Jump to ratings and reviews
Rate this book

La colline qui travaille

Rate this book
Chronique d’une famille sur quatre générations et hommage vibrant à la ville de Lyon, LA COLLINE QUI TRAVAILLE raconte des gens ordinaires, qui ont vécu les bouleversements politiques et sociaux de la fin du XIXe siècle, traversé les deux guerres mondiales, subi la crise économique, connu les Trente Glorieuses et le début du nouveau millénaire. Dans ce récit qui se lit comme un roman, Philippe Manevy remonte le fil de sa lignée maternelle tout en explorant les liens profonds qui unissent l’identité et la mémoire, le présent et le passé ; nos existences, montre-t-il, se révèlent la somme jamais achevée de celles qui nous ont précédés.Grâce à un style maîtrisé à la sobriété évocatrice, l’écrivain poursuit son travail de tisserand et réunit dans une même étoffe la France et le Québec, sa terre natale et sa terre d’adoption.

368 pages, Paperback

Published January 2, 2025

5 people are currently reading
245 people want to read

About the author

Philippe Manevy

3 books4 followers
Philippe Manevy vit à Montréal, où il enseigne le français et le théâtre. Il est également l’auteur de Ton pays sera mon pays (Leméac, 2021).

Ratings & Reviews

What do you think?
Rate this book

Friends & Following

Create a free account to discover what your friends think of this book!

Community Reviews

5 stars
23 (29%)
4 stars
30 (38%)
3 stars
20 (25%)
2 stars
4 (5%)
1 star
1 (1%)
Displaying 1 - 16 of 16 reviews
Profile Image for P.E..
966 reviews761 followers
March 30, 2025
La trame de la vie
'[...] de même que son surnom familier dissimulait un prénom rare, sa superficialité apparente n'était qu'une forme d'élégance, de politesse du désespoir, le refus d'appuyer sur ce qu'il savait bien, malgré ce que son époque, les Trente Glorieuses ivres de progrès, de consommation et de loisirs, tentait de lui faire croire : ni les choses ni les êtres ne sont éternels.'


Ce livre, c'est l'histoire de la famille de Philippe Manevy. Une chronique sur quatre générations écrite par un auteur dont la curiosité à ce sujet a été éveillée, sans doute, par son départ au Canada. Habitant au Québec où il exerce son métier d'enseignant, il sent dans sa chair le tiraillement douloureux induit par sa double appartenance, celle qui lui impose de s'éparpiller pour rendre visite aux amis et aux proches, sans pouvoir contenter personne au fond.

'Nous nous cherchons à travers les autres et les autres à travers nous. S'il y a quelque chose de spécifiquement contemporain dans l'intérêt pour le récit familial, cela tient plutôt, je crois, à l'accélération de l'Histoire. Séparées par moins d'un siècle, l'enfance de mon grand-père et la mienne me paraissent des années lumière [...].'


Au fil de ses pages, on rencontre les parents proches et moins proches de l'auteur, notamment son grand-père René, linotypiste et sa grande-mère Alice, ouvrière en usine textile, qui tiennent plus ou moins le rôle de personnages principaux. Ce qui me touche le plus dans cette fresque, c'est la manière dont le motif de cette recherche paraît se dégager à mesure qu'elle progresse : la recherche de soi, au delà du soi connu, par l'étude de la famille. Projet d'un écrivain morcelé, dont les relations sont éparpillées de par le monde. De la même manière, les épisodes de sa chronique familiale s'imbriquent les uns aux autres à la façon d'une série de nouvelles dont les thèmes sont assez proches les uns des autres pour former un roman.

'Ayant traversé la vie de Tony, je crois pouvoir expliquer l'étrange choix de ma grand-mère. En devenant tisseuse, Alice a, en quelque sorte, raccommodé la vie de son père, repris le fil interrompu en 1914. S'il était la tranchée d'Alice, le piège auquel elle s'était laissé prendre, l'atelier était le paradis perdu de Tony : une époque où il était intact, où il pouvait gagner sa vie grâce à la force de ses bras[...]'.


Assez tôt dans le livre apparaît une conscience aigüe de la finitude des êtres et de leurs relations. Puis, c'est le spectacle des différences marquées de personnalité et de vie chez les membres d'une même famille : les disparités sociales, les conflits de valeurs politiques, religieuses... Tony, l'arrière-grand père rentré de la Grande Guerre mutilé et révolté du fond de son être contre les autorités publiques menteuses, sa fille Alice qui entretient cette révolte et la prolonge. René, le grand-père qui tolère mal le clergé, suite à une trahison d'une violence inouïe lors de ses jeunes années. Jeanne, la grand-mère plus placide... Un étonnement profond face à la différence radicale entre la personnalité, les activités et la vie des grands-parents jeunes retraités et du temps de leur première jeunesse.

La colline qui travaille est finalement un récit familial de renoncements, de joies fugitives, de révoltes qu'éclairent, par corollaire, la vie de l'auteur du livre. On y aperçoit également le rapport complexe des membres de cette famille aux mythes familiaux et à la fiction qu'elle suscite.

Je trouve aussi dans ce roman une illustration de la fonction herméneutique et documentaire de la littérature : Philippe Manevy se cherche et nous entraîne dans le sillage de cette recherche d'un temps perdu.
'Personne, même parmi les écrivains que je vénère, n'a le pouvoir de ressusciter les morts. Personne n'a le pouvoir de les effacer non plus, car leurs existences demeurent, inextricablement mêlées à celles des vivants qui, sans toujours s'en apercevoir, agissent par leurs gestes, voient avec leurs yeux, pensent, parlent et écrivent grâce à leurs mots


Chemin faisant, j'y ai appris des choses frappantes sur la ville de Lyon, au-delà de la colline éponyme – le quartier de la Croix-Rousse, et de l'existence des traboules, ces curieux passages couverts entre intérieur et extérieur, qui ne dépareraient pas dans une galerie d'images liminales...


Passage Thiaffait, Quartier de la Croix-Rousse, Lyon



Grande Côte, Lyon


Bande-son:


https://www.youtube.com/@LofiGirl

Après tout, le point de vue principal des vidéos de cette chaîne lofi... se trouve lui aussi à la Croix-Rousse ! ;)


Voir aussi :

Les Rougon-Macquart - E. Zola
La Vie mode d'emploi
Les Choses: Une histoire des années soixante
À la ligne
La Guerre du faux
City
Du Cote De Chez Swann (Collection Folio) (French Edition) by Marcel Proust
Le tour de la France par deux enfants d'aujourd'hui (Equateurs Littérature)
Sur les chemins noirs
Anéantir
La Poursuite de l'idéal
La forme d'une ville
Utopies

14-18, penser le patriotisme
La Grande Guerre (Tempus t. 709)
Le travail - Une sociologie contemporaine
Ghosts of My Life: Writings on Depression, Hauntology and Lost Futures
Profile Image for Jessie Roussel.
101 reviews1 follower
November 14, 2025
L’auteur nous parle de sa famille ordinaire au 4 générations. J’ai trouvé que c’était bien écrit et je me suis attaché à cette famille. J’aurais bien aimé les rencontrer ce René et cette Alice! Très belle lecture.
Profile Image for Lyne Girard.
239 reviews4 followers
October 11, 2025
Biographie sur 4 générations de la famille de l’auteur, famille ayant vecu à Lyon et traversant les 2 guerres mondiales ainsi que tous les changements sociétaux de ces années. Intéressant côté social ainsi que l’arpentage de la ville de Lyon. J’ai plus ou moins accroché à cette histoire sans raison particulière.
Profile Image for Camille Bertrandy.
82 reviews3 followers
November 19, 2025
Un double portrait : celui d’une famille sur 4 générations, et celui d’une ville, Lyon, pendant près d’un siècle. Par moment un peu décousu, mais une jolie histoire, prenante et touchante
Profile Image for Matatoune.
630 reviews29 followers
January 20, 2025
Ses mots affectueux et tendres, Philippe Manevy les posent sur sa famille dans La Colline qui travaille, pour décrire les espoirs mais aussi toutes les désillusions d'un monde que les anciens ont espéré nouveau.
« J'écris pour que les êtres et les liens qui les unissent cessent de se distendre et de disparaître. »

Ces ascendants, dont il consacre à chacun des parties différentes, témoignent de ce monde des petits où leur vie ne changera pas leur monde et pourtant sans eux, ce dernier n'existerait pas !
Pas de destin historique ou de basculement de l'histoire, la leur ou la grande, des vies minuscules qui témoignent de ce passé dont tous, nous sommes faits !

Quatre ascendants avec en personnage principal la colline de la Croix Rousse de Lyon, devenue flamboyante face à celle pieuse de Fourvrière. Ainsi la qualifie Alice dans sa jeunesse en » garde alternée » entre son monde ouvrier et la bourgeoisie qu'elle visite chaque dimanche. Tony, son père, a perdu sa fougue de jeune homme dans la boue des tranchées alors que l'asthme, hérité du gaz moutarde, finit de le gangrener son pessimisme devenu raciste face aux épreuves.
Pourtant,

Au côté d'Alice, il y aura Charlotte, la Rouge, qui arrachera au père Rebatet, le patron de l'atelier de tissage, quelques-uns des avantages qu'à Paris on attribuera au Front Populaire. Il y aura Simone, aussi, qui préféra faire des ménages pour n'avoir de compte à rendre à personne.

Au moment où le constat est posé d'avoir mis 6000 km entre sa mère et lui et qu'il semble inévitable qu'il devienne son protecteur lorsque sa vieillesse s'installe, Philippe Manevy se permet un retour décrivant les aspirations d'un siècle qui a porté tous les espoirs mais n'a reproduit, souvent, que de l'illusion.

En même temps qu'il examine leurs vies, il établit les liens indéfectibles qui existent et dont nous n'avons pas forcément conscience : une colère qui soudain éclate, un schisme entre religion et athéisme, etc.

La Colline qui travaille examine aussi avec beaucoup d'acuité la classe moyenne avec sa mère, Martine, femme des années d'après guerre qui s'est élevée dans l'échelle sociale. Et la comparaison avec Annie Ernaux fait partie, pour moi, des pages les plus savoureuses de ce récit, critique social acerbe de ce début des Trentes glorieuses.

Philippe Manevy livre avec La Colline qui travaille un récit affûté d'une critique sociale du vingtième siècle à partir de la figure de ses ascendants et de cette France ouvrière devenue classe moyenne sans que vraiment rien ne change pourtant. Pas de secrets mais une vie simple racontée avec distance, celle des km qui aident à la réflexion, mais aussi avec la proximité de la tendresse et de la pudeur, qui ne quitte jamais aucun des portraits proposés.

Un très grand coup de cœur.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Profile Image for Bruno Menetrier.
290 reviews4 followers
June 25, 2025
Plus qu'une autobiographie, Philippe Manevy nous propose une "biographie généalogique" avec l'histoire de ses grands-parents, ouvriers de la soie à Lyon au siècle dernier. Devoir de mémoire.

Le français Philippe Manevy a posé ses valises au Québec il y a belle lurette. L'abandon de ses racines l'a finalement poussé à écrire sur sa famille, peut-être sur une idée de sa mère : « Et ma mère de conclure la soirée : « Toi qui aimes écrire, tu pourrais raconter tout ça, un jour. ».
Un bouquin dont les thèmes (filiation et classe sociale) sont à rapprocher de ceux abordés, par exemple, par José Enrique Bortoluci dans son livre "Ce qui m'appartient", ou encore par Annie Ernaux à qui Manevy consacre tout un chapitre.
Un ouvrage qui fait partie de ceux qui « me font traverser des périodes de l'Histoire que je n'ai pas vécues, m'aident à comprendre des réalités sociales dont j'ignore tout. ».

Voici encore un auteur qui semble, du moins en premier abord, s'inscrire dans le mouvement très tendance de ces écrivains français qui considèrent que le meilleur roman est encore celui de leur propre vie.
Ou plus exactement ici, le roman de leur propre famille puisque Philippe Manevy va nous raconter l'histoire de ses grands-parents (lui-même est né en 1980, ses grands-parents dans les années 1900).
Manevy parvient néanmoins à prendre du recul et à offrir un regard suffisamment distancié sur ce récit comme lorsqu'il écrit que « la famille [...] n’a jamais autant fasciné que dans les dernières décennies. Tout le monde ou presque, moi compris, est tenté de raconter son histoire. On pourrait mettre cela sur le compte d’un narcissisme typique de notre époque : valorisation des blessures intimes au détriment des luttes collectives. »

S'il sera ici toujours question du "je", pour autant il s'agira plutôt de biographie généalogique.
Et si ce bouquin arrive à se distinguer du flot des autofictions qui inondent nos librairies, c'est parce que Philippe Manevy s'intéresse finalement un peu moins à lui-même qu'à sa famille et surtout à ses grands-parents : « je les raconte parce qu’ils sont ordinaires et uniques. Parce que je me cherche en eux, et dans notre passé disparu. Parce que, me cherchant, j’espère bien trouver autre chose. ».

Ce qui rend également ce roman captivant, c'est son enracinement dans le "social".
Le titre provient d'une bonne formule que connaissent tous les lyonnais dont la bonne ville est ancrée à la confluence de deux fleuves et aux pieds de deux collines : la colline de Fourvière où trône, majestueuse, la basilique du même nom et à l'ombre de laquelle prospèrent les bons bourgeois, et la colline de la Croix-Rousse dont les pentes abritèrent longtemps les fameux canuts, ces ouvriers de la soie qui furent à l'avant-garde des révoltes ouvrières du XIXe.
Les lyonnais vivent donc entre la colline qui prie et la colline qui travaille, « deux buttes jumelles et ennemies, se faisant face. ».
Comme le suggère le titre du livre, c'est sur cette dernière qu'a pris racine la famille de l'auteur et son grand-père maternel est « l'anticlérical, l'ouvrier, le syndicaliste de toujours ».
« [...] Ces canuts ne correspondaient pas à l'image que je m'étais faite du prolétaire d'après "Germinal" : propriétaires de leurs métiers à tisser, ils devaient avoir des connaissances techniques assez poussées pour les faire fonctionner, les réparer, les perfectionner au besoin.
Éduqués, tenant leur propre journal et se réunissant régulièrement, ils n'avaient pas besoin qu'un chef venu d'ailleurs les secoue pour prendre conscience de l'injustice. Leurs revendications, exprimées haut et fort, menaçaient le pouvoir en place. »

À la fin de cette lecture à plusieurs niveaux (famille, histoire, Lyon, besoin d'écriture, ancrage social, ...), une question demeure, presque un regret : pourquoi nous, nous n'avons pas transcrit la mémoire de nos grands parents ?
Sans prétendre au roman bien sûr, mais au moins dans le but de coucher sur le papier ce qui a déjà disparu ... Étions nous donc si pressés de tourner la page du siècle passé ?
On a presque tous connu, même brièvement, un grand-père ou une grand-mère, mais quels sont les métiers que cet aïeul a exercés, les chemins qu'il a suivis, les différents lieux où il a vécu, les difficultés qu'il a surmontées, les événements qui l'ont façonné, les gens qu'il a aimés, les blessures dont il a souffert, ... ?
Et puis, est-ce que cette mémoire perdue manquera aux générations futures ?

Le grand-père maternel, René, appartenait à l'élite de la classe ouvrière, les ouvriers du livre : il travaillait à la linotype dans les journaux lyonnais et « l'orthographe était pour lui la forme typographique de l'élégance vestimentaire ».
Alice, son épouse, maniait les fils de soie dans les ateliers de tissage.
Dans ce récit de leur histoire, l'auteur se fait souvent très didactique comme, par exemple, lorsqu'il explique la chanson Nini Peau de Chien : peut-être pour son public québécois ou des français trop jeunes qui ne maîtriseraient pas nécessairement toutes les références de ce passé populaire.
Profile Image for Odri.
25 reviews
December 6, 2025
Je suis très indécise face à ce livre ; peut-être que je changerai ma note encore.

D’un côté, ce roman m’a énormément émue thématiquement. La famille, les proches qui vieillissent, la mort, le passage du temps… Chaque être humain se heurtera à ces problématiques un jour, mais je suis dans une période ma vie où tout ceci me parle plus que d’habitude. J’ai souvent eu le sentiment de lire mes propres pensées, doutes et peurs retranscrites sur du papier. Une lecture très personnelle, voilà, et donc difficile à juger.

J’ai aussi apprécié le soin de l’auteur de nous rapprocher la vie quotidienne française au fil des générations et la classe ouvrière. Moi-même, venant plutôt d’une famille aux origines rurales/artisanales, je ne suis pas nécessairement familière avec la vie de ces gens. L’auteur réussit le défi de mêler les grands événements historiques, la politique et la vie ordinaire d’une manière équilibrée.

De l’autre côté, le roman est très lent. Il y a beaucoup de longueurs, des répétitions et des paragraphes entiers qui n’apportent pas beaucoup au récit au final. Le livre prend plutôt la forme d’un journal qu’un roman traditionnel. Pas de chronologie, pas de dialogues notamment. Tout cela contribue à la lenteur. Je me demande si le livre ne serait pas plus agréable à lire s’il était tout simplement plus court d’une centaine de pages. L’écriture elle-même est très soignée. Ni trop compliquée, ni trop simpliste. 

J’ai aussi eu un peu de mal à ne pas me perdre parmi les personnages multiples. Le format du roman m’invite à le lire plutôt lentement en prenant des pauses, mais si je le fais, j’oublie trop de détails. Ainsi au final, je me sens forcée à le lire rapidement. Je pense que c’est ici que je trouve la source de ma frustration. Peut-être que la solution a ce problème serait aussi simple qu’inclure un arbre généalogique ou une liste de personnages quelque part en annexe.
Profile Image for Jacob.
105 reviews3 followers
June 3, 2025
And I thought I couldn’t love Lyon more…

This novel is a love letter to the author’s maternal grandparents, La Croix-Rousse, the working class, and Annie Ernaux’s brand of literature. What separates Manevy from other auto-fiction writers is the level of pure love and admiration that seeps through the pages and a lyricism that almost makes this work read as fiction, a collection of short-stories reprising the same characters (including the Working Hill) over decades. For much of the book, history seems to come alive through a mix of family portraiture and judiciously-added context and political commentary.

At times, though, it seems a bit too navel-gazey, the sort of familial anecdotes you can rehash endlessly around holiday tables but with little interest for outsiders. It could be this last problem that separates him from the great French auto-fiction writers, or maybe their unadorned style just leads one to take their political and social value as a given, so therefore his lyrical and positive view of his lineage do the opposite here. Nevertheless the writing was splendid and very gratifying.
Profile Image for Aly.
2,921 reviews86 followers
March 1, 2025
4.5

Je pourrais tenter un long texte pour exprimer mon avis sur ce récit de la vie de quelques générations de la famille de l'auteur mais j'ai envie de me laisser inspirer par sa plume.

J'aime comment il arrive, avec une grande simplicité, à broder des phrases qui transmettent une émotion et qui mélangent si bien les moments ordinaires avec les scènes de l'Histoire.

Le roman a également des affinités avec Les Années d'Annie Ernaux.

51 reviews1 follower
August 4, 2025
Chronique d’une saga familiale sur 4 générations à Lyon , famille de l’auteur qui vit maintenant à Montréal.
Douceur, amour , reconnaissance.
Profile Image for Stéphanie.
42 reviews
October 3, 2025
J’ai pris en note quelques passages, qui m’ont particulièrement touchées, sur le sujet de la mort.
Autrement, j’ai eu un peu de difficulté à m’accrocher au début du livre.
546 reviews50 followers
January 23, 2025
Avec sincérité, Philippe Manevy tente de recoudre les vies ordinaires de ses aïeux, pour se repriser. Raconter sa famille n'est pas aisé, il faut se remémorer, combler les silences, lui rester fidèle. L'écrivain y parvient avec une grande sensibilité et c'est bouleversant. Vous aimerez rencontrer Alice, René et les autres, des gens simples comme vous, comme moi.
Displaying 1 - 16 of 16 reviews

Can't find what you're looking for?

Get help and learn more about the design.