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Un éclat de givre

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Un siècle après l’Apocalypse. La Terre est un désert stérile, où seules quelques capitales ont survécu. Dont Paris.

Paris devenue ville-monstre, surpeuplée, foisonnante, étouffante, étrange et fantasmagorique. Ville-labyrinthe où de nouvelles Cours des Miracles côtoient les immeubles de l’Ancien Monde. Ville-sortilège où des hybrides sirènes nagent dans la piscine Molitor, où les jardins dénaturés dévorent parfois le promeneur imprudent et où, par les étés de canicule, résonne le chant des grillons morts. Là vit Chet, vingt-trois ans. Chet chante du jazz dans les caves, enquille les histoires d’amour foireuses, et les jobs plus ou moins légaux, pour boucler des fins de mois difficiles.

Aussi, quand un beau gosse aux yeux fauves lui propose une mission bien payée, il accepte sans trop de difficultés. Sans se douter que cette quête va l’entraîner plus loin qu’il n’est jamais allé, et lier son sort à celui de la ville, bien plus qu’il ne l’aurait cru.

256 pages, Paperback

First published June 1, 2014

9 people are currently reading
387 people want to read

About the author

Estelle Faye

60 books63 followers
Née le 1er mai 1978, Estelle Faye a suivi des cours de théâtre à Paris et à San Francisco. Elle a scénarisé plusieurs courts métrages dont un a été récompensé par le prix France Télévision au festival de Cannes.

Aujourd’hui, Estelle Faye se consacre à la réalisation et à l’écriture.

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17 (4%)
Displaying 1 - 30 of 86 reviews
Profile Image for L'ours inculte.
465 reviews8 followers
June 3, 2022
Après une grosse série de lectures VO, il était temps de me faire une salve d’auteurices francophones pour rééquilibrer le lecturo-karma. J’ai été mitigé sur Porcelaine et beaucoup plus enthousiaste sur Widjigo, il fallait bien tenter un troisième roman d’Estelle Faye, et Un éclat de givre traine sur ma liseuse depuis des années. Ouvrons donc ça.

Juillet 2267, la planète est partie en vrille mais Paris survit, isolée, se reconstruit et se rééquilibre un peu toute seule. Dans cette capitale bariolée et rapiécée, Chet chante du jazz dans les bars, sert d’homme à tout faire dès qu’on a besoin d’un casse-cou, et se trimballe avec ses démons et ses regrets. Quand un beau gosse se ramène au club où il chante, l’emmène dans la bordure pour lui confier une mission, il est parti pour un sacré tour de manège qui le mènera loin, dans Paris, dans son passé, jusqu’en enfer.

Il y a une expression que les critiques et chroniqueurs de l’internet et d’ailleurs emploient souvent et me fait toujours beaucoup rire. Vous savez, le « la ville est un personnage à part entière ». Je comprends ce que veulent dire celles et ceux qui l’emploient, mais à chaque fois j’me dis « mais ça veut rien dire ». Ben j’ai jamais eu autant envie d’employer cette expression, mais je vais essayer de le dire autrement. Le Paris d’Un éclat de givre est une merveille, c’est vivant, ça a du caractère mais aussi de la cohérence. Y’a une ambiance qui mêle des poncifs du post-apo (les territoires, les bandes, le délabrement) mais avec un certain sens de la coopération et de la logique, les gens se sont réorganisés un peu dans la folie mais ça fonctionne à peu près dans ce post-effondrement. On a aussi une saveur très parisienne qui parlera à tous ceux qui ont vécu dans la capitale. Les bars, les parcs, les rues, y’a les sensations de Paris, et ça frappe. Non Paris n’est pas « un personnage à part entière », c’est un cadre vivant avec plein de gens magnifiques et de créatures barrés qui la peuplent, des augmentés, des sirènes, des enfants psys, etc…


Ce qui rend le Paris d’Estelle Faye aussi vivant, au-delà des descriptions qui font resurgir des souvenirs et des ambiances, ce sont évidemment les personnages qui la peuplent, les vrais. On a déjà un protagoniste, le magistral Chet, une des grandes réussite du roman. Chanteur travesti bi qui se produit dans les clubs, qui regarde sa ville comme dans un rêve fou, et qui nous dévoile son univers au fur et à mesure. L’aventure de Chet va pas mal nous emporter dans le passé, on a l’impression d’être dans la suite d’un livre qui n’existe (n’existait ?) pas. Il recroise des gens qu’il connait et qui le relient à un passé flou, à des galères d’avant, des aventures d’adolescents. On suit le Chet de maintenant qui est confronté au monde du Chet d’avant, et ces allers-retours donnent beaucoup d’épaisseur et d’intérêt à une trame qui serait peut-être un peu trop plan-plan sans ça.

Dans le sillage de Chet on a tout son entourage qui va définir son univers, qui nous aidera à le comprendre lui. Y’a une flamboyance dans cette galerie de personnages qui marque, de Galaad à Tess, de Paul à Sybil, ils sont le reflet de Chet, son histoire, son présent et le cœur de cette aventure. Par ses yeux on devine les liens avec chacun, les amours et la confiance, et c’est rare les bouquins qui arrivent à nous faire croire en un réseau aussi complexe de relations, à un vrai background, à une vraie vie « d’avant » pour un personnage principal. Donc quand Chet part dans une mission pleine de dangers aux airs de New York 1997 béret-baguette (bien sûr que j’exagère, c’est pour la vanne, calmez-vous), c’est aussi tout ça qu’il nous amène à découvrir derrière.

J’ai vraiment aimé ce voyage pour toutes ces raisons, et je garde en tête la plume de l’autrice, qui nous permet d’être immergé là-dedans, qui donne une vraie voix à son héros. Un éclat de givre est ce Paris post-apo vibrant, Un éclat de givre est ce combat contre un nouveau danger qui va déséquilibrer la capitale, mais avant tout, Un éclat de givre est Chet. C’est ce héros qui imprime la face avec une claque mémorable, c’est son évolution qui marque, ses forces, ses fragilités, ses relations, son rapport à ce Paris dévasté mais vivant, survivant, qui veut pas sombrer.

Depuis sa publication chez les Moutons électriques, le bouquin a apparemment changé de crèmerie pour passer chez ActuSF qui lui a donné une belle édition reliée (dont la couv’ illustre cette chronique), et en a profité pour publier Un reflet de lune dans la même collection, une autre histoire de Chet que je me suis empressé d’acheter. Parce que c’était trop cool.

https://ours-inculte.fr/un-eclat-de-g...
Profile Image for Norav.
172 reviews
December 21, 2017
Un coup de coeur.
Je n'ai pas trouvé le personnage principal attachant. Par contre, la plume de l'auteur m'a plongé dans ce Paris décrépi. Les descriptions des lieux et les explications du "pourquoi" sont vraiment très écrites. J'ai eu l'impression d'y être. J'ai déjà eu cette impression avec d'autres auteurs mais à ce point, je pense que c'est la 1er fois.
C'est le 1er livre que je lis d'Estelle Faye mais surement pas le dernier.
Profile Image for Léa.
153 reviews38 followers
April 10, 2019
Ce roman est un OVNI littéraire! J'ai adoré la plume d' Estelle Faye qui est très fluide ainsi que l'univers foisonnant qu'elle a créé. Je lirais ses autres ouvrages avec plaisir.
Profile Image for Laurelas.
651 reviews233 followers
August 30, 2018
Un livre résolument original, qui brille davantage par son atmosphère (un Paris dévasté, méconnaissable, et pourtant familier) que par son intrigue ou ses personnages.

Chet est curieux, mais même si on le suit tout le long du livre, je ne me suis pas beaucoup attachée à lui et je n'ai pas forcément compris son mal être ou ses prises de décisions. L'intrigue est un peu étrange, on ne sait pas trop où elle nous mène et le dénouement ne m'a pas convaincue outre mesure.

En revanche l'univers, l'atmosphère, effrayante et fascinante fait toute la force de ce petit bouquin qui se lit assez vite. Pourvu que l'avenir ne ressemble pas à celui du livre...
Profile Image for Math le maudit.
1,376 reviews45 followers
November 23, 2023
Oh le joli livre !

Un éclat de givre figurait dans mes romans à lire depuis sa sortie, mais je n'ai pu m'y consacrer que fort récemment. Je peux déjà dire que sa réputation (fort bonne) n'est pas usurpée.

L'action se déroule à Paris, à quelques dizaines d'années de nous dans le futur. Le temps a fait son œuvre, le réchauffement climatique aussi, et la ville a perdu de sa superbe. Enfin, oui et non. Je vais m'en expliquer.

Le monde a changé. La civilisation occidentale telle que nous la connaissons actuellement a disparue. Les changements climatiques ont finalement eu raison d'elle, et le Paris dépeint par Estelle Faye est un îlot de vie au milieu d'une France (d'une Europe ?) dévastée. La population s'est amassée dans Paris intramuros, le pays s'étendant au-delà du périph' étant devenu inhabitable.

La subsistance n'est plus assurée que par des communautés agricoles hydroponiques, massées sur la petite ceinture, et au-delà, les terres hostiles. une ville en état de siège donc, et (re)devenue la métropole populeuse et populaire qu'elle a cessé d'être.

Et c'est justement cette population miséreuse, grouillante, sordide, qui redonne à ce Paris décrépi et en ruines, son panache.

Le récit va nous être narré par Chet, chanteur de jazz transformiste, qui accepte régulièrement des boulots plus ou moins dangereux, et plus ou moins légaux pour arrondir ses fins de mois. Alors oui, on me dira : "pfff, le héros chante du jazz et il s'appelle Chet, c'est un peu facile".

Alors oui, mais non. Parce que le Chet qui a servi d'inspiration aux parents de... Chet, c'est- celui de rue barbare, un nanar made in France comme seules les années 80 savaient nous en offrir ! C'est pas beau ça ?

Mais passons sur ce fait plutôt anecdotique.

Chet est donc un modèle de anti-héros, mais pas trop, qui sous des allures de cabochard mal luné est, au fond, un gentil bougre (c'est le cas de le dire). Croqueur d'hommes comme de femmes (avec une préférence pour ces messieurs) il ballade sa gouaille toute parisienne au fil d'une aventure à rebondissements (dont je ne dirai rien) qui nous permet de découvrir quelques aspects folkloriques de ce neo-Paris.

Et il y en a ! Entre le gang des vignerons de la butte Montmartre, les pelouses carnivores du jardin du Luxembourg, les enfants-psychers de la bibliothèque François Mitterand ou encore les freaks vivant en parias entre les murs de l'Enfer, cette ville dans la ville enceinte dans les murs de la prison de la Santé et ceux de l'hôpital Saint-Jacques... et j'en passe !

Estelle Faye dote ce Paris d'une âme et d'une ambiance très particulière, entre le Paris Bohême des cabarets enfumés et le New-York crasseux de Les guerriers de la nuit. L'écriture des personnages, très juste, très forte, ajoute encore au plaisir de lecture. J'ai déjà parlé de la gouaille de Chet, mais ses tourments intérieurs valent également leur pesant de cacahuètes.

Il se murmurait il y a quelques semaines à Épinal que Chet serait de retour prochainement. J'en accepte l'augure, et j'ose l'espérer...
Profile Image for Ninon.
204 reviews253 followers
August 16, 2016
"Un éclat de givre" c'est un voyage dans un Paris complètement réinventé à la fois complètement déboussolant et onirique conté par la plume magnifique d'Estelle Faye. Oui parce que ses mots sont tellement bien choisis et posés que vous embarquez quasiment immédiatement dans l'univers qu'elle vous propose, il ne m'a pas fallu plus de quelques pages pour être irrémédiablement transportée.

Si finalement l'histoire qui nous est racontée n'est pas la plus originale (la trame pas l'univers) ni la plus captivante dans sa construction; ses digressions, ses anecdotes et son contexte sont de réelles pépites. Toutes les rencontres du personnage avec d'autres éléments / personnages de ce monde, la présentation des codes de vie étant les siens, ses divers retours sur le passé (notre futur dans le livre) sont passionnants. J'ai adoré accompagner Chet dans ses aventures et son parcours de cette ville à la fois familière et complètement différente peuplée de magie, de dangers, de mystères, d'une forme de décrépitude totalement attirante (oui !). Bref ce fut une expérience réellement agréable et tout à fait différente de ce que j'avais pu lire jusque là.

Je recommande vraiment ce livre pour une immersion totale dans un univers créatif, original et tellement addictif. (En plus de la plume sublime d'Estelle Faye bien évidemment !)
Profile Image for Maëlys.
87 reviews26 followers
May 23, 2016
Un roman onirique qui vous plongera dans les méandres d'un Paris fantasmé où se côtoient Freaks, hybrides sirènes et chanteurs de jazz. Du post-apo "joyeux", coloré à découvrir de toute urgence !
Sans doute l'une de mes meilleures découvertes littéraires de l'année 2016 ❤
Profile Image for Kurukka.
127 reviews2 followers
July 22, 2021
L'engouement qu'a suscité ce texte, selon les avis que j'ai pu lire, semble résider dans son écriture et dans ses personnages "diversifiés" en matière de pratiques sexuelles, grand thème à la mode ces derniers temps. Car même ses adorateurs l'admettent volontiers : l'intrigue est mince, voire quasi-inexistante. C'est peu de le dire.

Si l'écriture, tant révérée par les fans d'Estelle Faye, relevait effectivement le niveau, j'aurais presque pu faire l'impasse sur la paresse dont elle fait preuve dans ce roman. Mais je suis loin d'avoir été charmée par la plume de l'autrice, que j'ai trouvée, de mémoire, plus maîtrisée dans le premier tome de sa trilogie, La voie des oracles. Le style oscille entre langage familier et soutenu, balançant ici et là des tournures très relâchées et d'autres, au contraire, plus littéraires, notamment avec des mots de vocabulaire peu usités, dont je ne me suis même pas donné la peine de chercher la définition tant je voulais en finir au plus vite avec ce texte.

La tendance de l'autrice à couper ses phrases en deux, en les faisant commencer par des verbes et des adjectifs, m'agace profondément. Certaines de ces phrases brutalement amputées n'ont même pas de sens. On peine également à comprendre l'emploi de certains termes. Ainsi, tandis qu'il mange une brik au chèvre, le narrateur, qui a une blessure à la bouche, s'exprime en ces termes : "Je salive et mords dedans. Ma lèvre m'élance mais basta. Quelques miettes tombent entre mes draps. Bof, vu leur état..." Basta signifiant "ça suffit !", j'ai du mal à voir ce que ça peut bien vouloir dire dans ce contexte. Il y a d'autres termes employés de manière négligente, notamment des anglicismes trop récurrents (mais j'y suis particulièrement allergique, il faut dire). J'ai également du mal à voir la poésie de la plume d'Estelle Faye. Ses descriptions peuvent être belles, mais manquent selon moi d'images réellement singulières, confondant les sens.

Mais ce à quoi je n'ai pas du tout adhéré, ce sont ces éléments soit-disant post-apocalyptiques, fantastiques, qui construisent l'univers. Ils ne sont jetés là que pour décorer l'histoire saugrenue, et l'autrice ne se donne jamais la peine de nous expliquer pourquoi on en est arrivés à mutiler les gens pour leur greffer des ailes ou des griffes aux mains (entre autres folies). L'ensemble, un fourre-tout indigeste de créatures mythologiques créées par la science, m'a évoqué un festival de cosplayers venus d'univers différents, sans aucune cohérence. Pourquoi existe-il un endroit où on pratique des chirurgies extrêmes sur les gens ? Pourquoi y participent-ils volontairement ? L'autrice tire très grossièrement sur la ficelle du savant fou pour expliquer ces horreurs. Comme tant d'autres écrivains, elle brosse un portrait des scientifiques comme des d'illuminés en devenir. C'est paresseux, encore une fois.

Des incohérences de ce style, il y en a pléthore, notamment le fait que Paris soit départagé en plusieurs communautés très différentes mais qui, on ne sait comment, parviennent tout de même à vivre ensemble et à faire fonctionner la société un minimum. La ville est ainsi en partie dirigée par les "Enfants Psys", des gamins qui ont les capacités de la télékinésie, de la télépathie, et qui sont décrits comme infiniment plus matures que les adultes :

Les Enfants Psys. Tous télépathes, maîtrisant la psychokinésie et la télékinésie. Capables d'influer à distance sur la pensée et la matière. Tous nés avec une intelligence hors du commun, leur esprit évoluant trop vite, développant une maturité bien au-dessus de leur âge.


Je trouve ce genre de concept profondément RIDICULE. Non vraiment, c'est d'une absurdité sans nom. Quelle gêne on éprouve à lire les échanges entre Chet et Sybil, la cheffe de ces marmots, surtout quand ils évoquent la sexualité débridée du jeune homme. On nous explique que ces capacités s'éteignent à l'âge adulte. Et c'est tout ce qu'on aura comme explications.

Absurde, ridicule, invraisemblable... Il n'y a que ces mots qui me viennent à l'esprit pour décrire ce roman. Tout est trop facile, survolé, l'intrigue étant, comme les personnages, un prétexte qui permet à l'autrice de nous enferrer dans les atermoiements de Chet et ses (trop) nombreux fantasmes sexuels. Le deuxième personnage le plus cité dans les critiques, Galaad, celui par qui tout arrive, quitte le roman en plein milieu, et ne réapparait plus jamais. Chet ne le connait que depuis trois jours quand il "déflore son cul ferme" comme l'écrit l'autrice. Et lorsqu'il lui arrive malheur, Chet réagit comme s'il était une veuve qui vient de perdre son mari après vingt ans de vie commune.

De manière générale, le livre comporte de nombreux épisodes ou références sexuels que je soupçonne de n'exister que pour rehausser la bisexualité tant appréciée du personnage, qui par ailleurs se travestit. Les relations entre les personnages ne convainquant pas, on ressort de ce récit avec une impression de malaise, de décalage entre les émotions perçues de Chet, la promiscuité émotionnelle et sensuelle dont il fait preuve face à soit, de parfaits inconnus, soit à une amie d'enfance qu'on ne verra qu'en coup de vent sur la fin du récit (pour lui raconter qu'il doit sauver la ville et patati).

L'intrigue, qui tourne autour d'un trafic de drogue (j'ai bien cru vomir à force de lire le mot "camés", répété ad-nauseam durant tout le texte), a tout ce qu'il faut pour un navet : un méchant qui a quelque vague traumatisme d'enfance, des personnages qui veulent sauver la ville (parce que c'est ce qui est BIEN, ok ?), et un héros qui ne sait pas plus que le lecteur ce qu'il fait là. Et puis aussi, faut voir les effets tant récriés de la drogue en question : elle "annihile l'individualité".

Elle abaisse les barrières. Ceux qui en consomment se sentent toujours connectés entre eux, leurs esprits ne font plus qu'un. En communion avec leurs semblables, avec le monde entier. Parfois, à certains stades, avec tout l'univers. Une empathie universelle. Ils se fondent en un grand Tout, d'une incroyable harmonie.


Euh, d'accord. Je m'attendais presque à une orgie sexuelle, tant les descriptions de cette drogue peuvent le laisser penser. Encore une fois, j'ai trouvé le concept très absurde. Estelle Faye fait faire à la science des exploits que je trouve, pour ma part, tirés par les cheveux. La fin, vite expédiée en quelques pages, laisse un arrière-goût d'inexploité, de bâclé. Cette histoire n'a ni queue ni tête.

Je vous laisse sur un extrait qui me semble assez bien représenter l'ensemble de l'œuvre. Il vient après la mort d'un personnage non nommé (disons un figurant), qui pour on ne sait quelle raison encore ! meurt littéralement de froid dans une taverne, sans que les protagonistes puissent le sauver :

Un peu plus tard. (Ndlr : on est dans un script de film ou quoi ?) Je rejoins Tess dehors, avec deux assiettes pleines de gâteau dans les mains. Je ne sais pas quelles ficelles le patron de la cave a tirées pour obtenir un mets pareil, mais ce serait dommage de laisser perdre, simplement parce qu'il y a eu un mort.


Bah oui, ça serait dommage !

Au moins autant qu'une autrice qui bousille son potentiel. Désolée madame Faye, mais ce sera notre dernier rendez-vous littéraire.
Profile Image for James.
613 reviews50 followers
July 8, 2023
I thoroughly enjoyed the atmosphere of the hot, steamy, post-apocalyptic Paris with just one working metro line and shanty towns crowding out the avenues… and yet still croissants for breakfast and late night cabaret shows.

But the plot was confounding, the pacing all over the place, and the love interest lacking any chemistry.
Profile Image for Luce Basseterre.
Author 14 books16 followers
January 5, 2017
Un post apo à la fois poétique et réaliste au point d'en frémir, un héros ambigu à souhait, une intrigue qui nous balade à travers un Paris déconcertant. Le tout mis en image par une plume superbe et efficace. Éclat de givre méga reste à ce jour, mon méga coup de cœur de l'année 2016
6 reviews2 followers
May 22, 2022
L’histoire commence dès la première page, Chet n’est ps forcément un personnage attirant, charismatique, un personnage qui paraît fort et pourtant il fait beaucoup preuve de courage. Le Paris apocalyptique où se déroule l’histoire représente (selon moi) très bien ce qui pourrait arriver si nous continuons notre pollution incessante. J’ai dévoré le livre sans problème, les mots et phrases sont très très simples.
Profile Image for Alice.
1 review1 follower
January 8, 2018
J'ai beaucoup aimé, tant le style d'écriture que les personnages originaux. Mon seul regret est qu'il se passe beaucoup de choses pour un livre relativement court, avec des enchaînements parfois un peu brusques. J'aurais aimé en lire plus, pour avoir plus de détails sur ce monde post-apocalyptique pas comme les autres.
Profile Image for Patrice Leonard.
99 reviews2 followers
September 12, 2014
Que du bonheur... pour le lecteur parce que pour le héros, c'est pas gagné!

Si j'ai mis un peu de temps à apprécier Chet, ce looser beau-gosse loubard à l'âme sensible qui se la joue un peu trop, au final, E. Faye nous livre un écorché vif qui touche notre sensibilité bien plus que je ne l'aurais cru à la lecture des premières pages.

Si certains ressorts scénaristiques sont un peu gros et si les communautés parisiennes de son univers sont à peine ébauchées, cela n'enlèvent rien à la poésie du récit. Les mots sonnent juste et éveillent l'image pour donner sens à une réalité ou notre futur convole en injustes noces avec le moyen age, ou la violence s'inscrit comme salvatrice, libératrice d'une vie engluée dans la chaleur, la crasse et l'inaction et avec en ultimatum, la question : Dans ces conditions, l'amour est-il possible?

J'ai retrouvé dans ce livre l'ambiance et le mystère de Matriciae de C. Bousquet mais transporté dans notre univers, dans un Paris connu et pourtant méconnaissable. J'ai retrouvé aussi un Paris décalé comme dans les aventures d'un certain Sylvain Savio de Raphael Albert. Je serai d'ailleurs curieux de voir ces 2 mondes se rejoindre, ne fut-ce que le temps d'une nouvelle.

En fin de compte, j'ai mis 5 étoiles car après les 2 pavés assez indigestes que je venais de me farcir et qui m'avaient plus donner l'impression de perdre mon temps, ici, j'en redemande... Et pour un peu que vous aimiez la musique, ce livre est plus qu'une invitation à découvrir le jazz et sa sensuabilité (néologisme revendiqué) même pour moi qui ne suis pas fan de jazz...
Profile Image for Ginette A..
37 reviews1 follower
February 11, 2024
J’avais tant entendu parler de ce livre ! Mais il semble bien qu’on me l’ait survendu.
Le style est pompeux et bavard, Chet m’a laissée absolument indifférente à son destin, et les scènes s’enchaînent dans une profusion de lieux et de personnes sans liens évidents qui ne parviennent pas à composer un tableau cohérent quand on arrive au bout de la course absurde du protagoniste.
On ne sait même pas vraiment comment ça finit, grand flou sur ce qui arrive à tout autre personnage que Chet. Untel a-t-il survécu ou non ? Une autre est-elle retournée à ses affaires ou s’est-elle éternisée auprès du héros ? Qu’advient-il de ce monde dans ce nouveau contexte ? On ne sait rien. Une « fin ouverte » (pour ne pas dire bâclée ?) comme je les déteste.
Et puis une complaisance omniprésente, comme s’il fallait impérativement mettre du sexe, du sang, de la violence gratuite et de la drogue pour rendre un récit intéressant. À mon sens, ça donne juste l’impression qu’il a été écrit par un.e ado qui veut se donner un côté rebel. C’est vain, inélégant, confinant au grotesque par endroit.
L’ai-je fini ? Oui, pour pouvoir argumenter face à ses défenseurs (étonnamment nombreux) en lisant les premiers et derniers mots des paragraphes et des bouts de dialogue à partir du milieu. Et c’était suffisant pour tout suivre tellement il y a de gras.
Bref, je ne recommande pas. Et ça file directement en revente sur Vinted.
Profile Image for Cocoontale.
686 reviews56 followers
November 28, 2017
description

|Review only in FR|

Ceci est un OVNI littéraire !

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas lu une oeuvre si riche en créativité et poésie ! Je suis tombée sous le charme du Paris dépeint par l'auteure mais je n'ai pourtant jamais réussi à m'attacher à Chet. C'est un livre fascinant mais laborieux aussi: l'action tarde parfois à venir et lorsqu'elle survient, tout est un peu flou. J'ai eu la sensation que l'auteure avait imaginé beaucoup de ses scènes bien avant l'idée même de les relier les unes aux autres pour en faire ce roman, d'où l'impression d'histoire sortie d'un rêve. Quelque peu décousue en somme.

Il y a un court passage sur l'enfance du héros et de son amie, et je crois que je me serai bien plus attachée à eux sous cette forme. Et je n'ai pas non plus été convaincu par le dénouement.

Je lirai sans nul doute d'autres livres de l'auteure car le talent et le potentiel sont assurément là !

+ : hommage post-apocalyptique à Paris absolument splendide et facile à imaginer, poésie
- : héros un peu trop torturé à mon goût, scènes violentes trop récurrentes, intrigue floue
Profile Image for Drumclem.
26 reviews
September 16, 2020
Un roman qui vaut le coup d'être lu ne serait-ce que pour son Paris post-apocalyptique, dans lequel différentes époques s'entrechoquent, et où l'ambiance passe du roman noir aux misérables en traversant quelques rues.

Ce Paris du vingt-troisième siècle a une épaisseur qu'on aimerait creuser plus, et c'est peut-être mon principal regret : cette sensation qu'on ne fait que croiser des personnages hauts en couleur sans jamais vraiment les côtoyer. L'intrigue avance de façon trop frénétique, le scénario suit des passages obligés un peu trop classiques, et ça nous détourne de l'ambiance fascinante distillée ici et là.

Il serait cependant injuste de juger ce roman sur ce qu'il n'est pas. Ce n'est pas un roman fleuve de politique-fiction sur un futur possible de la capitale et la géopolitique des factions en présence. C'est un beau roman sur la solitude, l'amitié, l'amour ; un texte doux-amer sur les rencontres qui nous façonnent, avec leurs regrets et leurs joies, emmené par un style poétique et touchant.
Profile Image for Amina D'Anima.
499 reviews25 followers
June 5, 2017
Ce livre est absolument g��nial :D j'ai adoré l'univers d'un Paris post apocalyptique, j'ai beaucoup aimé me promener avec le personnage principal dans les rues spectrales de ce Paris.
La plume d'Estelle Faye est juste exceptionnelle. un petit bémol pour la fin que j'aurais aimé avec un peu plus de consistance mais elle est à l'image de Chet l'anti héros donc ça me va ^^

Hâte de découvrir d'autres romans d'Estelle Faye
Profile Image for Aude Zimmermann.
17 reviews2 followers
October 26, 2015
Belle évocation post-apo de Paris, teintée de contes de fées et de quelques éclats rétro.
A lire sur un air de jazz ...
Profile Image for Lianne Pheno.
1,217 reviews77 followers
June 28, 2018
http://delivreenlivres.blogspot.com/2...

Un livre qui m'a bien plu de par son ambiance à la fois originale et mélancolique et son personnage principal, et ce malgré quelques cotés un peu trop bizarres et pas très crédible pour moi.

L'histoire se passe dans un Paris post-apocalyptique, un peu fou-fou et exubérant. Nous suivons Chet. Celui ci est chanteur travesti de Jazz la nuit et il règle les problèmes de ses clients le jour, car malheureusement ça fait longtemps que la musique ne paye plus son homme. Il se retrouve donc à devoir partir à la recherche d'un trafiquant de drogue qui a disparu dans le pire lieux de la capitale : l'Enfer, un lieu que Chet a bien connu et qui lui donne encore des cauchemars ...

Ce livre est bourré de références, de la culture actuelle à la littérature classique jusqu'aux mythe, et pas mal qui m'ont d'ailleurs totalement échappé sur le coup. C'est aussi un livre qui sera aussi surement mieux apprécié par les personnes connaissant bien Paris car les descriptions de la ville sont nombreuses et m'ont des fois un peu perdu (ne connaissant quasiment pas les lieux).
L'auteur a vraiment le don de nous mettre dans l'ambiance. Cette ville qu'elle décrit nous parait tellement vivante, tellement bruyante et diverse.

Une grande réussite du livre a été pour moi le personnage de Chet. J'ai bien aimé ce grand romantique bisexuel désabusé, si plein d'amour mais si seul. Son coté artistique déjà était charmant, et même si je suis loin d'être une référence en Jazz j'ai tout de même reconnu pas mal des artistes citées à ce niveau la. Ensuite c'est un personnage complexe, à la fois fort et fragile et je l'ai tout simplement tout de suite apprécié. D'ailleurs il éclipse vraiment tout les autres personnages qui ne font que passer brièvement dans sa lumière avant de retomber dans l'obscurité.

Je dois dire que j'ai vraiment été charmée par la première partie, certes pour un livre de cette taille l'intrigue n'avance pas énormément sur ces passages la, mais finalement le coté découverte et fascination de l'univers était plus fort que tout. En comparaison la seconde partie du récit, beaucoup plus centrée sur l'avancement de l'histoire était à mon sens un peu plus plat.

En effet l'intrigue est pour moi la partie la plus faible du récit. Non seulement elle est hyper classique pour du post apocalyptique, ça fleure bon les récits pulp des années 70, mais en plus elle n'était pour moi pas vraiment crédible, même en se mettant dans l'univers qui était un peu extravagant. Sans parler du fait qu'il n'y a quasiment aucun retournement de situation, on va simplement en ligne droite du début à la fin et ce qui n'apporte guère de surprises.

Au final tout est dit, malgré une intrigue un peu bateau l'ambiance parisienne post-apocalyptique et le personnage principal éclatant donnent du relief à ce livre et font bien remonter la note que j'aurais mis sans.

16/20
Profile Image for Yoda Bor.
925 reviews9 followers
November 26, 2021
Nous sommes à Paris. Un Paris post apocalyptique dans lequel les habitants survivent comme ils peuvent suite à un dérèglement du climat ayant eu lieu des années plus tôt quand les humains ont tenté n’importe quoi pour tenter d’extraire des énergies fossiles d’une planète déjà bien extenuée.
Depuis, la ville vit en autarcie, des communautés se sont formées et il n’y a presque plus de rapports avec l’extérieur du périphérique.

C’est là que vit Chet, un chanteur de jazz qui boucle les fins de mois en acceptant à peu près n’importe quel boulot secondaire, y compris essayer de déterminer l’origine d’une nouvelle drogue qui a débarqué en ville, tout ça pour les beaux yeux de Galaad, beaucoup trop charmant pour son propre bien.

On est dans une intrigue qui, sur le fond, se résume très rapidement et va être extrêmement étirée. A côté de ça, j’ai un peu manqué d’empathie pour Chet qui semble au premier abord beaucoup subir les évènements et se fait balader dans tous les sens alors que les autres personnages sont aussi un peu fades face à lui. En plus, sa tendance à vouloir coucher avec absolument tous les personnages croisés en début de roman m’a un peu agacée.

Mais j’ai été complètement charmée par l’univers et le style. Ce Paris à la fois un peu bohème et complètement dangereux, cette tentative de reconstruction d’une ville gigantesque dans laquelle les gens doivent se côtoyer sans se massacrer à tous les coins de rue, ça m’a beaucoup plu.
J’ai été très intriguée aussi par l’hôpital et tout ce qui se passe à l’intérieur, avec les mutations génétiques mais aussi les mutilations volontaires, et ces enfants psy qui tentent de garder une cohérence à l’ensemble.
C’est vraiment le gros point fort du roman et je crois que j’aurai pu passer plusieurs chapitres juste à déambuler dans les rues et découvrir les différents quartiers et leurs habitants, réunis en Ecologistes, Ferrailleurs, Sorbons ou encore les soldats de la Défense.

Il faut donc supporter un personnage principal assez passif et avec une estime de soi assez faible, mais si vous réussissez à passer outre, l’univers est fabuleux et parcouru de jazz de bout en bout.
Profile Image for Noémie J. Crowley.
693 reviews131 followers
June 26, 2023
Environ 100 ans après l’Apocalypse, seules de grosses villes ont survécu face à la désertification et aux dommages collatéraux de la guerre, dont Paris, devenue une sorte de foire aux monstres et aux persos relous - dont Chet, un chanteur de jazz la nuit, et un homme à tout faire le jour, l’archétype du mec désabusé à l’humour grinçant. Un puis un jour, un crush lui propose une mission, et son monde se renverse.

Voilà voilà.
Je dois être trop provinciale ou pas assez littéraire pour apprécier ce livre, parce que les descriptions de Paris transformée toutes les deux pages ne m’ont aucunement touchée, les envolées lyriques de Chet m’ont plus saoulée qu’autre chose, le perso m’a énervée au possible (encore et toujours ce besoin de montrer que REGARDE JE BAISE ET JE M’EN FOUS AHAHHA pourquoi la SF FR aime tellement essayer de choquer le monde par le cul ça me dépasse), y’a d’excellentes idées dans le délire post-apo monstrueux, les factions, les Enfers, mais je trouve ça un peu trop. J’ai malheureusement pas du tout accroché …
Profile Image for Gaelle Schneider.
142 reviews5 followers
April 2, 2020
Un univers hyper original porté par des descriptions superbes. Les personnages sont attachants dès le départ et je regrette un peu que la fin laisse le destin de certains en suspension. À peine plus de développement de l'histoire m'aurait bien plu, mais j'ai quand même passé un excellent moment !
Profile Image for Marc.
1,541 reviews30 followers
April 6, 2017
3.5*
Une belle plume mais l'histoire m'a moins emballé. Cela dit, Estelle Faye présente un univers original qui ne manque pas d'intérêt. A découvrir quand même, surtout si on aime le post-apocalyptique.
Profile Image for Yasmina.
175 reviews13 followers
July 5, 2019
Tout est maitrisé dans ce livre. Le ton, le rythme le vocabulaire choisi jusqu’à un univers convaincant et des personnages aboutis.

Profile Image for NyxShadow.
2,391 reviews71 followers
December 27, 2021
Je ne suis pas sure d’avoir tout compris… j’ai eu la sensation de morceaux d’histoires disparates
Profile Image for Gracie.
18 reviews2 followers
October 28, 2021
3,5

Ai beaucoup apprécié l'ambiance, l'écriture, le côté horny-bisexual du perso principal.
L'intrigue et certain éléments du monde décrit manquent un peu d'explications et peuvent paraître un peu random mais l'ensemble se lit très bien.
Profile Image for thegreatso .
75 reviews1 follower
May 23, 2024
Prometteur, il ne suffit que de quelques pages pour que la
féerie ne retombe. Pour que le peu de crédibilité et de
cohérence de l'intrigue et de ses figurants ne s'effondrent.
Tellement d'écueils qu'il serait effarant de tous les lister
mais on peut s'amuser :

En premier lieu, le style pompeux, redondant, presque
« tragédien » de l'auteure qui fait de son protagoniste un
narrateur pâteux et franchement cringe, qui nous déblatère, sans subtilité aucune, des inepties du type « les masques sont tombés, nous avons traversé l'Enfer, Galaad et moi, et il ne nous en reste pas grand-chose. Si, nous avons perdu quelques illusions. La réalité nous apparait, crue et sombre » ou encore « elle est partie trois jours après. Depuis j'ai le coeur froid en pleine canicule ». Vraiment, Estelle ?

N'oublions pas l'intrigue aussi ininspirée que convenue, à la fois schizophrène et vide, qui tache tant bien que mal de ménager les attentes du lecteur en nous refourgant les revirements de situation les plus usités de la littérature, sur fond de complot politique et de romance érotique.

Ensuite, la dimension subversive de ce Paris ravagé qui n'est que de surface : cela explique la complaisance des descriptions faussement immersives de cet univers qui nous est familier que par l'usage abusif de références populaires à notre monde contemporain (a travers la voix du « Sorbon » Paul, l’intermédiaire officieux entre nos deux mondes) plutôt qu'à une réelle capacité de l'auteure au worldbuilding. Peupler cette cité factice de personnages fantastiques à l'image des Enfants Psys et des Déviants n'aide pas (surtout lorsque lesdits protagonistes sont introduits à la hâte pour justifier le développement de l'intrigue).

Enfin, Chet et tout ce qui le caractérise ne semble pas
tangible à mes yeux : cette forme désavouée d’antihéros,
faussement transgressif et désabusé est juste…. risible. Ses prises de décision le sont également. Elles ne servent encore qu’à faciliter un dénouement peu convaincant.

Bref, je ne recommande vraiment pas, l’intrigue ne tenant pas debout et ne proposant pas une approche singulière ou même intéressante (ou même réaliste!) d'une société humaine en perdition.
Profile Image for Boris Sistach.
110 reviews
April 29, 2022
Un monde post apo intéressant est établi. L'atmosphère étouffante de ce paris insalubre du futur est envoutante, mais les personnages sont peu développés, apparaissent seulement lorsqu'ils sont absolument utiles et l'intrigue n'est pas claire. Du coup la fin est hyper rapide, c'est absolument pas un moment excitant, en fait c'est même pas une fin on s'est juste arrêtés là par hasard j'ai l'impression.

Chet est trimballé aux quatre coins de Paris et c'est interessant à lire, ce qui me dérange c'est ajouter une intrigue aussi énorme si c'est pour à peine la développer et en faire un cliché digne d'un des meilleurs épisodes de Totally Spies (pas forcément un point négatif).

J'ai beaucoup apprécié que tout le lore ne soit pas expliqué d'emblée, on sent que le monde est riche mais on ne gaspille pas des centaines de pages d'explications inutiles. On les garde pour les moments utiles ou pour plus tard.

En résumé j'ai passé un bon moment et ça se lit tout seul, c'est bien écrit. Lisez pour les vibes et le world building ou passez votre tour.
Profile Image for Giuliano Gullotti.
48 reviews
April 29, 2022
I would give 3.5 stars if I could, for just one reason: the plot and characterization feel lacking in comparison to the intricate world building and the crispness of the prose.
I thoroughly enjoyed the not-dystopian take on a climate-ravaged Paris, with future factions going about their post-apocalypse lives and rebuilding newer (read, older) ways of being while still exploiting sci-fi technological advances. The descriptions of the various arrondissements give the novel an Inferno-like quality, which is clearly referenced by the supporting characters and imagery.
Where the novel feels wanting is in the story department, and especially its conclusion, when it suddenly feels rushed and strangely underwhelming. Not an isolated case, but it is a pity it ends where it ends in a way.
Still, this is a unique take on post-apocalyptic urban narratives, and the writing style is just right for the task.
Read in the original French text.
Displaying 1 - 30 of 86 reviews

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