Située dans un recoin secret de Tokyo, la boutique de Monsieur Kishino offre toutes sortes d’objets et de services aux dieux, démons et humains qui en franchissent le seuil. Lui et ses deux étranges employés s’efforcent de satisfaire au mieux les demandes de leurs clients, qu’il s’agisse de l’achat d’une passoire enchantée, au petit meurtre de la voisine.
Cependant, rien n’est gratuit : le tenancier fixe la valeur des biens selon son bon vouloir et derrière chaque troc se cachent de sombres desseins.
Un jeu de tromperies et de mensonges commence alors, face au véritable maître des lieux…
Une couverture douce, agréable à regarder, un titre qui donne envie et un résumé que je n'ai lu qu'une fois ma lecture terminée. Bienvenue dans un monde dont je n'avais jamais mis les pieds, Le monde des démons Japonais, la culture japonaise en elle-même sur ce qui se passe de l'autre côté du miroir, derrière la flamme d'un défunt, au-delà de la vie. La mort en elle-même nous cache bien des choses certes, mais les démons japonais semblent avoir pris de la place et l'auteure ne s'embête pas à les laisser dans un recoin d'un sous-sol : ils sortent à l'air libre. Bien que ses personnages ne le soient pas vraiment, cette liberté à un prix et ce n'est pas Kishino, le maître des lieux de cette boutique particulière qui dira le contraire. Il faut bien avouer que la première femme que nous rencontrons dans sa boutique demande à ce que sa sœur passe de l'autre côté. Tout ça parce qu'elle a osé lui voler son mari... Ce qui me choque c'est que la femme bafouée ne s'en prend qu'à sa sœur, non mais le mari est tombée dessus par hasard à plusieurs reprises sans vêtements ? Non demander une vengeance en échange d'un troc particulier ne m'a pas choqué plus que cela (en fait si, mais chut !)
Des désirs de ces hommes et femmes qui passent le seuil de la boutique sans vraiment savoir pourquoi ils sont là ? Inconsciemment ils sentent qu'ils doivent passer par la porte, quelque chose les y pousse, pour un troc qui n'est pas toujours compris, ais ô combien important pour notre gérant. Kishino... Comment vous dire qu'il a vécu dans ma tête toute sorte d'étapes. Aimé, détesté, il ne m'a absolument pas laissée indifférente sur ce qu'il fait et ce qu'il a subit. Gentil ou non, libre ou non, humain ou non, il est de ces personnages qui nous font nous poser bon nombre de questions sur lui-même, sa consistance, son devenir, son passé et puis les émotions qu'il nous fait ressortir. Le bon comme le mauvais et c'est ce que j'adore dans ce type de lecture, pouvoir passer d'un avis tranché à un autre en ce disant qu'on est mal barré, parce que si cela se trouve, l'auteur nous retourne le cerveau. Et c'est bien le cas, Céline Chevet nous fait un retournement de cerveau à plusieurs reprises avec les actes et le peu de paroles qu'il lâche. C'est un personnage intéressant qui n'est pas simple à comprendre, à nous de bien suivre jusqu'au bout de l'histoire pour avoir un début de réponses.
En parlant personnages, je ne peux passer outre ses sous-fifres, pardon, ses employés pas si employés que cela qui ont chacun une vie... oserais-je dire palpitante ? Mary, Hito, Kumiko sont ceux que nous suivons le plus. Acheter ou vendre des cauchemars est monnaie courante (je ne connaissais pas ce principe), faire du troc pour obtenir ce qui va combler un désir profond, une montre qui ne trottine plus peut fonctionner d'un simple changement de propriétaire, une musique est capable d'envouter n'importe lequel de ces clients particuliers, sans imaginer qu'une fois un pied posé dans la boutique signifie que vous n'en ressortirez pas indemne. Croyez-moi sur parole ! Les personnages vont et viennent, apportent leur contribution et puis chacun d'entre eux se dévoile petit à petit, sous la forme de flash-back qui en imposent. Pas besoin de grande descriptions pour comprendre l'amour d'une mère, la vengeance d'une amie, la perte de la vie par négligence. L'auteure nous entraîne dans son monde et j'ai adoré découvrir les nombreuses révélations qui arrivent à point nommé. L'âge importe peu, les émotions sont bien présentes à 10 comme à 200 ans. Des sentiments qui frappent en plein cœur, déchirant parfois la raison et permettre ainsi à certains de ces démons de titiller physiquement l'un d'entre eux. (Suivez mon regard vers les toilettes... mdr)
Kishino fait office de figure, mais paternel ? Peut-être, peut-être pas, entre Mary qui a un style d'élèves particulier et Hito qui ne dit mot, tous trois nous apportent des moments hilarants, tendres, précieux de la vie. Il faut savoir partager ces moments rares, être capable de se les approprier et s'en souvenir. Ah, ces fameux souvenirs qui nous sont dévoilés petit à petit, laissant derrière soi un soupçon d'amertume, ou pire encore, de déception. La vérité est parfois si forte que le cerveau stoppe le tout pour mieux aider le corps à réagir. Sauf qu'il y a un manque, un pan de sa propre histoire qui a disparu, laissant l'un ou l'autre dans un état incompréhensif, de manque, définitivement. Ce moment où le corps et l'esprit ne font qu'un est un moment solennel et le fameux pardon passe parfois par se le donner à soi-même avant de réussir à l'offrir à l'autre. Le temps est précieux, la vie compte les jours elle-même jusqu'à cette mort pas forcément bienveillante, pour autant ces jours s'ouvrent et se ferment. Il ne faut pas les gâcher avec une émotion forte, bouillonnante et pourtant, le sentiment est si puissant que la boutique s'ouvre à vous et vous emporte dans son sillage.
Plus j'avançais dans le récit et plus on ressent une légère angoisse (il m'en faut un peu plus pour grignoter mes ongles), de savoir comment tout peut bien se terminer. Ce sous-sol, ces trocs particuliers, ces "crimes" qui sont "indétectables"... Ô bien entendu, il n'y a pas que la mort en elle-même qui est présente, parfois il y a bien pire que cela, nous le découvrons lors d'un passage important sur l'un des personnages cité plus haut. Les questions affluent, certains points restent surprenant apportant autant de rire que, non pas de pleurs, mais de tristesse. Une étreinte sourde, angoissante qui prend le cœur en étau, empêchant les poumons de respirer correctement jusqu’au dénouement. Une fois le récit démarré, il est difficile, voire impossible de revenir en arrière, de toute manière aucun personnage entrant dans la boutique ne peut dire NON. C'est un mot qui n'a pas de compromis. Échangez est le maître mot et seul Kishino est capable de faire évoluer comme il le désire ses marionnettes. Est-il vraiment le marionnettiste ? C'est encore une question que je me pose en ayant terminé cette histoire. Nous ressentons la lassitude, son espoir aussi bien caché et puis le dénouement qui nous laisse avec une peut-être suite, ou dérivé en suivant un de ces personnages ?
La lecture est fluide, presque poétique par endroit, gardant des termes appropriés lorsqu'il s'agit de défunt ou de recueillement. Seul bémol, l'emploi dans certains chapitres (ils sont peu nombreux) à la deuxième personne, le fameux "tu" qui me gêne toujours autant dans les livres. Je me sentais reculer de plusieurs mètres lorsque ce changement de pronom s'effectuait. Je me doute fortement que c'était voulu, mais cela n'a pas beaucoup fonctionné sur moi, malheureusement. Le monde est peuplé de rêves, mais surtout de cauchemars qui prennent réalité de manière effrayante. LA boutique n'est qu'une forme de réceptacle, un lieu où tout est permis. Un équilibre doit se tenir et seul Kishino parvient à trouver l'équilibre entre ce qu'il prend et ce qu'il donne. Marchandage ? Oui, truqué ? Peut-être, mais qui viendra s'en plaindre par la suite, lorsque nous sommes mouillés jusqu'au cou ? Et un peu plus aussi.
En conclusion ? L'horreur apparait doucement, un peu comme une main qui vient vous caresser la joue pour vous faire lever la tête. Rien de brusque, tout se lie les uns aux autres de manière... oui, toujours poétique. Rien n'est laissé au hasard. La boutique vit, les démons aussi et ce ne sont pas les seuls qui sont le plus à plaindre, enfin je crois. Des destins, des tranches de vie qui se mêlent, des secrets inavouables, des portes qui s'ouvrent sur un monde empli d'effroi. Les désirs des uns peuvent parfois faire peur et si vous vous décidez à découvrir ce titre, vous allez également avoir de nombreux thèmes récurrents qui vous sauterons aux yeux. La connaissance du monde n'est rien comparé à ce que Kishino est capable de vous montrer, êtes-vous prêts à déchirer ce voile d'entre-deux pour assouvir un quelconque... désir ?
En découvrant le résumé de La Boutique des Choses Inavouables, je m’attendais à une immersion totale dans une ambiance asiatique envoûtante, et Céline Chevet n’a pas failli à cette promesse. Dès les premières pages, l’autrice nous transporte au cœur d’un Japon riche en légendes et en détails culturels. Les descriptions des décors sont magnifiquement écrites, et les nombreux termes ou références asiatiques renforcent cette sensation d’immersion. Il est évident que Céline Chevet maîtrise son sujet et s’efforce de le retranscrire avec justesse. Sa plume, douce et poétique, accentue encore davantage le côté culturel et enchanteur de l’histoire.
Un autre point fort du roman est sans aucun doute la construction des personnages. Loin d’être manichéens, ils sont complexes et nuancés, évoluant dans des zones de gris où les intentions ne sont pas toujours bienveillantes. L’histoire met en lumière les conséquences, parfois tragiques, des désirs et des décisions des uns et des autres, apportant une dimension humaine et réaliste au récit.
Cependant, j’ai trouvé que le nombre de personnages et de points de vue pouvait parfois nuire à l’attachement que l’on développe pour eux. Certains personnages, bien que prometteurs, manquent de profondeur et auraient mérité un développement plus poussé. Cela aurait ajouté davantage de consistance au récit et renforcé l’émotion qu’il peut susciter.
La touche de fantastique, bien que présente, soulève encore quelques interrogations, notamment autour du fonctionnement de la boutique, de son origine et des motivations de Monsieur Kishino. J’aurais aimé en apprendre davantage sur ces aspects pour mieux comprendre son rôle et ses actions dans l’histoire.
Malgré ces quelques points, j’ai passé un agréable moment de lecture. La Boutique des Choses Inavouables est une œuvre qui séduira sans aucun doute les amateurs de fantasy asiatique et ceux qui cherchent un récit empreint de mystères et de poésie.
First, thanks to Babelio and the publisher for sending me this book as part of their « Masse critique » (mass reviews) operation.
How did Céline Chevet created a novel with both dark and soft atmosphere, where the shop's customer's despair flows out the pages (and not only for good reasons), where the character's pasts definitely aren't flowers and glitter, but does not give anxiety ? Who knows. Maybe thanks to the hot tea and warm summer breeze, plus a few yokai wandering around. The book's spirit is close to the excellent « Kakurenbô » series from Subaru-D, in a little less pessimistic version, but still talking about grieving, loss, illness, giving up on love, sacrifices, murders.
Maybe because the characters feel a bit distant too, even when we discover their past and secrets. Chapters switch between flashbacks and present time, connecting both. Storytelling doesn't lets any doubts about how this will end for Kishino, Mary, Hiro and Kumiko but it definitely can't be considered a « bad ending » because it's the only logical one. Everything leads there, obvious and more subtle (like in « Jonathan Strange & Mr Norrell, only making sense at the end) clues. The plot gradually becomes clear. Nothing lacks. Nothing is useless.
While it's not an ownvoices book, it shows the author spent a good amount of time in Japan and doesn't suffers the lack of immersion or superficiality sometimes encountered in books written by occidental authors. It's even the opposite here ; some terms are explained but it took me some time to realize others were not. If you aren't familiar with them... but as no one will open this book by accident, obviously, it's assumed you already know a bit about Japanese culture.
Finally, my only regret is not having discovered this book in summer, when the atmosphere matched the story.
Je ne sais pas si je reste réellement sur ma faim ou pas mais en tout cas je finis ce livre avec un sentiment de sérénité certaine. Comme toujours j'aurai voulu ne jamais quitter les personnages à qui je m'attache ou du moins rester avec eux un peu plus longtemps mais ils sont sereins pour les uns, il y a espoir pour les autres. Je continuerai à penser à eux de temps à autre, me demandant ce qu'ils deviennent peut être. J'aime l'idée de les faire vivre ainsi. Un délicieux mélange d'abject et d'empathie. J'ai pas mal été ballottée. C'est mieux comme ça. Je préfère ça aux livres qui me semblent trop plats. Je le recommande à tout amoureux de lecture, d'occulte, et de Japon. Attention cependant aux Trigger Warning ⚠️ de violence, meurtre, et accidents mortels. On est loin du gore bien sûr mais ça fait marcher les sentiments. Prenez soin de vous. Et bonne lecture !
Moi qui ne connaît pas grand chose de la culture japonaise, je ne m’attendais pas à ce que sa mythologie soit si riche! La façon dont l’histoire est bien écrite et l’originalité du scénario sont sans aucun doute les deux gros points forts. Certaines choses m’ont perdu et fait décrocher à certains moments. L’utilisation du « tu », les sauts entre plusieurs personnages différents, les histoires/passés qui s’entremêlent et le trop plein de divinités/créatures qui sont parfois évoquées trop rapidement. Pour ce qui est de l’intrigue bien qu’originale, je m’attendais à quelque chose de différent et à m’attacher plus que cela aux personnages. Malheureusement c’était pas le livre fait pour moi mais bien écrit et original malgré tout!
4.5 J'ai beaucoup apprécié ce roman. L'ambiance est vraiment particulière et on met un moment à saisir les enjeux de chaque personnage. Je trouve que c'est justement ce qui entretient l'intrigue et le suspens. On a de chouettes révalations. J'ai adoré découvrir le folklore japonais et la galerie de personnages. L'écriture est vraiment belle et parfois très poétique. Je recommande !
Une très bonne lecture pleine de mystères où tout finit par s'imbriquer petit à petit. J'ai vraiment beaucoup aimé tout cet univers sur les yokaï et le folklore japonais. J'aurais même aimé avoir quelques chapitres de plus. Bref, toujours aussi fan de la plume de Céline Chevet.
« Personne ne rentre dans la boutique par hasard »
Voici une phrase qui résonne aux oreilles des lecteurices. Comment ne pas établir un parallèle avec la personne qui tient ce livre entre ses mains ? Qu’est-ce que je cherchais en ouvrant ce roman ? Du divertissement ? La saveur des récits fantastiques plongés dans un pays de cœur ? J’ai trouvé davantage que cela.
Irasshaimase
Le tenancier nous accueille avec joyeuseté au sein de la boutique envahie par les objets et les yōkai. Kishino tire ses traits de caractère des mangas dont il raffole. Nimbé d’une certaine aura de mystère, il est tour à tour autoritaire et doux. Il possède une connaissance de la complexité humaine développée au fil de sa carrière, plutôt impressionnante.
Il est accompagné de deux employés particuliers. Mary, une ado qui arbore le physique des Yankees, des élèves rebelles, pour celleux qui n’auraient pas l’habitude de ce terme : cheveux délavés, maquillage et uniforme scolaire marin d’un autre temps. Le second est un jeune homme muet prénommé Hiro. Minutieux, sérieux, il s’interroge sur le comportement ambigu de Kishino et relève certaines anomalies.
Vous vous en doutez. Ses acolytes ne sont pas là que pour jouer les sous-fifres et offrir quelques scènes tendres ou humoristiques du quotidien de la boutique. Ils ont été soigneusement imbriqués dans l’histoire et la trame. J’ai eu beau émettre des hypothèses au cours de ma lecture, je n’étais pas prête à de telles révélations ! Céline Chevet exploite avec brio la nature humaine dans La boutique des choses inavouables. On y croise les aléas de la vie, la rancœur, la tristesse, l’injustice, les obligations sociétales, la résilience, la haine, l’obsession, la rédemption, mais aussi l’amour, et l’espérance.
Des espoirs manipulés par un tenancier dans le but d’assouvir ses propres desseins. On pourrait le détester pour ça. Cependant, il nous offre des conseils de vie qui contrebalancent les ombres du personnage. Il préfère agir plutôt que de s’en remettre aux divinités et aux prières. Il nous rappelle l’importance des actions banales qui possèdent une force insoupçonnée et qui ont le pouvoir d’influencer nos existences positivement si on leur fait de la place.
La boutique des choses inavouables m’a complètement transportée. La plume de Céline Chevet grave à l’estampe les décors japonais avec dynamisme et poésie. Elle imbibe les planches du récit d’un jeu de lumière et d’obscurité qui lui confère une aura mystérieuse, évanescente. Loin d’une histoire d’action, le rythme nous plonge dans le quotidien ordinaire et fantastique de ce lieu étrange où l’aube et le crépuscule se confondent.
Entrerez-vous dans cette échoppe ? J’ai osé y pénétrer et je ne le regrette pas.
J’ai passé un excellent moment dans ce Japon mêlant yōkais et personnages hantés par les regrets, entre secrets et échanges aux intentions cachées.
Les personnages sont loin d’être parfaits, dévoilant les aspects les plus sombres d’elleux-même en partageant leurs secrets leur envie de vengeance auprès du tenancier. J’avais envie de savoir ce qu’iels cachaient, ce qui se tramait derrière le mystère qu’entretient chacun.e d’elleux !
Malgré ces lourds secrets, les protagonistes n’en restent pas moins attachants. Chacun.e se démêle avec ellui-même, dans un parcours de rédemption, de vengeance ou de pardon, dans des émotions et situations universelles dans lesquelles on peut se retrouver.
J’ai apprécié ces thèmes et comment cela a été mené, avec aussi tout ce pan sur le transfert de responsabilité et de culpabilité en demandant à une autre personne d’accomplir un but à notre place. Ce sont des aspects extrêmement humains qui sont traités et qui peuvent traverser chacun.e d’entre nous, comme le deuil, la perte, ou encore la trahison, ce qui permet cette empathie envers les personnages rencontrés, et ce même si on n’est pas toujours en accord avec les décisions prises ensuite.
Pour ce qui est de l’histoire elle-même, elle ne cherche pas à proposer de l’action dynamique à tout va, mais ce n’est pas pour autant que les rebondissements sont absents, au contraire, et toutes ces petites intrigues se mêlent parfaitement au fil rouge du tenancier de la boutique et des autres protagonistes.
L’ambiance fonctionne elle aussi très bien, avec cette noirceur des secrets des client.es et ce fantastique inspiré du folklore japonais.
Ce roman est en tout cas une réussite pour moi ! J’ai retrouvé ce que j’avais apprécié dans le premier roman de l’autrice qui se déroulait également au Japon, tout en proposant une histoire complètement différente. J’ai passé un excellent moment, avec une envie d’y retourner à chaque fois que je devais m’arrêter, et ça faisait un moment que cela n’avait pas été le cas !