Jump to ratings and reviews
Rate this book

Les bouchères

Rate this book
Anne et Stacey ouvrent leur boucherie dans un quartier huppé de Rouen. Très vite, elles recrutent Michèle, formant un trio inséparable. Tout bascule le soir où Stacey, après avoir été agressée par son ex-compagnon, le tue. Aidée de ces deux amies, elle fait disparaître le corps.

Premier roman.

324 pages, Paperback

Published January 23, 2025

9 people are currently reading
252 people want to read

About the author

Sophie Demange

2 books1 follower

Ratings & Reviews

What do you think?
Rate this book

Friends & Following

Create a free account to discover what your friends think of this book!

Community Reviews

5 stars
87 (20%)
4 stars
171 (40%)
3 stars
126 (29%)
2 stars
31 (7%)
1 star
10 (2%)
Displaying 1 - 30 of 85 reviews
Profile Image for Bouchra Bouz.
146 reviews37 followers
February 5, 2025
Ce livre aurait DÛ être un coup de cœur ! Mais avec l’ensemble des clichés racistes orientalistes negrophobes et colonialistes c’est une plaie.

Par pitié faites relire vous livre par des concernés car nous sommes fatigués d’avoir à subir vos clichés traumatisants.
Non le personnage musulman mais pas trop qui a des propres vues orientalistes sur son pays d’origine qui écoute du dalida et boit du champagne ce n’est pas cool. Tout comme la noire qui s’échappe de son pays. Ou encore le jeune de cité qui V en bande dans des caves / sous sol.


Hormis ces insultes aux racises le livre aurait pu être top car bien écrit, la plume est crue et de nonce la culture du V et la misogynie. Par contre la misogynoir est très bien dénoncée. Je pense vraiment qu’il s’agit de clichés « naïfs » mais cela reste des clichés !
Bref LA FATIGUE EST LÀ
Profile Image for Floflyy.
495 reviews268 followers
January 2, 2025
Facile à lire, jouissif, soulève des questionnements intéressants sur les VSS et engagé comme il faut. Une comédie noire à déguster saignante.
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
725 reviews214 followers
January 31, 2025
Ne vous fiez pas à cette couverture vichy à carreaux rose qui respire douceur et nostalgie et vous replonge dans les années 60, les souvenirs de Brigitte Bardot et sa robe iconique. Dans « Les bouchères », le lecteur se fait hacher menu. En route vers un quartier bourgeois de Rouen où trois femmes reprennent une boucherie familiale.

Anne en est la propriétaire. Avant elle, son père régalait tout le village. À son décès, elle retape le commerce en y apportant une touche plus féminine. C’est tout naturellement qu’elle embauche Stacey, avec laquelle elle a fait ses études de boucherie.

Deux nanas au milieu de tous ces mecs en pleine puberté, il fallait tenir ! Être solide physiquement pour découper la barbaque, et forte moralement pour supporter les remarques et attitudes sexistes de leurs « con-génères » au trop-plein de testostérone. Anne n’a pas oublié sa copine de galère et sa façon bien à elle de désosser la viande à grands coups de couteau de boucher.

Quand Michèle s’est présentée, sa verve et son franc-parler ont séduit. Le duo devient alors trio, au diable les ragots qui agitent le quartier à cause de sa couleur de peau ! Pourquoi faire compliqué lorsque l’on peut faire simple ? À trois cabossées de la vie, on se fait moins facilement hacher menu. Elles font de la boutique un lieu atypique qui fait jaser, où modernité rime avec qualité. Le modèle « à la papa », très peu pour elles !

« Les bouchères » sont au complet, elles vont transformer les codes d’un métier très masculin en un îlot de sécurité et de veille sanitaire contre « le patriarcat de papa ».

En effet, « Les bouchères » en ont marre d’être traitées comme de simples morceaux de viande. Pire encore, de subir depuis des années les assauts répétés de ces messieurs, les relations forcées, la violence conjugale/amicale/familiale. Les couteaux sont affûtés, inutile de couper la poire en deux : soit vous êtes dans « la friend zone », soit vous avez le pied sur la ligne ennemie. Dans ce cas-là, pas de quartier, votre tête est métaphoriquement (ou pas) posée sur le billot. Ici, on ne coupe pas les cheveux en quatre, on tranche dans le vif. Le compas moral n’est pas à géométrie variable, Anne, Stacey et Michèle sont parfaitement paramétrées pour gérer les situations discriminatoires et abusives.

Parlons-en justement des « papas ». Elles sont toutes les trois passées à la casserole, pas de la même façon, et pas souvent de leur plein gré. Derrière leurs tabliers impeccables, leurs billots lustrés, et leurs couteaux affûtés, elles ont fréquemment été traitées comme de simples morceaux de viande. C’est tout le propos de Sophie Demange : dans la joie et la bonne humeur, elle sort l’artillerie lourde autant sur la forme que sur le fond. Dans la version audio, on sourit parfois, mais le propos reste grave. Le premier acte de violence d’un homme sur une femme en appelle d’autres ; il faut donc tuer la cruauté dans l’œuf. Messieurs, quand vous levez la main (ou autre chose, d’ailleurs), faites attention à vos bijoux de famille, il pourrait bien leur arriver des bricoles.

Vous l’aurez compris, « Les bouchères » interroge la violence patriarcale, la domination masculine, les actes et comportements déplacés, et les outrages systémiques dont les femmes font l’objet. Le style de l’autrice est saignant à souhait, d’une précision chirurgicale. Le métier est décortiqué au scalpel, vous allez sentir le tranchant de la lame, mais la psychologie des protagonistes va bien jusqu’à maturation. On ressent jusque dans les tripes leur résilience et leur révolte, leurs failles et leurs doutes. Pourtant, « Les bouchères » excelle par son mélange audacieux qui virevolte entre légèreté et profondeur. On peut écrire un roman noir avec du rose dedans, la preuve !

Je les ai aimées ces « bouchères », corsées dehors et tendres dedans, une humanité qui vient craqueler leurs carapaces. Leur mission anti-oppression est jubilatoire, leur liberté de ton fait envie. J’aurais aimé les rencontrer tant elles célèbrent l’amitié féminine, l’entraide et créent un lien façon rôti qui ne se déficelle pas facilement. Ajoutez au trio Rachel Arditi qui leur prête sa voix et vous obtenez un cocktail détonnant qui ravira les papilles les plus pointilleuses.

« Les bouchères » remporte une victoire écrasante dans mon coeur de lectrice et, si je ne m’abuse, cela s’appelle « faire une boucherie ». C’est un premier roman, et j’en reprendrais bien une petite tranche !
Profile Image for M. 1001 livres à lire .
170 reviews25 followers
July 6, 2025
J'ai quelques petits bémols sur le style et sur la fin mais dans l'ensemble, j'ai passé un très bon moment avec ses trois personnages. Et ça fait du bien de lire des relations amicales féminines qui ne virent pas dans les clichés habituels.
Profile Image for Thefrenchlibrary.
219 reviews104 followers
January 28, 2025
J’avoue que je ne comprend pas les avis, j’ai passé un super moment ?? Les sujets sont parfois durs et certaines scènes sont crues, mais c’est clairement un roman féministe jouissif et plein de vie, j’adore comment l’autrice nous immerge si facilement dans son histoire, il y a quelque chose de Zola dans ses descriptions, non vraiment j’ai beaucoup beaucoup aimé 🩷🩷🩷
Profile Image for Tina.
8 reviews2 followers
November 2, 2025
Ce roman aurait pu être si bien… c’est frais, bien écrit et juste dans la manière de montrer la misogynie que subissent les femmes. Pourtant, les personnages sont terriblement stéréotypés. TOUS. Pour certains, à la limite, ça se tient. Mais le récit se résume alors à des interactions de caricatures, des caricatures maladroites qui plus est.
Profile Image for Manon.
50 reviews6 followers
July 1, 2025
Encore une déception 😭 J'ai mis 1 étoile parce que je l'ai quand même fini en quelques jours, il faut le reconnaître ça se lit bien. Mais c'est tout. Sur le papier j'aurais dû bien aimer, je m'attendais à ce que ce soit un peu gros et pas très réaliste mais l'histoire aurait dû me plaire... pas du tout. C'était cliché sur cliché, ça m'a semblé hyper superficiel, certains passages m'ont donné envie de me frapper la tête contre un mur (par ex l'insistance sur leurs faux ongles pailletés, je m'y connais pas bien en boucherie mais je doute que ce soit pratique pour couper de la viande.)
Et puis c'est très subjectif, mais je ne supporte pas ce type de récit qui se veut cru, sans filtre, aucune subtilité. Mais bon, ça c'est personnel j'ai un vécu très différent, je ne me retrouve pas dans ce genre d'histoire. Bien que je sois à 100% d'accord avec le message du livre, je pense qu'il y a d'autres façons de le faire passer.
Profile Image for Pikobooks.
469 reviews87 followers
February 9, 2025
De belles intentions et une écriture pétillante très accessible. Un peu trop pop à mon goût.

La construction un chouille maladroite m'a lassée (beaucoup de tell, pas assez de show).

Bon et c'est, je l'espère et franchement j'y crois, maladroit mais le roman illustre bcp de clichés racistes sans les remettre en question.
Profile Image for Laura.
1,279 reviews42 followers
February 27, 2025
Très bien ! Une histoire à la fois féministe et macabre sur fond de billot et de pièces de viandes. Les mascus n'ont qu'à bien se tenir ! A la fois polar humoristique et roman noir de société, le mélange est savoureux.
Profile Image for agathe.
23 reviews2 followers
January 26, 2025
féministe, drôle, ou trois femmes au destin malheureux se retrouve et ouvre une boucherie ensemble à rouen. solidarité féminine, intrigue et meurtre. c’est un livre qui dénote et qui donne envie par son glamour et ses histoires touchantes !
Profile Image for Jo.
1,215 reviews223 followers
December 22, 2024
On s’attache facilement et hyper fortement au trio hilarant et émouvant que forment les héroïnes.

C’est un premier roman comme une bulle de légèreté sur fond de sujets sociétaux fondamentaux.

Parler de tels sujets en y incorporant une bonne dose de recul et de piquant, c’est précisément là que réside la force du texte !

L’idée est amusante, la lecture est cute, le tout est super agréable à lire. Foncez !
Profile Image for Frey.
945 reviews62 followers
January 27, 2025
J’y retrouve les mêmes sensations et principes que j’avais eu en lisant Les Orageuses de Marcia Burnier, et je pense que c’est le genre de livres qui doivent faire du bien à certaines. Un livre sur la sororité, sur des filles qui reprennent le contrôle de leurs vies par la violence et l’émancipation, les hommes les plus affreux qui soient qui subissent ce qu’ils méritent. Mais voilà, rien de nouveau, une suite horrible de situations qui le sont encore plus (inceste, viol, tournante dans les caves, misogynie ordinaire, racisme, meurtre), qui s’enchainent sans suite logique et chacune sont résolues et se créent comme si l’autrice rebattait toutes les cartes de son histoire. Et malheureusement, j’ai trouvé que chaque situation était un cas d’école, chaque personnage un stéréotype. Il n’y a pas vraiment de nuance, pas de recherche sur les personnages qui, pour les femmes vont systématiquement à l’encontre des stéréotypes qu’on a sur elles pour au final s’améliorer (entendre s’émanciper), et pour les hommes sont des images type d’agresseurs, violents physiquement ou émotionnellement (ou presque tous).
Profile Image for Lapeyre Mathilde.
120 reviews3 followers
January 15, 2025
Je n'ai pas adoré c'est moderne en gardant des clichés (en tentant de les dénoncer ?) mais l'idée de découper les agresseurs impunis est alléchante. Ça se lit vite et c'est pas désagréable j'avoue !
Profile Image for Alexie.
211 reviews17 followers
January 23, 2025
J’ai vraiment pas accroché mais j’ai décidé d’aller jusqu’au bout car ça se lisait relativement facilement. Pas évident de savoir où l’autrice veut aller car le récit est décousu et semble se réinventer à chaque chapitre juste dans le but de maintenir l’idée de base en place sans trop s’en écarter.
Les personnages étaient intéressants mais sans réelle profondeur et malgré la volonté de vouloir faire dans la diversité, certains passages étaient maladroits.
Dommage car j’attendais beaucoup de ce livre lorsque j’en avais lu le résumé.
Profile Image for Julie Deneuve .
9 reviews
August 8, 2025
Quand la chair se rebiffe !

Sophie Demange a l'audace de faire de la boucherie un laboratoire de résurrection féminine. 👯‍♀️ Dans ce roman-scalpel, elle ne se contente pas de retourner le couteau dans la plaie 🔪: elle en fait un instrument de chirurgie esthétique sociale.

Il y a quelque chose de profondément jouissif dans cette inversion où les femmes s'emparent des codes de la masculinité carnassière. Elle transforme l'étal en autel sacrificiel, mais cette fois, ce sont les bourreaux qui finissent sous le billot. La devanture rose bonbon devient un piège à mouches.
L'autrice excelle dans l'art du déguisement : sous le vernis parodique de cette comédie féminine se cache une tragédie antique. Ses trois héroïnes sont des chirurgiennes de l'âme masculine, armées de leurs hachoirs comme d'autres de leurs pinceaux. Elles sculptent dans la viande froide ce que la société a refusé de tailler dans le vif du patriarcat.
Le plus troublant ? Cette impression qu’elle ne fait qu'inverser les rôles sans vraiment questionner la violence elle-même. Ses bouchères demeurent prisonnières du même jeu sanglant qu'elles prétendaient fuir. Peut-être est-ce là tout le génie tragique de ce premier roman : montrer que la libération par la vengeance n'est qu'une autre forme d'enfermement, certes plus coloré🌸, mais tout aussi réel.
Profile Image for Sonia Pupier Goetz.
848 reviews35 followers
December 6, 2025
Un premier roman à la croisée du thriller social et du conte féministe.

Dans le paysage littéraire actuel, certains romans marquent par leur audace et leur singularité. La lecture de « Les bouchères » s’est révélée percutante, immersive et profondément jubilatoire.

À Rouen, la devanture rose bonbon de la boucherie tenue par Stacey, Anne et Michèle attire autant les regards que les ragots. Ces trois femmes, aussi tendres entre elles qu’impitoyables avec les carcasses qu’elles débitent, forment une famille de cœur aussi atypique qu’indestructible. Mais derrière leur rire sonore et leur dextérité à manier la lame, elles cachent un passé ravagé par les hommes qui ont traversé leur vie.

« Ce ne serait plus la boucherie Lueruchet, mais Les Bouchères, elle ne serait pas juste fonctionnelle mais haute en couleur, et il n’y aurait que des femmes, à la rigueur un petit gars employé pour la caisse. Les journaux locaux en parleraient, il n’y avait que très peu de bouchères en France, une femme pour dix hommes tout au plus, les clients viendraient de toute la ville pour voir ça. Leur curiosité serait largement récompensée. La viande y serait vraiment de qualité, bien découpée, finement préparée. »

Victimes d’un patriarcat qui les a tour à tour brisées, trahies ou ignorées, elles ont appris à se relever seules. Chez elles, plus besoin d’hommes pour s’en sortir, bien au contraire, elles se portent bien mieux sans eux.

Sophie orchestre ici une revanche féminine sans compromis. Elle brosse le portrait de ces femmes avec une finesse rare. Elles sont brutes, imparfaites, vibrantes d’une colère contenue qui, au fil du roman, menace d’exploser. Elles ne se contentent pas d’affronter un monde qui ne leur fait pas de place : elles le découpent, le tranchent et le façonnent à leur manière. Loin d’être de simples victimes ou des figures de revanche caricaturales, elles se révèlent dans toute leur complexité, entre entraide indéfectible et désir de justice.

Lorsque plusieurs hommes influents du quartier disparaissent mystérieusement, la boucherie devient la cible des soupçons. Trop bruyantes, trop indépendantes, trop… féminines. Parce qu’une femme qui rit trop fort et ne baisse pas les yeux est toujours suspecte. Très vite, l’odeur du scandale se répand plus vite qu’une carcasse abandonnée en plein soleil.

Le roman bascule alors dans un thriller aussi mordant que jubilatoire, où l’auteure joue habilement avec les codes du polar et du féminisme. À mesure que la tension monte, les accusations fusent et les menaces se précisent. Mais ce que les hommes ne comprennent pas, c’est que ces trois-là ont connu pire. L’histoire a trop longtemps été écrite par ceux qui tiennent la lame. Cette fois, ce sont elles qui coupent court.

Sophie distille indices et rebondissements avec justesse. Chaque chapitre apporte son lot de révélations, mais Sophie ne cède jamais à la facilité. Le suspense est savamment entretenu, jusqu’au final explosif qui renverse les attentes.

Si « Les Bouchères » séduit par son intrigue, il frappe surtout par son propos. Ce roman s’inscrit dans une veine résolument féministe, dénonçant avec férocité les violences faites aux femmes et la manière dont la société cherche à les museler. Ici, ce sont elles qui reprennent le pouvoir, qui façonnent leur propre justice, quitte à franchir des lignes rouges. Mais attention, « Les bouchères »n’est jamais pesant. L’humour caustique est tranchant comme un couteau bien aiguisé. Les dialogues fusent, les répliques claquent, et certaines scènes prennent des allures de comédie macabre réjouissante.

Sophie, avec sa plume incisive, rythmée et teintée d’un humour mordant fait mouche. On rit, on s’indigne, on frissonne. Mais surtout, on savoure cette révolte portée haut et fort, cette libération jubilatoire qui fait de ce roman un véritable cri de rage et d’émancipation.

« Ce n’était pas la douleur des quelques coups ; c’était une souffrance des profondeurs. Comme si elle n’existait plus, qu’elle n’était rien. Elle pensa qu’Arnaud avait raison, qu’elle était une pauvre fille, un déchet. »

Entre deux massacres (au propre comme au figuré), les trois héroïnes offrent de tendres moments de complicité. Leur sororité est le cœur battant du roman, une force vitale qui transcende la simple vengeance. Elles ne sont pas seulement des figures de rage : elles sont vivantes, drôles, touchantes. On s’attache irrémédiablement à ces trois femmes qui, contre toute attente, nous émeuvent autant qu’elles nous fascinent.

Par contre, amis végétariens, passez votre chemin ! Ici, la viande est omniprésente, le sang coule à flots et les morceaux sont découpés sans pitié. Une chose est sûre : après cette lecture, on ne verra plus jamais une boucherie du même œil.

« – Moi je suis née dans le cochon, la saucisse et la grosse bidoche, donc mon envie, c’est de revaloriser la viande comme on aimait la manger dans notre enfance. Les gens font attention, ils n’en mangent plus tous les jours, alors quand on en mange dans la semaine, autant se régaler avec des produits de qualité et du bon gras… Par exemple, j’ai envie de revaloriser le canard, le lapin, le pigeon. L’idée aussi c’est de rapprocher le client de l’animal : toutes les semaines, on va annoncer sur nos affiches ce qu’on a eu comme arrivage. Si on a du porc, eh bien, on leur montrera que dans le porc rien ne se perd ! Même les couilles, ça se mange ! »

Avec ce premier roman percutant, Sophie ne fait pas dans la demi-mesure. Elle tranche net le patriarcat, assaisonne son intrigue d’une bonne dose de révolte et sert un récit aussi saignant que savoureux. Un roman qui fait honneur à ses héroïnes : fort, indomptable et totalement inoubliable. Sophie interroge notre rapport aux normes, aux violences et aux rapports de force, tout en livrant un thriller qui se dévore avec passion.

« Les bouchères » bouscule, dérange, taille dans le vif et se déguste sans modération. À lire… ou à écouter sans hésitation !

#Lesbouchères #SophieDemange #RachelArditi #LIconoclaste #Lizzie

Profile Image for Améry Lavaire.
77 reviews3 followers
March 22, 2025
J’ai peu apprécié cette lecture qui était bien trop too much : trop d’histoires sordides, trop de personnalités borderline, trop de cliché, une vision du féminisme en total opposition avec la mienne…Évidemment il y a des histoires très sombres et il y a toujours des imperfections dans la vie mais aucune des protagonistes, ni aucun des personnages féminins n’a une vie disons « facile ». Cette une œuvre de fiction reliée à la réalité, très bien décrite par l’auteur, mais une réalité à laquelle je ne me suis pas sentie connectée.
6 reviews
April 12, 2025
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman. Je trouvais le style convenu, un peu plat. Il me semblait qu'on voyait un peu trop où l'autrice voulait nous emmener. Certains passages sur le Maroc ou la Guinée m'ont paru pétris de stéréotypes et pas forcément nécessaires à l'intrigue. Mais finalement, je me suis laissée embarquée par l'histoire, l'énergie des héroïnes et le propos féministe. Un joli roman facile à lire.
Profile Image for Sarounette Quinlan  Danaan .
53 reviews
October 22, 2025
J’ai lu ce livre en audio. Court, il se dévore rapidement. L’audio m’a parfois perdu dans les changements de pov mais je pense qu’en papier, je n’aurais pas eu ce soucis. Les descriptions parfois très clichés des personnages virent parfois à la caricature. Sinon l’histoire est prenante. J’avais constamment envie de savoir la suite. Jusqu’où iraient-elles ? Vont-elles se faire prendre ? Est-ce que j’ai envie qu’elles se fassent prendre ?

Je conseille cette lecture aux femmes en quête d’histoire illustrant la « female rage » 🔥
Profile Image for NoID.
1,570 reviews13 followers
April 3, 2025
Géniales bouchères ! C’est léger, drôle et carnassier. Et si le sujet est grave, le traitement est jubilatoire.

Les bouchères c’est l’union fait la force, la sororité en puissance, le refus de la soumission ! Girl Power !

Un roman enlevé qui ne craint pas les clichés ou les raccourcis faciles, mais qui y gagne en efficacité pour proposer un pur plaisir de lire

https://www.noid.ch/les-boucheres/
Profile Image for Sarah.
127 reviews4 followers
January 11, 2025
Je suis un peu déçue... au début ça partait super bien, l'idée est vraiment chouette. Mais plus on avance plus ça part en cacahuète et ça n'a plus trop de sens, on perds l'idée de départ et c'est dommage.
Mais sinon ça reste une lecture sympa !
Profile Image for Maryse Metzger.
57 reviews
March 31, 2025
J'ai adoré ce livre décapant, écrit avec humour et sensibilité. Je l'ai commencé hier soir et l'ai fini ce matin. C'est vous dire si j'ai apprécié !
Profile Image for Alice TUET.
217 reviews
January 18, 2025
Tres sympa, un p’tit polar féministe autour de la sororité face à une société hyper sexualisante et patriarcale. On adore !




(L’épilogue n’était pas utile)
Profile Image for Emilie Dutordoit.
32 reviews
July 28, 2025
Un ouvrage où les femmes reprennent le contrôle sur les hommes... C'est sanglant mais savoureux ! Dommage pour les quelques clichés ceci dit
Displaying 1 - 30 of 85 reviews

Can't find what you're looking for?

Get help and learn more about the design.