services, de former des équipes et de diviser les tâches pour en couvrir tous les aspects.
Mais ce qui est vraiment génial, avec Chattam, c'est qu'autant les autorités, dans le livre, nagent en plein brouillard, autant le lecteur, lui, n'éprouve à aucun moment la sensation que l'auteur a perdu le fil, qu'il est confus, brouillon et ne sait pas où il va. Au contraire, on sent qu'il maîtrise son sujet à la perfection et que le sac de nœuds n'en est un qu'en apparence pour mieux nous balader et nous assommer avec ses révélations finales.
Avec un tel virtuose de l'écriture, qui possède son art sur le bout des doigts et sait comment combler son lecteur, impossible de ne pas prendre son pied... 😊
Conclusion : Un excellent thriller, avec une enquête passionnante qui nous tient en haleine du début à la fin. Encore un très bon Chattam !
Ouf! Quelle virée d'enfer, dans les deux sens du terme. J'en ai sué ma vie pendant la dernière centaine de pages. Le Diable existe-t-il vraiment? Quel bouquin incroyable, mes nuits en seront écourtées...l'enquête terrifiante se déroule à une vitesse vertigineuse, sans pauses pour respirer. Ludivine, fidèle à elle même, n'arrête jamais, elle nous tape sur le système, mais ô combien efficace. Personnages délectables, stress hallucinant! Maintenant, je dois me reposer...😈😈😈
Merci à l'audiobook qui m'a permis de terminer ce livre... Je suis trop triste de ne pas avoir apprécié ce tome alors que j'avais tant aimé le premier. Sans doute le symptôme du deuxième tome. J'ai trouvé que les crimes ressemblaient à ce que l'auteur a déjà pu écrire dans des livres antérieurs, mais en le maîtrisant un peu moins bien. Les descriptions sont toujours glaçantes mais on comprend vite qui est le coupable. Par ailleurs, la protagoniste est assez insupportable ce qui n'aide pas vraiment...
Passioné.e de lecture ? Tu peux retrouver tous mes articles sur mon blog www.cafe-filtre.fr
"La patience du diable" est un thriller haletant et angoissant qui plonge le lecteur dans les profondeurs de la folie humaine. Maxime Chattam maîtrise parfaitement l'art du suspense, distillant les indices avec habileté pour créer une atmosphère de tension palpable dès les premières pages.
Ludivine Vancker, en tant que protagoniste, est un personnage complexe et intriguant, dont la détermination à faire triompher la justice face au mal qui sévit à Paris. Son parcours personnel, ainsi que celui de ses coéquipiers, ajoutent une dimension humaine et émotionnelle à l'ensemble de l'histoire, rendant les enjeux encore plus poignants.
Chattam explore avec brio des thèmes sombres et dérangeants, tels que la manipulation psychologique, la violence extrême et la fragilité de l'équilibre mental. À travers une plume immersive et évocatrice, l'auteur nous confronte à nos propres peurs les plus profondes, nous plongeant dans un univers où le mal règne en maître.
En conclusion, "La patience du diable" est un roman noir captivant qui ravira les amateurs de thrillers psychologiques. Avec son intrigue palpitante et ses rebondissements imprévisibles, Maxime Chattam nous offre une lecture addictive et angoissante, confirmant une fois de plus son statut d'auteur incontournable dans le monde du suspense français.
Una strage su un treno ad alta velocità sconvolge la Francia: due giovani armati fanno fuoco sui passeggeri e poi si tolgono la vita. Nessun movente, nessun legame apparente. Poche ore dopo, la tenente Ludivine Vancker partecipa a un’operazione antidroga sull’autostrada. Il sequestro sembra routine, ma ciò che trova nel borsone del corriere cambia tutto e si collega agli eventi del treno.
Mentre indizi inquietanti iniziano ad affiorare usciti come da un incubo, si delinea un quadro più oscuro: due eventi all’apparenza scollegati sembrano uniti da una mente che sa aspettare nell’ombra decisa a colpire ancora con precisione, incarnando quel male così estremo e senza limiti che sembra figlio del diavolo in persona.
Quando poi eventi incontrollati fanno precipitare il paese nella paura collettiva e alcuni cadaveri vengono ritrovati morti apparentemente di paura, per Ludivine tutto diventa più difficile e sempre meno comprensibile, sicuramente però da fermare.
Uno degli aspetti che ho apprezzato di più in La pazienza del diavolo è l’approfondimento psicologico del male da parte dei protagonisti. Un’analisi lucida e inquietante che permette al lettore di esplorare gli angoli più bui della mente umana e che si riflette nella narrazione attraverso momenti di autosuggestione potenti, capaci di generare un’escalation di violenza che si alimenta come un’epidemia.
Se dovessi individuare una nota stonata in questo secondo romanzo della serie con Ludivine Vancker, direi che alcuni elementi risultano troppo simili a quelli già presenti nel volume precedente. Di conseguenza, in certi passaggi la trama perde in originalità, dando una sensazione di déjà-vu. Inoltre, man mano che la storia si intensifica, si sfocia in un registro più action, con situazioni che oltrepassano il limite della verosimiglianza, avvicinandosi a scenari da Mission Impossible in stile dark più che a un classico thriller psicologico. Il finale inoltre è abbastanza prevedibile e intuibile già parecchie pagine prima dell fine.
Un altro elemento invece che continuo ad apprezzare in Chattam è la sua capacità di unire la componente investigativa a riflessioni profonde su temi come il male, la follia, la manipolazione e le dinamiche di potere. Lo fa con riferimenti colti e di grande spessore, senza mai risultare pesante.
Come già nel romanzo precedente, anche qui ci sono momenti in cui la storia risulta un po’ eccessiva, quasi sopra le righe. È un elemento che può affascinare o disturbare, a seconda dei gusti: personalmente, mi trovo ancora in bilico tra questi due poli. La parte finale, in particolare, mi ha lasciata un po’ perplessa.
Non posso non segnalare la presenza di numerosi refusi nel testo, alcuni davvero evidenti, che danno l’idea di una revisione editoriale frettolosa e poco curata. Un peccato, perché interrompono il flusso della lettura.
In conclusione, La pazienza del diavolo è un thriller intenso, a tratti disturbante, che affronta tematiche psicologiche e sociali con intelligenza. Avrei preferito una narrazione più essenziale e più ancorata alla realtà, ma resta una lettura consigliata per chi cerca un thriller cupo, ricco di tensione e non si lascia impressionare facilmente da scene forti e crude..
Résumé : Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV, sans aucune revendication. Un go-fast qui ne transporte pas de drogue, mais révèle un trafic bien plus sombre. Des actes de violence qui se multiplient. Un cadavre qui semble mort... de peur. Comme si le Mal se répandait, infectant les hommes les uns après les autres. C'est dans cette ambiance électrique que Ludivine Vancker, lieutenant à la Section de Recherche de Paris, aidée de son partenaire Segnon, tente de comprendre cette spirale infernale que rien ne semble pouvoir arrêter.
Mon avis : Après avoir lu « La conjuration primitive » (le tome 1) il y a des années, et que j'avais adoré, j'ai eu besoin de temps avant d'entamer celui-ci. Peur d'être déçue après un tel coup de cœur ? Il faut dire que des années après, j'en reste encore marquée au fer rouge... Cette fois encore, Maxime tape très fort, nous prenant en otage jusqu'aux dernières pages, la tension montant crescendo, de meurtre en massacre, au fil des découvertes de nos enquêteurs. Flirtant parfois avec le fantastique, je me suis arraché les cheveux afin de comprendre. Pourquoi ? Comment ? Plus on avance dans l'enquête, plus on se pose des questions... Et-ce que ça va s'arrêter un jour ? Comme dans le tome précédent, en plus du suspense et de l'action qui ne laissent que peu de répit, l'auteur nous amène à nous questionner sur l'Homme, la société, ce qui est inné et ce qui est acquis. Et c'est ce côté psychologique qui m'a laissée aussi perturbée que la dernière fois. De plus, ma lecture trouvait écho à la vague de violence que nous vivons en ce moment (attaque au couteau, harcèlement...), et qui ne semble pas vouloir s'arrêter, comme une épidémie qui ravage tout sur son passage.
Le lieutenant Ludivine Vancker, héroïne de La Conjuration primitive nous revient dans un épisode mouvementé aux multiples pistes. Comme à son habitude, Chattam traite avant tout du Mal, rien de moins, et encore une fois, il atteint des sommets de perversité. Cette fois-ci le Mal prend une forme encore plus effrayante, le machiavélisme des meurtres franchit une nouvelle étape dans l’horreur. Des ados qui massacrent les passagers d’un train, des gens apparemment morts de peur, il semble que le Mal se répande et qu’il ne frappe pas au hasard, le Diable se serait-il incarné parmi nous ? Sinon comment expliquer un tel déchaînement de violence, se répandant comme une épidémie ? Loin de considérations religieuses et superstitieuses, l’auteur se borne humblement à démontrer que le Mal est intrinsèque à l’Homme, que le pire des monstres est avant tout un être humain, et que le mal peut ainsi se propager telle une maladie. Rythme endiablé (ahah !), suspens permanent, personnages toujours humains et psychologiquement très travaillés, Chattam nous propose à nouveau une excellente intrigue pleine de rebondissements, et même si pour ma part j’ai reconnu le tueur d’emblée (je dois trop lire Chattam !), l’ensemble reste efficace et addictif. Chattam toujours maître de son art, mais qui n’a pas renouvelé le « Grand Méchant Twist » de La conjuration primitive, et donc du coup, c’est quand même moins bien.
« Le tueur que je traque, docteur, est une créature entre deux mondes, dont le langage est la souffrance et la perversion. »
« La Patience du Diable » marie brillamment suspense et profondeur psychologique. Chattam tisse une intrigue complexe, où le mal se dévoile lentement, créant une tension haletante. Les personnages sont nuancés, offrant une plongée immersive dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine. L'écriture est maîtrisée, avec des descriptions évocatrices, graphiques et une atmosphère saisissante dès les premières pages. Un thriller fascinant qui explore avec brio les mystères de l'esprit humain.
J’ai adoré le personnage de Ludivine. Femme forte qui laisse tout de même place à une certaine vulnérabilité. J’apprécie le fait que Chattam n’en fasse pas une super-héroïne. Elle plonge parfois vers l’obsession qui la conduit à des situations dangereuses autant pour elle-même que pour les autres. L’auteur fait d’elle un personnage humain, pas exempt de défauts. C’est ce que j’aime chez Ludivine, ce côté gris. Segnon reste mon préféré. Cet homme possède un sens de l’honneur et une bonté à toute épreuve. S’il vous plaît, Maxime, préservez-le dans les autres tomes. 🙏🏻
Une fois de plus, l’auteur joue avec nos nerfs. Jusqu’à la toute fin, j’étais persuadée d’avoir deviné le fin mot de l’histoire (spoiler : je me suis trompée !).
J'ai lu et je vente encore la trilogie du mal de ce même auteur... Bennn là, luiiiiii le 2e de cette série Wahhhhh qu'il est fou!!!! J'en ai eu des hauts le coeur et les images me resteront gravés en tête tellement longtemps !!! (un bout dans une certaine caravane qui, ma fois....ouf...)
Certains moments ou jme disais " mais... va pas là !!!!!" Mais biensûr Ludivine la tuff.. la rebelle y va... et même parfois seule........ Heureusement elle a l'aide de son ami et partner de travail Guilhem.. tellement gentil lui.....je l'aime d'amour...!!
Angoisse totale et tellement bien détaillé qu'on a l'image comme un film (d'ailleurs, y'attendent quoi pour mettre ses romans en films?!!!!!) Bref jsuis sur le cul... et la fin.... seigneur.............
Évidemment je recommande totalement cette belle brique !!! Idéalement lire la trilogie du mal avant de lire celle ci mais pas nécessaire à 100% J'aurai sans doute du mal à dormir ce soir !!! 😈 Mais c'est pour une bonne cause Merci Andra de m'avoir poussé à continuer la série encore, effectivement du fort celui-ci !!!!!
Enquêteurs à cran. Lecteur au supplice. Parce qu'on nous assomme de violence, de détails macabres et sanguinolents. Et parce qu'on n'a pas le temps de dire ouf tellement ça s'enchaîne. C'est à lire après La Conjuration primitive (je précise). Ludivine Vancker est toujours dans la place, oh yeah. Je prends aussi un plaisir personnel à me repaître de la version audio (parfaite) : ambiance glaciale, stress en puissance et comédien qui impose une tension dramatique à faire pleurer dans les chaumières. On sort de là avec la sensation d'avoir vécu ses pires cauchemars et réveillé sa paranoïa ! Même si ça reste une expérience éprouvante, livre après livre, on toque à la porte de M. Chattam pour recueillir notre dose. En tout cas, j'aime bien cette série. Ça reste du thriller pur et dur. Simple, efficace, redoutable.
Let's see if I'm brave enough to write a proper review later, but to cut the story short:
- Ludivine's character tends to be so freaking silly! At least I understand why she is so obsessed, but these obsessions make her act awfully irresponsible and unprofessional as well;
- I really, really, really like the plot! This tension, and the cycle of violence growing more and more and more among simple men, because who knows what's the straw that breaks the camel's back;
- I liked the plot, but I was disappointed by the ending, far too previsible, in my opinion (no kidding, I guessed who was the culprit the minute we 'met' him);
- anyway this character sounds promising and interesting, so hopefully we'll hear more about him in the future.
Bien Une assez belle suite, toujours bien écrite mais beaucoup moins prenante beaucoup moins de suspense et une Lulu qui est de plus en plus insupportable. Je suis un peu déçu par rapport au premier tome. J’hésite à lire le dernier.
Ottima scoperta, un autore veramente notevole. La protagonista è leggermente pompata ma, in fin dei conti, credibile, la storia coinvolgente. Leggerò altro.
Na początku byłem trochę zagubiony, bo nie kojarzyłem, że to jest drugi tom serii. Wszystko dlatego, że od "Plugawego spisku" minęło już trochę czasu i niewiele pamiętam - jedynie, że mi się bardzo podobało. Do tego te francuskie imiona i nazwiska po prostu mi nie wchodzą. No i nie robiłem żadnych streszczeń wtedy ;) A tak - całkiem fajny kryminał. Może odbiór byłby jeszcze lepszy, gdybym miał mniejszą przerwę między jedną a drugą częścią i nie czuł tego zagubienia.
En collaboration avec la brigade des stupéfiants[1], la section de recherche de la Gendarmerie de Paris[2] interpelle des trafiquants de drogue dans un go fast sur l'autoroute A1 entre Lille et Paris. Le contenu des sacs saisis au cours de cette interpellation surprend totalement les policiers, puisque qu'ils ne contiennent pas de drogue comme prévu, mais de la peau humaine.
À bord d'un TGV reliant Paris à Hendaye, deux adolescents font un massacre en exécutant plusieurs dizaines de passagers avant de se suicider. Deux événements qui n'ont apparemment rien en commun.
Une enquête compliquée et hors du commun s'annonce alors pour Ludivine Vancker, lieutenant à la SR. Les premiers éléments recueillis amènent les policiers dans la cave d'une cité de la banlieue parisienne où ils découvrent un nouveau cadavre qui a gardé une expression de terreur. Entre une bombe qui explose dans un cinéma, une fusillade dans un restaurant, l'attaque d'un centre commercial ou plusieurs autres personnes retrouvées mortes avec toujours cette impression de peur, la série d'actes de violence s'accélère en moins d'une semaine.
Ludivine est intimement convaincue que tous ces actes sont liés. Elle s'efforce, avec tous les membres de la cellule 666, nom spécialement donné pour l'occasion[3], de trouver un point commun à tous ces meurtres diaboliques, de donner une signification à toute cette représentation du mal qui émane de chaque corps retrouvé. Il ne s'agit pas de l'œuvre d'une seule personne, mais de quelqu'un qui manipule aisément des êtres humains au point d'en faire de véritables kamikazes. Les membres de la section de recherche n'échappent pas à cette folie meurtrière. Vancker est agressée chez elle par le psychopathe qui lui laisse la vie sauve pour une raison mystérieuse. Des examens toxicologiques pratiqués sur elle[4], font alors apparaître des traces de substances hallucinogènes et de LSD. Les mêmes substances sont également retrouvées sur les autres victimes.
Segnon, le coéquipier de Ludivine, devient lui incontrôlable lorsqu'il apprend que sa femme et ses enfants sont aux mains d'un homme qui a détourné un bus rempli d'enfants et a déjà exécuté trois adultes accompagnants.
Tous les indices rassemblés mènent désormais les enquêteurs vers une même piste : les suspects interpellés ont tous des antécédents psychiatriques. Ils ont tous fréquenté de près ou de loin, le même établissement de soins, et ont tous croisé, à un moment de leurs vies, la même personne.
Plus de doutes possibles pour Ludivine, qui ne croit plus à la coïncidence. Il est temps pour elle de faire cesser les agissements de ce monstre.
This entire review has been hidden because of spoilers.
4,5 Ok, ce livre confirme que Chattam est mon auteur de thriller préféré.
Déjà, ce que j'adore avec lui, c'est qu'on rentre direct dans l'histoire, il ne prend pas des pages et des pages pour présenter le contexte, les personnages, etc. Et dans la suite logique, il n'y a pas de longueurs et le livre est rythmé comme il faut, sans trop d'action tout le temps et trop de moments de flottement où les personnages peuvent être face à une impasse, par exemple.
Ensuite, au niveau de l'écriture, je me suis rendu compte que la plume de l'auteur est vraiment très belle, il écrit avec beaucoup de métaphores. Et j'adore quand il glisse de temps en temps des chapitres qui se passent au moment des crimes. Ca permet de faire une coupure dans l'enquête avec les protagonistes et ça rajoute du frisson. En plus, son histoire est super bien ficelée et il parvient même à nous mettre le doute sur l'existence de Satan dans son roman.
Pour les personnages, j'aime de plus en plus la protagoniste, Ludivine, elle est très forte et a une assez bonne évolution, je trouve, et elle continuera dans les prochains tomes. Ensuite, l'auteur exploite toujours autant la psychologie de ses personnages et je trouve que c'est l'un de ses gros points forts. Vraiment, cet homme a un de ces talents !! Et j'ai adoré que, pour construire ses personnages (surtout les meurtriers), il s'inspire de personnes ayant réellement existé.
J'ai également beaucoup apprécié que l'histoire n'ait absolument rien à voir avec le tome 1. Ici, on est sur une affaire totalement différente de la précédente et les profils des meurtriers sont complètement différents aussi.
Un autre point que j'ai beaucoup aimé, même s'il est purement personnel, est que l'histoire se passe en Ile-de-France et un peu dans l'Oise (département où je vis) donc je connaissais quasiment toutes les villes mentionnées donc ça a apporté quelques chose à ma lecture pour ma part.
Bref, je recommande vivement ce livre à tous les fans de thriller/horreur si vous n'êtes pas sensibles aux descriptions détaillées de blessures ou de scènes de crime car c'est quand même pas mal gore parfois
Maxime Chattam c’est un auteur que j’apprécie plutôt pas mal. Je ne l’ai que peu lu, avec “Lux” et “Un[e] secte,” mais j’ai rapidement compris que c’était un écrivain avec lequel je matchais bien. Alors, courant de l’année dernière, je me suis dis que je me lancerais dans l’une de ses saga : Section de Recherche de Paris. Le seul que j’avais sous la main étant “La patience du Diable,” je l’ai commencé.
Avant tout, l’intrigue… S’il y a une chose que j’ai aimé autant qu’elle m’a confuse, c’est la complexité de celle-ci. Même si je l’ai fini, je n’ai aucun moyen de vous la résumer tant il y a d’embranchements différents. C’est un point fort, puisque l’on suit des personnages baladés de droite à gauche comme le seraient de véritables enquêteurs dans une enquête comme celle-ci, mais c’est aussi un peu perturbant par moment.
Cependant, malgré tous les fils conducteurs, j’ai pris plaisir à découvrir cette enquête qui aborde l’un de mes thèmes favoris dans le policier et le thriller : le satanisme. Bien que peu utilisé dans “La patience du diable”, cela a donné une bonne toile de fond pour ce roman à l’ambiance noire et pesante.
Car oui, l’une des choses que je préfère dans les romans de Maxime Chattam, c’est sa prose qui est si prenante, atmosphérique… J’ai été totalement immergée du début jusqu’à la fin de ma lecture et j’ai adoré ça !
Pour ce qui est des personnages, ils sont convaincants et intéressants, sans pour autant se démarquer des protagonistes des romans policiers habituels. Je ne me suis attachée émotionnellement à aucun d’eux, mais j’ai tout de même apprécié les découvrir et les suivre tout au long de ce livre.
Gros coup de cœur pour les chapitres dédiés aux actes violents, qui m’ont filé une bonne dose d’angoisse.
Au global, j’ai passé un bon moment. Ce n’était pas parfait, mais pour moi l’ambiance était bien trop bonne pour ne pas apprécier ma lecture.
Dans la série Section de Recherche de Paris on a connu mieux. Non pas que ce tome soit nul, mais comparé au premier et au 4ème (n'ayant pas encore lu le 3ème), celui-ci fait davantage dans l'exagération. L'enchaînements des événements tous plus majeurs les uns que les autres finit par devenir invraisemblable, l'enquête quoi que bien ficelée est forcée de partir dans tous les sens tant il se passe de choses et on sent bien qu'à la fin l'auteur a été forcé d'envoyer une poignée de personnages ici et là pour parvenir tant bien que mal à tout résoudre simultanément (sinon aucun twist n'aurait eu le même impact). En parlant de twist, le coupable est aisément identifiable. C'est si facile que dès sa première apparition cet aspect de l'enquête en pâtit, le suspens n'est plus le même.
L'évolution de Ludivine est intéressante, on ne s'y serait pas attendu en commençant le tout premier tome, mais dans ce livre j'ai trouvé qu'elle prenait un peu trop de décisions contradictoires avec la morale qu'elle était censée avoir retenu de leur enquête précédente. Elle va trop loin et ça en devient difficile à suivre par moments.
Pour toutes ces invraisemblances je sacrifie 2 étoiles, mais la lecture vaut tout de même le détour puisqu'on retrouve la même plume que dans les autres tomes, la même fluidité et la même plongée dans les abysses des âmes tourmentées à la manière de Maxime Chattamn. Une enquête un peu tirée par les cheveux, mais tout de même passionnante et divertissante.
Après l’énorme coup de cœur que j’ai eu pour la conjuration primitive, j’ai pas mis longtemps à continuer la saga et je regrette pas!
Je dois avouer quand même que j’étais moins investi dans ce tome là, je le trouve un peu long et j’ai trouvé qu’on parlait de trop de sujet en même temps pour être vraiment à fond dedans
MAIS, ça ne m’a pas empêchée de le dévorer et de l’adorer! Je suis toujours surprise de voir à quel point Maxime Chattam arrive bien trop facilement à nous faire stresser durant les scènes les plus angoissantes comme dans les scènes les plus inattendues, c’est vraiment ce que je préfère dans sa plume
Même malgré certaines longueurs, le rythme est parfait et chaque chapitre nous donne envie de lire le suivant
J’aime vraiment trop les personnages de cette trilogie, j’aime les voir évoluer ensembles et renforcer leur relation, on devrait tous avoir un Segnon dans notre entourage
Dopo la prima indagine di Ludivine Vancker, la giovane donna si trova per le mani un altro caso agghiacciante, in cui sembra essere coinvolto addirittura il diavolo. Gli episodi di estrema violenza si susseguono e Ludivine e la sua squadra devono lottare contro il tempo per scovare colui si cela dietro la catena di massacri.
Chattam è famoso per scrivere thriller che hanno trame sconcertanti in cui non mancano i dettagli raccapriccianti. I colpi di scena sono numerosi, anche se in alcuni casi li ho trovati al limite del surreale e la parte centrale mi è sembrata un po’ statica, meno ricca di suspence rispetto al primo libro. Questa volta sono riuscita a indovinare il colpevole, anche se gli elementi esoterici non li ho trovati ne’ originali ne’ così avvincenti. Ho invece apprezzato l’attenzione ai particolari e la tensione crescente nella parte finale.
“Loro” mi aveva intrigata di più, però mi rimane la curiosità sulla prossima indagine di Ludivine.