Lola Lafon, née en 1973, est une chanteuse, femme de lettres et compositrice française.
D’origine franco-russo-polonaise, élevée à Sofia, Bucarest et Paris, Lola Lafon s’est d’abord consacrée à la danse avant de se tourner vers l’écriture. Après des publications dans des fanzines et des revues alternatives , elle a été répérée par des revues littéraires ( la N.R.V, entre autres, qui a publié ses premières nouvelles en 1998 et jusqu’en 2000.)
Chaque sortie de roman a été accompagnée d’un « concert lecture ». Après une commande du Festival « les Correspondances de Manosque » à la sortie de « De ça je me console », elle a, avec ses deux musiciens, effectué une tournée de plus de trente dates qui s’est terminée aux Bouffes du Nord. Pour la sortie de Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce , Lola Lafon a, à la demande du théâtre de l’Odéon, créé un concert-lecture inédit intitulé « La petite fille au bout du chemin », qui mêlait différents textes d’auteurs divers, tous autour de la figure de son héroïne et de ses comparses imaginaires et littéraires. Pour La Petite communiste qui ne souriait jamais , elle prévoit également une création (si ces concerts-lectures sont surtout donnés dans des théâtres et des festivals du livre, elle aime également à les délocaliser et à les proposer en version courte ou simplement à deux — elle-même plus un musicien— dans des librairies qui pourraient souhaiter les accueillir.)
Je découvre l’écriture incisive et douce de Lola Lafon avec ces textes, qui ont été une lecture précieuse et qui m’ont touchée. Ça m’a fait beaucoup de bien, comme des éclaircies dans ces temps si compliqués. J’ai très hâte de plonger dans ses romans ! Merci #NetGalley
J’ai aimé l’écriture de Lola Lafon, ce qu’elle réussit à créer avec des mots m’impressionne, comme un peintre qui fait naître un paysage singulier. Par contre, au niveau de la réflexion, le livre m’a déçue. L’autrice donne l’impression d’être dans sa bulle et j’aurai aimé qu’elle invite davantage à la conversation, dans un monde où le dialogue est en panne. Il y a aussi un manque de recul sur les sujets d’actualité et une faible prise de risque de sa part au final. Donc bien écrit mais intellectuellement faible de mon point de vue.
Journal de bord de nos vies collectives et de réflexions personnelles, Lola Lafon sait comme nulle autre conjuguer le "je" au "nous". Revenant sur deux ans d'événements, elle pose un regard sur le monde que l'on habite avec justesse, invitant à faire un pas de côté, pour voir plus grand, plus important, plus humain.
premier roman de l’année! Je sors doucement de ma panne de lecture. Eh oui, une apprentie libraire qui a lu 2 livres en 5 mois, ça arrive :) C’était super beau et ça m’a fait trop de bien de lire un nouveau Lola Lafon. Je l’aime trop.
"A celles qui assurent qu'il ne leur est jamais rien arrivé de grave, demandez ce qui leur est arrivé de pas grave."
j'y ai trouvé de la lumière quand elle parle de violences sexuelles comme toujours quand je lis lola lafon, mais au global c'est vraiment pas ce que je préfère d'elle la non-fiction
Un recueil de chronique sur notre société, notre actualité, notre humanité. Beaucoup de choses m'étaient déjà bien connue donc je n'ai pas été surprise par les conclusions qu'elle donne. Et j'en ai lu une bonne partie au travail donc je n'ai pas été très attentive. C'est la fin que j'ai lue avec plus d'intensité et qui m'a le plus marqué (mais le moment où je l'ai lu y a sûrement joué pour beaucoup.).
Comme tout ce que Lola Lafon écrit, c'est limpide, ça vous prend à la gorge dès les premières lignes. Un journal de bord, mêlant intime et politique, des réflexions toujours justes, beaucoup de questions sans réponses, des pauses pour lever la tête du bouquin et digérer ce que je viens de lire. C'est d'une fluidité sans nom, j'aimerai écrire comme Lola sait si bien le faire.
Suscite, certes, la réflexion. Plus pertinent spécifiquement pour les Français, puisque ça parle de trucs qui se passent en France et qui sont un peu moins universels.
Comme tout ce qu'écrit lola lafon, c'est beau, c'est limpide, c'est politique mais aussi labyrinthique par moment. J'ai été perdue dans cette lecture, ne sachant pas où l'autrice nous menait mais j'ai adoré l'expérience de lecture, de cette histoire en cours...
Un livre très sensible fluide limpide un regard incisif et en même temps doux et compréhensif un essai qui se lit en prenant des pauses pour mieux s y replonger beaucoup de justesse et de pertinence dans ses remarque son analyse est précieuse merci Lola lafon
Lola Lafon remonte le fil des deux dernières années sur tous les niveaux (politiques, sociologiques, climatiques…) et tente d’apprivoiser le monde bordélique qui nous entoure.
Ça fait un bien fou, un peu comme une voix rassurante qui nous soufflerait au creux de l’oreille qu’on n’est pas complètement zinzin à ressentir plein d’émotions contradictoires. Qu’on a le droit d’être paumé à cause du chaos ambiant. Qu’on peut s’autoriser les sursauts de joie et les crises d’angoisse, leurs enchaînements étranges et les vides entre les deux.
J’ai énormément apprécié ce texte qui part un peu dans toutes les directions et qui, pourtant, est doté d’un sens profond (ou qui tente d’en donner, ce qui est déjà magnifique).
N’hésitez pas à vous le procurer dès sa sortie en 2025 !
J'ai trouvé ce livre chouette. Lola Lafon écrit toujours aussi bien. J'ai aimé ses réflexions sur le quotidien, sur les évènements qui nous agitent. Toutefois, je ne suis pas une grande fan du format de recueil de chroniques. Je crois que j'aurais aimé que les différentes entrées soient plus épaisses. C'est bien évidemment le jeu du journal de bord, c'est évidemment lié au fait que j'aime la fiction, et que j'aime lire des textes longs (j'ai beaucoup de mal avec les nouvelles par exemple). Avis un peu foutraque, je le réécrirais peut-être.
Je ne partage pas toujours les convictions politiques de Lola Lafon,mais ce journal de bord est un incontournable mode d’emploi du vivre ensemble qui fait du bien. De l’acceptation de nos défauts. De l’acceptation voire du chérissent de nos faiblesses. Le tout est tellement brillamment écrit que je me suis retrouvé régulièrement cueilli au détour d’une phrase, comme par un coup qui coupe le souffle. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Mais on pourra dire qu’on ne savait pas quoi faire de ce qu’on savait. Sans être toujours en ligne avec l’auteure, je suis content qu’elle nous réaprenne à dire nous et que nous puissions faire société entre pensées divergentes au lieu de privilégier le déchirement
Intéressant, mais attention ce n'est pas un roman, plutôt des chroniques et de l'actualité pensés par l'autrice elle-même. Pas mal, mais assez dispensable malgré quelques réflexions et fulgurances intéressantes.
C’était beau. Plein de belles réflexions. Plusieurs passages notés. Mais malheureusement tout demeure flou dans mon esprit. Rien de marquant à long terme.
Je suis une inconditionnelle de Lola Lafon. Son écriture est douce, c'est comme du miel quand on a mal à la gorge et on ressent ça dans ce livre. J'ai beaucoup aimé la fin mais j'avoue avoir été un peu déçue par le côté journal de pensées qui survole l'actualité.
Difficile de noter un livre comme celui-ci, au vu de sa forme singulière. Les chapitres sont globalement égaux en terme de justesse, à l'exception d'un seul que je trouve moins politiquement pertinent, moins réfléchi, plus agaçant. C'était très bien, parfois poétique, truffé de phrases qu'on a envie de surligner, de ne pas oublier. C'était intelligent et agréable à lire, comme toujours avec Lola Lafon, qui sait nous toucher et nous faire réfléchir, de qui on semble si proche, comme si elle écrivait à un.e ami.e, avec sa plus jolie plume. Je reste quand même un peu dubitative, un peu sur ma faim. C'était trop court, surtout quand la moitié des textes sont accessibles en ligne, moyennant un abonnement à Libération, ce qui est mon cas. Peut-être que c'est parce qu'il s'agit du livre d'un temps, d'une époque, que l'on traverse sans recul, tête baissée et que, dans quelques années, on pourra juger de la justesse de ce livre, de ses hypothèses, de ses descriptions. Peut-être qu'il faut le garder au chaud comme le témoin d'un temps, le relire plus tard pour se souvenir. Aujourd'hui, il est un pansement, qui aide à traverser l'époque de manière plus clairvoyante et plus digeste aussi. Malgré tout, on est rassurée de faire route au côté de Lola Lafon, de l'avoir dans le paysage littéraire et intellectuel. Je suis surprise que la fin de ma lecture me laisse avec cette drôle d'impression déboussolée, d'avoir adoré tout en voulant plus encore. Lisez-le, offrez le à des gens, à des gens de droite aussi, ça fait chaud au coeur de le lire.
Des chroniques parues dans le journal Libération associées avec d’autres, plus personnelles, Lola Lafon conjugue, dans Il n’a jamais été trop tard, le Nous et son Je pour offrir un recueil où espoir ne signifie ni angélisme et ni acceptation. L’engagement de l’écrivaine montre ici sa force pour forger notre réflexion à rester alerte face aux événements du monde.
Le journal publie les réflexions de l’écrivaine sur l’actualité mondiale et ses expériences personnelles. Elle aborde des sujets variés, de Gaza aux crimes du Hamas, en passant par le soutien scolaire et l’animation d’ateliers d’écriture.
« Ce livre est une histoire en cours. Celle d’un hier si proche et d’un demain qui tremble un peu. Ce présent qui bouscule, malmène, comment l’habiter, dans quel sens s’en saisir ? Comme il est étroit, cet interstice-là, entre hier et demain, dans lequel l’actualité nous regarde. Elle reflète le monde, mais aussi des évènements minuscules en nous, des souvenirs, des questions, des inquiétudes. Ces pages ne sont pas le lieu d’un territoire conquis, d’un terrain marqué de certitudes. Ce livre est l’histoire de ce qui nous traverse, une histoire qu’on conjuguerait à tous les singuliers.«
Lola Lafon aide à habiter le monde, pour continuer à faire solidarité et collectif. Comme tous à chacun, elle subit des informations sur lesquelles elle ne peut pas grand-chose, sauf penser et mettre en mots ses réflexions pour les livrer et qu’à la suite, les nôtres cheminent. Car, impossible de le découvrir rapidement; Il faut déguster, s’arrêter et reprendre pour continuer sur quelques pages !
Toujours avec sa sensibilité et son talent du maniement des mots, Lola Lafon poursuit sa résistance, de façon discrète mais toujours sincère. Comme le sont aussi les récits de son enfance meurtrie rappelant ses romans dont tous racontent l’adolescence salie.
« Si s’inquiéter est considéré comme une déficience, j’aime à penser que c’est une belle faiblesse, un penchant : la capacité à être ébranlé, renversé, même. Nous sommes des inquiets parce que nous sommes en vie. Parce que nous voyons, parce que nous entendons. C’est un aveu d’humanité.«
J’avais découvert certaines de ses chroniques. Mais, rassemblées dans le recueil Il n’a jamais été trop tard, elles prennent une plus profonde envergure en rapportant le récit de notre histoire immédiate. Je recommande vivement ! Chronique entière et illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Merci à #NetGalleyFrance aux Éditions Audiolib pour la découverte de #Ilnajamaisététroptard de Lola Lafon
Lola Lafon nous propose ici un monologue mêlant journal (pas intime), réflexions philosophiques, politiques, féministes ou tout simplement personnelles sur l'actualité du début des années 2020. Je découvre cette autrice grâce à ce livre difficile à genrer : ni vraiment un essai, ni un documentaire (par manque de références), pas du tout un journal intime (même si Lola Lafon livre beaucoup de sa personne), pas tout à fait un recueil de textes éparses puisque tous les chapitres sont liés par les expériences de l'autrice... Et pas non plus un témoignage, même s'il en recèle certaines composantes. Le style de Lola Lafon est indéniablement plaisant : travaillé, tantôt recherché, tantôt plein de spontanéité. Néanmoins, les auteur.ices ne devraient pas toujours lire leurs propres textes. Je comprends la nécessité de maîtrise de sa parole, surtout pour ce type de document. Mais parfois, une voix tierce peut éclairer différemment les mots d'un.e auteur.ice. La voix de Lola Lafon est loin d'être désagréable, bien au contraire. Sa voix douce et sa prononciation particulière apportent beaucoup d'âme à ses phrases. En revanche, j'ai parfois eu l'impression d'écouter un monologue (de 3h) dépourvu de recul. L'un des textes aborde le thème du "Je" face au "Nous", l'individualisme face à la collectivité ; et j'avoue qu'il m'a manqué un peu d'esprit collectif justement, de prise de hauteur par rapport aux thèmes d'actualités. Peut-être aussi que ce qui m'a gênée, c'est la multiplicité des sujets essentiels abordés : condition de la femme, jeunesse et vieillissement, violences, guerres contemporaines, politiques occidentales (et débats franco-français), natalité, art, bienveillance de façade et maltraitance ordinaire... J'en oublie forcément beaucoup. J'ai parfois eu le sentiment que toutes ces réflexions étaient soit détachées de la réalité, soit trop survolées pour être pertinentes. Malgré tout, je dois avouer que j'ai eu plaisir à y trouver quelques références à notre passé récent (de 1980 à 2000) et que j'y ai appris quelques informations instructives.
Je n'ai donc pas été totalement conquise par ce livre, mais il m'a donné envie de lire d'autres textes de Lola Lafon pour découvrir son style par d'autres biais.
Il s’agit d’un essai qui traite de plusieurs sujets, principalement féministes. L’autrice laisse trainer sa voix, s’emporte parfois mais ce que l’on pense être de la colère voire de la haine n’est qu’un constat social, amer. Un regard que l’on pose sur le monde, nos jugements ou idées préconçues remises en cause. L’autrice revient mois par mois, saison après saison, sur les évènements des deux dernières années.
L’errance des premiers chapitres m’a laissée de marbre, et puis au détour des pages, un enfant défavorisé à qui Lola offre une aide scolaire par visioconférence durant le confinement, finit par m’émouvoir… Quelques pages plus loin ce sont des réflexions sur la fête des mères, et sur les femmes qui ne le sont pas et ne le seront jamais. Sur la mère de Nahel… Puis l’autrice rebondit sur d’autres femmes, d’autres guerrières: l’étudiante iranienne battue à mort en 2022 pour port de vêtements inappropriés, l’artiste Sinéad O’Connor, dont la carrière a été brisée après qu’elle ait dénoncé les abus sexuels sur enfants dans l’Eglise Catholique (en 1992), la courageuse Gisèle Pélicot… Plusieurs chapitres s’enchainent et c’est l’apothéose, me voilà conquise. Lola Lafon est une fée, sa baguette est une épée qui tranche et lacère. Sa plume n’est pourtant pas incisive, elle est presque douce mais la façon dont elle nous présente les sujets est si éloquente, réaliste que nos yeux grands ouverts ne peuvent se fermer.
Les sujets tourbillonnent, on croit zapper, scroller devant l’écran: le viol, l’IVG, la vieillesse, la maternité, la Shoah… Certains sujets d’actualité féministes sont passé au crible et chacun peut se les approprier à sa façon. Les périodes se mélangent, passé, présent et futur et trouvent écho en chacun(e) de nous, comment ne pas s’indigner, se révolter, et surtout s’inquiéter car de cette inquiétude dépendront nos choix futurs… Il n’a jamais été trop tard.
Il est vrai que ma lecture s’est faite en dent de scie, parfois transportée par les sujets évoqués, mais passant parfois à côté. Peut-être est-ce le vertige de cette multitude de faits évoqués et le format essai qui m’a perturbée. Mais le message de Lola Lafon, qui commence ainsi « Veille à garder la bonne distance avec ce que tu traverseras, à retenir l’horizon, comme une leçon toujours en cours« , est clairement passé. Merci aux Editions Stock via Netgalley pour cette lecture.
En 2022-2023, Lola Lafon a tenu une chronique mensuelle dans Libération : traiter un événement par mois, son regard d’écrivain sur l’actualité. « Il n’a jamais été trop tard » (un slogan sur un mur qui a attiré son regard ) sera « tout sauf un recueil de mes opinions, je n’en peux plus des opinions des gens, ce sera des questions et comme une conversation ».
Une conversation dans laquelle alternent des moments forts de notre actualité récente (MeToo et son « backlash », la guerre en Ukraine, le 7 octobre, les manifestations contre la réforme des retraites, les élections législatives, le procès Pélicot…), des rencontres plus personnelles (avec une classe de lycéens ou un enfant isolé en difficulté scolaire), d’autres pages, enfin, plus intimes, sur l’anorexie, le viol, la perte d’un être cher, la vieillesse et le regard des autres sur le vieillissement (à travers l’histoire de son chien notamment )…
Cela donne un récit qui parle à tous, plein de réflexions, d’interrogations et de saines colères mais sans violences. Juste l’envie de réfléchir avec nous sur le monde intranquille qui nous entoure : « On est dans un moment où la peur est entretenue tout le temps ». Un texte engagé, des mots choisis et pesés avec soin pour dire qu’on ne doit pas baisser les bras, qu’on ne peut pas laisser dire n’importe quoi, qu’on a le droit aussi d’être « fragiles » (« la fragilité devient une insulte. On est obsédé par la fermeté, la fermeté des corps, des discours politiques (« et ça donne des choses pas très jolies »), on a une détestation de ce qui est « mou » mais qui est en fait tendre ou fragile » disait Lola Lafon dans une interview.)
Un livre qui ne nous impose rien, et qui nous invite juste à partager une réflexion et un regard humaniste sur notre société et , par les temps qui courent ça fait du bien !
J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque parce que la couverture m'a tapé dans l'œil.
Je n'avais jamais lu Lola Lafon. Je n'ai pas lu le résumé, j'ai juste pris le livre sous mon bras sans savoir à quoi m'attendre. J'ai dévoré ce livre d'une traite.
J'ai eu la sensation de lire des poèmes en prise tout au long de ce livre. L'autrice revient sur les deux dernières années qui se sont écoulées. Mois après mois, elle revient sur des évènements qui l'ont marqué. Elle nous offre au fil des pages des anecdotes personnelles plus ou moins récentes. Elle agremente le tout de ses réflexions.
Les sujets abordés sont universels et ne peuvent que résonner en chacun.e d'entre nous.
J'ai trouvé l'écriture de l'autrice empreinte d'une poésie que j'ai rarement, si ce n'est jamais, lu.