Jim, célèbre écrivain, torturé et déprimé, souffre du syndrome de la page blanche. Les mots ne dansent plus devant son regard perdu, les émotions lui manquent. Cerné par un éditeur insistant, une fan à la recherche de l’amour et ses propres démons, il devient prêt à tout pour retrouver l’inspiration perdue. Alors que l’adrénaline semble lui procurer l’ivresse de la créativité, jusqu’où ira-t-il pour raviver son imagination ?
Pauline Maillard plonge d’emblée son lecteur dans l’univers torturé de Jim Paragonnard, romancier à succès désormais confronté au plus redoutable des adversaires : la page blanche. L’auteure dresse le portrait d’un créateur autrefois célébré, dont les derniers romans ont conquis critique et public, mais qui se trouve brutalement privé de cette alchimie mystérieuse qui transforme l’expérience en littérature. Cette situation initiale, loin d’être anecdotique, constitue le véritable moteur dramatique du récit et révèle une connaissance intime des mécanismes de la création artistique. Le personnage de Jim incarne cette figure archétypale de l’artiste déchu, mais Maillard évite habilement les clichés en ancrant son protagoniste dans un quotidien prosaïque et familier. Les détails du divorce, les relations tendues avec sa fille Alice, la routine domestique qui s’effrite : autant d’éléments qui humanisent ce créateur en détresse.. Ma chronique complète sur mon blog : https://lemondedupolar.com/jim-de-pau...