Née en Pologne, Agnès Gruda a vécu en France avant d’immigrer au Québec, à l’âge de douze ans. Journaliste, elle est entrée à La Presse en 1986. Elle a occupé les fonctions d’éditorialiste pendant dix ans, avant de se tourner vers les grands reportages. Elle occupe depuis le printemps 2010 le poste de chroniqueuse spécialisée dans l’actualité internationale et a remporté au Concours canadien de journalisme en 2014 le prix de la catégorie "international", avec Michèle Ouimet, pour leur reportage sur les salafistes. Sa première oeuvre de fiction, le recueil de nouvelles Onze petites trahisons, a été finaliste au Prix du Gouverneur général.
J’ai essayé fort. Je me suis rendu au repère 320 de 369. Mais j’abandonne. Plein d’histoires entrecroisées, mais qu’on effleure à peine. Je ne m’attache à aucun personnage. Je ne ressens pas d’empathie envers ce qu’ils décrivent.
Et le problème de concordance des temps causé par le refus d’utiliser le passé simple est franchement irritant.
3,5 Il s’agit d‘une saga de familles polonaises qui se dispersent un peu partout dans le monde et qui doivent s’adapter de différentes façons à leurs nouveaux environnements tout en gardant contact. L’histoire commence au début des années 1950 et se termine de nos jours. Différents évènements historiques réels interviennent dans l’histoire, ce qui en fait un genre littéraire que j’aime beaucoup. L’intrigue est un peu longue à démarrer, mais devient plus intéressante à partir du tiers du livre. Par contre, la description du mode de vie de la famille ayant choisi Israel comme terre d’accueil ne correspond pas à l’actualité de 2025. Aucune nuance n‘est apportée à la liaison Israel-Gaza. Cette famille semble vivre dans un petit paradis.
À la décharge de l’auteur, je dois avouer que mes activités de l‘été ont fait que j’ai lu le livre sur quelques semaines, ce qui n‘est pas une condition idéale pour maintenir un intérêt.
Excellent livre qui retrace la vie d’un groupe de familles juives polonaises qui ont choisi de quitté la Pologne avec leurs enfants et se sont vus dispersés dans divers pays (Canada, États-Unis, Israël) alors que d’autres sont restés en Pologne. On suit ensuite la vie de chaque famille chacun dans son pays. Vraiment touchant de lire sur ces vies déracinées et l’espoir d’une vie meilleure. J’ai lu d’une traite en vacances et je pense que c’est ce qui m’a permis de m’immerger autant dans l’histoire des personnages - si on le lit sur plusieurs semaines à petits coups j’imagine que ça peut devenir plus difficile de suivre l’histoire et de se rappeler qui est qui.
J’ai adoré ce roman! L’écriture simple et direct de Gruda (on retrouve la journaliste) est efficace et douce en même temps. C’est un livre touchant et instructif, qui coule doucement dans les vies de ses personnages.
J’y ai découvert les événements de mars 68 en Pologne, la réalité juive durant les années 50-60 en Pologne, vue de l’intérieur la difficulté d’immigrer, découvert mon Québec à travers les yeux des enfants de ces familles.
Même si le début de ce roman est un peu lent, à force de connaître tous les personnages et de suivre leurs parcours différents, on s’attache vraiment à eux et il est difficile de fermer le livre avant d’avoir atteint la fin.