C’est l’histoire d’une disparition. D’un amour qui se brise ; du vide qui touche brutalement toute une famille.
Mais ce n’est pas que cela. C’est aussi le récit de l’absence, de l’autre côté. Que se passe-t-il quand on n’est plus là ? Que vivent ceux qui sont restés ? Et comment réussir à s’en aller ?
C’est une expérience qui vaut pour chacun. Accepter le vide laissé par toutes les personnes qui nous manquent. Réussir à composer avec le flux arbitraire des destins. Garder en soi cet espoir tenace de ne pas tout perdre, de toujours aimer.
L’histoire d’un fantôme qui assiste aux conséquences de sa mort auprès de ses proches.
Le pendant romanesque du film "A ghost story".
C’est sublime et poignant.
Une réflexion sur le temps, la lente érosion du chagrin, les ramifications des souvenirs et de l’amour. C’est à la fois hyper triste et rempli de lumière, de vie qui s’observe par contraste à travers ce personnage décédé.
Il règne une espèce de tension dramatique et dévastatrice dans ces pages et elle monte crescendo jusqu’au final qui nous tire quelques larmes.
Un roman comme une crise existentielle glaçante et merveilleuse.
A quote at the end of the novel cites Borges discussing another thinker’s musing that life on the other side of death is far richer than life on this side, that our earthly senses would be eclipsed by our post-mortem senses, essentially. That idea serves as the basis for this book that follows a man who dies too young and hangs out in ghost form watching his family grieve. His senses are incredibly heightened, which is what gives this book its allure, along with the sentences that wind on and on for pages on end in a mesmerizing stream of post-consciousness. The ghost smells, listens to, and watches his family with superhuman precision, thus learning infinitely more about the people he loved. He gradually loses each sense as he drifts further and further away from them. It was moving for what it was, which is the story of the most average man possible whose family and memories were nothing really special, but which were still interesting under this lens.
un récit très touchant qui parle de deuil, d'une mort qui marque, une mort qui touche et nous laisse pensif. Une mort qui nous laisse pleins de questions, un manque, un trou, un espace vide. C'est un deuil raconté par le mort lui même, un texte particulièrement doux à lire et puissant.
Une ode à la mort. Ce livre est si touchant de beauté posthume et délivre une image si belle et touchante. À la fois d'une tristesse prenante et d'une grande description de la vie comme on l'a voit peu.
Troublée par cette lecture que j’ai fait d’un seul trait après la mort brutale de mon mari cela fera presque une année. Je le voyais lui, je le sentais lui… Je nous voyais nous… En lisant depuis le “après” dont il parle, je ne sais pas comment j’aurai reçu ce livre depuis notre “avant”. Le ton, la structure, le rythme … grande réussite pour un livre profond et sans prétention. Bravo. Et merci de ce cadeau.
J'ai été touchée par cet homme qui vit avec sa famille, qui la sent, l'écoute, et la suit après sa mort. Cet esprit de famille était beau. Malheureusement le format de l'histoire était compliqué. Qui a l'idée de mettre si peu de points ?
Un père de famille décède de manière brutale et laisse derrière lui sa femme et ses enfants. “Après” est un voyage introspectif et sensoriel du père (ici le narrateur) où la mort n’est pas une fin en soi mais une continuité teintée de souvenirs et de réminiscences. L’auteur nous propose une réflexion singulière et empreinte de poésie sur le deuil et la vie après la mort. Une lecture poignante!