Une élégante mère de famille part chercher des fleurs pour mettre un voile de beauté sur les failles de son foyer. Dans l’escalier, elle croise « la jeune vieille » comme l’appellent ses jumeaux, cette fille étrange, emmitouflée dans son manteau pour ne pas saluer ses voisins. Elle manque de peu la tornade blonde, blouson en cuir, regard plein d’éclairs, suivie de près par le fils de la bourgeoise pédante du quatrième étage. Celle-ci boucle une dernière réunion avant de rejoindre le vernissage où elle brillera par son éloquence dans sa robe de couturier. Ces quatre femmes que tout oppose ignorent encore que leur avenir est lié. C’est lorsque leur vie prendra un tournant dramatique que leurs trajectoires vont s’entrelacer... et c’est bien la meilleure chose qui pouvait leur arriver. Entre tensions et légèreté, En sourdine est un conte de femmes modernes, une ode à l’amitié où les tourments réunissent et les épreuves se révèlent salutaires.
En Sourdine est un roman qu’on dévore d’une traite, idéal pour un après-midi à la terrasse d’un café. L’écriture est fluide, et l’histoire vous tient en haleine jusqu’à une chute aussi surprenante qu’inattendue.
Faustine aborde des thèmes profonds et difficiles – adultère, cancer, violence conjugale, solitude, jeunesse en perdition – mais elle les traite avec une légèreté maîtrisée, rendant ces sujets moins lourds sans en minimiser l’importance.
Le cadre est brillamment pensé : tout se passe dans un immeuble où les vies des voisins s’entrelacent. On se prend à reconnaître des fragments de notre propre quotidien dans ces histoires de familles et de secrets.
Un roman malin, émouvant et parfaitement dosé. À lire absolument.
We might gladly forget the rough first canvases of Van Gogh or Rubens, but Faustine Betouin’s debut will not slip from memory. En Sourdine hits its mark cleanly, skirting the ready-made traps of its subject, weaving a spider-web plot that leaves you hungry to follow every strand. Its sentences snap with Allegro precision; it confronts head-on the painful lives of women who are oppressed, ailing, or adrift, even as it celebrates the truest form of female friendship. Subtly mixing crime novel and stage play, this first book is a triumph—one to seize immediately and share widely.
On oubliera volontiers les premières croûtes de Van Gogh ou Rubens, et pourtant, on n'oubliera pas le premier livre de Faustine Betouin. Parce qu’”En Sourdine “ vise juste et bien, sans s’attarder dans les impasses piégées du sujet, forme une intrigue en toile d’araignée que l'on a l'eau à la bouche de découvrir totalement, qu'il enchaine les phrases incisives au rythme de l’Allegro, qu'il traite sans détour du sujet douloureux des femmes soumises, malades ou perdues , tout en célébrant l'amitié féminine, la vraie, parce qu’il mêle le polar à la pièce de théâtre, ce premier livre est une réussite à vite se mettre entre les mains et à partager.
Je recommande vivement ce livre, une réalisation remarquable de la talentueuse Faustine Betouin. Véritable chef-d’œuvre, ce roman capture avec efficacité les parcours de quatre femmes venues d’horizons différents, chacune confrontée à ses propres défis relationnels et fardeaux psychologiques. Faustine Betouin dépeint leurs luttes avec une profonde compassion et une grande sensibilité littéraire. Finalement, la conclusion résonne comme un message d’espoir et de guérison, laissant au lecteur une impression durable et positive.
I highly recommend this book, a remarkable achievement by the talented Faustine Betouin. A true masterpiece, this novel effectively captures the journeys of four women from different backgrounds, each facing their own relationship challenges and psychological burdens. Faustine Betouin depicts their struggles with deep compassion and great literary sensitivity. Ultimately, the conclusion resonates as a message of hope and healing, leaving the reader with a lasting and positive impression.
J’ai lu “En Sourdine” d’une traite pendant les vacances de Noël. J’ai aimé m’immerger dans la psychologie de ces quatre femmes d’âge et de milieu socioculturel différents. Faustine aborde avec sensibilité des sujets difficiles: la violence conjugale, la maladie, la solitude. Elle écrit du point de vue de chaque protagoniste, ce qui nous permet de comprendre leurs décisions et leurs actions et de développer de l’empathie pour chacune d’entre elles. L’histoire nous ramène aussi au temps du Covid, à cette période douloureuse pour beaucoup. On se revoit à travers ces femmes qui vivent leur confinement du mieux qu’elles peuvent et qui arrivent à se lier d’amitié malgré leurs différences. Faustine essaime aussi des perles de sagesse à travers le livre, des phrases et paragraphes qui m’ont fait pauser pour apprécier leur sens. C’est un premier roman réussi et qui donne envie de lire d’autres livres de cette auteure!
"En sourdine" est un roman rare et précieux qui met en lumière des histoires de femmes et d’amitié avec une grande sensibilité. Loin des récits habituels, il explore la profondeur des liens amicaux, l’entraide et la solidarité qui en découlent. J’ai été profondément touchée par les pensées intérieures des narratrices, retranscrites avec une finesse remarquable. Certaines scènes m’ont bouleversée, notamment la manière dont le livre évoque la difficulté de s’exprimer au sein d’un groupe et le chemin parcouru pour y trouver sa place. La fluidité des transitions entre les chapitres donne une impression presque cinématographique. Une lecture marquante, à mettre entre toutes les mains.